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- Mary ParapluiesNiveau 6
Bonjour à tous...
Hier j'ai eu un gros clash avec deux élèves de seconde, un garçon et une fille inséparables qui bavardent tout le temps. Je prends les carnets, le garçon proteste : "tout le monde parle, pourquoi vous vous en prenez toujours à nous ?" Pour couper court aux protestations, je réponds, sur le ton de la blague, sans le penser bien sûr, "parce que je ne vous aime pas."
Sauf que le sarcasme n'a pas dû bien passer parce qu'ils l'ont TRES mal pris. Surtout que toute la classe a éclaté de rire. Le garçon a pris son sac est est sorti de la salle direct, tandis que la fille m'a engueulée, "là vous allez trop loin, vous voulez qu'on vous respecte mais vous ne nous respectez pas, personne ne vous respecte dans la classe..."
(Inutile de dire que pendant tout ce temps je me confondais en excuses, "désolée F, vraiment désolée, c'était du sarcasme, je vous aime bien ! Revenez !")
A la fin du cours, les deux + une copine, "hors d'eux", sont allés se plaindre à leur prof principale, qui est donc venue me voir en salle des profs où je ruminais ma déprime. Elle m'a sorti son discours habituel : les élèves n'ont pas peur de moi, ils lui disent que je n'ai pas d'autorité, c'est mon attitude qui pèche, quand je leur dis de se taire ça les fait marrer... (je précise qu'elle n'a jamais assisté à un de mes cours)
- Mais, dis-je, ce sont des secondes ! Ils ont quand même un minimum de responsabilité personnelle !
- Non, ce sont des enfants, c'est à toi de faire en sorte qu'ils te craignent ! Là, pour dire des choses comme ça en cours, tu dois être vraiment à bout. Tu devrais t'arrêter un moment, réfléchir, voir si c'est vraiment le métier qui te convient...
- Mais concrètement, là, maintenant, qu'est-ce que je fais ?
- Je ne sais pas, Mary, je ne sais pas...
Voilà où j'en suis. Là j'avoue que j'ai un peu peur de retourner en cours lundi, je ne sais pas comment je vais régler le conflit et je me remets sérieusement en question ("pas d'autorité", ça me paraît la condamnation ultime, ça confirme que les élèves ne me respectent pas et que je ne vais jamais pouvoir faire cours sérieusement avec eux...) Et je commence à me rendre compte que je ne peux pas m'appuyer sur la PP parce que depuis le début, chaque fois que j'ai un problème avec des élèves, elle ne voit que les défauts dans ma pratique et le fait que je ne suis peut-être "pas faite pour ça". Ce qui est sans doute vrai, hein ! Mais ça ne m'aide pas beaucoup concrètement :/
Des conseils ?
Hier j'ai eu un gros clash avec deux élèves de seconde, un garçon et une fille inséparables qui bavardent tout le temps. Je prends les carnets, le garçon proteste : "tout le monde parle, pourquoi vous vous en prenez toujours à nous ?" Pour couper court aux protestations, je réponds, sur le ton de la blague, sans le penser bien sûr, "parce que je ne vous aime pas."
Sauf que le sarcasme n'a pas dû bien passer parce qu'ils l'ont TRES mal pris. Surtout que toute la classe a éclaté de rire. Le garçon a pris son sac est est sorti de la salle direct, tandis que la fille m'a engueulée, "là vous allez trop loin, vous voulez qu'on vous respecte mais vous ne nous respectez pas, personne ne vous respecte dans la classe..."
(Inutile de dire que pendant tout ce temps je me confondais en excuses, "désolée F, vraiment désolée, c'était du sarcasme, je vous aime bien ! Revenez !")
A la fin du cours, les deux + une copine, "hors d'eux", sont allés se plaindre à leur prof principale, qui est donc venue me voir en salle des profs où je ruminais ma déprime. Elle m'a sorti son discours habituel : les élèves n'ont pas peur de moi, ils lui disent que je n'ai pas d'autorité, c'est mon attitude qui pèche, quand je leur dis de se taire ça les fait marrer... (je précise qu'elle n'a jamais assisté à un de mes cours)
- Mais, dis-je, ce sont des secondes ! Ils ont quand même un minimum de responsabilité personnelle !
- Non, ce sont des enfants, c'est à toi de faire en sorte qu'ils te craignent ! Là, pour dire des choses comme ça en cours, tu dois être vraiment à bout. Tu devrais t'arrêter un moment, réfléchir, voir si c'est vraiment le métier qui te convient...
- Mais concrètement, là, maintenant, qu'est-ce que je fais ?
- Je ne sais pas, Mary, je ne sais pas...
Voilà où j'en suis. Là j'avoue que j'ai un peu peur de retourner en cours lundi, je ne sais pas comment je vais régler le conflit et je me remets sérieusement en question ("pas d'autorité", ça me paraît la condamnation ultime, ça confirme que les élèves ne me respectent pas et que je ne vais jamais pouvoir faire cours sérieusement avec eux...) Et je commence à me rendre compte que je ne peux pas m'appuyer sur la PP parce que depuis le début, chaque fois que j'ai un problème avec des élèves, elle ne voit que les défauts dans ma pratique et le fait que je ne suis peut-être "pas faite pour ça". Ce qui est sans doute vrai, hein ! Mais ça ne m'aide pas beaucoup concrètement :/
Des conseils ?
