J'hallucine (boulot)

Ilse a écrit:euh, elle a déjà fait 1000 photocopies en 2 semaines et demi ?!! :shock:

Elle a 4 classes de lycée, 140 élèves environ, ça va assez vite, surtout en lettres. Certes, c'est un peu beaucoup, mais honnêtement, ce n'est pas ce qui me choque le plus, dans ce que j'ai écrit.

500 ??? :shock: Personnellement, j'ai 150 élèves, le compte est vite fait...
Et on nous interdit quasiment d'utiliser les manuels, en anglais. Y'a un moment, faut arrêter les kouneries, hein...

Oudemia a écrit:Hermoiny, idem pour le portable chez nous depuis 3 ans...
On ne peut que faire un rapport, mais le temps qu'il soit traité, qu'il y ait le fameux entretien prévu par les textes :shock: , quand le retour avec "avertissement" arrive, le gamin n'y voit rien de grave (alors que quand les parents devaient venir récupérer l'engin chez le CPE au bout de huit jours c'était autrement significatif).
Heureusement, nous avons encore trois pages prévues pour les observations, je coche allégrement "travail non fait" pour les 6e, oui, ça promet

On peut peut-être vouloir le rendre et oublier de le faire, en toute bonne foi! J'en ai gardé un quelques jours au fond de mon tiroir parce que je n'ai jamais eu le temps de le descendre à la vie scolaire et que quand l'élève me le demandait, ce n'était jamais le bon moment, j'étais toujours très occupée! Pas de chance ! Tu veux jour au c*, on sera deux!

gnafron2004 a écrit:500 ??? :shock: Personnellement, j'ai 150 élèves, le compte est vite fait...
Et on nous interdit quasiment d'utiliser les manuels, en anglais. Y'a un moment, faut arrêter les kouneries, hein...

Bah oui, en lettres aussi : les IPR n'aiment pas trop qu'on se serve des séquences toutes prêtes des manuels... Alors faudrait savoir !

gnafron2004 a écrit:500 ??? :shock: Personnellement, j'ai 150 élèves, le compte est vite fait...
Et on nous interdit quasiment d'utiliser les manuels, en anglais. Y'a un moment, faut arrêter les kouneries, hein...

Idem! Et idem pour l'utilisation du manuel. D'ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi on fait acheter des manuels aux élèves en LV. Honnêtement, un petit précis grammatical et de conju servirait sur toutes les années jusqu'en term et serait bien plus économique. Ah?!... on me dit que Belin, Nathan, Hachette ne sont pas ravis de ma proposition

Perso j'ai 225 élèves et nous avons 5000 photocopies mais si on fait des A3, ça équivaut à 10 000. Donc je ne dépasse pas, car en plus j'essaie au max d'économiser le papier.
Je compatis pour les 500 ou 1000 photocopies, c'est ridicule. Rien que les devoirs ça fait plus.

sansara a écrit:Moitié hallu, moitié râlerie.

Dans mon bahut, nous avons un quota de photocopies : 1000 par trimestre, quelle que soit la matière, quel que soit le nombre de classes / d'élèves. Évidemment, c'est beaucoup trop peu.

Une collègue de lettres a déjà épuisé son crédit. Elle est allée voir la PA qui lui a fait la morale sur le mode "Bon, pour cette fois ça va, je vous redonne du crédit, mais pour les prochaines fois, ça ne passera pas, hein. Vous n'avez qu'à utiliser le manuel".

D'une part, je trouve ce crédit (et le fait de devoir aller quémander auprès de la direction) particulièrement infantilisant, mais si en plus, on nous impose de travailler avec un manuel que nous n'avons pas choisi...      

Et ce qui me fait encore plus halluciner, c'est qu'au lieu de se révolter tous ensemble contre ce système de quotas, les collègues à qui j'en ai parlé m'ont dit soit qu'ils imprimaient / photocopiaient directement de chez eux, soit qu'ils allaient faire leurs copies dans un magasin de reprographie... Ben tiens, et bientôt, on achètera nos feutres nous-mêmes, aussi !  

On parle bien de primarisation ?

Bienvenue dans le monde de l'école primaire, où dans trop de coins de France, on fonctionne sans série de manuel, et sans spécimen les 1ères années pour cause de poste mouvant (on a des CM2 1 jour, des CE1-CE2 2j et une PS le dernier, on reçoit des manuels CM2 en mai et on... a des CP ailleurs l'année suivante) , avec une photocopieuse à la mairie, ouverte de 10 à 12h le mardi. Et bien sûr, les crédits mairie sont pour les élèves, pas pour l'enseignant, "qui peut bien s'payer ses affaires, i' demande bien une liste de fournitures aux familles!" (par le maire qui expurge la commande avant envoi au fournisseur).

