Organisation des EPI par semaine de l'interdisciplinarité

DesolationRow a écrit:

AdamMZ a écrit:

@bruno09 a écrit:
Mais c'est les 10% pédagogiques cette affaire! Décret en 73, application en 74, abandonnée en 75 (chronophage, sans intérêt, bref, la pédagogie "Vincennes")...

faites vous référence à l'université de Vincenne ?

J'ai du mal à comprendre. Vous vous permettez de critiquer Deleuze ou Foucault.
Que savez vous vraiment de l'éducation ? Des élèves qui sont passés par Vincenne ? De leurs réussites ?

Détrompez moi. Ne seriez vous pas un petit prétentieux arrogant peu cultivé. Avide de regarder ailleurs quand d'autres essaient et proposent ?

Ah non, ça c'est moi.

Petit frimeur, va !

RogerMartin a écrit:

DesolationRow a écrit:

AdamMZ a écrit:

@bruno09 a écrit:
Mais c'est les 10% pédagogiques cette affaire! Décret en 73, application en 74, abandonnée en 75 (chronophage, sans intérêt, bref, la pédagogie "Vincennes")...

faites vous référence à l'université de Vincenne ?

J'ai du mal à comprendre. Vous vous permettez de critiquer Deleuze ou Foucault.
Que savez vous vraiment de l'éducation ? Des élèves qui sont passés par Vincenne ? De leurs réussites ?

Détrompez moi. Ne seriez vous pas un petit prétentieux arrogant peu cultivé. Avide de regarder ailleurs quand d'autres essaient et proposent ?

Ah non, ça c'est moi.

Petit frimeur, va !

Ah, voilà, je me sens reconnu, là.

Kamasolou a écrit:Je pense que tous ceux qui refusent encore de participer à un EPI en sont là: des pressions plus ou moins importantes des chefs, de certains collègues, des IPR dans certaines formations...

La circulaire précise bien que toutes les disciplines doivent contribuer aux EPI, pas que tous les professeurs le doivent. Si le chef veut vraiment imposer un EPI dans ta discipline, il ne peut pas te l'imposer à toi. Ni même à ta collègue.
Qu'il tente sa chance auprès de collègues pro-réformes, il pourront certainement donner de leurs heures et de leur compétences interdisciplinaires !...

Des nouvelles! Étant convoqué pour le conseil pédagogique à la rentrée, j'ai indiqué par politesse à l'avance que je ne viendrai plus au conseil pédagogique. Le CDE est venu me voir pour me demander si c'était une position de principe. Je lui ai répondu oui et lui ai expliqué que je ne ferai pas d'EPI en raison d'un problème qui relève du droit du travail, que des heures de concertation n'étant pas prévues dans le projet, rien ne m'obligeait à faire un travail en dehors de mon service avec un collègue qui se retrouvera tout seul, que mon collègue d'EPI devenait de facto un intermédiaire hiérarchique chargé de surveiller l'avancement de mon travail pour caler le sien, ce qui m'apparaissait comme une situation très néfaste, et dernièrement, que je trouvais choquant qu'un CDE se mêle des pratiques pédagogiques des enseignants voire incite même certaines pratiques (votre collègue de lettres "fera rédiger des petits textes!") car ce n'est pas son rôle!

Elle m'a répondu que ma non participation aux EPIs était un problème, que nous en reparlerions plus tard, car nous avons discuté entre deux portes pendant que les élèves attendaient dans le couloir, je vous tiendrai au courant de la suite à la rentrée. Bonnes vacances pour ceux qui commencent! Courage pour tous les autres!

Change! a écrit:

Kamasolou a écrit:Je pense que tous ceux qui refusent encore de participer à un EPI en sont là: des pressions plus ou moins importantes des chefs, de certains collègues, des IPR dans certaines formations...

La circulaire précise bien que toutes les disciplines doivent contribuer aux EPI, pas que tous les professeurs le doivent. Si le chef veut vraiment imposer un EPI dans ta discipline, il ne peut pas te l'imposer à toi. Ni même à ta collègue.
Qu'il tente sa chance auprès de collègues pro-réformes, il pourront certainement donner de leurs heures et de leur compétences interdisciplinaires !...

