- TiberiusNiveau 8
Selon le café pédagogique:
Le ministère considère que les enseignants des collèges qui seront formés entre janvier et juin, ne doivent pas etre payés pour les 8 jours de formation qui auront lieu en plus du temps de la classe. Pour le ministère, ce temps de formation rentre dans les 1607 heures annuelles dues inscrites dans les nouveau statuts.
- Thalia de GMédiateur
Peux-tu rajouter un lien s'il te plaît ?
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Source ? Le café pédagogique est parfois utile mais n'est pas une source officielle, me semble-t-il.
- lalivrophileNiveau 6
L'article est là:
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/10/01102015Article635792769848086271.aspx
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2015/10/01102015Article635792769848086271.aspx
- Apices JurisNiveau 6
Cette interprétation par le ministère n'a rien d'étonnant. C'est le revers bien connu de la médaille pour tous ceux qui n'ont "pas d'horaire", entendez par là une activité ne s'inscrivant pas dans un horaire clairement défini et mesurable.
On a souvent entendu décrier les projets de pointeuses dans les services où il n'en existait pas. Et pourtant, quelle protection pour l'agent ! Le pointage permet en effet de valoriser son temps de travail, c'est-à-dire, au sens propre du terme, de lui donner une valeur objective. Et notamment, on peut ainsi mesurer les dépassements des horaires, et en organiser la compensation (récupération, congés compensateurs ou paiement).
Ce n'est pas un hasard si j'ai vu quelques SG/DGS ne surtout pas vouloir de pointeuse dans leurs services : ils savaient que leurs agents faisaient plus que leur dû et n'avaient aucune envie de les voir récupérer quoi que ce soit. Pour la même raison, à chaque fois que des pointeuses étaient installées, les cadres n'étaient pas concernés : c'est bien connu, un cadre "ça ne compte pas ses heures"...
Et donc, pour en revenir aux 1607 heures appliquées aux profs (en fait, 1593 heures compte tenu des jours de fractionnement), à partir du moment où le seul temps de travail actuellement valorisable de façon objective (càd mesurable et démontrable), c'est la présence devant élèves, ça va être une lutte permanente pour s'opposer aux CDE qui auront beau jeu de noyer leurs demandes dans la masse des 1607 heures annuelles... Les enseignants vont commencer à savoir à quelle sauce les intendants se font déjà manger...
On a souvent entendu décrier les projets de pointeuses dans les services où il n'en existait pas. Et pourtant, quelle protection pour l'agent ! Le pointage permet en effet de valoriser son temps de travail, c'est-à-dire, au sens propre du terme, de lui donner une valeur objective. Et notamment, on peut ainsi mesurer les dépassements des horaires, et en organiser la compensation (récupération, congés compensateurs ou paiement).
Ce n'est pas un hasard si j'ai vu quelques SG/DGS ne surtout pas vouloir de pointeuse dans leurs services : ils savaient que leurs agents faisaient plus que leur dû et n'avaient aucune envie de les voir récupérer quoi que ce soit. Pour la même raison, à chaque fois que des pointeuses étaient installées, les cadres n'étaient pas concernés : c'est bien connu, un cadre "ça ne compte pas ses heures"...
Et donc, pour en revenir aux 1607 heures appliquées aux profs (en fait, 1593 heures compte tenu des jours de fractionnement), à partir du moment où le seul temps de travail actuellement valorisable de façon objective (càd mesurable et démontrable), c'est la présence devant élèves, ça va être une lutte permanente pour s'opposer aux CDE qui auront beau jeu de noyer leurs demandes dans la masse des 1607 heures annuelles... Les enseignants vont commencer à savoir à quelle sauce les intendants se font déjà manger...
_________________
Apices juris non sunt jura.
- ZenxyaGrand sage
Apices Juris a écrit:Cette interprétation par le ministère n'a rien d'étonnant. C'est le revers bien connu de la médaille pour tous ceux qui n'ont "pas d'horaire", entendez par là une activité ne s'inscrivant pas dans un horaire clairement défini et mesurable.
On a souvent entendu décrier les projets de pointeuses dans les services où il n'en existait pas. Et pourtant, quelle protection pour l'agent ! Le pointage permet en effet de valoriser son temps de travail, c'est-à-dire, au sens propre du terme, de lui donner une valeur objective. Et notamment, on peut ainsi mesurer les dépassements des horaires, et en organiser la compensation (récupération, congés compensateurs ou paiement).
Ce n'est pas un hasard si j'ai vu quelques SG/DGS ne surtout pas vouloir de pointeuse dans leurs services : ils savaient que leurs agents faisaient plus que leur dû et n'avaient aucune envie de les voir récupérer quoi que ce soit. Pour la même raison, à chaque fois que des pointeuses étaient installées, les cadres n'étaient pas concernés : c'est bien connu, un cadre "ça ne compte pas ses heures"...
Et donc, pour en revenir aux 1607 heures appliquées aux profs (en fait, 1593 heures compte tenu des jours de fractionnement), à partir du moment où le seul temps de travail actuellement valorisable de façon objective (càd mesurable et démontrable), c'est la présence devant élèves, ça va être une lutte permanente pour s'opposer aux CDE qui auront beau jeu de noyer leurs demandes dans la masse des 1607 heures annuelles... Les enseignants vont commencer à savoir à quelle sauce les intendants se font déjà manger...
je n'ai rien compris, c'est quoi ces jours de fractionnement ? C'est la première fois que j'en entends parler.
Par contre, je m'en vais mettre ta réponse sur un autre fil où il est question de temps de présence des professeurs.
- mathmaxExpert spécialisé
En gros, si un salarié ne prend pas ses 5 semaines de congés d'un seul bloc en été, il a droit à 2 jours supplémentaires (d'après mes souvenirs).
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- LefterisEsprit sacré
Exact, voir trois jours pour encourager, et même plus si c'est après le 15 octobre, selon les administrations. Je me suis retrouvé ainsi avec 30 jours de CA, plus ma RTT, plus mes récupérations (je bossais souvent le WE , un samedi alors = 1,5, un dimanche = 2 jours) . Donc 11 semaines était un plancher, en fait 12, 13, 14 semaines. Mais pas l'été, jamais plus de 4 semaines entre le 1er juillet et le 31 août, et encore exceptionnellement. Il y avait aussi la règle des 31 jours consécutifs à ne pas dépasser.mathmax a écrit:En gros, si un salarié ne prend pas ses 5 semaines de congés d'un seul bloc en été, il a droit à 2 jours supplémentaires (d'après mes souvenirs).
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Note d'information juillet 2013 | Temps de travail des enseignants du second degré public : pour une heure de cours, une heure de travail en dehors
- Formation hors temps de travail.
- Emploi du temps et annualisation du temps de travail
- Des journées de formation en dehors des heures de cours l'an prochain ?
- Des formations obligatoires en dehors du temps scolaire ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum