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- thierryKNiveau 6
Ce que je ne comprends pas, c'est que tous; nous devrions nous réjouir si des établissements, fussent-ils privés, échappent à la réforme - ce serait pour le bien des enfants. Ce serait déjà ça.
Il est tout à fait possible que dans les prochaines années, ce soit le Privé qui devienne dépositaire, pour un temps, des valeurs du Public: la liberté de conscience, le savoir et même la laïcité m'y semblent parfois mieux préservés. Je suis conscient que ceci puisse sembler paradoxal.
Il est tout à fait possible que dans les prochaines années, ce soit le Privé qui devienne dépositaire, pour un temps, des valeurs du Public: la liberté de conscience, le savoir et même la laïcité m'y semblent parfois mieux préservés. Je suis conscient que ceci puisse sembler paradoxal.
- totoroMonarque
C'est bien ! Toutes les semaines il y a un message de ce genre émanant de gens qui ne connaissent absolument rien au fonctionnement du privé ! Toutes les semaines, on explique la même chose...
Je ne sais pas pourquoi je continue à ouvrir ces fils d'ailleurs...
Mais finalement, c'est Hermiony qui a raison : continuez donc à relayer des infos pareilles, je pourrai garder mon poste grâce à tous les élèves qui vont venir s'inscrire chez nous (sans pouvoir faire de latin malgré tout) !
Je ne sais pas pourquoi je continue à ouvrir ces fils d'ailleurs...
Mais finalement, c'est Hermiony qui a raison : continuez donc à relayer des infos pareilles, je pourrai garder mon poste grâce à tous les élèves qui vont venir s'inscrire chez nous (sans pouvoir faire de latin malgré tout) !
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- thierryKNiveau 6
Sincèrement, je suis preneur de tes explications.
- totoroMonarque
Relis les messages d'Albius et Artémis.
Moi j'abandonne... ceux qui ne veulent pas comprendre n'écoutent pas...
Moi j'abandonne... ceux qui ne veulent pas comprendre n'écoutent pas...
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- PuckVénérable
J'ai déjà expliqué sur un autre fil que le privé suivra la réforme dans la majorité des cas. En plus, pas de bol j'ai un chef pro-réforme. Chez nous, il y a eu plus de grévistes que dans le bahut public d'à côté où même les profs de LC et de langues n'ont pas trop suivi !
En revanche, certains bahuts publics l'appliqueront de façon tronquée grâce aux classes cham ou autres. C'est un clivage entre classes sociales et non public/privé qui se joue là. Mes élèves habitent les quartiers Nord de Marseille et n'ont ni piano ni harpe chez eux comme c'est le cas de bien des élèves du grand établissement public de centre-ville où il y a les classes cham et presque tous les rejetons des patriciens phocéens quelles que soient leurs adresses et leurs bahuts de secteurs fort honorables pour les autres mais pas assez pour eux. Et ces parents ont les moyens stratégiques ou politiques de déjouer cette fameuse carte scolaire (du reste il y a la plupart des enfants des élus de tous bords).Nos élèves sont dans le privé car leurs parents veulent échapper au ghetto des cités. Et mon bahut ne "vole" pas les élèves de la petite ville limitrophe où j'enseigne puisque ceux-là n'ont pas à subir la carte scolaire. De plus, dans le privé sous contrat, les profs qui perdent des heures perdent une partie proportionnelle de leur salaire malgré les concours obtenus. Nous montons samedi à Paris, faisons l'a-r après 5 jours de grève, car nous avons aussi fait la grève des corrections (ce qui n'a pas été très suivi dans le public). Il faut arrêter de tomber dans cette opposition qui est un leurre.
