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- VadilaNiveau 1
Bonsoir à tous, je me suis inscrite sur le forum il n'y a pas longtemps mais j'ai déjà besoin de parler ...
Je ne sais pas si aujourd'hui vous avez lu l'article sur la jeune lycéene qui a fait une tentative de suicide dans son lycée en sautant par la fenêtre mais tout cela me fait peur et je deviens un peu parano mais si je viens à vous aujourd'hui c'est que je m'inquiète pour ma fille. Depuis Novembre elle compte les jours pour être en vacances. Et comme aujourd'hui c'était la rentrée elle ne voulait pas aller en classe, elle s'est même mise à pleurer à un moment il a fallut qu'on se dispute pendant 15 minutes pour qu'elle daigne se préparer. Elle ne veut plus qu'on parle de tout ce qui à un rapport avec les profs, les cours et elle se renferme de plus en plus et simule d'avoir mal au ventre ou d'être malade pour ne pas aller en classe.
J'essaie de parler avec elle pour savoir ce qu'il se passe mais elle me dit toujours la même chose : Elle stress pour les contrôles de maths, le prof lui met une grande pression et elle passe son temps à réviser jusqu'à 3heures du matin pour un DS.
Un exemple: Avant les vacances elle avait un contrôle qui portait sur les dérivations, fonctions de références et équations du second degré. Elle avait révisé une semaine avant tous les soirs pendant 2h, elle savait faire tous les exos et aujourd'hui elle revient en larmes avec un 2/20 tout était faux. Elle a de grosses cernes et n'a même plus d'appétit. Ça m'inquiète de plus en plus je ne sais pas quoi faire et j'ai peur qu'elle me cache autre chose.
PS: désolé mais je ne savais pas dans qu'elle catégorie poster ce message
Je ne sais pas si aujourd'hui vous avez lu l'article sur la jeune lycéene qui a fait une tentative de suicide dans son lycée en sautant par la fenêtre mais tout cela me fait peur et je deviens un peu parano mais si je viens à vous aujourd'hui c'est que je m'inquiète pour ma fille. Depuis Novembre elle compte les jours pour être en vacances. Et comme aujourd'hui c'était la rentrée elle ne voulait pas aller en classe, elle s'est même mise à pleurer à un moment il a fallut qu'on se dispute pendant 15 minutes pour qu'elle daigne se préparer. Elle ne veut plus qu'on parle de tout ce qui à un rapport avec les profs, les cours et elle se renferme de plus en plus et simule d'avoir mal au ventre ou d'être malade pour ne pas aller en classe.
J'essaie de parler avec elle pour savoir ce qu'il se passe mais elle me dit toujours la même chose : Elle stress pour les contrôles de maths, le prof lui met une grande pression et elle passe son temps à réviser jusqu'à 3heures du matin pour un DS.
Un exemple: Avant les vacances elle avait un contrôle qui portait sur les dérivations, fonctions de références et équations du second degré. Elle avait révisé une semaine avant tous les soirs pendant 2h, elle savait faire tous les exos et aujourd'hui elle revient en larmes avec un 2/20 tout était faux. Elle a de grosses cernes et n'a même plus d'appétit. Ça m'inquiète de plus en plus je ne sais pas quoi faire et j'ai peur qu'elle me cache autre chose.
PS: désolé mais je ne savais pas dans qu'elle catégorie poster ce message
- totoroMonarque
Si c'est réellement lié aux maths, lui proposer de prendre des cours particuliers (si c'est jouable pour toi financièrement...). Prendre rendez-vous avec le prof pourrait être utile.
Comment sont ses résultats dans les autres matières ? Est-ce que tu connais ses amis ? Pourrais-tu leur faire part de tes inquiétudes (sans pour autant fliquer ta fille) ?
Comment sont ses résultats dans les autres matières ? Est-ce que tu connais ses amis ? Pourrais-tu leur faire part de tes inquiétudes (sans pour autant fliquer ta fille) ?
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- juliette81Niveau 3
D'après ce que tu décris, il serait en effet intéressant de demander à rencontrer le prof de maths de ta fille.
