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- TangledingGrand Maître
Le but de l'avalanche d'annonces, ballons d'essais, réformes est clairement de pousser les collègues à la résignation.
Du coup ce n'est pas évident de mobiliser, car trop de menaces finissent par démoraliser... Il faut parvenir à suggérer les perspectives.
Ainsi le silence de NVB signale deux choses :
- ils se sont rendu compte qu'elle irritait les enseignants
- la ministre se sait sur un siège éjectable
C'est le moment d'appuyer sur le bouton le 10/10, éjecter la ministre, Mme Robine et leur bébé.
Du coup ce n'est pas évident de mobiliser, car trop de menaces finissent par démoraliser... Il faut parvenir à suggérer les perspectives.
Ainsi le silence de NVB signale deux choses :
- ils se sont rendu compte qu'elle irritait les enseignants
- la ministre se sait sur un siège éjectable
C'est le moment d'appuyer sur le bouton le 10/10, éjecter la ministre, Mme Robine et leur bébé.
- RendashBon génie
Audrey a écrit:
Bouger mes collègues revient à essayer de déplacer le massif de l'éverest...
Je ne mets aucun grain de sable nulle part...
Ils se bougeront quand l'EN leur mettra autre chose autre part, avec du sable. Et du gravier, du verre pilé, et de la harissa.
Mais ce sera trop tard.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- AudreyOracle
Deux de mes collègues d'HG m'ont dit ce soir être à bout, et avoir choisi de s'épargner pour préserver leur qualité de vie perso...
Sauf que je vois mal comment elles pourront continuer à être bien personnellement si leur vie au boulot devient merdique.
Elles font partie de ces collègues qui se démènent toujours pour faire au mieux pour les élèves avec le peu qu'on leur donne, et je les admire pour ça et pour le résultat qu'elles obtiennent, vraiment, mais là, franchement, je ne vois pas comment elles pourront longtemps continuer ainsi.
Il n'y aura plus rien avec lequel bricoler.
Pendant la réunion, je tremblais de colère et de degoût contenus... jamais je n'avais été dans cet état. J'étais physiquement mal. Je n'ose imaginer ce que ce sera si je n'ia plus ni latin ni grec à enseigner...
Sauf que je vois mal comment elles pourront continuer à être bien personnellement si leur vie au boulot devient merdique.
Elles font partie de ces collègues qui se démènent toujours pour faire au mieux pour les élèves avec le peu qu'on leur donne, et je les admire pour ça et pour le résultat qu'elles obtiennent, vraiment, mais là, franchement, je ne vois pas comment elles pourront longtemps continuer ainsi.
Il n'y aura plus rien avec lequel bricoler.
Pendant la réunion, je tremblais de colère et de degoût contenus... jamais je n'avais été dans cet état. J'étais physiquement mal. Je n'ose imaginer ce que ce sera si je n'ia plus ni latin ni grec à enseigner...
- BalthamosDoyen
Audrey a écrit:Deux de mes collègues d'HG m'ont dit ce soir être à bout, et avoir choisi de s'épargner pour préserver leur qualité de vie perso...
.
Pour tout dire je suis un peu dans cet état d'esprit cette année, c'est pour ça que j'admire ta combativité.
- AudreyOracle
Ouhla...faut pas croire, je sais très bien parler, ouvrir ma gueule, et les gens sont contents de me voir dire clairement ce qu'ils ne comprennent qu'à peine, de me voir prendre la parole devant ma chef, mais pour ce qui est de la lutte concrète, là, je n'assure pas un kopeck.
Je suis moi aussi épuisée...
Loys fait tout le boulot de "Avenir latin grec"...
Je n'ai écrit que deux pauvres lettres à envoyer dans l'action coordonnée par Dalva...
Voilà où j'en suis.
Et je ne suis même pas allée manifester le 17... (bon, vu ce que je venais d'apprendre sur le plan perso, je n'étais pas en état, mais quand même...)
Je suis moi aussi épuisée...
Loys fait tout le boulot de "Avenir latin grec"...
Je n'ai écrit que deux pauvres lettres à envoyer dans l'action coordonnée par Dalva...
Voilà où j'en suis.
Et je ne suis même pas allée manifester le 17... (bon, vu ce que je venais d'apprendre sur le plan perso, je n'étais pas en état, mais quand même...)
- RogerMartinBon génie
pamplemousses4 a écrit:Je ne comprends pas trop ce que cela signifie, des "options payantes": tu veux dire qu'on facturerait aux parents l'accès, je ne sais pas moi, aux cours de grec de telle heure à telle heure tels jours, ou de LVtruc sur tel ou tel créneau, comme on facture actuellement la garderie, la cantine ou l'accès aux études surveillées? Tout ça histoire de recruter en local des profs, même si les heures ne sont pas financées?
C'est bien tout le principe du privé sous contrat, puisque l'état paie déjà les enseignants et l'entretien des bâtiments. Les sommes demandées aux parents paient la cantine d'une part et de l'autre tous les extras possibles que l'argent peut acheter. C'est comme cela que sont offertes des filières bilingues par exemple, l'argent versé sert à recruter des enseignants qui font cours dans une langue étrangère. Je connais au moins un établissement privé où ce type de classe est proposé à côté de classes "ordinaires" avec un surcoût facturé +650 euros annuels en plus des frais de scolarité.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- pamplemousses4Expert
RogerMartin a écrit:pamplemousses4 a écrit:Je ne comprends pas trop ce que cela signifie, des "options payantes": tu veux dire qu'on facturerait aux parents l'accès, je ne sais pas moi, aux cours de grec de telle heure à telle heure tels jours, ou de LVtruc sur tel ou tel créneau, comme on facture actuellement la garderie, la cantine ou l'accès aux études surveillées? Tout ça histoire de recruter en local des profs, même si les heures ne sont pas financées?
C'est bien tout le principe du privé sous contrat, puisque l'état paie déjà les enseignants et l'entretien des bâtiments. Les sommes demandées aux parents paient la cantine d'une part et de l'autre tous les extras possibles que l'argent peut acheter. C'est comme cela que sont offertes des filières bilingues par exemple, l'argent versé sert à recruter des enseignants qui font cours dans une langue étrangère. Je connais au moins un établissement privé où ce type de classe est proposé à côté de classes "ordinaires" avec un surcoût facturé +650 euros annuels en plus des frais de scolarité.
C'est bien ainsi que je m'imaginais les choses, mais j'ignorais en revanche que cela existait déjà de manière aussi explicite... Merci RogerMartin.
- henrietteMédiateur
A mon avis, c'est même encore plus simple, et parfaitement prévu par la réforme : le plus souvent les collèges privés sont adossés à une ou plusieurs écoles primaires. Il suffit que l'allemand soit la langue enseignée dans ces écoles (et donc, il suffit qu'ils le décident tous ensemble entre eux) pour qu'automatiquement et de façon parfaitement conforme au décret, il y ait bilangue en 6e.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LenagcnNiveau 10
Lorsque j'ai expliqué la mécanique présentée par RogerMartin à des collègues de primaire, j'ai eu droit à des gros yeux et des Mécépapossib.
Ben si.
Il y a une "section internationale" à partir de la 6ème dans the bahut privé de mon agglomération. Absolument hors cadre de l'éduc nat'.
" SECTION INTERNATIONALE ou OPTION BILANGUE en 6ème et en 5ème :
une participation de 120 € pour les cours hors contrat." (citation de leur page "tarifs".
(je rassure de suite, c'est vraiment hors tout, listings de 50 mots d'une semaine sur l'autre et contrôles ... qui n'interrogent pas dessus, et conte en langue du 18ème siècle dès le début de la 6ème pour des élèves lambda; la fille d'une collègue y laisse sa santé )
Ben si.
Il y a une "section internationale" à partir de la 6ème dans the bahut privé de mon agglomération. Absolument hors cadre de l'éduc nat'.
" SECTION INTERNATIONALE ou OPTION BILANGUE en 6ème et en 5ème :
une participation de 120 € pour les cours hors contrat." (citation de leur page "tarifs".
(je rassure de suite, c'est vraiment hors tout, listings de 50 mots d'une semaine sur l'autre et contrôles ... qui n'interrogent pas dessus, et conte en langue du 18ème siècle dès le début de la 6ème pour des élèves lambda; la fille d'une collègue y laisse sa santé )
- CatsouneExpert
Audrey a écrit:Tu parles...je n'ai rien fait...
Bouger mes collègues revient à essayer de déplacer le massif de l'éverest...
Je ne mets aucun grain de sable nulle part...
Je te trouve très dure envers toi. Nous savons tous que faire réfléchir des collègues, les informer est un travail de titan. Que c'est désespérant de les voir, résignés, baisser la tête et courber l'échine, dire oui et amen ou ne pas oser dire non. Que l'espoir de les faire bouger est souvent déçu ( J'essaie de ne pas être négative dans mes propos, mais je parfois/souvent). Mais tes arguments feront leur chemin.
Ta réflexion nourrit la nôtre. Et, mine de rien, dans mon école, on arrive tout doucettement à une prise de conscience que " ras-le-bol de tout ce que l'on impose aux équipes pédagogiques" ( il n'est que temps).
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Les compliments, c'est comme le mascara, il en faut plusieurs couches.....
- ycombeMonarque
Le privé catholique va de la maternelle au bac, au moins. Ils ne vont pas se gêner pour mettre en place quelques heures d'allemand, espagnol, russe ou autre dès le primaire. Ce qui leur permet, tout en appliquant la réforme, de garder leurs bilangues.francois75 a écrit:La suppression de la bilangue va entraîner un peu plus de fuite vers le privé.
Pourquoi une fuite vers le privé ? On va aussi mettre en place la même réforme dans le privé. Ou alors il y a des dérogations ?
Ils ont déjà commencé, Luigi a trouvé une copie d'une pub pour une école privé qui le disait très explicitement.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- ycombeMonarque
francois75 a écrit:La suppression de la bilangue va entraîner un peu plus de fuite vers le privé.
Pourquoi une fuite vers le privé ? On va aussi mettre en place la même réforme dans le privé. Ou alors il y a des dérogations ?
Un autre élément est que la création des bilangues et la présence des options comme le latin a permis de limiter la fuite des familles CSP+ vers le privé. Ces familles savent que les classes du public sont trop fréquemment difficiles, la présence de ces options leur permettait d'être assuré d'un minimum de regroupement avec des élèves qui veulent bosser. Sans cette garantie, la fuite vers le privé va reprendre de plus belle. Le privé n'a pas du tout les même publics, il est vu comme un endroit où les élèves peuvent bosser (à tort ou à raison, cela ne change rien à la fuite):
http://www.laviemoderne.net/grandes-autopsies/123-mixite-impossible
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- marjoDoyen
Balthamos a écrit:Audrey a écrit:Deux de mes collègues d'HG m'ont dit ce soir être à bout, et avoir choisi de s'épargner pour préserver leur qualité de vie perso...
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Pour tout dire je suis un peu dans cet état d'esprit cette année, c'est pour ça que j'admire ta combativité.
Je comprends pourquoi elles font ça : c'est une manière de conserver un peu d'énergie et de ne pas avoir l'impression de "saturer" mentalement parlant.
- CNFANiveau 10
Au moment où le bateau coule, certains préfèrent regarder le soleil couchant ou la forme de leur nombril! ça n'empêchera pas le bateau de couler mais ils ne l'auront pas vu ! ça commence à m'agacer sérieusement ! Depuis des mois, certains se dépensent sans compter, y laissent de l'énergie, une partie de leur vie de famille, de leur santé mentale, sans parler des nuits d'insomnie, et des moments de vrai désespoir ! Bref, ça m'énerve!marjolie.june a écrit:Balthamos a écrit:Audrey a écrit:Deux de mes collègues d'HG m'ont dit ce soir être à bout, et avoir choisi de s'épargner pour préserver leur qualité de vie perso...
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Pour tout dire je suis un peu dans cet état d'esprit cette année, c'est pour ça que j'admire ta combativité.
Je comprends pourquoi elles font ça : c'est une manière de conserver un peu d'énergie et de ne pas avoir l'impression de "saturer" mentalement parlant.
- CeladonDemi-dieu
Ca manque un peu de raffinement tout ça. Il va falloir qu'ils veillent à moduler leurs prix selon l'heure et le jour du cours, 650 E par an, c'est misérable...pamplemousses4 a écrit:RogerMartin a écrit:pamplemousses4 a écrit:Je ne comprends pas trop ce que cela signifie, des "options payantes": tu veux dire qu'on facturerait aux parents l'accès, je ne sais pas moi, aux cours de grec de telle heure à telle heure tels jours, ou de LVtruc sur tel ou tel créneau, comme on facture actuellement la garderie, la cantine ou l'accès aux études surveillées? Tout ça histoire de recruter en local des profs, même si les heures ne sont pas financées?
C'est bien tout le principe du privé sous contrat, puisque l'état paie déjà les enseignants et l'entretien des bâtiments. Les sommes demandées aux parents paient la cantine d'une part et de l'autre tous les extras possibles que l'argent peut acheter. C'est comme cela que sont offertes des filières bilingues par exemple, l'argent versé sert à recruter des enseignants qui font cours dans une langue étrangère. Je connais au moins un établissement privé où ce type de classe est proposé à côté de classes "ordinaires" avec un surcoût facturé +650 euros annuels en plus des frais de scolarité.
