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- cubeNiveau 8
Je ne corrige pas le bac, mais par contre je corrige le brevet tous les ans (en maths). Et, franchement, notre barème est très détaillé, avec une réunion avant de démarrer pour préciser les questions où il pourrait y avoir un doute. Je veux bien, que, n'étant pas des machines, il puisse y avoir 2 ou 3 points d'écart entre un correcteur "indulgent" et un correcteur "exigeant" ... encore que ... on nous incite très fortement à l'indulgence.
Par contre, je vous rappelle que les sujets sont nationaux, pas les barèmes : chaque jury académique se réunit et donne ensuite les consignes à sa "troupe" de correcteurs.
Du coup, s'il y a 10 points d'écart, c'est peut-être leur barème qui était mal fichu, ou pas clair, ou au moins sujet à interprétation.
Par contre, je vous rappelle que les sujets sont nationaux, pas les barèmes : chaque jury académique se réunit et donne ensuite les consignes à sa "troupe" de correcteurs.
Du coup, s'il y a 10 points d'écart, c'est peut-être leur barème qui était mal fichu, ou pas clair, ou au moins sujet à interprétation.
- alain2015Niveau 1
A mon sens, le problème ne se pose pas de la même manière sur le contrôle continu, que sur la notation des épreuves d'examen :
-sur le c. continu, il y a homogénéité du professeur, de plus il y a les "commentaires" qui accompagne la notation.
-sur les épreuves d'examen :
c'est le concept de souveraineté du jury qui devrait à mon sens garantir une certaine homogénéité.
Il a quelques passages dans la "carrière" scolaire d'un élève dans laquelle la notation par elle-même, a un impact irréversible sur son orientation.
C'est vrai que en mathématique, le problème se pose moins que dans d'autres matières !
-sur le c. continu, il y a homogénéité du professeur, de plus il y a les "commentaires" qui accompagne la notation.
-sur les épreuves d'examen :
c'est le concept de souveraineté du jury qui devrait à mon sens garantir une certaine homogénéité.
Il a quelques passages dans la "carrière" scolaire d'un élève dans laquelle la notation par elle-même, a un impact irréversible sur son orientation.
C'est vrai que en mathématique, le problème se pose moins que dans d'autres matières !
- DesolationRowEmpereur
alain2015 a écrit:A mon sens, le problème ne se pose pas de la même manière sur le contrôle continu, que sur la notation des épreuves d'examen :
-sur le c. continu, il y a homogénéité du professeur, de plus il y a les "commentaires" qui accompagne la notation.
-sur les épreuves d'examen :
c'est le concept de souveraineté du jury qui devrait à mon sens garantir une certaine homogénéité.
Il a quelques passages dans la "carrière" scolaire d'un élève dans laquelle la notation par elle-même, a un impact irréversible sur son orientation.
C'est vrai que en mathématique, le problème se pose moins que dans d'autres matières !
Quand, par exemple ?
- cubeNiveau 8
C'est une bonne question, ça, "quand ?" Jamais au collège, c'est le contrôle continu qui prime (avec les matières qui peuvent se compenser les unes les autres), de toute façon, on ne redouble plus jamais, et les notes de brevet, soyons honnêtes, n'ont aucun impact : l'orientation en 2nde est déjà faite avant.
Au lycée, c'est pareil, non ? L'orientation post-bac ne dépend pas des notes du bac, il me semble ? Il suffit de l'avoir (et bon, ben, quand même, l'immense majorité l'a !)
Pour les concours, là, oui, c'est la note du jour J (et pas les notes de tous les jours) qui compte. Mais c'est un peu le principe de base d'un concours (c'est comme les jeux olympiques : si t'es bon toute la saison mais que tu te plantes le jour de la compète, et bien c'est perdu !)
Au lycée, c'est pareil, non ? L'orientation post-bac ne dépend pas des notes du bac, il me semble ? Il suffit de l'avoir (et bon, ben, quand même, l'immense majorité l'a !)
Pour les concours, là, oui, c'est la note du jour J (et pas les notes de tous les jours) qui compte. Mais c'est un peu le principe de base d'un concours (c'est comme les jeux olympiques : si t'es bon toute la saison mais que tu te plantes le jour de la compète, et bien c'est perdu !)
- alain2015Niveau 1
Effectivement c'est vrai que, à part l'obtention de "la mention TB" au bac qui peut permettre de modifier une orientation, le brevet lui ne présente aucune incidence et donc le bac quasiment pas sauf à le rater ou à avoir la mention tb.