Enjoy

(Ma mère, allergique à la craie à la fin de sa carrière dans le 2aire, avait obtenu un tableau blanc dans sa salle, et recevait 1 pochette 4 couleurs de feutres effaçables par an, à condition de ramper devant son gestionnaire. Bien entendu qu'elle en était de sa poche!
Elle a aussi bénéficié d'une photocopieuse à compteur, mais sans code individuel; une de ses collègues était auteur de livres; elle bouffait le crédit à elle toute seule, et même pas au bénéfice de ses élèves)

Lenagcn a écrit:

Dalva a écrit:
Est-ce qu'elle a demandé une formation sur quelle tenue porter au travail ?

La stagiaire qui avait mes élèves en début de semaine l'an dernier aurait suivi cette formation avec un grand bénéfice ... : très court d'un côté, très décolleté de l'autre, moulant un corps parfait   , bref, super tenues pour une agréable soirée entre adultes consentants; un de nos élèves - 10-11 ans, 1m30 ... - pariait sur la taille de ses bonnets    ... avec son père!  

Celle de cette année aurait bénéfice à suivre la session également, mais plutôt pour une difficulté contraire: elle fait classe en trench fermé-ceinturé  .

Oui, mais elle est peut-etre complètement nue en-dessous !

Lenagcn a écrit:

Dalva a écrit:
Est-ce qu'elle a demandé une formation sur quelle tenue porter au travail ?

La stagiaire qui avait mes élèves en début de semaine l'an dernier aurait suivi cette formation avec un grand bénéfice ... : très court d'un côté, très décolleté de l'autre, moulant un corps parfait   , bref, super tenues pour une agréable soirée entre adultes consentants; un de nos élèves - 10-11 ans, 1m30 ... - pariait sur la taille de ses bonnets    ... avec son père!  

Celle de cette année aurait bénéfice à suivre la session également, mais plutôt pour une difficulté contraire: elle fait classe en trench fermé-ceinturé  .

A mes débuts - début des années 70 - une collègue arrivait en short et cuissardes, à la BB

Nous les photocopies sont illimitées mais j'ai appris que la gestionnaire affichait un tableau trimestriel avec un classement des plus gros consommateurs... :shock:

livie a écrit:Nous les photocopies sont illimitées mais j'ai appris que la gestionnaire affichait un tableau trimestriel avec un classement des plus gros  consommateurs... :shock:

Un hall of fame

Ah les photocopies, vaste sujet de discorde....
Les deux fois où j'ai eu une gestion pénible des photocopies (crédit trop court ou délai trop long), nous avons été plusieurs à dire : nous annoncerons à la réunion parents profs qu'une fois notre quota épuisé, nous serons dans l'obligation de revenir au bon vieux temps et de dicter les sujets de contrôles. Curieusement, l'organisation a été revue.

Faire des photocopies sur ses sous, non mais puis quoi encore ? il m'arrive de tirer des sujets sur mon imprimante, mais uniquement lorsque JE me suis lourdée dans mon planning.

Par contre, l'ex-collegue qui fait 50000 photocopies par an et qui ne voit pas le problème, ça me choque. Le problème est toujours le même : parce que trois profs se foutent du monde, on imagine que nous sommes tous irreponsables et on nous emmm**
Je suis pour les compteurs, parce que oui, il faut faire un peu attention, mais après on n'est pas obligé de tomber sur tout le monde alors qu'on a le nom de celui qui exagère. Et à 50000 par an, on ne parle pas de liberté pédagogique.

sansara a écrit:Moitié hallu, moitié râlerie.

Dans mon bahut, nous avons un quota de photocopies : 1000 par trimestre, quelle que soit la matière, quel que soit le nombre de classes / d'élèves. Évidemment, c'est beaucoup trop peu.

Une collègue de lettres a déjà épuisé son crédit. Elle est allée voir la PA qui lui a fait la morale sur le mode "Bon, pour cette fois ça va, je vous redonne du crédit, mais pour les prochaines fois, ça ne passera pas, hein. Vous n'avez qu'à utiliser le manuel".

D'une part, je trouve ce crédit (et le fait de devoir aller quémander auprès de la direction) particulièrement infantilisant, mais si en plus, on nous impose de travailler avec un manuel que nous n'avons pas choisi...      

