Page 1 sur 2 • 1, 2
- OmbelleJe viens de m'inscrire !
Bonsoir,
Je travaille actuellement côté administration (aaenes)et j'envisage de me reconvertir côté enseignement.
Raison principale : lassitude par rapport au travail administratif, besoin d'avoir un emploi plus stimulant, attirance pour l'enseignement.
Cependant, je me pose encore quelques questions.
Sur le fond
- vouloir enseigner dans le 93, est-ce une opération suicide? (est-il illusoire d'espérer tenir une classe dans les établissements difficiles, surtout lorsque l'on n'a jamais enseigné?)
- cette reconversion ne va-t-elle pas se faire au détriment de ma vie familiale ? (la quantité de travail hors temps d'enseignement me semble astronomique)
Détails pratiques
- j'hésite encore entre premier degré et second degré, des avis ?
- après le concours interne, a-t-on une année de stage ou est-on directement intégré car déjà fonctionnaire?
- quid de la formation ?
Merci à ceux qui voudront bien me répondre (j'espère quand même qu'il y en a encore qui aiment le métier )
Je travaille actuellement côté administration (aaenes)et j'envisage de me reconvertir côté enseignement.
Raison principale : lassitude par rapport au travail administratif, besoin d'avoir un emploi plus stimulant, attirance pour l'enseignement.
Cependant, je me pose encore quelques questions.
Sur le fond
- vouloir enseigner dans le 93, est-ce une opération suicide? (est-il illusoire d'espérer tenir une classe dans les établissements difficiles, surtout lorsque l'on n'a jamais enseigné?)
- cette reconversion ne va-t-elle pas se faire au détriment de ma vie familiale ? (la quantité de travail hors temps d'enseignement me semble astronomique)
Détails pratiques
- j'hésite encore entre premier degré et second degré, des avis ?
- après le concours interne, a-t-on une année de stage ou est-on directement intégré car déjà fonctionnaire?
- quid de la formation ?
Merci à ceux qui voudront bien me répondre (j'espère quand même qu'il y en a encore qui aiment le métier )
- User5899Demi-dieu
Je ne peux répondre qu'à une seule question. Il y a toujours une année de stage après la réussite à un concours, quel qu'il soit, depuis 1989.
- User4312Niveau 10
Prends une semaine de congés et demande à faire un stage d'observation en collège dans ton secteur pour te faire une idée. Je sais pas si c'est possible en France par contre.
- LefterisEsprit sacré
Je suis aussi reconverti , mais d'une autre administration. Sur le fond : oui, dans pleins d'établissements du 93, c'est l'horreur absolue.Ombelle a écrit:Bonsoir,
Je travaille actuellement côté administration (aaenes)et j'envisage de me reconvertir côté enseignement.
Raison principale : lassitude par rapport au travail administratif, besoin d'avoir un emploi plus stimulant, attirance pour l'enseignement.
Cependant, je me pose encore quelques questions.
Sur le fond
- vouloir enseigner dans le 93, est-ce une opération suicide? (est-il illusoire d'espérer tenir une classe dans les établissements difficiles, surtout lorsque l'on n'a jamais enseigné?)
- cette reconversion ne va-t-elle pas se faire au détriment de ma vie familiale ? (la quantité de travail hors temps d'enseignement me semble astronomique)
Détails pratiques
- j'hésite encore entre premier degré et second degré, des avis ?
- après le concours interne, a-t-on une année de stage ou est-on directement intégré car déjà fonctionnaire?
- quid de la formation ?
Merci à ceux qui voudront bien me répondre (j'espère quand même qu'il y en a encore qui aiment le métier )
Mais tu peux échapper au 9-3 par le reclassement, si tu es en résidence administrative ailleurs (je ne parle pas de son lieu de vie personnel, je vois que tu indiques 93, mais si tu travailles à Paris par exemple, tu peux y rester) . 1000 points de bonus en inter pour conserver un poste sur la résidence administrative d'origine. Sinon les points de reclassement. Puis en intra, les points d'échelon et éventuellement familiaux.
La quantité de travail : démentielle en lettres, surtout au début. Je ne voyais pas le jour au début, d'autant que j'ai démarré avec 4 niveaux, je n'avais même plus le temps de lire avec tout ce travail à flux tendu (un comble pur un professeur de lettres !) . Sans entrer dans des querelles d'épicier, d'autres s'en sortent mieux , notamment en corrections.