En revanche, certains bahuts publics l'appliqueront de façon tronquée grâce aux classes cham ou autres. C'est un clivage entre classes sociales et non public/privé qui se joue là. Mes élèves habitent les quartiers Nord de Marseille et n'ont ni piano ni harpe chez eux comme c'est le cas de bien des élèves du grand établissement public de centre-ville où il y a les classes cham et presque tous les rejetons des patriciens phocéens quelles que soient leurs adresses et leurs bahuts de secteurs fort honorables pour les autres mais pas assez pour eux. Et ces parents ont les moyens stratégiques ou politiques de déjouer cette fameuse carte scolaire (du reste il y a la plupart des enfants des élus de tous bords).Nos élèves sont dans le privé car leurs parents veulent échapper au ghetto des cités. Et mon bahut ne "vole" pas les élèves de la petite ville limitrophe où j'enseigne puisque ceux-là n'ont pas à subir la carte scolaire. De plus, dans le privé sous contrat, les profs qui perdent des heures perdent une partie proportionnelle de leur salaire malgré les concours obtenus. Nous montons samedi à Paris, faisons l'a-r après 5 jours de grève, car nous avons aussi fait la grève des corrections (ce qui n'a pas été très suivi dans le public). Il faut arrêter de tomber dans cette opposition qui est un leurre.
- may68Expert
Personne ne dit que le privé n'appliquera pas .
Il me semble que ce qui est dit c'est juste que le privé s'arrangera pour offrir des options en voie de disparition dans le public .
Le but pour l'état : se désengager de l'éducation nationale au maximum .
Le but final : la privatisation , avec des offres dans le privé qui iront du moins cher au plus cher histoire d'accueillir à peu près toutes les catégories de population sauf les plus pauvres pour qui restera un service minimum public gratuit .
Comme dans beaucoup d'autres pays dans le monde , il faudra payer au maximun pour avoir la "meilleure" école .
ça me fait penser à la série Happy Valley passée récemment sur Arte . Au départ un père de famille en Angleterre qui veut à tout prix payer la "meilleure" école à sa fille et qui s'embringue dans une spirale infernale ...
Il me semble que ce qui est dit c'est juste que le privé s'arrangera pour offrir des options en voie de disparition dans le public .
Le but pour l'état : se désengager de l'éducation nationale au maximum .
Le but final : la privatisation , avec des offres dans le privé qui iront du moins cher au plus cher histoire d'accueillir à peu près toutes les catégories de population sauf les plus pauvres pour qui restera un service minimum public gratuit .
Comme dans beaucoup d'autres pays dans le monde , il faudra payer au maximun pour avoir la "meilleure" école .
ça me fait penser à la série Happy Valley passée récemment sur Arte . Au départ un père de famille en Angleterre qui veut à tout prix payer la "meilleure" école à sa fille et qui s'embringue dans une spirale infernale ...
- thierryKNiveau 6
Je ne pense pas que ce soit "le but pour l'état". C'est juste une conséquence de la volonté égalitariste et du dédain pour les matières enseignées, vues non pas comme dépositaires d'un savoir émancipateur, mais comme de simples codes culturels permettant la transmission héréditaire des inégalités sociales (Bourdieu).
- thierryKNiveau 6
Il faudrait leur faire relire les Précieuses ridicules...
- El-vacatorNiveau 7
Plus précisément, c'est la Direction de l'enseignement catholique qui tient ces propos, à entendre dans l'émission d'E1 de ce matin :
http://www.europe1.fr/emissions/les-journaux-de-la-redaction/journal-de-08h00-du-091015-2526925
On peut y entendre, entre la première et la deuxième minute, ceci :
Les arguments des collègues du privé sont justifiés et correspondent, j'en suis certain, à la réalité. En effet, j'ai bien peur que la vraie ligne de démarcation ne devienne (encore plus) l'argent et la position géographique plus que le simple et ancien public/privé. Toutefois, de tels propos publics de la part de la DEC (pas encore démentis à ma connaissance) ne vont pas dans le sens d'un apaisement entre les deux "camps"...
http://www.europe1.fr/emissions/les-journaux-de-la-redaction/journal-de-08h00-du-091015-2526925
On peut y entendre, entre la première et la deuxième minute, ceci :
Europe1 a écrit: "...en revanche, elle {la direction de l'enseignement catholique} insiste ouvertement sur le fait qu'il n'y a pas de souci à se faire pour le latin et le grec dans ses collèges :Direction de l'enseignement catholique\" a écrit:c'est un levier de formation de la personne". Ses dirigeants en sont convaincus, il n'y aura pas moins de latin qu'avant la réforme".
Les arguments des collègues du privé sont justifiés et correspondent, j'en suis certain, à la réalité. En effet, j'ai bien peur que la vraie ligne de démarcation ne devienne (encore plus) l'argent et la position géographique plus que le simple et ancien public/privé. Toutefois, de tels propos publics de la part de la DEC (pas encore démentis à ma connaissance) ne vont pas dans le sens d'un apaisement entre les deux "camps"...