- SérénaNeoprof expérimenté
Alors déjà le comportement de la PP est nul. D'où elle se permet de juger tes compétences? Au secours!!
Tu as peut-être été un peu maladroite en faisant de l'ironie là où tu aurais dû juste réagir sèchement, mais il n'y a pas de quoi fouetter un chat non plus...
Les élèves, se sachant soutenus par leur PP, ont dû sauter sur l'occasion pour monter sur leurs grands chevaux.
As-tu fait un rapport d'incident pour l'élève qui s'est auto-exclu? Et pour la gamine insolente qui te dit que personne ne te respecte? Je pense que c'est la 1ère chose à faire, et aussi de demander un entretien avec ces élèves et le CPE ou CDE (s'ils sont corrects, attention à ce qu'ils ne soutiennent pas les élèves).
Et visiblement ils ne saisissent pas le 2nd degré donc essaie de ne pas faire d'ironie avec eux; lundi, tu fais ton cours, tu punis au 1er bavardage, tu exclus en cas d'insolence et tu essaies de t'y tenir sur la durée. Courage
Tu as peut-être été un peu maladroite en faisant de l'ironie là où tu aurais dû juste réagir sèchement, mais il n'y a pas de quoi fouetter un chat non plus...
Les élèves, se sachant soutenus par leur PP, ont dû sauter sur l'occasion pour monter sur leurs grands chevaux.
As-tu fait un rapport d'incident pour l'élève qui s'est auto-exclu? Et pour la gamine insolente qui te dit que personne ne te respecte? Je pense que c'est la 1ère chose à faire, et aussi de demander un entretien avec ces élèves et le CPE ou CDE (s'ils sont corrects, attention à ce qu'ils ne soutiennent pas les élèves).
Et visiblement ils ne saisissent pas le 2nd degré donc essaie de ne pas faire d'ironie avec eux; lundi, tu fais ton cours, tu punis au 1er bavardage, tu exclus en cas d'insolence et tu essaies de t'y tenir sur la durée. Courage
- PseudoDemi-dieu
Je pense aussi que les élèves se sont engouffrés dans la brèche béante, se sachant soutenu par la PP mais aussi se sentant encouragés par ton attitude. Si des excuses sont à faire, c'est en privé, lors d'un entretien consacré à débriefer, pas à chaud, devant la classe, pour tenter de retenir l'élève.
Il est possible que ces deux élèves se soient sentis humiliés mais ce que je vois c'est que tu te laisses toi-même humilier par la classe et par la PP qui a eu un discours déplacé et qui dépasse de très loin sa fonction.
Il est possible que ces deux élèves se soient sentis humiliés mais ce que je vois c'est que tu te laisses toi-même humilier par la classe et par la PP qui a eu un discours déplacé et qui dépasse de très loin sa fonction.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- seven5Niveau 6
Je ne sais pas si je peux te conseiller mais je peux te dire ce que moi je ferais, ca vaut ce que ca vaut.
Au prochain cours, je remettrais les choses à plat, pas d'excuse public au sens propre, je les remettrais à leur place d'élèves: il sont en seconde donc certe ce sont des enfants oh combien immatures parfois mais ils se considèrent eux comme des grands donc ils doivent agir en tant que tel il est normal que tu puisses esperer d'eux du travail, de l'attention et surtout du respect.
Nous sommes des humains et leur attitude t'a conduite à toi aussi faire des erreurs mais dans tous les cas, tu peux leur dire qu'ils sont là pour travailler et toi pour les faire travailler et pour un an de seconde année charniere aussi pour leur poursuite d'étude donc. Redonne tes exigences, dis leur que desormais si ils ne veulent pas se taire, ce sera cours dicté ou projeté ou interro bref, tu ne vas eternellement attendre qu'ils se calment et tanpis si du coup les enseignements seront moins interessants et tanpis pour leur moyenne. Autorité ou pas (et l'autorité on ne nait pas tous avec!) ils sont là de leur plein gré donc ils doivent aussi t'écouter.
Tu peux à la fin modérer en précisant que tu restes ouvert à la discussion mais avec les délégués à la pause par exemple sinon ca va tourner au débat stérile et au "c'est votre faute nous on est des mignons!".
Après cela reste mon avis, et je suis loin d'être prof autoritaire.
Au prochain cours, je remettrais les choses à plat, pas d'excuse public au sens propre, je les remettrais à leur place d'élèves: il sont en seconde donc certe ce sont des enfants oh combien immatures parfois mais ils se considèrent eux comme des grands donc ils doivent agir en tant que tel il est normal que tu puisses esperer d'eux du travail, de l'attention et surtout du respect.
Nous sommes des humains et leur attitude t'a conduite à toi aussi faire des erreurs mais dans tous les cas, tu peux leur dire qu'ils sont là pour travailler et toi pour les faire travailler et pour un an de seconde année charniere aussi pour leur poursuite d'étude donc. Redonne tes exigences, dis leur que desormais si ils ne veulent pas se taire, ce sera cours dicté ou projeté ou interro bref, tu ne vas eternellement attendre qu'ils se calment et tanpis si du coup les enseignements seront moins interessants et tanpis pour leur moyenne. Autorité ou pas (et l'autorité on ne nait pas tous avec!) ils sont là de leur plein gré donc ils doivent aussi t'écouter.
