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- doctor whoDoyen
Ama, on ne peut pas prétendre déplacer totalement le CM à la maison.
Les "capsules" vidéo doivent être brève et porter sur un point ciblé. Le mieux, ce sont de petits points de méthodo, sur des savoirs techniques faciles à expliquer et faciles à comprendre.
En français par exemple : tel ou tel outil d'analyse, un petit point d'histoire litt (mais pas tour le cours !), un conseil précis de rédaction, etc.
Dans ces limites, l'inversion peut faire gagner du temps. Et il n'est pas impossible que les élèves soient plus disponibles chez eux face à un support bref et calibré qu'en classe.
En revanche, je ne comprends pas le monopole de la vidéo dans la démarche. Elle n'est en aucun cas essentielle à "l'inversion" de la classe. Des infographies, une page de manuel font aussi bien l'affaire.
Les "capsules" vidéo doivent être brève et porter sur un point ciblé. Le mieux, ce sont de petits points de méthodo, sur des savoirs techniques faciles à expliquer et faciles à comprendre.
En français par exemple : tel ou tel outil d'analyse, un petit point d'histoire litt (mais pas tour le cours !), un conseil précis de rédaction, etc.
Dans ces limites, l'inversion peut faire gagner du temps. Et il n'est pas impossible que les élèves soient plus disponibles chez eux face à un support bref et calibré qu'en classe.
En revanche, je ne comprends pas le monopole de la vidéo dans la démarche. Elle n'est en aucun cas essentielle à "l'inversion" de la classe. Des infographies, une page de manuel font aussi bien l'affaire.
- ElyasEsprit sacré
celitian a écrit:Lizdarcy a écrit:Je suis aussi sceptique qu'Henriette. Ou bien ça marche peut-être avec un public favorisé, de très bonnes classes et les parents qui suivent derrière...
Je pense qu'au contraire la classe inversée et les méthodes, qui nous sont présentées dans ce Mooc, ne tiendraient pas longtemps avec un public favorisé qui limite l'exposition aux écrans de leurs enfants, qui pense que les collégiens doivent perfectionner l'écrit et la rédaction sous forme manuscrite, qui pensent qu'une carte mentale ne suffit pas pour constituer un cours, qui trouvent que le numérique c'est sympa mais que les collégiens ont autre chose à faire qu'à perdre du temps à faire des capsules, des QR codes, des affiches en cours.
Pour en avoir discuté avec des personnes EN et hors EN, le discours était quasi unanime contre ces méthodes pour leurs enfants.
Je suis professeur en lycée avec beaucoup de BTS, et nous avons de plus en plus d'élèves qui écrivent difficilement, ne savent pas rédiger, et qui ont un vocabulaire de plus en plus pauvre, et je suis persuadée que ces méthodes ne vont qu'aggraver la situation.
Donc comme cela a déjà été dit, je trouve que la classe inversée avec l'utilisation du numérique fonctionne très bien avec les plus grands (je pratique d'ailleurs depuis 4 ans) mais qu'avec les collégiens, sur le Mooc certains enseignants sont en primaire, pour moi c'est non.
.
Je suis assez dubitatif sur le MOOC mais pourquoi opposer carte mentale et perfectionnement de l'écriture ? La carte mentale a deux utilités : comme brouillon organisationnel ou support mémoriel. Evidemment, si carte mentale = organigramme fait sur ordinateur, là, c'est clair, c'est nul et n'a aucun intérêt. Chez moi, les parents des très bons élèves et les bons élèves apprécient énormément le recours aux cartes mentales. Donc, ce qui est dit à Triffouillis-les-Oies n'est pas la même chose que ce qui est dit à Bord-les-Canards. Evidemment, la carte mentale doit être insérée dans une vaste démarche d'apprentissage et de perfectionnement de l'écriture et ne pas être l'unique instrument, loin de là.
Après, comme le dit Mila et Doctor Who, si on fait des capsules, cela doit être court et sur un point resserré. 2mn30 est le maximum, mais vraiment le maximum. Les formats d'1mn30 sont préférables.
- Mcready1Fidèle du forum
doctor who a écrit:Ama, on ne peut pas prétendre déplacer totalement le CM à la maison.
Les "capsules" vidéo doivent être brève et porter sur un point ciblé. Le mieux, ce sont de petits points de méthodo, sur des savoirs techniques faciles à expliquer et faciles à comprendre.