Et ce qui me fait encore plus halluciner, c'est qu'au lieu de se révolter tous ensemble contre ce système de quotas, les collègues à qui j'en ai parlé m'ont dit soit qu'ils imprimaient / photocopiaient directement de chez eux, soit qu'ils allaient faire leurs copies dans un magasin de reprographie... Ben tiens, et bientôt, on achètera nos feutres nous-mêmes, aussi !  

Qu'invoque l'intendance pour ces quotas ? Je vous demande parce que chez nous, c'est le coordonnateur qui gère les photocopies, dont le prix est retiré sur les crédits d'enseignement. Mais la copie est facturée 0,0037€... Nous nous sommes mis d'accord pour passer à un compte unique "LC+LM" à compter de janvier, avec 5 profs à 8.000 copies chacun, soit un compte de 40.000 copies, ça va nous coûter 148€ au total. Je ne comprends pas en quoi le PA a à voir avec ça. Bon, en même temps, 1.000 copies en 2 semaines, c'est peut-être un peu :shock:

Cripure a écrit:

sansara a écrit:Moitié hallu, moitié râlerie.

Dans mon bahut, nous avons un quota de photocopies : 1000 par trimestre, quelle que soit la matière, quel que soit le nombre de classes / d'élèves. Évidemment, c'est beaucoup trop peu.

Une collègue de lettres a déjà épuisé son crédit. Elle est allée voir la PA qui lui a fait la morale sur le mode "Bon, pour cette fois ça va, je vous redonne du crédit, mais pour les prochaines fois, ça ne passera pas, hein. Vous n'avez qu'à utiliser le manuel".

D'une part, je trouve ce crédit (et le fait de devoir aller quémander auprès de la direction) particulièrement infantilisant, mais si en plus, on nous impose de travailler avec un manuel que nous n'avons pas choisi...      

Et ce qui me fait encore plus halluciner, c'est qu'au lieu de se révolter tous ensemble contre ce système de quotas, les collègues à qui j'en ai parlé m'ont dit soit qu'ils imprimaient / photocopiaient directement de chez eux, soit qu'ils allaient faire leurs copies dans un magasin de reprographie... Ben tiens, et bientôt, on achètera nos feutres nous-mêmes, aussi !  

Qu'invoque l'intendance pour ces quotas ? Je vous demande parce que chez nous, c'est le coordonnateur qui gère les photocopies, dont le prix est retiré sur les crédits d'enseignement. Mais la copie est facturée 0,0037€... Nous nous sommes mis d'accord pour passer à un compte unique "LC+LM" à compter de janvier, avec 5 profs à 8.000 copies chacun, soit un compte de 40.000 copies, ça va nous coûter 148€ au total. Je ne comprends pas en quoi le PA a à voir avec ça. Bon, en même temps, 1.000 copies en 2 semaines, c'est peut-être un peu :shock:

Le lycée est "éco-responsable", et on fait des économies de papier à tous les niveaux (à titre d'exemple, nous n'avons pas eu de pochette de rentrée, nous avons dû imprimer nous-mêmes, sur nos crédits, nos listes de classes, nos EDT, les formulaires de rapports d'incidents / d'exclusion / de retenue, les plans d'évacuation...). L'ancienne direction avait déjà mis un quota à 3000 copies par trimestre, et la nouvelle a décidé d'être encore plus drastique, visiblement.
Honnêtement, je pense que l'argument économique ne tient pas vraiment... Et je ne sais pas pourquoi il faut aller voir la direction pour quémander, et non pas l'intendance. Je suppose que c'est une façon d'infantiliser les enseignants et de leur faire la morale.

Nous sommes d'accord, 1000 copies en 3 semaines, c'est peut-être un peu beaucoup, mais je crois que ma collègue a distribué aux élèves beaucoup de documents différents en début d'année (progressions, listes de lectures, sujets des EAF 2015, textes de la 1re séquence, documents complémentaires...). Ça ne fait jamais que 7 photocopies par élève.

J'ai travaillé dans un établissement où nous avions droit à dix photocopies par élève et par trimestre. Je n'en reviens toujours pas.
Grosse hallucination/râlerie perso: j'ai été conspuée par des collègues qui discutaient d'un bon élève dont je connais la famille quand j'ai dit que ses parents exerçaient des professions intellectuelles (ce sont tous les deux des personnes brillantes, qui ont appris le français tardivement, réfugiés suite à la disparition de leur pays). Il paraît qu'il y a des élèves qui sont sérieux sans que leurs parents exercent des professions intellectuelles (euh, oui, mais quel est le rapport?). J'ai eu beau dire que ce que j'avais énoncé n'impliquait aucunement le contraire, rien n'y a fait, et j'ai entendu quelqu'un dire sotto voce quand je sortais que ma remarque était puante. C'était extrêmement agressif alors que c'est des gens que je connais et qui savent que je m'occupe de tous les élèves. Déjà qu'on m'a fait l'aumône d'un tout petit peu de travail, que je n'ai pas le moral, je n'ai pas envie d'y retourner. En plus je suspecte que c'est en partie parce que je suis française, ce qui n'est pas très bien vu là où nous vivons (quelqu'un m'a même dit que je m'illusionnais si je croyais pouvoir trouver un emploi stable, qu'on me préférera toujours quelqu'un de local).