Tu peux à la fin modérer en précisant que tu restes ouvert à la discussion mais avec les délégués à la pause par exemple sinon ca va tourner au débat stérile et au "c'est votre faute nous on est des mignons!".
Après cela reste mon avis, et je suis loin d'être prof autoritaire.
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"J'voudrais pas faire ma raclette, mais la soirée s'annonce pas super."
- InvitéInvité
Celui qui devrait se remettre en cause, c'est la PP.
Il faut se méfier, d'ailleurs : elle n'a pas à soutenir les élèves face à ses collègues.
Et on n'est qu'en octobre : tu écris déjà qu'elle t'a sorti son "discours habituel".
Il faut se méfier, d'ailleurs : elle n'a pas à soutenir les élèves face à ses collègues.
Et on n'est qu'en octobre : tu écris déjà qu'elle t'a sorti son "discours habituel".
- HélipsProphète
Les gamins en ont surtout bien profité. Franchement, le coup du "parce que je ne l'aime pas", ou au contraire du "aujourd'hui, c'est lui mon chouchou", je le fais sans arrêt, avec toutes mes classes, y compris certains secondes pas très fins....
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- roxanneOracle
Pour que l'ironie passe, il faut qu'il y ait déjà une ambiance de respect et de travail et une certaine connivence. Bon, là tu n' y es pas encore. Mais ça viendra. Ne cède rien, dédramatise et remets aussi la pp à sa place. C'est elle qui leur donne de l'importance et qui gonfle un truc insignifiant.
- InvitéInvité
Premier conseil : ne pas s'appuyer sur la PP.
De toute façon, elle ne sait pas.
Et à part t'enfoncer, elle fait quoi ?
Comment ça se passe avec tes autres classes qui ont d'autres PP ?
De toute façon, elle ne sait pas.
Et à part t'enfoncer, elle fait quoi ?
Comment ça se passe avec tes autres classes qui ont d'autres PP ?
- AlExpert spécialisé
Donc tu as réussi ton coup.Mary Parapluies a écrit:Bonjour à tous...
Hier j'ai eu un gros clash avec deux élèves de seconde, un garçon et une fille inséparables qui bavardent tout le temps. Je prends les carnets, le garçon proteste : "tout le monde parle, pourquoi vous vous en prenez toujours à nous ?" Pour couper court aux protestations, je réponds, sur le ton de la blague, sans le penser bien sûr, "parce que je ne vous aime pas."
Sauf que le sarcasme n'a pas dû bien passer parce qu'ils l'ont TRES mal pris. Surtout que toute la classe a éclaté de rire.
???? donc au lieu de sortir les sanctions, de leur ordonner de rester en classe, de leur rappeler qui commande, et que tu n'es pas là pour "les aimer", de rédiger une fiche incident, toi tu t'aplatis et leur fais des déclarations d'amour???Mary Parapluies a écrit:
Le garçon a pris son sac est est sorti de la salle direct, tandis que la fille m'a engueulée, "là vous allez trop loin, vous voulez qu'on vous respecte mais vous ne nous respectez pas, personne ne vous respecte dans la classe..."
(Inutile de dire que pendant tout ce temps je me confondais en excuses, "désolée F, vraiment désolée, c'était du sarcasme, je vous aime bien ! Revenez !")
Ben évidemment que tu n'as pas d'autorité en suppliant des élèves qui t'outragent de rester en cours "parce que tu les aimes"! la première partie de ta réaction est parfaitement justifiée (les pénibles qui hurlent "vous vous acharnez sur nous, pourkouaaaa", faut les casser direct), mais la suite est consternante (de la part de ton entourage professionnel également). Es tu stagiaire ?? c'est toi l'adulte et les autres adultes doivent te seconder ou se taire. Les élèves ne vont pas respecter quelqu'un qui ne se respecte pas, qui cherche leur amour ou leur assentiment au lieu d'être dans un rapport strictement professionnel envers eux. C'est toi qui commandes, s'ils l'acceptent tant mieux, s'ils ne l'acceptent pas ben c'est pareil et c'est tout.Mary Parapluies a écrit:A la fin du cours, les deux + une copine, "hors d'eux", sont allés se plaindre à leur prof principale, qui est donc venue me voir en salle des profs où je ruminais ma déprime. Elle m'a sorti son discours habituel : les élèves n'ont pas peur de moi, ils lui disent que je n'ai pas d'autorité, c'est mon attitude qui pèche, quand je leur dis de se taire ça les fait marrer... (je précise qu'elle n'a jamais assisté à un de mes cours)
- Mais, dis-je, ce sont des secondes ! Ils ont quand même un minimum de responsabilité personnelle !
- Non, ce sont des enfants, c'est à toi de faire en sorte qu'ils te craignent ! Là, pour dire des choses comme ça en cours, tu dois être vraiment à bout. Tu devrais t'arrêter un moment, réfléchir, voir si c'est vraiment le métier qui te convient...
- Mais concrètement, là, maintenant, qu'est-ce que je fais ?