En français par exemple : tel ou tel outil d'analyse, un petit point d'histoire litt (mais pas tour le cours !), un conseil précis de rédaction, etc.
Dans ces limites, l'inversion peut faire gagner du temps. Et il n'est pas impossible que les élèves soient plus disponibles chez eux face à un support bref et calibré qu'en classe.
En revanche, je ne comprends pas le monopole de la vidéo dans la démarche. Elle n'est en aucun cas essentielle à "l'inversion" de la classe. Des infographies, une page de manuel font aussi bien l'affaire.
Oui. Je suis sur les vidéos de la semaine 1 et c'est une chose qui me surprend quand j'entends les témoignages (particulièrement des élèves : "Comme ça, on n'a plus trop besoin de lire").
- doctor whoDoyen
celitian a écrit:Lizdarcy a écrit:Je suis aussi sceptique qu'Henriette. Ou bien ça marche peut-être avec un public favorisé, de très bonnes classes et les parents qui suivent derrière...
Je pense qu'au contraire la classe inversée et les méthodes, qui nous sont présentées dans ce Mooc, ne tiendraient pas longtemps avec un public favorisé qui limite l'exposition aux écrans de leurs enfants, qui pense que les collégiens doivent perfectionner l'écrit et la rédaction sous forme manuscrite, qui pensent qu'une carte mentale ne suffit pas pour constituer un cours, qui trouvent que le numérique c'est sympa mais que les collégiens ont autre chose à faire qu'à perdre du temps à faire des capsules, des QR codes, des affiches en cours.
Pour en avoir discuté avec des personnes EN et hors EN, le discours était quasi unanime contre ces méthodes pour leurs enfants.
Je suis professeur en lycée avec beaucoup de BTS, et nous avons de plus en plus d'élèves qui écrivent difficilement, ne savent pas rédiger, et qui ont un vocabulaire de plus en plus pauvre, et je suis persuadée que ces méthodes ne vont qu'aggraver la situation.
Donc comme cela a déjà été dit, je trouve que la classe inversée avec l'utilisation du numérique fonctionne très bien avec les plus grands (je pratique d'ailleurs depuis 4 ans) mais qu'avec les collégiens, sur le Mooc certains enseignants sont en primaire, pour moi c'est non.
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OK pour les QR codes et capsules faites en classe. Aucun intérêt, en tout cas comme exercice régulier.
En revanche, je ne donne plus mes cours de manière rédigée. Je fais des listes d'info ou d'éléments de réflexion en forme de prise de note. Ça va plus vite et c'est plus facile à apprendre, car prédécoupé. Rien d'essentiellement différent par rapport aux cartes mentales.
On gagne ainsi du temps pour lire des textes rédigés plus intéressants que mon cours et pour écrire des réflexions autonomes.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- celitianSage
Je pense, comme Elyas d'ailleurs, qu'une carte mentale est un très bien en tant que brouillon ou fiche de révision mais pas comme unique trace du cours.
Docteur who, pour moi les collegiens doivent retravailler eux-mêmes le cours pour le rendre plus facile à apprendre.
Je crois vraiment que certains enseignants n'ont pas suffisamment pris conscience des difficultés à l'écrit des élèves tant dans la rédaction que dans l'écriture manuscrite toute bête.
Docteur who, pour moi les collegiens doivent retravailler eux-mêmes le cours pour le rendre plus facile à apprendre.
Je crois vraiment que certains enseignants n'ont pas suffisamment pris conscience des difficultés à l'écrit des élèves tant dans la rédaction que dans l'écriture manuscrite toute bête.
- ElyasEsprit sacré
celitian a écrit:Je pense, comme Elyas d'ailleurs, qu'une carte mentale est un très bien en tant que brouillon ou fiche de révision mais pas comme unique trace du cours.
Docteur who, pour moi les collegiens doivent retravailler eux-mêmes le cours pour le rendre plus facile à apprendre.
Je crois vraiment que certains enseignants n'ont pas suffisamment pris conscience des difficultés à l'écrit des élèves tant dans la rédaction que dans l'écriture manuscrite toute bête.
