- cocoonpedaNiveau 7
Bonjour,
en ce moment, notre circonscription (IEN) nous encourage (plus que vivement!) à mettre en place des plans de travail avec nos élèves.
Beaucoup de choses sur internet à ce sujet mais j'aurais souhaité connaître votre point de vue, expériences à ce sujet.
"Autocorrection et autorégulation" sont LES deux termes phares des animations pédagogiques cette année...
Qu'est-ce que cela vous inspire?
Pour ma part, je suis loin d'être convaincue et me demande ce qui reste de notre fameuse "liberté pédagogique"
Qu'en pensez-vous?
en ce moment, notre circonscription (IEN) nous encourage (plus que vivement!) à mettre en place des plans de travail avec nos élèves.
Beaucoup de choses sur internet à ce sujet mais j'aurais souhaité connaître votre point de vue, expériences à ce sujet.
"Autocorrection et autorégulation" sont LES deux termes phares des animations pédagogiques cette année...
Qu'est-ce que cela vous inspire?
Pour ma part, je suis loin d'être convaincue et me demande ce qui reste de notre fameuse "liberté pédagogique"
Qu'en pensez-vous?
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Ce que tu rêves, fais le.
Joseph DELTEIL
- RendashBon génie
cocoonpeda a écrit:Bonjour,
en ce moment, notre circonscription (IEN) nous encourage (plus que vivement!) à mettre en place des plans de travail avec nos élèves.
De quelle façon?
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- trompettemarineMonarque
cocoonpeda a écrit:Bonjour,
en ce moment, notre circonscription (IEN) nous encourage (plus que vivement!) à mettre en place des plans de travail avec nos élèves.
Beaucoup de choses sur internet à ce sujet mais j'aurais souhaité connaître votre point de vue, expériences à ce sujet.
"Autocorrection et autorégulation" sont LES deux termes phares des animations pédagogiques cette année...
Qu'est-ce que cela vous inspire?
Pour ma part, je suis loin d'être convaincue et me demande ce qui reste de notre fameuse "liberté pédagogique"
Qu'en pensez-vous?
Tirocu dans Les profs.
- LouisBarthasExpert
J'ai vécu deux expériences très négatives du système en plans de travail, lors de deux remplacements : l'un de cinq semaines où je ne pouvais pas changer cette façon de faire, l'autre de six mois où j'ai pu, par bonheur abandonner cette pratique au bout d'une quinzaine de jours.
Dans la première, je me trouvais dans l'impossibilité de faire des leçons structurées à l'ensemble de la classe : j'en étais réduit à offrir des aides ponctuelles et prodiguer des conseils dispersés, à recommencer une même explication pour quantité d'élèves jusqu'à saturation, sans qu'il puisse y avoir d'échange collectif. Surtout, pas mal d'élèves qui n'honoraient pas leur contrat se retrouvaient à la dérive dans un système qui, en faisant une large place à l'autonomie, demande beaucoup de maturité. L'essentiel de la journée se passe à corriger, les élèves faisant la queue au bureau en permanence, et l'on ne connaît presque pas de pause à l'heure du déjeuner.
Lors de la deuxième expérience, sachant dans quoi je tombais, j'ai vite analysé la situation. En quinze jours, un cadre rationnel d'apprentissage s'est mis en place. Une élève qui auparavant parvenait à peine à débuter son plan de travail au bout de quinze jours, grâce à des leçons structurées est de suite devenue l'une des meilleures, et terminant souvent la première son travail.
Le système en plans de travail est sûrement le système d'enseignement le plus inégalitaire que je connaisse, et qui peut se révéler désastreux pour les élèves les plus sensibles et peu sûrs d'eux-mêmes. On se retrouve avec d'énormes écarts de niveaux. À bannir absolument. Son expansion fulgurante en ce moment est le signe d'un effondrement total de l'enseignement collectif, au profit d'une vision libérale de la salle de classe conçue comme un lieu où se rassemble des individus isolés soumis à la règle du contrat chère à l'anthropologie libérale. Les enseignants progressistes, adeptes de l'innovation, y trouvent évidemment leur bonheur.
Dans la première, je me trouvais dans l'impossibilité de faire des leçons structurées à l'ensemble de la classe : j'en étais réduit à offrir des aides ponctuelles et prodiguer des conseils dispersés, à recommencer une même explication pour quantité d'élèves jusqu'à saturation, sans qu'il puisse y avoir d'échange collectif. Surtout, pas mal d'élèves qui n'honoraient pas leur contrat se retrouvaient à la dérive dans un système qui, en faisant une large place à l'autonomie, demande beaucoup de maturité. L'essentiel de la journée se passe à corriger, les élèves faisant la queue au bureau en permanence, et l'on ne connaît presque pas de pause à l'heure du déjeuner.