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- thierryKNiveau 6
Encore une fois, nous devrions nous réjouir si des établissements, fussent-ils privés, échappent, totalement ou en partie, à la réforme - ce serait pour le bien des enfants. Ce serait déjà ça.
Et en même temps se battre pour que l'enseignement Public puisse guérir.
Si l'enseignement Privé résiste, même partiellement, à la réforme et à son esprit, cela justifie pour moi son existence. Un état où seule une forme d'enseignement très médiocre et très orientée serait proposée, de façon obligatoire qui plus est, serait de nature totalitaire. Avec la réforme, on a l'ignorance, c'est certain. Mais on ne va pas en plus basculer dans la dictature !
Et si vraiment la Direction de l'enseignement Privé nous la joue "stratégie marketing", comme semble l'entendre le message ci-dessus, si vraiment elle supporte la réforme pour privilégier, de façon différentielle, ses propres établissements, c'est tout simplement indigne.
Et en même temps se battre pour que l'enseignement Public puisse guérir.
Si l'enseignement Privé résiste, même partiellement, à la réforme et à son esprit, cela justifie pour moi son existence. Un état où seule une forme d'enseignement très médiocre et très orientée serait proposée, de façon obligatoire qui plus est, serait de nature totalitaire. Avec la réforme, on a l'ignorance, c'est certain. Mais on ne va pas en plus basculer dans la dictature !
Et si vraiment la Direction de l'enseignement Privé nous la joue "stratégie marketing", comme semble l'entendre le message ci-dessus, si vraiment elle supporte la réforme pour privilégier, de façon différentielle, ses propres établissements, c'est tout simplement indigne.
- El-vacatorNiveau 7
je ne suis pas d'accord avec ta première partie - mais c'est un éternel débat, on ne le tranchera pas... Je suis certain, en revanche, de la stratégie marketing, comme tu l'indiques, je trouve ça scandaleux ; et je suis également certain que cela ne reflète en rien la réalité concrète de la majorité des établissements privés. Mais si on continue comme ça, le feu va prendre.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- El-vacatorNiveau 7
Je fais remonter le fil avec cet article du café pédagogique :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/10/09102015Article635799741266171776.aspx
On peut y lire ceci :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/10/09102015Article635799741266171776.aspx
On peut y lire ceci :
café pédagogique a écrit:En fait la position de l'enseignement catholique est d'autant plus facile à tenir que P Balmand ne cache pas que l'application de la réforme permettra , par l'autonomie qui est prévue dans la réforme du collège, de maintenir là où on le voudra les enseignements des langues anciennes et les classes bilangues. Ainsi sur les classes bilangues supprimées (sauf cas de continuité) dans la réforme du collège : "on ne va pas contourner les textes réglementaires", explique P Balmand. "Mais ces textes confèrent à l'établissement un espace de créativité. Donc j'imagine que beaucoup de collèges qui ont des classes bilangues, sans contourner les textes, auront la possibilité de maintenir des propositions intéressantes". Raisonnement identique pour les langues anciennes : "au total le volant horaire est équivalent à l'actuel", estime P Balmand. "Les LCA font partie de la tradition catholique. Ce cap sera maintenu". Et il précise qu'avec les mêmes textes les collèges publics peuvent faire de même.
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Victoriae mundis et mundis lacrima
- HonchampDoyen
Dans le journal de 13 h d'Europe 1, il est dit que les parents du privé paieraient quelque chose pour financer ces bilangues...
C'est possible, ça ?
C'est possible, ça ?
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- HerrelisGrand sage
D'un autre côté, ils payent déjà pour la scolarité des gamins hein...
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- laMissSage
Et pendant ce temps, dans le public, la disparition des bilangues se confirme (pour ceux qui en doutaient encore):
"Le SNALC-FGAF Académie de Créteil apprend avec stupéfaction et indignation que les stagiaires d'Allemand de notre académie ont reçu la consigne orale de passer une habilitation dans une autre matière.