- Je ne sais pas, Mary, je ne sais pas...
Voilà où j'en suis. Là j'avoue que j'ai un peu peur de retourner en cours lundi, je ne sais pas comment je vais régler le conflit et je me remets sérieusement en question ("pas d'autorité", ça me paraît la condamnation ultime, ça confirme que les élèves ne me respectent pas et que je ne vais jamais pouvoir faire cours sérieusement avec eux...) Et je commence à me rendre compte que je ne peux pas m'appuyer sur la PP parce que depuis le début, chaque fois que j'ai un problème avec des élèves, elle ne voit que les défauts dans ma pratique et le fait que je ne suis peut-être "pas faite pour ça". Ce qui est sans doute vrai, hein ! Mais ça ne m'aide pas beaucoup concrètement :/
Des conseils ?
Et ce n'est pas vraiment avec le prof principal que tout ça se discute mais plutôt avec le CPE. Le PP n'est qu'un collègue. Ici la PP se prend pour ton supérieur hiérarchique, elle n'est donc pas digne de confiance, il n'y a pas à discuter avec elle. Par contre elle a raison quand elle t'explique que c'est toi qui dois commander et que les 2d sont de gros bébés pénibles.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- AlExpert spécialisé
La situation se redressera uniquement si les élèves comprennent que tu es en phase avec les autres profs de la classe, que quand il y a un souci le CPE pose directement une sanction (appel aux parents, heure de colle), bref qu'ils sentent que tout est conçu pour te donner le pouvoir à toi. Si ton équipe continue à t'infantiliser comme ça, ça va être compliqué.
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"C’est le grand nuage des ambitions moroses qui étouffe la voix d’Éros."
- ysabelDevin
M'enfin, le coup de "je ne vous aime pas" est un grand classique...
quand le gamin est parti, tu aurais dû plutôt te moquer gentiment : "rhoo ! il ne comprend même pas les boutades".
Et puis là-dessus un rapport : un gamin n'a pas à sortir sans autorisation de ton cours.
Et puis fini, rien d'autre... pas la peine d'allonger la sauce.
Le PP est en dessous de tout. Tu devrais voir les autres collègues de la classe pour savoir comment cela se passe avec eux.
quand le gamin est parti, tu aurais dû plutôt te moquer gentiment : "rhoo ! il ne comprend même pas les boutades".
Et puis là-dessus un rapport : un gamin n'a pas à sortir sans autorisation de ton cours.
Et puis fini, rien d'autre... pas la peine d'allonger la sauce.
Le PP est en dessous de tout. Tu devrais voir les autres collègues de la classe pour savoir comment cela se passe avec eux.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- trompettemarineMonarque
Oui, en même temps le coup de "vous n'avez pas de respect", et l'absence de second degré en seconde...
Ils ont très bien compris, te font culpabiliser (ils l'ont bien senti, puisque tu t'es excusée).
Ce sont les rires de la classe qui ont blessé leur amour-propre, car la classe a été de ton côté.
Je ne m'en ferais pas trop.
Tu demandes une sanction pour l'élève qui est sorti de cours sans autorisation (il se met en danger et engage ta responsabilité).
Et surtout lorsque tu punis à chaud, ne discute jamais avec l'élève. Quand commencent à venir les phrases "c'est un manque de respect de votre part" ou le très courant "pourquoi toujours moi", tu réponds par : "je ne rentre pas dans ce jeu, vous obéissez point, pas de ça avec moi".
Tu discutes avec lui, à froid, en présence d'un autre élève ou d'un CPE selon la gravité de la situation (mais pas pour une histoire de bavardage), très calmement, en dehors du cours. Le cours, c'est fait pour travailler.
Il ne faut pas parler de respect.
Respecter l'autre, c'est aussi respecter les règles collectives.
N'emploie pas le mot devant les élèves, ils en profitent toujours. Ils bavardent, le bavardage gêne ton cours et est interdit. Ils sont punis. Cela ne leur plaît pas : c'est comme ça.
Il m'arrive même de sortir un mouchoir et de leur demander s'ils ne veulent pas pleurer en plus.
Ne te mets pas la rate au court-bouillon : tu n'as humilié personne, alors ne t'humilie pas toi-même.
Fais ce qui te semble juste, petit à petit tu prendras tes marques, avec les méthodes, les remarques et les sanctions qui te conviennent.
Des élèves vexés dans leur amour propre, tu n'as pas fini d'en rencontrer.
Laisse tomber cette PP, je ne me permettrais jamais de faire la leçon à un collègue, mais je l'aiderais en renforçant la punition. Ne te mets pas toi-même en position de soumission par rapport aux collègues, et pire par rapport aux élèves.
Franchement, ce n'est pas grave, ce qui s'est passé.
EDIT : Lundi, il ne se passera rien. N'en parle pas, fais cours.
Ils ont très bien compris, te font culpabiliser (ils l'ont bien senti, puisque tu t'es excusée).
Ce sont les rires de la classe qui ont blessé leur amour-propre, car la classe a été de ton côté.
Je ne m'en ferais pas trop.
Tu demandes une sanction pour l'élève qui est sorti de cours sans autorisation (il se met en danger et engage ta responsabilité).