C'est bien ainsi que je m'imaginais les choses, mais j'ignorais en revanche que cela existait déjà de manière aussi explicite... Merci RogerMartin.
- Not a PandaHabitué du forum
- Spoiler:
- Tangleding a écrit:Le but de l'avalanche d'annonces, ballons d'essais, réformes est clairement de pousser les collègues à la résignation.
Du coup ce n'est pas évident de mobiliser, car trop de menaces finissent par démoraliser... Il faut parvenir à suggérer les perspectives.
Ainsi le silence de NVB signale deux choses :
- ils se sont rendu compte qu'elle irritait les enseignants
- la ministre se sait sur un siège éjectable
C'est le moment d'appuyer sur le bouton le 10/10, éjecter la ministre, Mme Robine et leur bébé.
https://www.neoprofs.org/t95267p60-nvb-fait-des-annonces-chez-bourdin#3294154
- HerrelisGrand sage
Moi je peux te le dire : je me sens nulle, vaine, inutile, angoissée aussi de ce que je vais devenir sur le long terme... et j'ai beau me battre, ruer dans les brancards, pester, bouger, j'ai l'impression d'être face à un mur... je me sens videAudrey a écrit:Deux de mes collègues d'HG m'ont dit ce soir être à bout, et avoir choisi de s'épargner pour préserver leur qualité de vie perso...
Sauf que je vois mal comment elles pourront continuer à être bien personnellement si leur vie au boulot devient merdique.
Elles font partie de ces collègues qui se démènent toujours pour faire au mieux pour les élèves avec le peu qu'on leur donne, et je les admire pour ça et pour le résultat qu'elles obtiennent, vraiment, mais là, franchement, je ne vois pas comment elles pourront longtemps continuer ainsi.
Il n'y aura plus rien avec lequel bricoler.
Pendant la réunion, je tremblais de colère et de degoût contenus... jamais je n'avais été dans cet état. J'étais physiquement mal. Je n'ose imaginer ce que ce sera si je n'ia plus ni latin ni grec à enseigner...
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Han : "Comment on s'en sort?" Luke : "comme d'habitude." Han : "Si mal que ça?!!" Le Retour du Jedi
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
"Drowned in moonlight, strangled by her own bra." -Carrie Fisher- 1956-2016 - See you space momma.
- ethelredNiveau 6
nous avons eu droit à la même réunion il y a quelques jours, mais avec une chef d'établissement acquise à la réforme (uniquement parce qu'elle a de l'ambition et qu'elle imagine qu'en étant un bon petit soldat, elle aura une promotion - et le pire c'est qu'elle aura sans doute raison). Le ton est donné, si on est contre la réforme, on est contre elle. Elle a levé les yeux au ciel et opposé une fin de non recevoir lorsque j'ai proposé qu'on étudie de disposer des trois heures marge pour l'allemand et le latin. Pour elle, on le utilisera pour faire des groupes en AP ou en EPI (c'est vrai que ce sera formidable de passer de 28 à 23 élèves).
Le calendrier est lourd jusqu'en décembre (et ça risque d'être pire après) : conseil d'enseignement pour déterminer quels EPI sont possibles,puis une heure de réunion hebdomadaire pour bosser ensemble les nouveaux programmes, les EPI envisagés, la ventilation des élèves et l'organisation de tout le toutim. Ce sera sans moi, même si je risque d'^tre convoquée et de passer un sale quart d'heure. En fait, on va bosser pour elle et pour la réforme, c'est absolument hors de question.
Je bosserai les nouveaux programmes et les EPI qu'on m'imposera en septembre, pas avant.
Je n'en dors plus de ce tsunami qui nous arrive dessus, de mon salaire qui diminue alors que la masse de travail augmente (plus 70 élèves en 15 ans). Je n'ose même pas me mettre à la place des collègues de lettres classiques ou d'Allemand.
Le calendrier est lourd jusqu'en décembre (et ça risque d'être pire après) : conseil d'enseignement pour déterminer quels EPI sont possibles,puis une heure de réunion hebdomadaire pour bosser ensemble les nouveaux programmes, les EPI envisagés, la ventilation des élèves et l'organisation de tout le toutim. Ce sera sans moi, même si je risque d'^tre convoquée et de passer un sale quart d'heure. En fait, on va bosser pour elle et pour la réforme, c'est absolument hors de question.