Si le cours n'est qu'une série de connaissances à avoir, on peut n'avoir qu'une carte mentale comme trace écrite, ce qui laisse du temps pour travailler autre chose. Après, les gens font ce qu'ils veulent. Mes élèves font des cartes mentales et rédigent beaucoup. Le secret est la variété des approches et des langages, la rigueur et l'exigence finale que les élèves doivent connaître. Là, je travaille beaucoup le changement de langage (de la carte mentale vers le texte ou du texte vers la carte mentale). Cela crée de la gymnastique intellectuelle. Certains de mes cours n'ont que la carte mentale comme trace écrite (je dis bien certains) et cela ne pose pas de soucis.
Cependant, Ceiltian, je pense que nous divergeons uniquement sur un détail et pas l'essentiel
- Mila Saint AnneNiveau 9
La classe inversée a été évoquée au JT de France 3 lundi dernier :
http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-3/19-20/jt-de-19-20-du-lundi-2-novembre-2015_1146291.html
C'est à partir de 20'30''
Bon visionnage.
http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-3/19-20/jt-de-19-20-du-lundi-2-novembre-2015_1146291.html
C'est à partir de 20'30''
Bon visionnage.
- SergeMédiateur
La conclusion concernant la classe inversée : "on ignore encore si les résultats des élèves sont renversants".
Ce qui me chiffonne, c'est qu'avec un prof enseignant avec la méthode classe inversée (qui en soi ne me semble pas quelque chose d'idiot dans certains cas) c'est qu'on part du postulat que chaque élève a internet et le droit de se connecter avant chaque cours, et ça je ne crois pas que ce soit forcément souhaitable ... ni simplement possible. Comment fait l'enseignant dans ce cas ?
Il se dit "tant pis pour un tel et un tel s'il n'a pas le droit ou la possibilité de le faire" ? Quelle solution trouve-t-il sinon ?
Ce qui me chiffonne, c'est qu'avec un prof enseignant avec la méthode classe inversée (qui en soi ne me semble pas quelque chose d'idiot dans certains cas) c'est qu'on part du postulat que chaque élève a internet et le droit de se connecter avant chaque cours, et ça je ne crois pas que ce soit forcément souhaitable ... ni simplement possible. Comment fait l'enseignant dans ce cas ?
Il se dit "tant pis pour un tel et un tel s'il n'a pas le droit ou la possibilité de le faire" ? Quelle solution trouve-t-il sinon ?
- Mila Saint AnneNiveau 9
Je l'ai déjà dit et je vais le redire : quand un élève ne peut pas faire à la maison, il fait en classe. Je n'ai qu'un ordi dans ma classe et on y arrive très bien, tous les élèves voient les capsules et font l'évaluation de départ.
- SergeMédiateur
Certes, mais il est facile pour un élève de dire qu'il "n'a pas pu" pour x raisons. Du coup beaucoup pourraient être tentés de le prétendre, puisqu'ils ne risquent rien à ne pas faire ce boulot, qu'ils peuvent s'en dispenser et le faire tout simplement en classe. Dans ce cas, les avantages de la classe inversée pour l'avancement du cours ne seraient pas là.
Comment s'y prendre pour les motiver et que le pourcentage de ceux qui ne le font pas à la maison soit a priori si faible ?
Comment s'y prendre pour les motiver et que le pourcentage de ceux qui ne le font pas à la maison soit a priori si faible ?
- Mila Saint AnneNiveau 9
On pourrait poser la même question pour un cours classique. Comment faire avec les élèves qui ne font pas leurs devoirs ?
Bizarrement, j'ai moins d'élèves qui ne regardent pas les capsules que d'élèves qui ne faisaient pas les exercices demandés auparavant. Parce qu'ils voient que c'est efficace et que, et c'est sans doute le plus important dans la classe inversée, le travail fait en classe les motive.
C'est dommage de réduire la classe inversée à un visionnage de capsule. Les choses vont beaucoup plus loin que ça : plans de travail, pédagogie de projet... C'est ça qui est important !
Bizarrement, j'ai moins d'élèves qui ne regardent pas les capsules que d'élèves qui ne faisaient pas les exercices demandés auparavant. Parce qu'ils voient que c'est efficace et que, et c'est sans doute le plus important dans la classe inversée, le travail fait en classe les motive.
C'est dommage de réduire la classe inversée à un visionnage de capsule. Les choses vont beaucoup plus loin que ça : plans de travail, pédagogie de projet... C'est ça qui est important !
- DesolationRowEmpereur
Mila Saint Anne a écrit:On pourrait poser la même question pour un cours classique. Comment faire avec les élèves qui ne font pas leurs devoirs ?