Lors de la deuxième expérience, sachant dans quoi je tombais, j'ai vite analysé la situation. En quinze jours, un cadre rationnel d'apprentissage s'est mis en place. Une élève qui auparavant parvenait à peine à débuter son plan de travail au bout de quinze jours, grâce à des leçons structurées est de suite devenue l'une des meilleures, et terminant souvent la première son travail.
Le système en plans de travail est sûrement le système d'enseignement le plus inégalitaire que je connaisse, et qui peut se révéler désastreux pour les élèves les plus sensibles et peu sûrs d'eux-mêmes. On se retrouve avec d'énormes écarts de niveaux. À bannir absolument. Son expansion fulgurante en ce moment est le signe d'un effondrement total de l'enseignement collectif, au profit d'une vision libérale de la salle de classe conçue comme un lieu où se rassemble des individus isolés soumis à la règle du contrat chère à l'anthropologie libérale. Les enseignants progressistes, adeptes de l'innovation, y trouvent évidemment leur bonheur.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- ElyasEsprit sacré
LouisBarthas a écrit:J'ai vécu deux expériences très négatives du système en plans de travail, lors de deux remplacements : l'un de cinq semaines où je ne pouvais pas changer cette façon de faire, l'autre de six mois où j'ai pu, par bonheur abandonner cette pratique au bout d'une quinzaine de jours.
Dans la première, je me trouvais dans l'impossibilité de faire des leçons structurées à l'ensemble de la classe : j'en étais réduit à offrir des aides ponctuelles et prodiguer des conseils dispersés, à recommencer une même explication pour quantité d'élèves jusqu'à saturation, sans qu'il puisse y avoir d'échange collectif. Surtout, pas mal d'élèves qui n'honoraient pas leur contrat se retrouvaient à la dérive dans un système qui, en faisant une large place à l'autonomie, demande beaucoup de maturité. L'essentiel de la journée se passe à corriger, les élèves faisant la queue au bureau en permanence, et l'on ne connaît presque pas de pause à l'heure du déjeuner.
Lors de la deuxième expérience, sachant dans quoi je tombais, j'ai vite analysé la situation. En quinze jours, un cadre rationnel d'apprentissage s'est mis en place. Une élève qui auparavant parvenait à peine à débuter son plan de travail au bout de quinze jours, grâce à des leçons structurées est de suite devenue l'une des meilleures, et terminant souvent la première son travail.
Le système en plans de travail est sûrement le système d'enseignement le plus inégalitaire que je connaisse, et qui peut se révéler désastreux pour les élèves les plus sensibles et peu sûrs d'eux-mêmes. On se retrouve avec d'énormes écarts de niveaux. À bannir absolument. Son expansion fulgurante en ce moment est le signe d'un effondrement total de l'enseignement collectif, au profit d'une vision libérale de la salle de classe conçue comme un lieu où se rassemble des individus isolés soumis à la règle du contrat chère à l'anthropologie libérale. Les enseignants progressistes, adeptes de l'innovation, y trouvent évidemment leur bonheur.
Les plans de travail sont très utiles, tant pour les élèves en difficultés que pour les très bons, mais ils ne doivent pas être l'alpha et l'oméga de la pédagogie quotidienne. La façon dont vous les condamnez car vous êtes tombés sur deux socioconstructivistes primaires est assez décevante alors que vous vous vantez régulièrement d'être fin et nuancé. Guillaume Caron a montré une façon très intéressante d'utiliser les plans de travail et les générations d'élèves qui ont été scolarisées dans les nombreuses écoles primaires coopératives des années 30 à nos jours ne sont pas devenues des hordes d'illettrés loin de là. Cependant, le plan de travail entre dans un champ pédagogique large où le plan de travail est un engrenage avec d'autres engrenages. Le faire tout seul sans les autres outils est difficile voire dangereux.
J'ai des élèves qui sont sortis de leur échec avec les plans de travail et mes meilleurs élèves s'éclatent en plan de travail mais le plan de travail s'insère dans un cadre de travail beaucoup plus large et il faut avoir préparé méthodiquement ses élèves avant de les laisser en autonomie. Dès lors, le plan de travail révèle la qualité du travail effectué en amont ou les problèmes non encore résolus.
Bref, vos collègues ont utilisé le plan de travail comme marteau alors que c'est un outil d'affinage comme le pinceau.