Détails pratiques :
Le premier degré, c'est recrutement académique , donc certitude de ne pas valser hors académie. Le concours est généraliste.
Le second degré, c'est surtout pour sa matière qu'on le fait, c'est une autre optique du métier à mon sens. On peut être muté n'importe où, sauf si l'on est reclassé (voir supra) , ou avec des points en abondance. C'est mieux pour la carrière, ou moins mauvais , et il y a l'agrégation.
Année de stage pour tout le monde, qui est un détachement pour les gens déjà fonctionnaires. On a un pied dans deux administrations. Quand on est titularisé ( à l'échelon comportant un indice égal ou immédiatement supérieur) , on est automatiquement rayé des cadres de son ancien corps. Si l'on veut réintégrer son ancien corps, il faut le faire deux mois avant l'échéance de la titularisation au moins ( je l'ai fait, parce qu'il y avait un problème dans mon reclassement, mais en fait ça s'est résolu au dernier moment).
Pour la formation , joker Disons qu'il faut être prêt à avaler beaucoup de choses. Les fils abondent sur ce forum....
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OmbelleJe viens de m'inscrire !
Le problème c'est que j'habite dans le neuf-trois, donc logiquement c'est là que je voudrais travailler. Je pense aussi que dans ce cas de figure je ne risque guère d'être affectée loin de chez moi (Mais pour le neuf-trois les formations sont sur Créteil, je suppose ?)
- joliefionaNiveau 6
Ma belle-soeur enseigne en lycée dans le 93 et y est très heureuse!
- alanneFidèle du forum
alors pourquoi ne pas demander un détachement la circulaire n est pas encore sortie il me semble.
_________________
Wait and see
- LefterisEsprit sacré
Possible, il y a des coins pas trop mal, mais c'est quand même la loterie.joliefiona a écrit:Ma belle-soeur enseigne en lycée dans le 93 et y est très heureuse!
Ca serait l'idéal pour tester, mais ça ne se fait pas comme ça, il faut des offres. J'aurais bien aimé pouvoir être détaché, un vrai détachement avec intégration éventuelle au bout de cinq ans, pour bien réfléchir (d'autant que j'avais déjà eu une fois le capes, ..). Mais d'une complexité inouïe, impossible rapidement, peut-être impossible tout court. A se demander si l'on veut vraiment des enseignants (bon, ça fait quelques années, avant l’effondrement brutal des recrutements, mais quand même)... . J'ai donc dû repasser le capes au pied levé.alanne a écrit:alors pourquoi ne pas demander un détachement la circulaire n est pas encore sortie il me semble.
La mobilité dans la FP, c'est une théorie, des phrases creuses de bureaucrates : en fait, c'est très verrouillé, il faut une opportunité. Et quand on est rayé des cadres de son ancien métier, on ne peut plus revenir en arrière, comme si l'on n'avait jamais eu aucune qualification. C'est absolument absurde, mais c'est comme ça. Seule la très haute fonction publique peut naviguer entre administrations, entre administration et entreprises privées
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- supersosoSage
yoaken a écrit:Prends une semaine de congés et demande à faire un stage d'observation en collège dans ton secteur pour te faire une idée. Je sais pas si c'est possible en France par contre.
+1 pour le primaire aussi. Il peut être judicieux que tu te rendes compte de la réalité quotidienne du boulot avant de t'engager dans le concours.
- dandelionVénérable
D'autant plus que si cela fait déjà quelque temps que tu as quitté l'école, tu risques de trouver que beaucoup de choses ont changé.supersoso a écrit:yoaken a écrit:Prends une semaine de congés et demande à faire un stage d'observation en collège dans ton secteur pour te faire une idée. Je sais pas si c'est possible en France par contre.
+1 pour le primaire aussi. Il peut être judicieux que tu te rendes compte de la réalité quotidienne du boulot avant de t'engager dans le concours.
Tu peux aussi essayer de te faire une idée du type d'établissement auquel tu pourrais prétendre en regardant les barres des années antérieures. Il n'y a pas que des établissements très difficiles dans l'académie de Créteil. Mais mieux vaut accepter la possibilité du pire, et aller voir plusieurs types d'établissements, pour savoir dans quoi tu mets les pieds (tu seras certainement la dernière arrivée dans ton établissement, et, à ce titre, en cas de suppression de poste, c'est toi qui pars, penser que 2017 ce n'est plus dans très longtemps).