Bizarrement, j'ai moins d'élèves qui ne regardent pas les capsules que d'élèves qui ne faisaient pas les exercices demandés auparavant. Parce qu'ils voient que c'est efficace et que, et c'est sans doute le plus important dans la classe inversée, le travail fait en classe les motive.
C'est dommage de réduire la classe inversée à un visionnage de capsule. Les choses vont beaucoup plus loin que ça : plans de travail, pédagogie de projet... C'est ça qui est important !
Remplacer par "parce que ça demande moins d'effort de regarder une vidéo que de faire des exercices".
- celitianSage
Je trouve que ce n'est pas la même chose du tout, puisque pour la classe inversée l'élève travaille les concepts avant le cours, alors que souvent les exercices viennent après l'étude des concepts en cours.Mila Saint Anne a écrit:On pourrait poser la même question pour un cours classique. Comment faire avec les élèves qui ne font pas leurs devoirs ?
Bizarrement, j'ai moins d'élèves qui ne regardent pas les capsules que d'élèves qui ne faisaient pas les exercices demandés auparavant. Parce qu'ils voient que c'est efficace et que, et c'est sans doute le plus important dans la classe inversée, le travail fait en classe les motive.
C'est dommage de réduire la classe inversée à un visionnage de capsule. Les choses vont beaucoup plus loin que ça : plans de travail, pédagogie de projet... C'est ça qui est important !
- celitianSage
Une des collègues explique dans la vidéo que pratiquer la classe inversée n'a rien changé sur le niveau des élèves dans un sens comme dans l'autre.Serge a écrit:La conclusion concernant la classe inversée : "on ignore encore si les résultats des élèves sont renversants".
Ce qui me chiffonne, c'est qu'avec un prof enseignant avec la méthode classe inversée (qui en soi ne me semble pas quelque chose d'idiot dans certains cas) c'est qu'on part du postulat que chaque élève a internet et le droit de se connecter avant chaque cours, et ça je ne crois pas que ce soit forcément souhaitable ... ni simplement possible. Comment fait l'enseignant dans ce cas ?
Il se dit "tant pis pour un tel et un tel s'il n'a pas le droit ou la possibilité de le faire" ? Quelle solution trouve-t-il sinon ?
C'est une question que j'ai posée sur le forum du cours, je fais partie des parents qui limitent fortement l'utilisation des écrans et je ne veux pas que mes enfants travaillent avec des tablettes en primaire ou au collège, et je ne pense pas être la seule.
Car il ne faut pas se leurrer, la classe inversée est souvent corrélée (en tout cas dans tous les exemples donnés) à une utilisation intensive du numérique en cours.
- Mila Saint AnneNiveau 9
DesolationRow a écrit:Mila Saint Anne a écrit:On pourrait poser la même question pour un cours classique. Comment faire avec les élèves qui ne font pas leurs devoirs ?
Bizarrement, j'ai moins d'élèves qui ne regardent pas les capsules que d'élèves qui ne faisaient pas les exercices demandés auparavant. Parce qu'ils voient que c'est efficace et que, et c'est sans doute le plus important dans la classe inversée, le travail fait en classe les motive.
C'est dommage de réduire la classe inversée à un visionnage de capsule. Les choses vont beaucoup plus loin que ça : plans de travail, pédagogie de projet... C'est ça qui est important !
Remplacer par "parce que ça demande moins d'effort de regarder une vidéo que de faire des exercices".
Tu as oublié un bout de ta phrase. "parce que ça demande moins d'effort de regarder une vidéo que de faire des exercices" tout seul chez soi quand on n'a personne pour vous motiver et vous aider.
Les exercices ils les font. Tous. Et je suis là pour ceux qui ont besoin d 'aide.
- Mila Saint AnneNiveau 9
celitian a écrit:Je trouve que ce n'est pas la même chose du tout, puisque pour la classe inversée l'élève travaille les concepts avant le cours, alors que souvent les exercices viennent après l'étude des concepts en cours.Mila Saint Anne a écrit:On pourrait poser la même question pour un cours classique. Comment faire avec les élèves qui ne font pas leurs devoirs ?
Bizarrement, j'ai moins d'élèves qui ne regardent pas les capsules que d'élèves qui ne faisaient pas les exercices demandés auparavant. Parce qu'ils voient que c'est efficace et que, et c'est sans doute le plus important dans la classe inversée, le travail fait en classe les motive.