- LouisBarthasExpert
Ça, ce n'est pas bien de votre part.Elyas a écrit:
...vous vous vantez régulièrement d'être fin et nuancé.
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
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- ElyasEsprit sacré
LouisBarthas a écrit:Ça, ce n'est pas bien de votre part.Elyas a écrit:
...vous vous vantez régulièrement d'être fin et nuancé.
Désolé, je pensais éditer pour l'enlever car je trouvais que j'exagérais. Trop tard
Cependant, je vous rejoins : faire le plan de travail pour le plan de travail est dangereux. Le plan de travail est utile pour voir le résultat d'un enseignement explicite préalable ou pour faire de l'accompagnement personnalisé. Il doit toujours être suivi d'un feedback, d'une correction et d'un outil de mémorisation immédiat. Enfin, c'est mon avis. Tout seul, ça ne vaut pas grand chose.
- LouisBarthasExpert
Ce n'est rien.Elyas a écrit:Désolé, je pensais éditer pour l'enlever car je trouvais que j'exagérais. Trop tardLouisBarthas a écrit:Ça, ce n'est pas bien de votre part.Elyas a écrit:
...vous vous vantez régulièrement d'être fin et nuancé.
Allez, je me régale en regardant les Blacks qui nous donnent une leçon de rugby.
Prenez donc un verre de Gaillac avec un morceau de Poumpet - c'est le Gaillacois Bernard Laporte qui commente le match !
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Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde ne se défasse. - Albert Camus
Aller apprendre l'ignorance à l'école, c'est une histoire qui ne s'invente pas ! - Alexandre Vialatte
À quels enfants allons-nous laisser le monde ? - Jaime Semprun
Comme si, tous ceux qui n'approuvent pas les nouveaux abus étaient évidemment partisans des anciens. - Edmund Burke
Versaillais de droite et Versaillais de gauche doivent être égaux devant la haine du peuple. - Manifeste des proscrits de la Commune
- cocoonpedaNiveau 7
Personnellement, ce qui me dérange vraiment c'est l'injonction de notre IEN à travailler ainsi. En simplifiant à l’extrême, les collègues inspectés qui ne "rentrent pas"dans ce type de pédagogie se font incendier.
Cela fait plus de 20 ans que j'enseigne et suis ouverte aux dernières recherches en pédagogie (je lis, je m'informe...). Je me sens, et mes élèves aussi, plutôt bien dans ma façon d'enseigner.
Pourtant, ces derniers 15 jours avant les vacances, je me suis lancée en maths en en français dans des plans de travail...Les leçons restaient collectives et j'ai ménagé des temps "PDT"(exercices d'application/ entrainement)...
Cela a vite viré à l'usine à gaz en terme de correction pour moi (comme vous le dites fort bien LouisBartas). Lors du bilan ce vendredi dernier, les élèves les plus en difficulté n'avaient fait que très peu de travail... Même si j'ai été très attentive à eux durant ces "temps en autonomie"...
Bref, je ne suis pas du tout à l'aise dans ce type de pédagogie et je en comprends pas que notre IEN puisse nous imposer ces façons d'enseigner... Cela crée des tensions au niveau de notre école...les PRO contre les ANTI....
Cela fait plus de 20 ans que j'enseigne et suis ouverte aux dernières recherches en pédagogie (je lis, je m'informe...). Je me sens, et mes élèves aussi, plutôt bien dans ma façon d'enseigner.
Pourtant, ces derniers 15 jours avant les vacances, je me suis lancée en maths en en français dans des plans de travail...Les leçons restaient collectives et j'ai ménagé des temps "PDT"(exercices d'application/ entrainement)...
Cela a vite viré à l'usine à gaz en terme de correction pour moi (comme vous le dites fort bien LouisBartas). Lors du bilan ce vendredi dernier, les élèves les plus en difficulté n'avaient fait que très peu de travail... Même si j'ai été très attentive à eux durant ces "temps en autonomie"...
Bref, je ne suis pas du tout à l'aise dans ce type de pédagogie et je en comprends pas que notre IEN puisse nous imposer ces façons d'enseigner... Cela crée des tensions au niveau de notre école...les PRO contre les ANTI....
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Ce que tu rêves, fais le.
Joseph DELTEIL
- ElyasEsprit sacré
La gestion de la correction est effectivement difficile. Il y a donc, dans les plans de travail, la nécessité d'alterner les phases de travail individuel et de travail collaboratif voire de travail coopératif. Tu y gagnes en sérénité et en plus-value dans les retours que tu fais sur leur travail.
Personnellement, quand un élève a fini un travail de son PdT, je lui donne un quiz pour qu'il travaille sa mémorisation à long terme, quiz que je corrige immédiatement tout en lui rendant son travail.
Pour les PdT, il faut rester humble et je ne pense pas qu'on puisse les faire sans être soit passionné soit très expérimenté. Et surtout, cela s'inscrit dans une démarche global avec des choses en amont et des choses en aval.
Il y a aussi les fichiers auto-correctifs. Je ne suis pas du tout fan.
Personnellement, quand un élève a fini un travail de son PdT, je lui donne un quiz pour qu'il travaille sa mémorisation à long terme, quiz que je corrige immédiatement tout en lui rendant son travail.
Pour les PdT, il faut rester humble et je ne pense pas qu'on puisse les faire sans être soit passionné soit très expérimenté. Et surtout, cela s'inscrit dans une démarche global avec des choses en amont et des choses en aval.
Il y a aussi les fichiers auto-correctifs. Je ne suis pas du tout fan.
- VolubilysGrand sage
Les IEN et leurs lubies...
Le plan de travail, l'alpha et l'oméga de différentiation des IEN, car ce que les IEN entendent par là c'est une feuille de route individuelle, différente pour chaque enfant, selon ses besoins, et non une feuille d'exercices communs à faire quand les élèves veulent sur une période.
Sinon, un plan de travail sur 2 semaines, c'est énorme! Au début l'enfant un peu immature à l'impression d'avoir beaucoup de temps, donc il lambine, et à la fin quand le temps est "mentalisable" pour lui, la somme de travail est énorme, voir insurmontable pour lui ce qui le décourage.
Edit : je parle d'enfants au primaire, pas d'ados.
Le plan de travail, l'alpha et l'oméga de différentiation des IEN, car ce que les IEN entendent par là c'est une feuille de route individuelle, différente pour chaque enfant, selon ses besoins, et non une feuille d'exercices communs à faire quand les élèves veulent sur une période.
Sinon, un plan de travail sur 2 semaines, c'est énorme! Au début l'enfant un peu immature à l'impression d'avoir beaucoup de temps, donc il lambine, et à la fin quand le temps est "mentalisable" pour lui, la somme de travail est énorme, voir insurmontable pour lui ce qui le décourage.
Edit : je parle d'enfants au primaire, pas d'ados.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- RendashBon génie
Elyas a écrit:La gestion de la correction est effectivement difficile. Il y a donc, dans les plans de travail, la nécessité d'alterner les phases de travail individuel et de travail collaboratif voire de travail coopératif. Tu y gagnes en sérénité et en plus-value dans les retours que tu fais sur leur travail.
Personnellement, quand un élève a fini un travail de son PdT, je lui donne un quiz pour qu'il travaille sa mémorisation à long terme, quiz que je corrige immédiatement tout en lui rendant son travail.
Pour les PdT, il faut rester humble et je ne pense pas qu'on puisse les faire sans être soit passionné soit très expérimenté. Et surtout, cela s'inscrit dans une démarche global avec des choses en amont et des choses en aval.
Et encore et toujours la question de la formation... =/
J'ai essayé pas mal de choses avec mes 4e l'an dernier, parce que c'était une super classe avec laquelle je me sentais en confiance, dans leur attitude comme dans leurs capacités. Les élèves faibles étaient moins nombreux que les "moyens" et en même nombre que les élèves brillants, ça permettait d'équilibrer tout ça et de tirer l'ensemble vers le haut, c'était parfait.
Mais du coup, avec une classe plus faible je ne sais pas trop comment adapter. Or, cette hétérogénéité est plutôt la norme que l'exception, au collège, semble-t-il. Donc c'est très compliqué.
Et comme cocoonpeda, l'injonction est ce qui m'a le plus frappé, et rebuté.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- doctor whoDoyen
Volubilys a écrit:Les IEN et leurs lubies...
Le plan de travail, l'alpha et l'oméga de différentiation des IEN, car ce que les IEN entendent par là c'est une feuille de route individuelle, différente pour chaque enfant, selon ses besoins, et non une feuille d'exercices communs à faire quand les élèves veulent sur une période.
Sinon, un plan de travail sur 2 semaines, c'est énorme! Au début l'enfant un peu immature à l'impression d'avoir beaucoup de temps, donc il lambine, et à la fin quand le temps est "mentalisable" pour lui, la somme de travail est énorme, voir insurmontable pour lui ce qui le décourage.
Edit : je parle d'enfants au primaire, pas d'ados.
J'ai retrouvé le même fonctionnement au lycée avec un PDT d'une semaine (4h, dont deux en demi-groupe). Mais on peut imaginer qu'à 15-16 ans, la prochaine fois, ceux qui ont lambiné lambineront moins.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ElyasEsprit sacré
Volubilys a écrit:Les IEN et leurs lubies...
Le plan de travail, l'alpha et l'oméga de différentiation des IEN, car ce que les IEN entendent par là c'est une feuille de route individuelle, différente pour chaque enfant, selon ses besoins, et non une feuille d'exercices communs à faire quand les élèves veulent sur une période.
Sinon, un plan de travail sur 2 semaines, c'est énorme! Au début l'enfant un peu immature à l'impression d'avoir beaucoup de temps, donc il lambine, et à la fin quand le temps est "mentalisable" pour lui, la somme de travail est énorme, voir insurmontable pour lui ce qui le décourage.
Edit : je parle d'enfants au primaire, pas d'ados.
Punaise, un PdT sur 2 semaines en élémentaire Pauvres gosses ! Sur une demi-journée, ok. Mais deux semaines !
- VolubilysGrand sage
Je précisais que je parlais d'enfant au primaire, ayant moins de 10 ans. La problématique temporelle n'est pas du tout la même.doctor who a écrit:
J'ai retrouvé le même fonctionnement au lycée avec un PDT d'une semaine (4h, dont deux en demi-groupe). Mais on peut imaginer qu'à 15-16 ans, la prochaine fois, ceux qui ont lambiné lambineront moins.
Elyas a écrit:
Punaise, un PdT sur 2 semaines en élémentaire Pauvres gosses ! Sur une demi-journée, ok. Mais deux semaines !
C'est courant qu'en GS le PdT soit d'une semaine.
Pour les deux semaines, après ça dépend de comment c'est géré en classe par l'enseignant. Les PdT de Zaubette sont de 2 semaines et ils tournent très bien.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- cocoonpedaNiveau 7
Ce PdT que j'ai mis en place pour 2 semaines concernait des CM2.
Les leçons avaient eu lieu durant les semaines précédentes.
Les élèves avaient des compétences (du style: je sais construire des phrases de différentes types et formes+ des exercices à faire).
Trois colonnes dans le PdT: minimum à réaliser/entrainement/approfondissement
Mais je ne sais pas du tout si je que j'ai fait été bien (et surtout efficace!)
C'est la première fois en 20 ans que je fonctionne ainsi et suis loin d'être convaincue.
Des collègues me disent qu'il faut continuer...et surtout mon inspecteur pour qui c'est LA PÉDAGOGIE qui fonctionne.
Si une et une seule pédagogie était l'excellence pour faire progresser nos élèves cela se saurait sans doute!
Oui, je crois bien qu'il s'agit d'une LUBIE de notre inspecteur
Les leçons avaient eu lieu durant les semaines précédentes.
Les élèves avaient des compétences (du style: je sais construire des phrases de différentes types et formes+ des exercices à faire).
Trois colonnes dans le PdT: minimum à réaliser/entrainement/approfondissement
Mais je ne sais pas du tout si je que j'ai fait été bien (et surtout efficace!)
C'est la première fois en 20 ans que je fonctionne ainsi et suis loin d'être convaincue.
Des collègues me disent qu'il faut continuer...et surtout mon inspecteur pour qui c'est LA PÉDAGOGIE qui fonctionne.
Si une et une seule pédagogie était l'excellence pour faire progresser nos élèves cela se saurait sans doute!
Oui, je crois bien qu'il s'agit d'une LUBIE de notre inspecteur
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Ce que tu rêves, fais le.
Joseph DELTEIL
- cocoonpedaNiveau 7
Elyas a écrit:Volubilys a écrit:Les IEN et leurs lubies...
Le plan de travail, l'alpha et l'oméga de différentiation des IEN, car ce que les IEN entendent par là c'est une feuille de route individuelle, différente pour chaque enfant, selon ses besoins, et non une feuille d'exercices communs à faire quand les élèves veulent sur une période.
Sinon, un plan de travail sur 2 semaines, c'est énorme! Au début l'enfant un peu immature à l'impression d'avoir beaucoup de temps, donc il lambine, et à la fin quand le temps est "mentalisable" pour lui, la somme de travail est énorme, voir insurmontable pour lui ce qui le décourage.
Edit : je parle d'enfants au primaire, pas d'ados.
Punaise, un PdT sur 2 semaines en élémentaire Pauvres gosses ! Sur une demi-journée, ok. Mais deux semaines !
Il s'agissait de PdT sur des plages horaires de 4X 30 minutes par semaine...
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Joseph DELTEIL
- Les plans de travail
- Utiliser les plans de travail au primaire.
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