Le SNALC-FGAF Académie de Créteil a par ailleurs découvert que certaines inspections du premier degré, sollicitées pour autoriser l'ouverture de l'Allemand au CP ou au CE1, ont répondu que le projet de réforme du collège présenté par Mme le Ministre ne leur permettant pas de s'engager sur la pérennité de l'enseignement de l'Allemand dans les collèges de secteur [...] En d'autres termes :
pas d'Allemand en primaire = pas d'Allemand en collège = pas d'Allemand en primaire. Imparable !
Cela alors que Mme le Ministre sera avec l'ambassadeur d'Allemagne en France, ce lundi, en Lorraine (http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/10/02/najat-vallaud-belkacem-en-lorraine-lundi) pour promouvoir l'enseignement de l'Allemand (...)"
https://www.snalc.fr/creteil/article/1733/
"Le SNALC-FGAF Académie de Créteil apprend avec stupéfaction et indignation que les stagiaires d'Allemand de notre académie ont reçu la consigne orale de passer une habilitation dans une autre matière.
Le SNALC-FGAF Académie de Créteil a par ailleurs découvert que certaines inspections du premier degré, sollicitées pour autoriser l'ouverture de l'Allemand au CP ou au CE1, ont répondu que le projet de réforme du collège présenté par Mme le Ministre ne leur permettant pas de s'engager sur la pérennité de l'enseignement de l'Allemand dans les collèges de secteur [...] En d'autres termes :
pas d'Allemand en primaire = pas d'Allemand en collège = pas d'Allemand en primaire. Imparable !
Cela alors que Mme le Ministre sera avec l'ambassadeur d'Allemagne en France, ce lundi, en Lorraine (http://www.estrepublicain.fr/actualite/2015/10/02/najat-vallaud-belkacem-en-lorraine-lundi) pour promouvoir l'enseignement de l'Allemand (...)"
https://www.snalc.fr/creteil/article/1733/
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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
- totoroMonarque
Honchamp a écrit:Dans le journal de 13 h d'Europe 1, il est dit que les parents du privé paieraient quelque chose pour financer ces bilangues...
C'est possible, ça ?
S'il existe des collègues assez *** (ou désespérés malheureusement) pour accepter que leurs heures de cours soient payées par l'Ogec, ce sera possible...
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- capucine42Érudit
Il faudrait quand même que vous compreniez quelque chose, c'est qu'un professeur certifié du privé n'est jamais en sous-service payé à temps complet.
Voilà ce qui se passe:
Chez nous on perd la section européenne, 12 heures d'anglais sautent. Le professeur qui a le moins d'ancienneté perd donc 12 heures, il est obligé de les retrouver dans un autre établissement, mais c'est sans aucune garantie.
On perd quelques heures de grec et de latin, mettons cinq, les professeurs de lettres classiques prennent une classe de français à la place.
La professeur de lettres modernes qui a le moins d'ancienneté devra passer au mouvement de l'emploi, si la nouvelle affectation ne lui convient pas, quelle qu'elle soit, elle devra se contenter d'être payée 13 heures.
Comment voulez-vous que les enseignants du privé soutiennent la réforme ?
Voilà ce qui se passe:
Chez nous on perd la section européenne, 12 heures d'anglais sautent. Le professeur qui a le moins d'ancienneté perd donc 12 heures, il est obligé de les retrouver dans un autre établissement, mais c'est sans aucune garantie.
On perd quelques heures de grec et de latin, mettons cinq, les professeurs de lettres classiques prennent une classe de français à la place.
La professeur de lettres modernes qui a le moins d'ancienneté devra passer au mouvement de l'emploi, si la nouvelle affectation ne lui convient pas, quelle qu'elle soit, elle devra se contenter d'être payée 13 heures.
Comment voulez-vous que les enseignants du privé soutiennent la réforme ?
- may68Expert
il me semble que c'est pareil dans le public , pour compléter leur service certains profs doivent aller dans d'autres établissements .
- capucine42Érudit
Non, dans le public, il existe des gens en sous-service qui sont payés 18 heures.
- may68Expert
capucine42 a écrit:Non, dans le public, il existe des gens en sous-service qui sont payés 18 heures.
Bon suis pas spécialiste du second degré , je laisse la parole !
- MazuzuNiveau 7
capucine42 a écrit:Il faudrait quand même que vous compreniez quelque chose, c'est qu'un professeur certifié du privé n'est jamais en sous-service payé à temps complet.