Je bosserai les nouveaux programmes et les EPI qu'on m'imposera en septembre, pas avant.
Je n'en dors plus de ce tsunami qui nous arrive dessus, de mon salaire qui diminue alors que la masse de travail augmente (plus 70 élèves en 15 ans). Je n'ose même pas me mettre à la place des collègues de lettres classiques ou d'Allemand.
- LefterisEsprit sacré
Les retours de chacun sont plus utiles qu'on ne le pense : c'est par ces analyses que l'on peut soi-même réfléchir aux conséquences concrètes et informer les autres. C'st comme ça que je réussis à donner des informations concrètes sur les conséquences, peu à peu, car il est vrai que tout est fait pour qu'on se perde dans la réforme. Donc le travail de décryptage d'Audrey , Luigi, Mutis et autres permet de cibler certains problèmes et de les exposer.
Je suis dans un établissement ou pas grand monde n'est pour ( à part deux , parce que " faut bien changer") , ou beaucoup préfèrent ne pas regarder, ou certains savent à peine qu'il y aura une réforme, et j'ai fini l'année seul gréviste.
Mais à force de communiquer, en ayant des billes pour montrer à quel point ça peut devenir un cauchemar , une collègue a demandé une réunion syndicale, une autre m'a dit qu'elle transférait mes mails, un autre me dit qu'il faudrait une action. Je sens que certains sontprêts à perdre leur paie si des formations sont imposées. Ce n'est pas la révolution, mais entre l'indifférence de naguère, on a un peu bougé, et voir plusieurs personnes remontées amènent les dormeurs à se poser des questions.
Je suis dans un établissement ou pas grand monde n'est pour ( à part deux , parce que " faut bien changer") , ou beaucoup préfèrent ne pas regarder, ou certains savent à peine qu'il y aura une réforme, et j'ai fini l'année seul gréviste.
Mais à force de communiquer, en ayant des billes pour montrer à quel point ça peut devenir un cauchemar , une collègue a demandé une réunion syndicale, une autre m'a dit qu'elle transférait mes mails, un autre me dit qu'il faudrait une action. Je sens que certains sontprêts à perdre leur paie si des formations sont imposées. Ce n'est pas la révolution, mais entre l'indifférence de naguère, on a un peu bougé, et voir plusieurs personnes remontées amènent les dormeurs à se poser des questions.
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AudreyOracle
Lefteris a écrit:Les retours de chacun sont plus utiles qu'on ne le pense : c'est par ces analyses que l'on peut soi-même réfléchir aux conséquences concrètes et informer les autres. C'st comme ça que je réussis à donner des informations concrètes sur les conséquences, peu à peu, car il est vrai que tout est fait pour qu'on se perde dans la réforme. Donc le travail de décryptage d'Audrey , Luigi, Mutis et autres permet de cibler certains problèmes et de les exposer.
Je suis dans un établissement ou pas grand monde n'est pour ( à part deux , parce que " faut bien changer") , ou beaucoup préfèrent ne pas regarder, ou certains savent à peine qu'il y aura une réforme, et j'ai fini l'année seul gréviste.
Mais à force de communiquer, en ayant des billes pour montrer à quel point ça peut devenir un cauchemar , une collègue a demandé une réunion syndicale, une autre m'a dit qu'elle transférait mes mails, un autre me dit qu'il faudrait une action. Je sens que certains sontprêts à perdre leur paie si des formations sont imposées. Ce n'est pas la révolution, mais entre l'indifférence de naguère, on a un peu bougé, et voir plusieurs personnes remontées amènent les dormeurs à se poser des questions.
Je ne décrypte rien du tout moi... Luigi et Mutis font tout le boulot.
- LefterisEsprit sacré
Audrey a écrit:Lefteris a écrit:Les retours de chacun sont plus utiles qu'on ne le pense : c'est par ces analyses que l'on peut soi-même réfléchir aux conséquences concrètes et informer les autres. C'st comme ça que je réussis à donner des informations concrètes sur les conséquences, peu à peu, car il est vrai que tout est fait pour qu'on se perde dans la réforme. Donc le travail de décryptage d'Audrey , Luigi, Mutis et autres permet de cibler certains problèmes et de les exposer.
Je suis dans un établissement ou pas grand monde n'est pour ( à part deux , parce que " faut bien changer") , ou beaucoup préfèrent ne pas regarder, ou certains savent à peine qu'il y aura une réforme, et j'ai fini l'année seul gréviste.