C'est dommage de réduire la classe inversée à un visionnage de capsule. Les choses vont beaucoup plus loin que ça : plans de travail, pédagogie de projet... C'est ça qui est important !
L'ordre des choses est donc le même.
- Mila Saint AnneNiveau 9
celitian a écrit:Une des collègues explique dans la vidéo que pratiquer la classe inversée n'a rien changé sur le niveau des élèves dans un sens comme dans l'autre.Serge a écrit:La conclusion concernant la classe inversée : "on ignore encore si les résultats des élèves sont renversants".
Ce qui me chiffonne, c'est qu'avec un prof enseignant avec la méthode classe inversée (qui en soi ne me semble pas quelque chose d'idiot dans certains cas) c'est qu'on part du postulat que chaque élève a internet et le droit de se connecter avant chaque cours, et ça je ne crois pas que ce soit forcément souhaitable ... ni simplement possible. Comment fait l'enseignant dans ce cas ?
Il se dit "tant pis pour un tel et un tel s'il n'a pas le droit ou la possibilité de le faire" ? Quelle solution trouve-t-il sinon ?
C'est une question que j'ai posée sur le forum du cours, je fais partie des parents qui limitent fortement l'utilisation des écrans et je ne veux pas que mes enfants travaillent avec des tablettes en primaire ou au collège, et je ne pense pas être la seule.
Car il ne faut pas se leurrer, la classe inversée est souvent corrélée (en tout cas dans tous les exemples donnés) à une utilisation intensive du numérique en cours.
Je ne suis pas d'accord. Tout simplement parce que que le matériel n'est pas toujours disponible. Je n'ai qu'un ordinateur dans ma salle. S'ajoutent mon portable personnel et mon smartphone. Pour 30 élèves, ça fait finalement peu d'écrans.
- DesolationRowEmpereur
Mila Saint Anne a écrit:DesolationRow a écrit:Mila Saint Anne a écrit:On pourrait poser la même question pour un cours classique. Comment faire avec les élèves qui ne font pas leurs devoirs ?
Bizarrement, j'ai moins d'élèves qui ne regardent pas les capsules que d'élèves qui ne faisaient pas les exercices demandés auparavant. Parce qu'ils voient que c'est efficace et que, et c'est sans doute le plus important dans la classe inversée, le travail fait en classe les motive.
C'est dommage de réduire la classe inversée à un visionnage de capsule. Les choses vont beaucoup plus loin que ça : plans de travail, pédagogie de projet... C'est ça qui est important !
Remplacer par "parce que ça demande moins d'effort de regarder une vidéo que de faire des exercices".
Tu as oublié un bout de ta phrase. "parce que ça demande moins d'effort de regarder une vidéo que de faire des exercices" tout seul chez soi quand on n'a personne pour vous motiver et vous aider.
Les exercices ils les font. Tous. Et je suis là pour ceux qui ont besoin d 'aide.
J'oublie peut-être une partie de la phrase.
Mais l'hypothèse que tu assènes péremptoirement : "ils regardent la vidéo parce qu'ils voient que ça marche" me paraît beaucoup moins vraisemblable que "ils regardent la vidéo parce qu'en leur fournissant une vidéo, je n'essaie même pas de les sortir de leur addiction à des écrans".
- celitianSage
Non puisque une élève, qui arrive en cours sans avoir fait son travail à la maison sur les concepts, sera totalement perdu et pourra gêner l'avancée de la classe alors que si les exercices ne sont pas faits, il sera le seul pénalisé.
- celitianSage
Mila Saint Anne a écrit:
Je ne suis pas d'accord. Tout simplement parce que que le matériel n'est pas toujours disponible. Je n'ai qu'un ordinateur dans ma salle. S'ajoutent mon portable personnel et mon smartphone. Pour 30 élèves, ça fait finalement peu d'écrans.
Tu sais pertinemment que les professeurs de collège, qui nous sont donnés en exemple, utilisent intensivement le numérique.
- Isis39Enchanteur
celitian a écrit:Mila Saint Anne a écrit:
Je ne suis pas d'accord. Tout simplement parce que que le matériel n'est pas toujours disponible. Je n'ai qu'un ordinateur dans ma salle. S'ajoutent mon portable personnel et mon smartphone. Pour 30 élèves, ça fait finalement peu d'écrans.