- LefterisEsprit sacré
C'est judicieux. J'en avais entendu , sur la dégradation de l'école, j'ai même de la famille dans le métier, mais après plus deux décennies, c'était encore pire que je ne l'imaginais, et ça c'est à mon sens encore aggravé. Il faut aussi envisager 2017, ça risque en effet d'être cauchemardesque, surtout pour les plus jeunes dans le métier. Mieux vaut se réserver une porte de sortie.dandelion a écrit:D'autant plus que si cela fait déjà quelque temps que tu as quitté l'école, tu risques de trouver que beaucoup de choses ont changé.supersoso a écrit:yoaken a écrit:Prends une semaine de congés et demande à faire un stage d'observation en collège dans ton secteur pour te faire une idée. Je sais pas si c'est possible en France par contre.
+1 pour le primaire aussi. Il peut être judicieux que tu te rendes compte de la réalité quotidienne du boulot avant de t'engager dans le concours.
Tu peux aussi essayer de te faire une idée du type d'établissement auquel tu pourrais prétendre en regardant les barres des années antérieures. Il n'y a pas que des établissements très difficiles dans l'académie de Créteil. Mais mieux vaut accepter la possibilité du pire, et aller voir plusieurs types d'établissements, pour savoir dans quoi tu mets les pieds (tu seras certainement la dernière arrivée dans ton établissement, et, à ce titre, en cas de suppression de poste, c'est toi qui pars, penser que 2017 ce n'est plus dans très longtemps).
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- dandelionVénérable
Pour avoir eu quelques collègues en fin de carrière, je pense que c'était aussi pas mal cauchemardesque pour ceux qui, habitués à des directions qui prenaient un minimum de responsabilité, se sont retrouvés à devoir gérer des classes de plus en plus difficiles, sans soutien, avec une énergie et une santé déclinantes. Enseigner, ça demande une vraie résistance physique, et l'EN est très mauvaise pour ce qui est de soutenir les enseignants en situation de handicap/maladie. Se remettre d'une gastro ou d'une laryngite au bureau ou devant trente élèves, ce n'est pas pareil.
C'est un beau métier, mais les contraintes y sont importantes, et l'aide à attendre de sa hiérarchie le plus souvent inexistante.
C'est un beau métier, mais les contraintes y sont importantes, et l'aide à attendre de sa hiérarchie le plus souvent inexistante.
- LefterisEsprit sacré
D'ailleurs, le problème est que justement, il ne s'agit plus d'"enseigner" dans beaucoup d'endroits, mais de "tenir" des classes. J'ai eu récemment une collègue très fatiguée, soixantaine passée, sur laquelle les élèves s'acharnaient littéralement, c'était leur récré... Elle ne pouvait même pas leur parler , tant il y avait de bruit. Ils ont le 6ème sens pour sentir le maillon faible, sur lequel ce sera la curée.dandelion a écrit:Pour avoir eu quelques collègues en fin de carrière, je pense que c'était aussi pas mal cauchemardesque pour ceux qui, habitués à des directions qui prenaient un minimum de responsabilité, se sont retrouvés à devoir gérer des classes de plus en plus difficiles, sans soutien, avec une énergie et une santé déclinantes. Enseigner, ça demande une vraie résistance physique, et l'EN est très mauvaise pour ce qui est de soutenir les enseignants en situation de handicap/maladie. Se remettre d'une gastro ou d'une laryngite au bureau ou devant trente élèves, ce n'est pas pareil.
C'est un beau métier, mais les contraintes y sont importantes, et l'aide à attendre de sa hiérarchie le plus souvent inexistante.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- colombaneFidèle du forum
Et si tu optes pour le secondaire, tu as une matière en vue ?
- Reine MargotDemi-dieu
Je pense que c'est faisable si tu as une énorme vocation pour faire de l'éducatif auprès de jeunes qui passeront leur temps à essayer de pourrir ton cours (et pas seulement dans le 93). Il faut vraiment aimer l'éducatif.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- mimikaNiveau 6
Surtout pas , Ombelle!
Tu es tranquille là où tu es, ou alors fais autre chose, mais pas l'enseignement.