Mais à force de communiquer, en ayant des billes pour montrer à quel point ça peut devenir un cauchemar , une collègue a demandé une réunion syndicale, une autre m'a dit qu'elle transférait mes mails, un autre me dit qu'il faudrait une action. Je sens que certains sontprêts à perdre leur paie si des formations sont imposées. Ce n'est pas la révolution, mais entre l'indifférence de naguère, on a un peu bougé, et voir plusieurs personnes remontées amènent les dormeurs à se poser des questions.
Je ne décrypte rien du tout moi... Luigi et Mutis font tout le boulot.
Trop modeste... Tu analyses quand même les tenants et les aboutissants, comme ici, ça suscite la réflexion, l'air de rien.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- BalthamosDoyen
ethelred a écrit:nous avons eu droit à la même réunion il y a quelques jours, mais avec une chef d'établissement acquise à la réforme (uniquement parce qu'elle a de l'ambition et qu'elle imagine qu'en étant un bon petit soldat, elle aura une promotion - et le pire c'est qu'elle aura sans doute raison). Le ton est donné, si on est contre la réforme, on est contre elle. Elle a levé les yeux au ciel et opposé une fin de non recevoir lorsque j'ai proposé qu'on étudie de disposer des trois heures marge pour l'allemand et le latin. Pour elle, on le utilisera pour faire des groupes en AP ou en EPI (c'est vrai que ce sera formidable de passer de 28 à 23 élèves).
Le calendrier est lourd jusqu'en décembre (et ça risque d'être pire après) : conseil d'enseignement pour déterminer quels EPI sont possibles,puis une heure de réunion hebdomadaire pour bosser ensemble les nouveaux programmes, les EPI envisagés, la ventilation des élèves et l'organisation de tout le toutim. Ce sera sans moi, même si je risque d'^tre convoquée et de passer un sale quart d'heure. En fait, on va bosser pour elle et pour la réforme, c'est absolument hors de question.
Je bosserai les nouveaux programmes et les EPI qu'on m'imposera en septembre, pas avant.
Je n'en dors plus de ce tsunami qui nous arrive dessus, de mon salaire qui diminue alors que la masse de travail augmente (plus 70 élèves en 15 ans). Je n'ose même pas me mettre à la place des collègues de lettres classiques ou d'Allemand.
ethelred a écrit: conseil d'enseignement pour déterminer quels EPI sont possibles,puis une heure de réunion hebdomadaire pour bosser ensemble les nouveaux programmes, les EPI envisagés
Comment faire sans nouveaux programmes ? nous n'avons que le projet remis à la ministre pour le moment, puis les textes éclairant les EPI ne sont pas encore sortis.
Enfin, toutes ces réunions ne sont pas obligatoires et dépassent largement les obligations de service. Elles devraient donc être non obligatoires, avec des non bénévoles et ne doivent rien imposées aux collègues (liberté pédagogique ou truc du genre...)
- AudreyOracle
C'est exactement ce que j'ai dit aux IGs ce matin...
Mais elles ont répondu que les programmes, à part quelques coquilles, étaient définitifs.
Mais elles ont répondu que les programmes, à part quelques coquilles, étaient définitifs.
- BalthamosDoyen
Audrey a écrit:C'est exactement ce que j'ai dit aux IGs ce matin...
Mais elles ont répondu que les programmes, à part quelques coquilles, étaient définitifs.
Je suis fonctionnaire, je ne vais pas commencer à travailler à partir de brouillons ou de rumeurs
J'applique les textes. Il me faut des circulaires, des décrets, des lois!
- RoninMonarque
Tu vas pas avoir à attendre longtemps et tu ne vas pas être déçu.
_________________
- saucissedeveauJe viens de m'inscrire !
[mardi 3 novembre un stage syndical (ouvert aux non syndiqués) est organisé : s'inscrire avant aujourd'hui (académie de Lyon), juste le jour de la 1ère formation pour le 1er 1/3 du personnel de notre collège.
Nous serons nombreux à y aller, étant du 1er 1/3 de formation ou pas.
Histoire que le formateur se retrouve un peu seul.
Nous serons nombreux à y aller, étant du 1er 1/3 de formation ou pas.
Histoire que le formateur se retrouve un peu seul.
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- Je suis convoquée mercredi à une réunion sur la réforme avec des IG (CR en page 2)
- Au retour d'une réunion sur les nouveaux programmes de LC...
- Réforme du collège : la 3e réunion de négociations
- [Paris] réunion publique sur la réforme
- Mon CDE m'invite à la réunion de formation sur la réforme : quelles questions poser ?
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