Et surtout lorsque tu punis à chaud, ne discute jamais avec l'élève. Quand commencent à venir les phrases "c'est un manque de respect de votre part" ou le très courant "pourquoi toujours moi", tu réponds par : "je ne rentre pas dans ce jeu, vous obéissez point, pas de ça avec moi".
Tu discutes avec lui, à froid, en présence d'un autre élève ou d'un CPE selon la gravité de la situation (mais pas pour une histoire de bavardage), très calmement, en dehors du cours. Le cours, c'est fait pour travailler.
Il ne faut pas parler de respect.
Respecter l'autre, c'est aussi respecter les règles collectives.
N'emploie pas le mot devant les élèves, ils en profitent toujours. Ils bavardent, le bavardage gêne ton cours et est interdit. Ils sont punis. Cela ne leur plaît pas : c'est comme ça.
Il m'arrive même de sortir un mouchoir et de leur demander s'ils ne veulent pas pleurer en plus.
Ne te mets pas la rate au court-bouillon : tu n'as humilié personne, alors ne t'humilie pas toi-même.
Fais ce qui te semble juste, petit à petit tu prendras tes marques, avec les méthodes, les remarques et les sanctions qui te conviennent.
Des élèves vexés dans leur amour propre, tu n'as pas fini d'en rencontrer.
Laisse tomber cette PP, je ne me permettrais jamais de faire la leçon à un collègue, mais je l'aiderais en renforçant la punition. Ne te mets pas toi-même en position de soumission par rapport aux collègues, et pire par rapport aux élèves.
Franchement, ce n'est pas grave, ce qui s'est passé.
EDIT : Lundi, il ne se passera rien. N'en parle pas, fais cours.
- User5899Demi-dieu
:shock: :shock:Mary Parapluies a écrit:Hier j'ai eu un gros clash avec deux élèves de seconde, un garçon et une fille inséparables qui bavardent tout le temps. Je prends les carnets, le garçon proteste : "tout le monde parle, pourquoi vous vous en prenez toujours à nous ?" Pour couper court aux protestations, je réponds, sur le ton de la blague, sans le penser bien sûr, "parce que je ne vous aime pas." Sauf que le sarcasme n'a pas dû bien passer parce qu'ils l'ont TRES mal pris. Surtout que toute la classe a éclaté de rire. Le garçon a pris son sac est est sorti de la salle direct, tandis que la fille m'a engueulée, "là vous allez trop loin, vous voulez qu'on vous respecte mais vous ne nous respectez pas, personne ne vous respecte dans la classe..."
(Inutile de dire que pendant tout ce temps je me confondais en excuses, "désolée F, vraiment désolée, c'était du sarcasme, je vous aime bien ! Revenez !")
J'hallucine !!Mary Parapluies a écrit:A la fin du cours, les deux + une copine, "hors d'eux", sont allés se plaindre à leur prof principale, qui est donc venue me voir en salle des profs où je ruminais ma déprime.
***, ça fait peur. La PP, je veux dire. Mais quelle *** !Mary Parapluies a écrit: Elle m'a sorti son discours habituel : les élèves n'ont pas peur de moi, ils lui disent que je n'ai pas d'autorité, c'est mon attitude qui pèche, quand je leur dis de se taire ça les fait marrer... (je précise qu'elle n'a jamais assisté à un de mes cours)
- Mais, dis-je, ce sont des secondes ! Ils ont quand même un minimum de responsabilité personnelle !
- Non, ce sont des enfants, c'est à toi de faire en sorte qu'ils te craignent ! Là, pour dire des choses comme ça en cours, tu dois être vraiment à bout. Tu devrais t'arrêter un moment, réfléchir, voir si c'est vraiment le métier qui te convient...
- Mais concrètement, là, maintenant, qu'est-ce que je fais ?
- Je ne sais pas, Mary, je ne sais pas...
Difficile, puisque ce qui ne va pas, c'est tout l'encadrement. Combien de fois l'ai-je sorti, le "parce que je ne vous aime pas !" ! Si vous commencez sur l'ironie, vous devez demeurer sur ce registre (en plus, 'ironie, c'est le programme de français et donc, ça s'enseigne en seconde ; s'ils ne la comprennent pas, imaginez quelque chose là-dessus). Et que la PP prenne ce rôle pour vous parler, franchement, je me sens démuni (à part lui envoyer mon poing dans la gueule, je ne vois pas concrètement quoi faire ; or, il ne faut pas ). Non, là, avec un tel entourage, je sèche. Mais de grâce, ne vous mettez plus jamais en position de suppliante ! Vous montrez que vous avez peur, comment voulez-vous que ça marche ?Mary Parapluies a écrit:Je ne peux pas m'appuyer sur la PP parce que depuis le début, chaque fois que j'ai un problème avec des élèves, elle ne voit que les défauts dans ma pratique et le fait que je ne suis peut-être "pas faite pour ça". Ce qui est sans doute vrai, hein ! Mais ça ne m'aide pas beaucoup concrètement :/
Des conseils ?
- CelebornEsprit sacré
Mary Parapluies a écrit:
(Inutile de dire que pendant tout ce temps je me confondais en excuses, "désolée F, vraiment désolée, c'était du sarcasme, je vous aime bien ! Revenez !")