ET ne va pas croire que je te dis cela parce que je n'aime pas mon métier.
Malgré tout ce qu'il m'apporte comme problèmes (plus de temps pour ma famille, pour moi, des envies régulières de me tirer d'urgence et des dépressions par moments), c'est un métier que j'aime encore.
Mais si j'étais 20 ans en arrière et que j'avais pu savoir ce que c'était et ce que cela allait devenir, pour rien au monde je n'aurais fait ce métier!
Alors ne te lance pas dans un truc que tu regretteras ensuite.
Tu es tranquille là où tu es, ou alors fais autre chose, mais pas l'enseignement.
ET ne va pas croire que je te dis cela parce que je n'aime pas mon métier.
Malgré tout ce qu'il m'apporte comme problèmes (plus de temps pour ma famille, pour moi, des envies régulières de me tirer d'urgence et des dépressions par moments), c'est un métier que j'aime encore.
Mais si j'étais 20 ans en arrière et que j'avais pu savoir ce que c'était et ce que cela allait devenir, pour rien au monde je n'aurais fait ce métier!
Alors ne te lance pas dans un truc que tu regretteras ensuite.
- LefterisEsprit sacré
Ou pas, mais on le fait quand même par la force des choses. Il existe encore de bonnes classes, mais c'est le loto. Effectivement faire en sorte que le cours n'ait pas vraiment lieu est un sport assez pratiqué, surtout dans des établissements "difficiles". Dans mon établissement, des élèves n'ont eu que trois semaines de français sur 4 mois. Le jeu étant de faire craquer les remplaçants. Actuellement la remplaçante est, par hasard, une contractuelle de mes connaissances, je sais donc exactement comment ils s'y prennent : refus total d'écouter, ils entrent en classe comme si le professeur était absent, certains entrent et sortent, jets de gomme (y compris sur elle), impossible d'écrire au tableau. Cours et copies déchirés et jetés par terre . La précédente a tenu une semaine ou une semaine et demi je crois... Elle tiendra encore quelques semaines jusqu’à la fin de son contrat, dont elle ne demandera pas le renouvellement.Reine Margot a écrit:Je pense que c'est faisable si tu as une énorme vocation pour faire de l'éducatif auprès de jeunes qui passeront leur temps à essayer de pourrir ton cours (et pas seulement dans le 93). Il faut vraiment aimer l'éducatif.
On peut aussi le faire et arriver sans illusions, faire ce qu'on a à faire , correctement, et basta, lutter dans son coin contre l'effondrement de toute manière programmé. Ombelle est partie pour un sacrifice de 30% environ de revenus, donc il faut se préparer à trouver d'autres compensations . En n°1, plus que les vacances - que j'avais presque en aussi grand nombre sous une autre forme, ARTT, compensations etc.- , je dirais le fait de pouvoir travailler entièrement seul si on le désire, à condition de savoir dire "non" (ce que j'ai eu du mal à faire au début, je le reconnais, je me suis retrouvé esclave-projet mais ça m'a passé quand j'ai vu les HSE arriver, un foutage de gu..le par rapport au boulot). En n° 2 , le contact avec la matière pour laquelle on a de l'appétence. Certes, c'est comme les ordi , on en utilise 1% , mais au moins on pense à ça et pas à de la paperasse qui n'a rien à voir.mimika a écrit:Surtout pas , Ombelle!
Tu es tranquille là où tu es, ou alors fais autre chose, mais pas l'enseignement.
ET ne va pas croire que je te dis cela parce que je n'aime pas mon métier.
Malgré tout ce qu'il m'apporte comme problèmes (plus de temps pour ma famille, pour moi, des envies régulières de me tirer d'urgence et des dépressions par moments), c'est un métier que j'aime encore.
Mais si j'étais 20 ans en arrière et que j'avais pu savoir ce que c'était et ce que cela allait devenir, pour rien au monde je n'aurais fait ce métier!
Alors ne te lance pas dans un truc que tu regretteras ensuite.
Tout n'est pas entièrement négatif , quoiqu'il y en ait beaucoup.