- OlympiasProphète
Bonsoir, il est possible que ta fille
- soit se mette elle-même une très (trop ??) forte pression pour répondre aux exigences de son professeur,
- soit rencontre au lycée un problème qui la perturbe tellement que son travail, son rapport à l'établissement et tout ce qui en découle est devenu hypersensible.
Peut-être pourrais-tu
- demander un entretien au professeur de mathématiques
- voir avec le CPE responsable de sa classe s'il s'est passé quelque chose
- demander à ses ami(e)s proches s'ils ont perçu le mal-être de ta fille
Courage
- soit se mette elle-même une très (trop ??) forte pression pour répondre aux exigences de son professeur,
- soit rencontre au lycée un problème qui la perturbe tellement que son travail, son rapport à l'établissement et tout ce qui en découle est devenu hypersensible.
Peut-être pourrais-tu
- demander un entretien au professeur de mathématiques
- voir avec le CPE responsable de sa classe s'il s'est passé quelque chose
- demander à ses ami(e)s proches s'ils ont perçu le mal-être de ta fille
Courage
- User5899Demi-dieu
Les ados sont déroutants depuis qu'ils se parlent sans cesse en circuit fermé. "Ca devient comme un lac sans sortie, une tête fermée, une infection". Ils pleurent tout le temps, se mettent une pression pas possible parce qu'ils prennent mal les cours et ensuite essaient de dévorer des tonnes de fiches internet pas classées, pas hiérarchisées, ils ont des réactions collectives sans cesse, ils pleurent, et ils pleurent, et ils pleurent... Mon dieu, c'est effrayant.
Il faudrait voir le prof de maths, puis demander au PP à ce que l'infirmière voie un peu votre fille et parle avec elle.
Certains parents nous ont contactés avant le premier CA pour nous dire leur détresse (élèves de seconde) : leurs gosses, surnotés pendant 4 ans, qui ne savent rien faire et se vautrent dès les premières semaines de lycée. Est-ce une piste ?
Bon courage à vous. Il ne fait pas bon élever un ado sous la tyrannie des réseaux sociaux.
Il faudrait voir le prof de maths, puis demander au PP à ce que l'infirmière voie un peu votre fille et parle avec elle.
Certains parents nous ont contactés avant le premier CA pour nous dire leur détresse (élèves de seconde) : leurs gosses, surnotés pendant 4 ans, qui ne savent rien faire et se vautrent dès les premières semaines de lycée. Est-ce une piste ?
Bon courage à vous. Il ne fait pas bon élever un ado sous la tyrannie des réseaux sociaux.
- pamplemousses4Expert
Je ne sais qu'ajouter aux propos des collègues, qui me paraissent de bon conseil, mais j'imagine bien ton inquiétude. Courage à toi.
- JulHabitué du forum
J'y pensais également.Cripure a écrit:Les ados sont déroutants depuis qu'ils se parlent sans cesse en circuit fermé. "Ca devient comme un lac sans sortie, une tête fermée, une infection". Ils pleurent tout le temps, se mettent une pression pas possible parce qu'ils prennent mal les cours et ensuite essaient de dévorer des tonnes de fiches internet pas classées, pas hiérarchisées, ils ont des réactions collectives sans cesse, ils pleurent, et ils pleurent, et ils pleurent... Mon dieu, c'est effrayant.
Il faudrait voir le prof de maths, puis demander au PP à ce que l'infirmière voie un peu votre fille et parle avec elle.
Certains parents nous ont contactés avant le premier CA pour nous dire leur détresse (élèves de seconde) : leurs gosses, surnotés pendant 4 ans, qui ne savent rien faire et se vautrent dès les premières semaines de lycée. Est-ce une piste ?
Bon courage à vous. Il ne fait pas bon élever un ado sous la tyrannie des réseaux sociaux.
- VadilaNiveau 1
Merci beaucoup pour le réconfort ça redonne le moral de se sentir soutenu..
Concernant ma fille, ses résultats sont bons dans les autres matières où elle tourne à 14-15 de moyenne par contre en maths elle à 9 et en bossant dur comme fer.