En même temps dans ma salle, aucun vidéoprojecteur... donc je dois me cantonner aux livres ? Les manuels sont vraiment nuls.
Et puis, les IPR veulent que nous fabriquions nous-mêmes nos documents alors faudrait savoir un peu

Pourquoi est-ce qu'il y a de telles disparités entre établissements sur le budget photocopies?

Chez nous, l'administration n'a aucun contrôle, quand l'intendant décide que les photocopies c'est fini pour le trimestre, la personne qui s'en occupe n'en fait plus (et souvent l'administration n'est pas au courant).

Reçu cette convocation. Ils z'ont vraiment fumé la moquette... J'ai particulièrement aimé le "Durant la période suivante vous devez suivre, depuis votre établissement ou votre domicile, au moment de votre choix, les activités à distance organisées". Oscour !
Je précise que bien évidemment,:
1) je n'ai pas demandé de formation, ni pendant, ni après mes obligations de service;
2) que le mail est parti à la poubelle et que je ne pourrai pas me suivre cette formation à distance: sur mon temps libre, je fais du poney :aah: .

J'édite pour ajouter que ce n'est pas de faire une formation à distance qui me hérisse, ça fait déjà plusieurs années que c'est en pratique. Non, mais vendredi dernier l'info qu'il va falloir se former pendant les vacances (si on le souhaite, certes, mais quand même), une semaine plus tard les nouveaux programmes ET ce truc sur la laïcité)... J'attends la suite (mais sans impatience).

Jane a écrit:Reçu cette convocation. Ils z'ont vraiment fumé la moquette... J'ai particulièrement aimé le "Durant la période suivante vous devez suivre, depuis votre établissement ou votre domicile, au moment de votre choix, les activités à distance organisées". Oscour !
Je précise que bien évidemment,:
1) je n'ai pas demandé de formation, ni pendant, ni après mes obligations de service;
2) que le mail est parti à la poubelle et que je ne pourrai pas me suivre cette formation à distance: sur mon temps libre, je fais du poney :aah: .  

Si c'est comme M@gistere, c'est vraiment tout moisi.

C'est pas faux a écrit:

Jane a écrit:Reçu cette convocation. Ils z'ont vraiment fumé la moquette... J'ai particulièrement aimé le "Durant la période suivante vous devez suivre, depuis votre établissement ou votre domicile, au moment de votre choix, les activités à distance organisées". Oscour !
Je précise que bien évidemment,:
1) je n'ai pas demandé de formation, ni pendant, ni après mes obligations de service;
2) que le mail est parti à la poubelle et que je ne pourrai pas me suivre cette formation à distance: sur mon temps libre, je fais du poney :aah: .  

Si c'est comme M@gistere, c'est vraiment tout moisi.

C'est par M@gistere.

Tu es convoquée à une formation que tu n'as pas demandée !

J'aimerais bien savoir comment ils vont faire coïncider ça avec nos statuts, même nouveaux.

« Art. 25.-Dans le cadre de la réglementation applicable à l'ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail, les professeurs d'enseignement général de collège sont tenus de fournir, sur l'ensemble de l'année scolaire :
« I.-Un service d'enseignement dont les maxima hebdomadaires sont les suivants :
« 1° Dix-huit heures pour ceux enseignant les disciplines littéraires, scientifiques, technologiques et artistiques ;
« 2° Vingt heures pour ceux enseignant l'éducation physique et sportive ;
« 3° Dix-neuf heures pour ceux assurant au moins neuf heures dans la discipline visée au 2° ci-dessus.
« II.-Les missions liées au service d'enseignement qui comprennent les travaux de préparation et les recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire. Dans ce cadre, ils peuvent être appelés à travailler en équipe pluriprofessionnelle associant les personnels de santé, sociaux, d'orientation et d'éducation. »

Pas mention de formation. "Recherche et préparation", ce n'est pas de la formation.