De ce que j'imagine à partir de cette parenthèse, j'ai l'impression que tu as un problème de positionnement par rapport à ton rôle de professeur. Quand on présente des excuses à un élèves (et ça peut arriver : on est des êtres humains, on a le droit de se rater), je ne pense pas qu'on le fait comme ça : là, on a l'impression d'une inversion des rôles.
Contrairement à ce qui est dit au-dessus, ce n'est pas avec le CPE que j'en discuterais, mais (s'il est fiable) avec le chef d'établissement, qui pourrait alors organiser quelque chose dans son bureau entre toi et les élèves en te réinstaurant dans ton autorité, voire le faire lors d'une intervention intelligente en classe.
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- amalricuNeoprof expérimenté
La PP est bien sympa ....état d'esprit très révélateur selon moi de l'esprit camp disciplinaire de l'éducation nationale du moins chez certains collègues qui ont raté leur vocation dans l'administration pénitentiaire.
- HonchampDoyen
J'avais fait une longue réponse, disparue suite à fausse manip.
Bref, pourquoi lundi matin, ne pas commencer par faire un plan de classe, en séparant Pipelet et Pipelette ? Et même en les faisant entrer et asseoir par ordre alphabétique ? (En voyant d'abord sur un brouillon, crayon en main, quelles paires cela va donner !Ne pas faire pire que ce qui existe).
Moi, je dirais sur un ton ferme et rogue :
"Je ne veux plus d'incidents comme vendredi.
Vous êtes là pour travailler, et moi je suis là pour vous faire progresser. Vous avez choisi de venir en seconde, c'est donc que vous acceptez les règles de la classe de seconde. Donc, désormais, au travail et sans perturbations".
le 1er qui bronche, avertissement oral. Le 2ème, ou le m^me s'il recommence, heure de colle "Je regrette, mais tu ne respectes pas les règles que je viens d'énoncer".
Ce que je disais dans mon message avorté, c'est qu'il m'arrive de m'excuser auprès des élèves, sur les mots utilisés,(il m'arrive de déraper, je peux être volcanique) mais jamais sur le fond !
Bref, pourquoi lundi matin, ne pas commencer par faire un plan de classe, en séparant Pipelet et Pipelette ? Et même en les faisant entrer et asseoir par ordre alphabétique ? (En voyant d'abord sur un brouillon, crayon en main, quelles paires cela va donner !Ne pas faire pire que ce qui existe).
Moi, je dirais sur un ton ferme et rogue :
"Je ne veux plus d'incidents comme vendredi.
Vous êtes là pour travailler, et moi je suis là pour vous faire progresser. Vous avez choisi de venir en seconde, c'est donc que vous acceptez les règles de la classe de seconde. Donc, désormais, au travail et sans perturbations".
le 1er qui bronche, avertissement oral. Le 2ème, ou le m^me s'il recommence, heure de colle "Je regrette, mais tu ne respectes pas les règles que je viens d'énoncer".
Ce que je disais dans mon message avorté, c'est qu'il m'arrive de m'excuser auprès des élèves, sur les mots utilisés,(il m'arrive de déraper, je peux être volcanique) mais jamais sur le fond !
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- Marie LaetitiaBon génie
Pseudo a écrit:Je pense aussi que les élèves se sont engouffrés dans la brèche béante, se sachant soutenu par la PP mais aussi se sentant encouragés par ton attitude. Si des excuses sont à faire, c'est en privé, lors d'un entretien consacré à débriefer, pas à chaud, devant la classe, pour tenter de retenir l'élève.
Il est possible que ces deux élèves se soient sentis humiliés mais ce que je vois c'est que tu te laisses toi-même humilier par la classe et par la PP qui a eu un discours déplacé et qui dépasse de très loin sa fonction.
Tout à fait d'accird avec Tess et avec Pseudo.
Al a écrit:Donc tu as réussi ton coup.Mary Parapluies a écrit:Bonjour à tous...
Hier j'ai eu un gros clash avec deux élèves de seconde, un garçon et une fille inséparables qui bavardent tout le temps. Je prends les carnets, le garçon proteste : "tout le monde parle, pourquoi vous vous en prenez toujours à nous ?" Pour couper court aux protestations, je réponds, sur le ton de la blague, sans le penser bien sûr, "parce que je ne vous aime pas."
Sauf que le sarcasme n'a pas dû bien passer parce qu'ils l'ont TRES mal pris. Surtout que toute la classe a éclaté de rire.???? donc au lieu de sortir les sanctions, de leur ordonner de rester en classe, de leur rappeler qui commande, et que tu n'es pas là pour "les aimer", de rédiger une fiche incident, toi tu t'aplatis et leur fais des déclarations d'amour???Mary Parapluies a écrit:
Le garçon a pris son sac est est sorti de la salle direct, tandis que la fille m'a engueulée, "là vous allez trop loin, vous voulez qu'on vous respecte mais vous ne nous respectez pas, personne ne vous respecte dans la classe..."
(Inutile de dire que pendant tout ce temps je me confondais en excuses, "désolée F, vraiment désolée, c'était du sarcasme, je vous aime bien ! Revenez !")