Tu sais pertinemment que les professeurs de collège, qui nous sont donnés en exemple, utilisent intensivement le numérique.
Le conseil départemental ayant repris les tablettes, j'utilise le livre.
Je demande parfois aux élèves de lire le cours du livre en début d'heure. Je ne le fais pas faire à la maison car dans mon collège on a un sérieux souci avec les devoirs. Je préfère faire tout en classe.
- Mila Saint AnneNiveau 9
celitian a écrit:Non puisque une élève, qui arrive en cours sans avoir fait son travail à la maison sur les concepts, sera totalement perdu et pourra gêner l'avancée de la classe alors que si les exercices ne sont pas faits, il sera le seul pénalisé.
Au passage, ce n'est pas parce qu'un élève a regardé la vidéo qu'il a compris ce qu'il y avait dedans. Le travail en classe organisé en groupe permet justement d'individualiser les exercices. Cela ne pénalise donc que les élèves qui n'ont pas travaillé. Comme un cours classique.
- InvitéInvité
En histoire-géographie je suis assez sceptique sur le fait de travailler les concepts avant le cours en présentiel (au contraire de l'enseignement supérieur). Il me semble que le temps avant le cours doit être plutôt dédié à permettre aux élèves de se retrouver en condition optimale pour le présentiel. En gros acquérir le minimum de connaissances préalables pour être véritablement opérationnel lors de la situation de classe. Cela me paraît être plus compatible avec le temps raisonnable pour le travail à la maison. Et plus raisonnable aussi pour ce qu'on peut demander à des élèves en difficultés. C'est bien sûr beaucoup moins développé que la perspective dans laquelle se situe Mila mais si c'est bien articulé il me semble que c'est déjà beaucoup.
- Mila Saint AnneNiveau 9
celitian a écrit:Mila Saint Anne a écrit:
Je ne suis pas d'accord. Tout simplement parce que que le matériel n'est pas toujours disponible. Je n'ai qu'un ordinateur dans ma salle. S'ajoutent mon portable personnel et mon smartphone. Pour 30 élèves, ça fait finalement peu d'écrans.
Tu sais pertinemment que les professeurs de collège, qui nous sont donnés en exemple, utilisent intensivement le numérique.
Oui, et alors ? Si j'avais des outils numériques, je m'en servirais parce que ne pas apprendre à avoir un usage raisonné de ces outils en 2015, c'est à mon avis priver les élèves des compétences et des connaissances dont ils auront besoin dans leur vie d'adulte.
Il se trouve que je n'en ai pas. Mais ça ne m’empêche pas d'inverser la classe.
Et je comprends que ce style d'organisation ne plaise pas à tout le monde. Moi, il me plaît, je l'utilise parce que je le trouve efficace.
- Mila Saint AnneNiveau 9
Tamerlan a écrit:En histoire-géographie je suis assez sceptique sur le fait de travailler les concepts avant le cours en présentiel (au contraire de l'enseignement supérieur). Il me semble que le temps avant le cours doit être plutôt dédié à permettre aux élèves de se retrouver en condition optimale pour le présentiel. En gros acquérir le minimum de connaissances préalables pour être véritablement opérationnel lors de la situation de classe. Cela me paraît être plus compatible avec le temps raisonnable pour le travail à la maison. Et plus raisonnable aussi pour ce qu'on peut demander à des élèves en difficultés. C'est bien sûr beaucoup moins développé que la perspective dans laquelle se situe Mila mais si c'est bien articulé il me semble que c'est déjà beaucoup.
+ 1000 Effectivement, les concepts c'est en classe qu'on les travaille...
- Mila Saint AnneNiveau 9
DesolationRow a écrit:
J'oublie peut-être une partie de la phrase.
Mais l'hypothèse que tu assènes péremptoirement : "ils regardent la vidéo parce qu'ils voient que ça marche" me paraît beaucoup moins vraisemblable que "ils regardent la vidéo parce qu'en leur fournissant une vidéo, je n'essaie même pas de les sortir de leur addiction à des écrans".
Excuse moi mais je ne comprends pas pourquoi tu es inutilement agressif. Si ce que je dis ne te plaît pas, tu n'es pas obligé de le lire. Tu as le droit d'être en désaccord avec moi et du coup, moi aussi.
Je ne fais pas d'hypothèse, je parle de ce qui se passe dans mes classes.
Et de plus tu me prêtes des intentions que je n'ai pas.
C'est fatigant...
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