Des nouvelles! Étant convoqué pour le conseil pédagogique à la rentrée, j'ai indiqué par politesse à l'avance que je ne viendrai plus au conseil pédagogique. Le CDE est venu me voir pour me demander si c'était une position de principe. Je lui ai répondu oui et lui ai expliqué que je ne ferai pas d'EPI en raison d'un problème qui relève du droit du travail, que des heures de concertation n'étant pas prévues dans le projet, rien ne m'obligeait à faire un travail en dehors de mon service avec un collègue qui se retrouvera tout seul, que mon collègue d'EPI devenait de facto un intermédiaire hiérarchique chargé de surveiller l'avancement de mon travail pour caler le sien, ce qui m'apparaissait comme une situation très néfaste, et dernièrement, que je trouvais choquant qu'un CDE se mêle des pratiques pédagogiques des enseignants voire incite même certaines pratiques (votre collège de lettres "fera rédiger des petites textes!") car ce n'est pas son rôle!

Elle m'a répondu que ma non participation aux EPIs était un problème, que nous en reparlerions plus tard, car nous avons discuté entre deux portes pendant que les élèves attendaient dans le couloir, je vous tiendrai au courant de la suite à la rentrée. Bonnes vacances pour ceux qui commencent! Courage pour tous les autres!

Ça veut dire quoi ? C'est un problème pour toi? pour lui? pour l'organisation? C'est une menace? Un regret ?

Balthamos a écrit:Elle m'a répondu que ma non participation aux EPIs était un problème. Ça veut dire quoi ? C'est un problème pour toi? pour lui? pour l'organisation? C'est une menace? Un regret ?

Le ton utilisé faisait comprendre que la non participation pour elle n'est pas une option. Elle a tout de même tenté de me convaincre en me disant que je pouvais m'associer à un professeur de lettres lui aussi rebelle pour faire un projet don du sang que je fais déjà. Je lui ai répondu que j'entendais bien maintenir l'action don du sang au collège, mais que je poursuivrai cette action tout seul, que je n'avais pas besoin du professeur de français pour faire "rédiger un texte" à mes élèves.

Je n'ai pas eu le temps d'approfondir la question, les 6èmes commençaient à s'agiter dans le couloir à côté, et j'étais déjà en retard de 10 bonnes minutes pour les faire entrer, je ne pouvais pas tailler la discute au lieu de faire cours.

Je pense que c'est surtout un problème pour elle à mon avis, car elle aimerait que tout le monde coopère gentiment et tende l'autre joue docilement, comme probablement la plupart de mes collègues. Il y a peut-être aussi des questions d'organisation des EDT pour l'année prochaine, encore que je ne comprenne pas trop car profs volontaires ou pas, il est fort probable que les EDT seront un casse-tête à élaborer.

Khalie a écrit:

archeboc a écrit:
Vous noterez que cette semaine semble être la dernière de l'année. Argument pour obtenir cette organisation en CA : la reconquête du mois de juin.

Personnellement on m'a fait la réponse suivante : les EPI devant être évalués, quelle que soit l'organisation il faut qu'ils soient achevés avant les conseils de classe du 3e trimestre; donc adieu la reconquête du mois de juin comme argument chez nous.

Notre CDE nous a dit que les EPI ne doivent en aucun cas être évalués. Cela doit rester un enseignement et pas besoin d'évaluer... A la limite valider en cours de réalisation une ou deux compétences sans notes.... Autant dire que les élèves sont super motivés....
A ce sujet, on se retrouve à faire trois EPI par an : un par trimestre....

Bonjour à tous,

je fais remonter ce topic pour m'adresser à ceux qui ont testé l'organisation des EPI en semaine(s). Avec le recul, les retours sont-ils positifs? Négatifs? Ceci est réellement possible ou les couacs sont nombreux?
Merci pour vos réponses!

J'aimerais aussi des retours pratiques s'il y en a, on se pose la question d'essayer ça dans mon collège pour l'an prochain... Et j'aimerais pouvoir avoir des arguments concrets sur les avantages et les inconvénients qui dépassent les positions du principe sur le sujet.

Il y a encore des collèges qui s'inquiètent/prévoient/réfléchissent/organisent des EPI ?