Là dessus je suis d'accord même si c'est dit un peu brutalement
Comme les autres, un élève en tort cherchera d'abord à te faire culpabiliser pour remporter la manche face à toi. C'est le grand classique. Autant dire que sa réaction dans ces cas-là ne vaut pas un clou, ne dit rien de la réalité.
La situation n'est pas aussi désespérée que tu le penses. Mais en effet, les élèves ne sont pas à traiter en presque adultes responsables. Mais je ne te jette pas la pierre, j'ai fait exactement la même erreur que toi en débutant. Dans tout groupe, même composés d'adultes (professeurs eux-mêmes) et sous la houlette d'un autre, tu as de l'indiscipline. Il n'y a qu'à regarder les réunions de pré-rentrée ou les formations... Alors des adolescents...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- zouzFidèle du forum
Cripure a écrit::shock: :shock:Mary Parapluies a écrit:Hier j'ai eu un gros clash avec deux élèves de seconde, un garçon et une fille inséparables qui bavardent tout le temps. Je prends les carnets, le garçon proteste : "tout le monde parle, pourquoi vous vous en prenez toujours à nous ?" Pour couper court aux protestations, je réponds, sur le ton de la blague, sans le penser bien sûr, "parce que je ne vous aime pas." Sauf que le sarcasme n'a pas dû bien passer parce qu'ils l'ont TRES mal pris. Surtout que toute la classe a éclaté de rire. Le garçon a pris son sac est est sorti de la salle direct, tandis que la fille m'a engueulée, "là vous allez trop loin, vous voulez qu'on vous respecte mais vous ne nous respectez pas, personne ne vous respecte dans la classe..."
(Inutile de dire que pendant tout ce temps je me confondais en excuses, "désolée F, vraiment désolée, c'était du sarcasme, je vous aime bien ! Revenez !")J'hallucine !!Mary Parapluies a écrit:A la fin du cours, les deux + une copine, "hors d'eux", sont allés se plaindre à leur prof principale, qui est donc venue me voir en salle des profs où je ruminais ma déprime.***, ça fait peur. La PP, je veux dire. Mais quelle *** !Mary Parapluies a écrit: Elle m'a sorti son discours habituel : les élèves n'ont pas peur de moi, ils lui disent que je n'ai pas d'autorité, c'est mon attitude qui pèche, quand je leur dis de se taire ça les fait marrer... (je précise qu'elle n'a jamais assisté à un de mes cours)
- Mais, dis-je, ce sont des secondes ! Ils ont quand même un minimum de responsabilité personnelle !
- Non, ce sont des enfants, c'est à toi de faire en sorte qu'ils te craignent ! Là, pour dire des choses comme ça en cours, tu dois être vraiment à bout. Tu devrais t'arrêter un moment, réfléchir, voir si c'est vraiment le métier qui te convient...
- Mais concrètement, là, maintenant, qu'est-ce que je fais ?
- Je ne sais pas, Mary, je ne sais pas...Difficile, puisque ce qui ne va pas, c'est tout l'encadrement. Combien de fois l'ai-je sorti, le "parce que je ne vous aime pas !" ! Si vous commencez sur l'ironie, vous devez demeurer sur ce registre (en plus, 'ironie, c'est le programme de français et donc, ça s'enseigne en seconde ; s'ils ne la comprennent pas, imaginez quelque chose là-dessus). Et que la PP prenne ce rôle pour vous parler, franchement, je me sens démuni (à part lui envoyer mon poing dans la gueule, je ne vois pas concrètement quoi faire ; or, il ne faut pas ). Non, là, avec un tel entourage, je sèche. Mais de grâce, ne vous mettez plus jamais en position de suppliante ! Vous montrez que vous avez peur, comment voulez-vous que ça marche ?Mary Parapluies a écrit:Je ne peux pas m'appuyer sur la PP parce que depuis le début, chaque fois que j'ai un problème avec des élèves, elle ne voit que les défauts dans ma pratique et le fait que je ne suis peut-être "pas faite pour ça". Ce qui est sans doute vrai, hein ! Mais ça ne m'aide pas beaucoup concrètement :/
Des conseils ?
Oui,une belle enflure...
Tu n'as pas humilié tes élèves, en seconde, ils devraient savoir comment se tenir (puis ils en verront d'autres). A ta place, je rappellerai quelques fondamentaux et notamment les règles de vie de classe et de respect. Ces règles existent et doivent être respectées, elles ne le sont pas, bah ils en assument les conséquences. Ils sont là pour bosser, pas pour contester. Courage !
- zouzFidèle du forum
Honchamp a écrit:J'avais fait une longue réponse, disparue suite à fausse manip.
Bref, pourquoi lundi matin, ne pas commencer par faire un plan de classe, en séparant Pipelet et Pipelette ? Et même en les faisant entrer et asseoir par ordre alphabétique ? (En voyant d'abord sur un brouillon, crayon en main, quelles paires cela va donner !Ne pas faire pire que ce qui existe).
Moi, je dirais sur un ton ferme et rogue :
"Je ne veux plus d'incidents comme vendredi.
Vous êtes là pour travailler, et moi je suis là pour vous faire progresser. Vous avez choisi de venir en seconde, c'est donc que vous acceptez les règles de la classe de seconde. Donc, désormais, au travail et sans perturbations".
le 1er qui bronche, avertissement oral. Le 2ème, ou le m^me s'il recommence, heure de colle "Je regrette, mais tu ne respectes pas les règles que je viens d'énoncer".
