Le LOL du jour : 12 jobs pour une vie plus équilibrée

http://www.confidentielles.com/article_2104_12-jobs-pour-une-vie-plus-equilibree_2.htm#top_mot

Quel métier choisir pour ne plus sacrifier sa vie de famille ? Les TZR apprécieront !

5. Professeur remplaçant. Il peut être amené à enseigner d’un établissement à l’autre, en fonction de la demande.

apparemment, d'autres ont vivement réagi, pour d'autres métiers.
Ce magazine n'a jamais été très intelligent, là il est vraiment au ras des pâquerettes.

Raoul Volfoni a écrit:http://www.confidentielles.com/article_2104_12-jobs-pour-une-vie-plus-equilibree_2.htm#top_mot

Quel métier choisir pour ne plus sacrifier sa vie de famille ? Les TZR apprécieront !

5. Professeur remplaçant. Il peut être amené à enseigner d’un établissement à l’autre, en fonction de la demande.

Chez moi il y a une pub qui apparaît juste en dessous vantant une perte de poids de 16 kgs. Pour qui a l'appétit coupé par le stress et croit que le bonheur est inversement proportionnel à la taille des hanches, ça marche.

J'ai réagi. Ca m'a gavée.

J'ai une tante chasseuse de têtes (n°3) au Canada. L'année dernière elle s'arrachait les cheveux à trouver des ingénieurs en travaux publics (ingénieurs civils, n°12). Bon il faut dire que là-bas ils ont eu l'idée saugrenue de faire le ménage et de ne plus embaucher quiconque ayant été impliqué dans l'immense scandale de corruption ayant touché la profession. Résultat: il n'y avait quasiment plus personne de disponible.
Comme on pouvait s'y attendre, c'est un article (torchon) écrit par un journaliste ignare qui fantasme sur des métiers auxquels ils ne connait à peu près rien.

géohistoire a écrit:J'ai une tante chasseuse de têtes (n°3) au Canada. L'année dernière elle s'arrachait les cheveux à trouver des ingénieurs en travaux publics (ingénieurs civils, n°12). Bon il faut dire que là-bas ils ont eu l'idée saugrenue de faire le ménage et de ne plus embaucher quiconque ayant été impliqué dans l'immense scandale de corruption ayant touché la profession. Résultat: il n'y avait quasiment plus personne de disponible.
Comme on pouvait s'y attendre, c'est un article (torchon) écrit par un journaliste ignare qui fantasme sur des métiers auxquels ils ne connait à peu près rien.

Le à peu près est de trop !

Audrey a écrit:J'ai réagi. Ca m'a gavée.

Je suis allé voir. Très bien répondue Audrey!

Où voit-on ce que tu as posté Audrey ?

Sous l'article, mais je te le copie:

Audrey : bien dit ! Merci !

Le professeur remplaçant a encore plus de vacances que les autres: il ne travaille pas quand le titulaire est là.

:dehors2:

Moui, qu'ils viennent faire un rempla dans deux bahuts distants de 60 bornes, avec cours dans l'un le matin et l'autre l'après-midi, et on en reparle.

Et puis l'accueil bienveillant des élèves, de l'administration, des collègues aux petits soins..
C'est une mode, taper sur les uns ou les autres, c'est de l'"article" vite fait...

Merci Audrey. J'ai réagi aussi dans les commentaires Facebook, et à ce que je vois je suis loin d'être la seule...
Je me disais qu'ils allaient coller prof sous le prétexte "on a du temps nianiania" mais alors remplaçant...
Si on pense aux vacataires ou aux contractuels, c'est encore plus magique.

Merci Audrey.
Encore un site avec des articles écrits par et pour des gens qui baignent dans la superficialité.
Je n'ai pas le courage de répondre, c'est pire que "Biba." ou "femme actuelle"

Hormis prof remplaçant et ingénieur civil, les autres "jobs" cités sont ceux que certains économistes nomment des bullshit job c'est-à-dire très bien rémunérées, sans réelle utilité ( ils ne créent rien, n'ont aucune utilité sociale...) voire ayant comme mission de détruire le travail des autres ( je pense aux DRH qui n'ont plus aujourd'hui de ressources humaines que le titre!); Un très bon reportage sur cette hématique était passé il y a quelque mois sur Arte ( très bon reportage sur l'évolution du travail et des postes de travail mais impossible de me souvenir du titre) dans lequel un chef d'entreprise expliquait qu'au fil du temps on avait diminué les effectifs des gens les plus utiles ( ouvriers qui produisaient réellement...) en les pressurant un maximum et qu'en parallèle on avait multiplié ces bullshit job. Avant il y avait un directeur maintenant il y le directeur financier, le DRH, le manager machin, le responsable marketing truc.... Lui-même avait mis en place dans son entreprise une organisation originale basée sur la co-gestion avec les salariés. Dans un article ( je ne saurai plus dire sur quel support, Libération ou Rue 89?)j'ai lu des témoignages de ce type de personnes ( développeur web...) qui expliquaient qu'ils trouvaient leur job vide de sens et inutile et avaient, pour certains, hontes d'être aussi bien payés pour aussi peu de travail).

J'ai travaillé en agence web et on ne peut vraiment pas dire qu'il n'y ait pas de travail ou peu ! Au contraire c'était stress et hs à gogo.
Après de là à dire que faire un mini jeu publicitaire où il fallait faire rouler une voiture hors sur un circuit hors des flaques de boue pour promouvoir éléphant bleu est utile. .. Bon je ne me pronomcerai pas
Mais le boulot était là en quantité. Loin d'être un taff de glandeur.

Je n'ai pas envie d'aller voir cet article, et je ne connaîtrais donc pas la liste complète. Est-ce qu'on y trouve au moins "conseiller référendaire à la Cour des comptes" ?

http://www.ina.fr/video/I05262220

Quoi qu'on pense du concept de bullshit job et de la difficulté de dire ce qui tombe au juste dans cette catégorie, l'inactivité, même relative, ne fait pas partie de ses caractéristiques : un bullshit job peut être extrêmement prenant. C'est même une des conditions, selon Graeber, de leur prolifération : tout à leur travail, ceux qui les occupent ne se posent pas la question de son utilité.

C'est étrange, j'ai eu l'impression que le journaliste avait confondu les jobs les plus aliénants avec ceux qui sont les plus épanouissants (aucune ironie dans mes propos). Tous les métiers proposés me semblaient affreux.

J'ai beaucoup aimé la photo illustrant le thème :

Je dévie. Mais à mon sens, un des problèmes est aussi qu'à nos yeux, peu de métiers semblent épanouissants ou tout simplement utiles, à l'exception de métiers dits culturels, intellectuels ou à forte implication sociale... chercheur, écrivain, metteur en scène, cinéaste, paysagiste, architecte, artiste, directeur de structure culturelle, traducteur, cuisinier, etc. et aussi... enseignant. (Je suis déjà sortie et je me flagelle moi-même.)