- RuthvenGuide spirituel
Une nécrologie dans le Monde :
http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/11/05/l-anthropologue-et-academicien-francais-rene-girard-est-mort_4803285_3260.html
http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/11/05/l-anthropologue-et-academicien-francais-rene-girard-est-mort_4803285_3260.html
- Sylvia RhéaNiveau 2
Très triste nouvelle pour les Hommes. Qu'il repose désormais dans la paix de Notre Seigneur.
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Accipit ut det
- artaxerxesNiveau 6
Il a fait partie de ceux qui, mieux parfois que les purs littéraires, renouvellent la lecture des textes et nous permettent de "relire" aussi nos vies. Grâce lui soit rendue.
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L'homme crie où son fer le ronge
Et sa plaie engendre un soleil
Plus beau que les anciens mensonges.
- CeladonDemi-dieu
Oh ! Enthoven parlait de lui justement voici 2 ou 3 jours dans le cadre du harcèlement.
- henrietteMédiateur
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- WabiSabiHabitué du forum
Un grand monsieur, dont les travaux feront date. Paix à son âme!
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"De duobus malis, minus est semper eligendum."
"Plus je travaille moins, moins je glande plus. C'est shadokien." Lefteris
T2 ('17-'18) : TZR 2 collèges REP/REP+, 5e/4e/3e
T1 ('16-'17) : TZR AFA Collège, 2 5e + 2 4e
Stage ('15-'16) : Lycée GT, 1 2de + 1 1re S
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Des choses cachées... Une vraie émotion intellectuelle... Un monsieur passionnant jusque dans ses contradictions.
- HORAHabitué du forum
Des ouvrages lumineux, de vraies clés de lecture tant des textes que de certains ressorts de la psychologie humaine.
- F.LemoineÉrudit
J'apprends ça ici. Son œuvre m'a profondément marqué et touché. Je suis triste.
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
- Solal des SolalNiveau 6
"Penser religieusement, c'est penser le destin de la Cité en fonction de cette violence qui maîtrise l'homme d'autant plus implacablement que l'homme se croit plus à même de la maîtriser. C'est donc penser cette violence comme surhumaine pour la tenir à distance, pour renoncer à elle. Quand l'adoration terrifiée faiblit, quand les différences commencent à s'effacer, les sacrifices rituels perdent leur efficacité : ils ne sont plus agréés. Chacun prétend redresser lui-même la situation mais personne n'y parvient : le dépérissement même de la transcendance fait qu'il n'y a plus la moindre différence entre le désir de sauver la Cité et l'ambition la plus démesurée, entre la piété la plus sincère et le désir de se diviniser. Chacun voit dans l'entreprise rivale le fruit d'un désir sacrilège. [...] Pour que la violence finisse par se taire, il faut qu'il y ait un dernier mot de la violence et qu'il passe pour divin"(Girard, la Violence et le Sacré, v).
- SpartacusNiveau 8
Excellent résumé de la pensée anthropologique de René Girard dans Valeurs actuelles (Oui! Je sais... Et alors?! :diable: )
Citations (les italiques sont de moi... ):
http://www.valeursactuelles.com/societe/les-revolutions-chretiennes-de-rene-girard-56966[/quote]
Citations (les italiques sont de moi... ):
" C’est donc d’un meurtre fondateur que naît le phénomène religieux et, à travers lui, la culture humaine, par le biais des interdits qui visent à empêcher la contagion de la violence mimétique : « La culture humaine consiste essentiellement en un effort pour empêcher la violence de se déchaîner en séparant et en “différenciant” tous les aspects de la vie publique et privée qui, si on les abandonne à leur réciprocité naturelle, risquent de sombrer dans une violence irrémédiable. » Ainsi donc la mainmise du religieux sur les sociétés primitives n’est plus cet universel instrument de domination qu’y voyaient les Lumières, une fourberie de prêtres avides d’asseoir leur pouvoir sur la naïveté de peuplades non éclairées : mais la protection indispensable des sociétés fragiles, perpétuellement menacées d’explosion par la violence qui est cœur de l’homme. (...)
Deux mille ans après cette révolution, la société moderne se trouve dans un cas de figure inédit : ayant perdu la sagesse inconsciente des sociétés traditionnelles et cherchant à dépasser le christianisme, elle a renoncé aux antiques protections contre la violence, croyant que celle-ci provient des différences et des hiérarchies, lesquelles sont, au contraire, autant de barrières à la rivalité mimétique (...)
(...) En prônant l’absolutisme du désir, en sacralisant la compétition et en décrétant l’égalité de tous avec tous, elle déchaîne plus que jamais la rivalité mimétique qui, faute de déboucher comme autrefois sur une violence sacrée, accouche d’une névrose généralisée. Héritière à contrecœur de la révolution judéo-chrétienne, elle a sacralisé la victime tout en se plaçant en position d’en produire toujours plus. « Il semble qu’on se dirige vers un rendez-vous planétaire de toute l’humanité avec sa propre violence » (...)
« De la violence à la divinité », de René Girard, Bibliothèque Grasset, 1487 pages, 29,50 €."
http://www.valeursactuelles.com/societe/les-revolutions-chretiennes-de-rene-girard-56966[/quote]
- F.LemoineÉrudit
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"La vie est mêlée de traverses. Il est bon de s'y tenir sans cesse préparé." (Molière, Les Fourberies de Scapin).
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