Ce que je disais dans mon message avorté, c'est qu'il m'arrive de m'excuser auprès des élèves, sur les mots utilisés,(il m'arrive de déraper, je peux être volcanique) mais jamais sur le fond !
Voilà !
Puis dis aussi à la PP ce que tu penses de son attitude, ça lui fera passer l'envie de recommencer, non mais !
- ylmExpert spécialisé
Pour la classe je n'ai pas de solution miracle (un dialogue en tête à tête avec les élèves semble nécessaire, plan de classe, sanctions), mais si un(e) collègue me parle comme ça, je l'insulte direct et le/la remet à sa place, qui est au fond de la cuvette avant de tirer la chasse.Mary Parapluies a écrit:- Non, ce sont des enfants, c'est à toi de faire en sorte qu'ils te craignent ! Là, pour dire des choses comme ça en cours, tu dois être vraiment à bout. Tu devrais t'arrêter un moment, réfléchir, voir si c'est vraiment le métier qui te convient...
- KrilinXV3Neoprof expérimenté
Les choses ont l'importance qu'on leur donne. Inutile de revenir dessus. "The show must go on". S'ils reviennent sans y faire référence, alors inutile d'en parler devant la classe. Tu peux éventuellement (si l'heure se passe normalement) leur proposer, pendant qu'ils sortent, de venir en parler. Ils diront non. Ils sont toujours pressé de sortir. Je ne pense qu'ils se soient senti humiliés, juste vexés d'avoir été "cassés". Au prochain cours, ils auront probablement oublié.
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Asinus asinum fricat
- DicloniaExpert
Rien à ajouter que ce qu'ont dit les collègues...
Le "parce que je ne t'aime pas" ironique, je l'ai déjà servi, même à des 6e (pas si tôt dans l'année quand même...), les élèves me connaissent et savent que c'est ironique...
Tout comme le "oui, mais parce que lui, je l'aime bien...".
En 3e, les élèves comprennent l'ironie, en seconde aussi ! D'ailleurs, le reste de la classe a ri... Si les autres n'avaient pas saisi, ils t'auraient regardé avec ces yeux :shock:
Là, ils ont ri...
Ne t'en fais pas...
Par contre, ta collègue... ouille !!
Le "parce que je ne t'aime pas" ironique, je l'ai déjà servi, même à des 6e (pas si tôt dans l'année quand même...), les élèves me connaissent et savent que c'est ironique...
Tout comme le "oui, mais parce que lui, je l'aime bien...".
En 3e, les élèves comprennent l'ironie, en seconde aussi ! D'ailleurs, le reste de la classe a ri... Si les autres n'avaient pas saisi, ils t'auraient regardé avec ces yeux :shock:
Là, ils ont ri...
Ne t'en fais pas...
Par contre, ta collègue... ouille !!
- livieFidèle du forum
Et bien je te souhaite bon courage, le comportement de la PP est vraiment vraiment honteux. Je ne sais même pas quoi penser... se permettre de te faire comprendre que tu te trompes de métier... on croit rêver.
Aucun soutien dans l'équipe, bravo.
En ce qui concerne ce que tu as dit, bon, effectivement, il doit y avoir mieux comme approche mais je ne me permettrai pas de juger, je suis la championne des phrases assassines quand je m'énerve après un élève.
Aucun soutien dans l'équipe, bravo.
En ce qui concerne ce que tu as dit, bon, effectivement, il doit y avoir mieux comme approche mais je ne me permettrai pas de juger, je suis la championne des phrases assassines quand je m'énerve après un élève.
- amalricuNeoprof expérimenté
Les deux bavards n'ont surtout pas apprécié les rires de leurs camarades....
- User5899Demi-dieu
Bien d'accord. Il faut reprendre la main, et face aux élèves, et face à cette "collègue".zouz a écrit:Honchamp a écrit:J'avais fait une longue réponse, disparue suite à fausse manip.
Bref, pourquoi lundi matin, ne pas commencer par faire un plan de classe, en séparant Pipelet et Pipelette ? Et même en les faisant entrer et asseoir par ordre alphabétique ? (En voyant d'abord sur un brouillon, crayon en main, quelles paires cela va donner !Ne pas faire pire que ce qui existe).
Moi, je dirais sur un ton ferme et rogue :
"Je ne veux plus d'incidents comme vendredi.
Vous êtes là pour travailler, et moi je suis là pour vous faire progresser. Vous avez choisi de venir en seconde, c'est donc que vous acceptez les règles de la classe de seconde. Donc, désormais, au travail et sans perturbations".
le 1er qui bronche, avertissement oral. Le 2ème, ou le m^me s'il recommence, heure de colle "Je regrette, mais tu ne respectes pas les règles que je viens d'énoncer".
Ce que je disais dans mon message avorté, c'est qu'il m'arrive de m'excuser auprès des élèves, sur les mots utilisés,(il m'arrive de déraper, je peux être volcanique) mais jamais sur le fond !
Voilà !
Puis dis aussi à la PP ce que tu penses de son attitude, ça lui fera passer l'envie de recommencer, non mais !
Le sang doit couler
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