Tout cela est quand même un peu dramatique, lorsqu'on voit le système scolaire(parents d'élèves inclus) se focaliser sur les taux de réussites à des examens qui ne servent en fait quasi plus à rien...
En revanche les conséquences engendrées par les divers classements, etc... , sont bien réelles, comme par exemple le dépeuplement de certaines écoles au bénéfice d'autres etc...
De toute façon dans les concours, le jury étant restreint, il n'y a pas de grand écart d'évaluation !
Tout cela est quand même un peu dramatique, lorsqu'on voit le système scolaire(parents d'élèves inclus) se focaliser sur les taux de réussites à des examens qui ne servent en fait quasi plus à rien...
En revanche les conséquences engendrées par les divers classements, etc... , sont bien réelles, comme par exemple le dépeuplement de certaines écoles au bénéfice d'autres etc...
De toute façon dans les concours, le jury étant restreint, il n'y a pas de grand écart d'évaluation !
- ElyasEsprit sacré
alain2015 a écrit:Effectivement c'est vrai que, à part l'obtention de "la mention TB" au bac qui peut permettre de modifier une orientation, le brevet lui ne présente aucune incidence et donc le bac quasiment pas sauf à le rater ou à avoir la mention tb.
Tout cela est quand même un peu dramatique, lorsqu'on voit le système scolaire(parents d'élèves inclus) se focaliser sur les taux de réussites à des examens qui ne servent en fait quasi plus à rien...
En revanche les conséquences engendrées par les divers classements, etc... , sont bien réelles, comme par exemple le dépeuplement de certaines écoles au bénéfice d'autres etc...
De toute façon dans les concours, le jury étant restreint, il n'y a pas de grand écart d'évaluation !
C'est moi ou vous souhaitez que ces examens à vocation sommative deviennent des examens à vocation sélective ?
Après, franchement, la notation ne pose que peu de soucis. C'est le décrochage qui pose problème et on prend le prétexte de la notation comme bouc-émissaire.
- ZagaraGuide spirituel
+1 tout est ditAprès, franchement, la notation ne pose que peu de soucis. C'est le décrochage qui pose problème et on prend le prétexte de la notation comme bouc-émissaire.
- egometDoyen
Tazon a écrit:Il n'y a que les QCM sur des choses manichéennes qui n'engendreraient aucune différence de notation. Dès qu'on veut apprendre aux élèves autre chose, on tombe dans ces difficultés de notations, que ce soit sur 5, sur 20 ou 100 ou acquis/non acquis.
Par contre, pour tendre vers une homogénéité plus grande des notations, il faudrait arrêter d'instiller tout le temps le doute dans la tête des profs sur leur légitimité à juger des travaux d'élèves et de changer tous les quatre matins ce qu'on doit évaluer, voire nous donner à évaluer des choses évaluables, genre pas "savoir lire" ou "savoir raisonner" ou autre HIDA sans les référentiels qui vont avec, avec des consignes précises qui vaudraient pour toutes les académies, et pas des formateurs qui se débrouillent dans leur coin pour donner un sens à des injonctions contradictoires.
Vous êtes inquiet car la notation devient n'importe quoi, eh bien je peux vous dire que vous n'avez encore rien vu! Et aussi que vous ne vous intéressez pas aux vrais scandales, allez voir les différences entre établissements ou académies pour les mêmes épreuves, vous serez édifié.
+ 100
Il faut du temps pour qu'un système d'évaluation se stabilise. Plusieurs années en fait.
Pour un exercice traditionnel, on finit par avoir une assez bonne idée des chances d'un candidat à l'examen. À force de voir des copies, d'observer comment notent les collègues, on finit par savoir à peu près ce que "vaut" un 10/20. On n'est pas à l'abri d'un accident, mais, tout de même, on s'y retrouve.
Mais si on réforme tous les quatre matins, on ne peut plus savoir. Vos descriptifs peuvent être aussi précis que vous le voulez, leur sens n'apparaîtra vraiment qu'avec plusieurs exemples de corrections.
Même la notation de la dictée devient confuse. Heureusement que nous avons nos traditions rétrogrades pour nous y retrouver. Et même en appliquant le barème traditionnel, ce n'est pas évident, car il faut calibrer la longueur et la difficulté du texte.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- alain2015Niveau 1
C'est moi ou vous souhaitez que ces examens à vocation sommative deviennent des examens à vocation sélective ?
Après, franchement, la notation ne pose que peu de soucis. C'est le décrochage qui pose problème et on prend le prétexte de la notation comme bouc-émissaire.[/quote]
Une notation si elle existe à un examen à vocation à être le plus juste possible, donc après on peu balayer d'un revers de main, l'importance que représente les écarts de notations (aux épreuves) arguant que ces examens ne servent à rien... mais bon ils existent et si ils existent il faut leur donner sens...
(par ailleurs, je pense au contraire que les notes focalisent l'intérêt des élèves au détriment du contenu...)
Maintenant il est certain que le décrochage scolaire, sujet sur lequel vous m'amenez, tout comme l'inégalité face au savoir selon le milieu social de l'élève est un problème majeur face au questionnement de la notation.
Mais peut-on tout de même s' interroger sur la question des évaluations (ou autre) même si des problématiques plus urgentes existent ?
Après, franchement, la notation ne pose que peu de soucis. C'est le décrochage qui pose problème et on prend le prétexte de la notation comme bouc-émissaire.[/quote]
Une notation si elle existe à un examen à vocation à être le plus juste possible, donc après on peu balayer d'un revers de main, l'importance que représente les écarts de notations (aux épreuves) arguant que ces examens ne servent à rien... mais bon ils existent et si ils existent il faut leur donner sens...
(par ailleurs, je pense au contraire que les notes focalisent l'intérêt des élèves au détriment du contenu...)
Maintenant il est certain que le décrochage scolaire, sujet sur lequel vous m'amenez, tout comme l'inégalité face au savoir selon le milieu social de l'élève est un problème majeur face au questionnement de la notation.
Mais peut-on tout de même s' interroger sur la question des évaluations (ou autre) même si des problématiques plus urgentes existent ?
- Thalia de GMédiateur
alain2015, peux-tu s'il te plaît veiller à l'exactitude des citations ?
Merci.
Merci.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- ElyasEsprit sacré
alain2015 a écrit:Elyas a écrit:C'est moi ou vous souhaitez que ces examens à vocation sommative deviennent des examens à vocation sélective ?
Après, franchement, la notation ne pose que peu de soucis. C'est le décrochage qui pose problème et on prend le prétexte de la notation comme bouc-émissaire.
Une notation si elle existe à un examen à vocation à être le plus juste possible, donc après on peu balayer d'un revers de main, l'importance que représente les écarts de notations (aux épreuves) arguant que ces examens ne servent à rien... mais bon ils existent et si ils existent il faut leur donner sens...
(par ailleurs, je pense au contraire que les notes focalisent l'intérêt des élèves au détriment du contenu...)
Maintenant il est certain que le décrochage scolaire, sujet sur lequel vous m'amenez, tout comme l'inégalité face au savoir selon le milieu social de l'élève est un problème majeur face au questionnement de la notation.
Mais peut-on tout de même s' interroger sur la question des évaluations (ou autre) même si des problématiques plus urgentes existent ?
Entendons-nous bien, je ne vois pas de quels écarts de notation vous parlez. Si vous parlez des écarts de notation constatés lors des expériences montrés par la docimologie, il faut bien comprendre que nulle harmonisation n'a été proposée aux correcteurs et que des éléments perturbateurs ont souvent été mis en place (par exemple, donner le même paquet à 2 groupes mais en disant au premier que le paquet est issu du meilleur collège de la ville et à l'autre que ce sera vite corrigé vu qu'il est rempli des pires élèves du département), et toujours sans concertation.
Si vous parlez des écarts de notation entre deux classes ayant deux professeurs différents, c'est normal. Leur progression, leur progressivité et leurs exigences varient grandement et c'est leur droit, ils sont les seuls maîtres à bord car ils sont les concepteurs du parcours de formation et leur notation est avant tout formative et non sommative ou certificative.
Si vous voulez parler des écarts de notation au sein des examens, c'est méconnaître les examens et leur fonctionnement. Les écarts se vérifient avant les harmonisations. Après harmonisation, les écarts sont souvent très bas et sont à la marge entre le niveau d'indulgence/sévérité du correcteur mais c'est à la marge.
En bref, il faudra expliquer clairement ce qu'est cette légende urbaine des écarts de notation horribles et les contextualiser avant de commencer à dire qu'il y a un problème.
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