Pour le point n°1, c'est lui qui a fait la différence me concernant, il faut aussi savoir ce que ça représente de bosser avec des collègues, des supérieurs, des subordonnés
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- DaphnéDemi-dieu
Lefteris a écrit:
On peut aussi le faire et arriver sans illusions, faire ce qu'on a à faire , correctement, et basta, lutter dans son coin contre l'effondrement de toute manière programmé. Ombelle est partie pour un sacrifice de 30% environ de revenus, donc il faut se préparer à trouver d'autres compensations . En n°1, plus que les vacances - que j'avais presque en aussi grand nombre sous une autre forme, ARTT, compensations etc.- , je dirais le fait de pouvoir travailler entièrement seul si on le désire, à condition de savoir dire "non" (ce que j'ai eu du mal à faire au début, je le reconnais, je me suis retrouvé esclave-projet mais ça m'a passé quand j'ai vu les HSE arriver, un foutage de gu..le par rapport au boulot). En n° 2 , le contact avec la matière pour laquelle on a de l'appétence. Certes, c'est comme les ordi , on en utilise 1% , mais au moins on pense à ça et pas à de la paperasse qui n'a rien à voir.
Tout n'est pas entièrement négatif , quoiqu'il y en ait beaucoup.
Pour le point n°1, c'est lui qui a fait la différence me concernant, il faut aussi savoir ce que ça représente de bosser avec des collègues, des supérieurs, des subordonnés
+1 avec ce que j'ai passé en gras : l'indépendance dans le travail, et une grosse partie de notre travail à organiser comme on l'entend, c'est le dernier point positif qui nous reste.
- dandelionVénérable
Oui, mais pas dans le primaire.Daphné a écrit:Lefteris a écrit:
On peut aussi le faire et arriver sans illusions, faire ce qu'on a à faire , correctement, et basta, lutter dans son coin contre l'effondrement de toute manière programmé. Ombelle est partie pour un sacrifice de 30% environ de revenus, donc il faut se préparer à trouver d'autres compensations . En n°1, plus que les vacances - que j'avais presque en aussi grand nombre sous une autre forme, ARTT, compensations etc.- , je dirais le fait de pouvoir travailler entièrement seul si on le désire, à condition de savoir dire "non" (ce que j'ai eu du mal à faire au début, je le reconnais, je me suis retrouvé esclave-projet mais ça m'a passé quand j'ai vu les HSE arriver, un foutage de gu..le par rapport au boulot). En n° 2 , le contact avec la matière pour laquelle on a de l'appétence. Certes, c'est comme les ordi , on en utilise 1% , mais au moins on pense à ça et pas à de la paperasse qui n'a rien à voir.
Tout n'est pas entièrement négatif , quoiqu'il y en ait beaucoup.
Pour le point n°1, c'est lui qui a fait la différence me concernant, il faut aussi savoir ce que ça représente de bosser avec des collègues, des supérieurs, des subordonnés
+1 avec ce que j'ai passé en gras : l'indépendance dans le travail, et une grosse partie de notre travail à organiser comme on l'entend, c'est le dernier point positif qui nous reste.
- sombraNiveau 6
Je tente la reconversion inverse, dommage que ce ne soit pas possible d'échanger...
- B-BeckerNiveau 7
Le changement est sans doute plus paisible à vivre dans ce sens !sombra a écrit:Je tente la reconversion inverse, dommage que ce ne soit pas possible d'échanger...
- sombraNiveau 6
B-Becker a écrit:Le changement est sans doute plus paisible à vivre dans ce sens !sombra a écrit:Je tente la reconversion inverse, dommage que ce ne soit pas possible d'échanger...
Oui, j'espère juste réussir un concours et vivre ce changement.
Pour en revenir au sujet du post, Ombelle, ce n'est pas moi qui vais te faire la promotion de l'enseignement, mais si cela t'attire vraiment, ce serait bien si tu pouvais observer des classes pour te faire une meilleure idée.
Premier ou second degré, ça dépend de ce que tu veux faire, si tu as une matière de prédilection... Et le recrutement est national pour le second degré mais tu devrais avoir le 93 sans problème (sauf peut-être pour une discipline rare).
- mimikaNiveau 6
Bonne idée! Va voir avant de te lancer.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Pardon de faire remonter un vieux post, mais je vois que Dandelion et Lefteris font allusion à 2017, et à une dégradation supplémentaire des conditions d'enseignement. Pourquoi plus spécifiquement en 2017 ?
- juliette81Niveau 3
Je suppose qu'ils pensaient à la prochaine élection présidentielle et à la possible arrivée de la droite au pouvoir.
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum