L'intersyndicale appelle à bloquer la mise en place de la réforme :-)

L'intersyndicale a écrit:La manifestation nationale du 10 octobre à Paris, à l’appel de l’intersyndicale du second degré, SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO, SFSDPEP-FO, CGT Educ’action, SNEIP-CGT, SNALC-FGAF, SIES-FAEN, SNCL-FAEN, CNGA et A&D CFE-CGC, SNUEP-FSU, SUNDEP Solidaires, a rassemblé plus de 15 000 personnes dans une ambiance traduisant la détermination collective à gagner l’abrogation de la réforme du collège imposée par le gouvernement.

La venue à Paris d’enseignants de toute la France, les nombreuses marques de soutien reçues des collègues qui ne pouvaient se déplacer montrent clairement que l’opposition à la réforme ne faiblit pas et a gagné l’adhésion de l’opinion publique. Les différents sondages et la présence de parents d’élèves dans le cortège en attestent.

Les efforts déployés par les Recteurs sur injonction de la Dgesco, L’embarras des chefs d’établissement devant l’ampleur de la contestation, pour faire pression sur les enseignants, risquent d’accroître les tensions et divisions dans les collèges, au détriment des élèves. C’est pourquoi l’intersyndicale alerte solennellement la Ministre de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche sur l’urgence à reprendre le dialogue, en recevant enfin l’intersyndicale afin de travailler à un autre projet pour le collège véritablement bénéfique pour les élèves.

Dans l’immédiat, l’intersyndicale appelle les collègues à organiser le refus collectif de s’impliquer dans les formations-formatages proposées pendant les congés d’automne comme à la rentrée, à refuser toute anticipation de la réforme, à développer toutes les initiatives locales propres à bloquer sa mise en place. Pour cela, elles appellent les personnels à se réunir en assemblées générales, et à débattre de l’action, incluant la grève. Des préavis de grève quotidiens seront déposés dès la rentrée des congés.

Elle appelle à poursuivre les initiatives (réunions, expressions communes…) en direction des parents d’élèves et propose dans ce cadre l’envoi d’une carte au Président de la République. En l’absence de signe rapide de la part du gouvernement, l’intersyndicale est déterminée à poursuivre; elle se réunira le 3 novembre pour décider, en lien avec la profession, des prochaines modalités d’action nationale.

laMiss a écrit:
Alors, qu'en pensez-vous?

oxa a écrit:

laMiss a écrit:
Alors, qu'en pensez-vous?

J'en pense que certains jouent encore double jeux

ce n'est pas en faisant de la résistance passive dans son petit kaway rouge que nous bloquerons la réforme.

Il faut boycotter massivement ces journées de formations. L'intersyndicale a déposé des préavis de grève


Pour les collègues qui râlent que les grèves cela ne sert à rien: là justement, nous avons une grève qui est un moyen de pression car ces journées coûtent une fortune au gouvernement! S'il il y a UNE grève à faire, c'est celle là. Faire capoter les formations.

Tangleding a écrit:Je suis d'accord avec le fait que ca coute un peu de thunes au MEN, ce plan de formation. Mais je ne sais pas si c'est un tel enjeu, c'est de la com, comme la consultation sur les programmes. C'est pour dire: "regardez comme on fait bien les choses pour cette réforme". Du vent.

Chez nous on s'interroge sur la modalité suivante (dont la légalité m'a été confirmée par notre secteur juridique) : grève du mardi reconductible pour l'abrogation du décret du mardi 19 mai 2015 désorganisant le collège...

Sacrifice : 4 jours par mois... Ce n'est pas rien. Mais désorganisation maximale.

De quoi foutre un sacré boxon. Les CE auront les parents aux trousses, ils feront remonter à leur hiérarchie, qui fera remonter jusqu'au MEN. Un zeste de communication médiatique par là-dessus et au revoir NVB, Robine & la réforme du collège 2016.

kamasolou a écrit:Oui mais comment motiver les collègues frileux ?
Je vois d'ici venir le coup de mes collègues
" (soupir) Bon ça fait ch*** mais je vais quand même y aller, la chef m'a mis un mot dans mon casier alors..."
(bordel les fiches que j'imprime en salle des profs c'est pas juste pour la déco!! Restons  )
Et le jour J, devant CdE et IPR : "Oui oui ok je vais prendre votre epi blablabla, ça peut être intéressant effectivement..."
Voir même pour certains : "Alors moi j'ai déjà un epi tout prêt avec trucmuche blablabla..."

Segna a écrit:Cela est désespérant! Il faut imprimer les discussions sur néoprofs et les leur faire lire... Leur montrer qu'ils exaspèrent les militants et  mettent des bâtons dans les roues de ceux qui se battent avec leur craintes ...leur dire que s'ils sont contre cette réforme il faut quand m^me qu'ils aient le courage de leurs opinions.
Un conseil pédagogique ça peut se boycotter non?
Savent-ils enfin qu'il y a des CE qui sont contre la réforme?

Trinity a écrit:
Boycotter le conseil péda ? Tu ne te rends pas compte, le ciel pourrait nous tomber sur la tête (au minimum) !
La plupart est vaguement contre mais ne réalisera que trop tard à quel point cette réforme est une bouse infâme. Ils ne lisent pas ce que je me tue à leur faire parvenir. Ils râlent pour la forme sur le boulot d'anticipation demandé par le CDE mais le font quand même... Des veaux, des moutons.

Melyne5 a écrit:En cas de convocation avec ordre de mission, le refus d’obtempérer peut valoir, selon l’administration, service non fait, et donc expose au retrait d’1/30ème de salaire. Pour le SNES, seule une convocation sur les heures de cours est valable, une convocation hors temps de service est contestable. Il soutiendra tous les collègues qui refuseront ces formations.


Imposer aux professeurs des "actions de formation continue" en dehors des horaires de leur service hebdomadaire n’est pas possible non plus, sauf accord écrit de l’intéressé-e.

Melyne5 a écrit:En cas de convocation avec ordre de mission, le refus d’obtempérer peut valoir, selon l’administration, service non fait, et donc expose au retrait d’1/30ème de salaire. Pour le SNES, seule une convocation sur les heures de cours est valable, une convocation hors temps de service est contestable. Il soutiendra tous les collègues qui refuseront ces formations.


Imposer aux professeurs des "actions de formation continue" en dehors des horaires de leur service hebdomadaire n’est pas possible non plus, sauf accord écrit de l’intéressé-e.

Sowana a écrit:

Trinity a écrit:
Boycotter le conseil péda ? Tu ne te rends pas compte, le ciel pourrait nous tomber sur la tête (au minimum) !
La plupart est vaguement contre mais ne réalisera que trop tard à quel point cette réforme est une bouse infâme. Ils ne lisent pas ce que je me tue à leur faire parvenir. Ils râlent pour la forme sur le boulot d'anticipation demandé par le CDE mais le font quand même... Des veaux, des moutons.

Même chose dans mon établissement, il y a des jours où c'est vraiment déprimant. Limite je les indispose en affichant des infos et des articles sur le tableau de la salle des profs. Mon cde m'a dit ce matin "le problème c'est que lorsque vous soulevez des problèmes en pointant des points précis de la réforme, vous leur faites peur, ça les inquiète, c'est trop pour eux alors ils préfèrent ne pas trop y penser". Alors je fais quoi moi ?!!!! Je me tais pour qu'ils puissent continuer à brouter pépère ?

Marie Laetitia a écrit:

Melyne5 a écrit:En cas de convocation avec ordre de mission, le refus d’obtempérer peut valoir, selon l’administration, service non fait, et donc expose au retrait d’1/30ème de salaire. Pour le SNES, seule une convocation sur les heures de cours est valable, une convocation hors temps de service est contestable. Il soutiendra tous les collègues qui refuseront ces formations.


Imposer aux professeurs des "actions de formation continue" en dehors des horaires de leur service hebdomadaire n’est pas possible non plus, sauf accord écrit de l’intéressé-e.

Tu as des liens vers des sites du Snes?