Voilà ce qui se passe:
Chez nous on perd la section européenne, 12 heures d'anglais sautent. Le professeur qui a le moins d'ancienneté perd donc 12 heures, il est obligé de les retrouver dans un autre établissement, mais c'est sans aucune garantie.
On perd quelques heures de grec et de latin, mettons cinq, les professeurs de lettres classiques prennent une classe de français à la place.
La professeur de lettres modernes qui a le moins d'ancienneté devra passer au mouvement de l'emploi, si la nouvelle affectation ne lui convient pas, quelle qu'elle soit, elle devra se contenter d'être payée 13 heures.
Comment voulez-vous que les enseignants du privé soutiennent la réforme ?
Capucine a raison : les enseignants du privé sont opposés à la réforme car elle se traduira inexorablement par des pertes d'heures ou de postes.
Si option bilangue, latin, grec ou hiéroglyphe il y a, celle-ci sera forcément payée, probablement à l'heure, via des fonds OGEC ! Et il faudra trouver des enseignants d'accord pour de telles conditions...
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Dans l'établissement privé de mes fils, beaucoup de grévistes (surtout au lycée paradoxalement). Les profs savent qu'ils vont morfler. Et quand je vois déjà le prix... Et je pense que des parents seraient prêts à payer pour avoir de l'allemand ou des langues anciennes en plus, mais pas la majorité. Encore faut-il pouvoir le faire. Je pense que nous on pourrait (j'hallucine en ce moment mon mari cumule les primes comme jamais, apparemment ça paie la programmation informatique au service du luxe, même s'il bosse beaucoup). Mais sans les primes ça ne passerait pas (je veux dire on ne pourrait pas aller au-delà du prix actuel). Et contrairement aux rythmes, ça va être chaud d'échapper aux EPI et tout va dépendre de la façon dont ça sera mis en place.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- capucine42Érudit
Peut-être quelques contractuels ? Et encore...
Mais pour les certifiés ce sera de la perte d'heures assurément.
Mais pour les certifiés ce sera de la perte d'heures assurément.
- HermionyGuide spirituel
capucine42 a écrit:Non, dans le public, il existe des gens en sous-service qui sont payés 18 heures.
C'est tout de même vraiment rare (et ça l'est de plus en plus, comme en témoignent les CDS sur 3 ou 4 établissements, afin de ne pas laisser quelqu'un à 15h ou 16h au lieu de 18). La grande différence réside effectivement dans le fait que si nous sommes en sous-service, nous sommes payés comme un service complet, pas vous.
Et finalement, qu'on ressorte la vieille querelle public / privé doit bien arranger le MEN : pendant ce temps-là, on ne parle plus des sujets qui fâchent (et de la manif du 10, si tant est qu'on en parlait ).
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- totoroMonarque
Et malheureusement, les collègues qui vont se retrouver à 9 h, ils n'auront peut-être pas d'autre choix que de prendre des heures OGEC, il faut bien manger.
Certains CDE et la DEC peuvent se réjouir de la réforme. Les collègues (informés - un de mes collègues refuse de me croire quand je lui dis qu'on n'a pas la sécurité de l'emploi...), les collègues, eux, ne se réjouissent pas du tout.
Certains CDE et la DEC peuvent se réjouir de la réforme. Les collègues (informés - un de mes collègues refuse de me croire quand je lui dis qu'on n'a pas la sécurité de l'emploi...), les collègues, eux, ne se réjouissent pas du tout.
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- totoroMonarque
Hermiony a écrit:capucine42 a écrit:Non, dans le public, il existe des gens en sous-service qui sont payés 18 heures.
C'est tout de même vraiment rare (et ça l'est de plus en plus, comme en témoignent les CDS sur 3 ou 4 établissements, afin de ne pas laisser quelqu'un à 15h ou 16h au lieu de 18). La grande différence réside effectivement dans le fait que si nous sommes en sous-service, nous sommes payés comme un service complet, pas vous.
Et finalement, qu'on ressorte la vieille querelle public / privé doit bien arranger le MEN : pendant ce temps-là, on ne parle plus des sujets qui fâchent (et de la manif du 10, si tant est qu'on en parlait ).
On est bien d'accord. C'est pour ça que les messages s'attaquant au privé ici commence à me taper sur les nerfs...
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- la CAPE soutient la réforme
- [réforme collège latin grec] Des intellectuels en appellent au président
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