- *Fifi*Modérateur
Les nouvelles régions françaises sont donc plus vastes : elles atteignent désormais 41 863 km² en moyenne - soit la taille des Pays-Bas - contre 24 737 km² dans le précédent découpage. Les deux plus petites régions n’ont pas été concernées par la réforme : la Corse (8680 km²) et l’Île-de-France (12 013 km²).
En termes de population, les nouvelles régions françaises comptent en moyenne 4,8 millions d’habitants contre 2,9 millions dans l’ancien découpage
Le passage de 22 à 13 régions aboutit à réduire les inégalités interrégionales. En effet, en augmentant la taille des régions, le nouveau découpage atténue statistiquement les différences entre les régions ainsi créées tant au niveau démographique qu’économique, comme le montre la diminution des écarts à la moyenne qui sert de référence pour les figures ci-dessous. Mais l’Île-de-France, la Corse ainsi que les régions d’Outre-Mer qui ne sont pas modifiées par la réforme laissent subsister de grands écarts de richesse interrégionaux. En même temps, l’hétérogénéité interne des nouvelles grandes régions est accrue.
Comparées aux régions européennes dont le PIB moyen par habitant se situe à 25 100 € en parité de pouvoir d’achat en 2008, la plupart des régions françaises se situent autour de la moyenne. Le nouveau découpage contribue plutôt à harmoniser les positions de bon nombre de régions françaises sans rompre les places exceptionnelles de l'Île-de-France et des régions de l’Outre-Mer. Ainsi, une vingtaine de régions européennes, dont l’Île-de-France (en 6ème position) dépassent de 150 % cette moyenne, plus d’une soixantaine sont en dessous de 75 %, dont les régions françaises d’Outre-Mer. Certains positionnements qui étaient nettement au-dessus de la moyenne européenne comme celui de l’Alsace s'en rapprochent avec le nouveau découpage régional.
La nouvelle carte régionale vise à créer des entités capables d’impulser le développement économique et d’organiser la compétitivité des territoires et de leurs agents économiques. Or, ce nouveau découpage a été décidé sans considération particulière pour les systèmes urbains existants, si ce n’est pour discuter des capitales des futures régions. Il en résulte une déconnexion entre la nouvelle carte régionale et l’organisation des systèmes urbains, ce qui compliquera inévitablement la mise en œuvre de programmes de développement économique efficaces. En effet, la territorialisation du développement économique suppose de pouvoir s’appuyer sur des réseaux urbains cohérents et intégrés.
Ici : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/actualites/eclairage/regions-francaises
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- VanGogh59Expert spécialisé
Ce qui m'ennuie dans cet article est qu'ils évoquent les 13 régions métropolitaines sans prendre en compte les 5 DROM. On devrait dire dans le 2ème paragraphe "le passage de 27 régions à 18"
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- *Fifi*Modérateur
Oui, et c'est souvent l'erreur des médias.
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