Suite

« Art. 25-1.-Les professeurs d'enseignement général de collège peuvent, s'ils le souhaitent, au titre d'une année scolaire, exercer des missions particulières au niveau de leur établissement ou au niveau académique sous l'autorité du recteur de l'académie.
« Les professeurs d'enseignement général de collège exerçant ces missions peuvent bénéficier d'un allégement de leur service d'enseignement attribué sur décision du recteur de l'académie. Lorsque la mission est réalisée au niveau de l'établissement, la décision du recteur intervient après proposition du conseil d'administration de l'établissement d'affectation de l'enseignant.

Et voilà, c'est tout.

La formation est un droit.
Jusqu'à présent, le droit à la formation ne s'imposait pas, on pouvait encore choisir les contenus de notre formation continue.

Dalva a écrit:
Tu es convoquée à une formation que tu n'as pas demandée !

J'aimerais bien savoir comment ils vont faire coïncider ça avec nos statuts, même nouveaux.

« Art. 25.-Dans le cadre de la réglementation applicable à l'ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail, les professeurs d'enseignement général de collège sont tenus de fournir, sur l'ensemble de l'année scolaire :
« I.-Un service d'enseignement dont les maxima hebdomadaires sont les suivants :
« 1° Dix-huit heures pour ceux enseignant les disciplines littéraires, scientifiques, technologiques et artistiques ;
« 2° Vingt heures pour ceux enseignant l'éducation physique et sportive ;
« 3° Dix-neuf heures pour ceux assurant au moins neuf heures dans la discipline visée au 2° ci-dessus.
« II.-Les missions liées au service d'enseignement qui comprennent les travaux de préparation et les recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire. Dans ce cadre, ils peuvent être appelés à travailler en équipe pluriprofessionnelle associant les personnels de santé, sociaux, d'orientation et d'éducation. »

Pas mention de formation. "Recherche et préparation", ce n'est pas de la formation.

Suite

« Art. 25-1.-Les professeurs d'enseignement général de collège peuvent, s'ils le souhaitent, au titre d'une année scolaire, exercer des missions particulières au niveau de leur établissement ou au niveau académique sous l'autorité du recteur de l'académie.
« Les professeurs d'enseignement général de collège exerçant ces missions peuvent bénéficier d'un allégement de leur service d'enseignement attribué sur décision du recteur de l'académie. Lorsque la mission est réalisée au niveau de l'établissement, la décision du recteur intervient après proposition du conseil d'administration de l'établissement d'affectation de l'enseignant.

Et voilà, c'est tout.

La formation est un droit.
Jusqu'à présent, le droit à la formation ne s'imposait pas, on pouvait encore choisir les contenus de notre formation continue.

c'est exactement ce que j'ai dit à mes collègues. Je pense que je ne serai pas la seule, après avoir fermement refusé leur :censure: formation pendant les vacances, à refuser leur schmilblick sur la laïcité.

Bah, droit et devoir c'est pareil, non !



:pas vrai:

ysabel a écrit:Bah, droit et devoir c'est pareil, non !



:pas vrai:

c'est un malentendu, sans doute :lol: :lol:

Sérieusement ...

Bah, y'a plus grand chose qui m'étonne depuis qu'on me dit que faire des projets fait partie de mes missions et que c'est bénévole, même si ça demande beaucoup de boulot et que ça prend du temps perso....je suis allée voir les dites missions pour vérifier et nulle part y'a marqué "doit"... ou alors j'ai mal cherché. Y'a juste marqué :

"Dans le cadre général défini par l'article L. 912-1 du code de l'éducation, le décret reconnaît l'ensemble des missions liées au service d'enseignement dont elles sont le prolongement. Relèvent ainsi pleinement du service des personnels enseignants régis par ces dispositions, sans faire l'objet d'une rémunération spécifique supplémentaire autre que l'indemnité de suivi et d'orientation des élèves (Isoe) régie par le décret n° 93-55 du 15 janvier 1993, les travaux de préparation et de recherches nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire (II de l'article 2 du décret n° 2014-940).
Entrent notamment dans ce cadre:
- la participation aux réunions d'équipes pédagogiques, qu'elles prennent ou non la forme d'instances identifiées telles que les conseils d'enseignement (pour les enseignants exerçant dans les mêmes champs disciplinaires) ou les conseils de classe (pour les enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves) ;
- la participation à des dispositifs d'évaluation des élèves au sein de l'établissement ;
- les échanges avec les familles notamment les réunions parents - professeurs ;
- les heures de vie de classe, dont le contenu est défini au 1- du B- du I-."

Donc pas de projet