J'ai déjà eu un entretien avec son prof qui m'a dit que ma fille était une bonne élève, sérieuse mais qu'elle n'osait pas poser des questions en classe lorsqu'elle ne comprenait pas. Il a dit qu'elle avait des notes moyennes mais que son attitude saurait combler ses difficultés à condition de poser des questions lorsque quelque chose n'est pas claire. Il ne comprend pas pourquoi ma fille a ce blocage et ce stress et à vrai dire moi non plus.
Concernant ses copines elle m'ont juste dit que ma fille était triste et qu'elle ne voulait plus sortir dehors car avant elles avaient l'habitude d'aller se promener en ville le samedi après-midi et maintenant elle ne veut même plus sortir avec elles, elle préfère dormir dans son lit ou écouter de la musique.
Je ne pense pas que les maths soit le réel problème puisque tous les matins elle ne veut pas aller en cours. D'ailleurs une fois elle est partie au lycée et elle n'est jamais allée en cours, elle a préféré sécher elle est revenue à la maison.
Concernant ma fille, ses résultats sont bons dans les autres matières où elle tourne à 14-15 de moyenne par contre en maths elle à 9 et en bossant dur comme fer.
J'ai déjà eu un entretien avec son prof qui m'a dit que ma fille était une bonne élève, sérieuse mais qu'elle n'osait pas poser des questions en classe lorsqu'elle ne comprenait pas. Il a dit qu'elle avait des notes moyennes mais que son attitude saurait combler ses difficultés à condition de poser des questions lorsque quelque chose n'est pas claire. Il ne comprend pas pourquoi ma fille a ce blocage et ce stress et à vrai dire moi non plus.
Concernant ses copines elle m'ont juste dit que ma fille était triste et qu'elle ne voulait plus sortir dehors car avant elles avaient l'habitude d'aller se promener en ville le samedi après-midi et maintenant elle ne veut même plus sortir avec elles, elle préfère dormir dans son lit ou écouter de la musique.
Je ne pense pas que les maths soit le réel problème puisque tous les matins elle ne veut pas aller en cours. D'ailleurs une fois elle est partie au lycée et elle n'est jamais allée en cours, elle a préféré sécher elle est revenue à la maison.
- roxanneOracle
Une histoire d'amour ? Une orientation sexuelle qui la déroute ?
- OlympiasProphète
Ça, on a le même souci. Je dis toujours à mes secondes que l'élève qui a 7/20 avec moi ne pouvait pas avoir 15/20 de moyenne en 3eme. Et que quand en 3eme on avait "un vrai 15/20" on ne se retrouve pas avec 7. Des élèves sont surnotés dans certains collèges.Cripure a écrit:Les ados sont déroutants depuis qu'ils se parlent sans cesse en circuit fermé. "Ca devient comme un lac sans sortie, une tête fermée, une infection". Ils pleurent tout le temps, se mettent une pression pas possible parce qu'ils prennent mal les cours et ensuite essaient de dévorer des tonnes de fiches internet pas classées, pas hiérarchisées, ils ont des réactions collectives sans cesse, ils pleurent, et ils pleurent, et ils pleurent... Mon dieu, c'est effrayant.
Il faudrait voir le prof de maths, puis demander au PP à ce que l'infirmière voie un peu votre fille et parle avec elle.
Certains parents nous ont contactés avant le premier CA pour nous dire leur détresse (élèves de seconde) : leurs gosses, surnotés pendant 4 ans, qui ne savent rien faire et se vautrent dès les premières semaines de lycée. Est-ce une piste ?
Bon courage à vous. Il ne fait pas bon élever un ado sous la tyrannie des réseaux sociaux.
Ensuite les gosses passent trop de temps à fessedebouquer, à lancer des tweets d'une niaiserie à pleurer et à s'abreuver de SMS. Ils se montent le bourrichon, le moindre problème part en vrille .... :shock:
Lu à l'instant sur cuicui
Frère à C.... : t'es avec qui au téléphone ?
C... : une ***
Le frère à C..... : ah donc c'est A....c'est ça ?
Mais pqqqqqq??? 😹😹😹
- micaschisteMonarque
D'après ce que tu décris, il doit y avoir autre chose que les maths.
Une rupture douloureuse assez récente ?
Un harcèlement ?
Un état dépressif ?
Une rupture douloureuse assez récente ?
Un harcèlement ?
Un état dépressif ?
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- VadilaNiveau 1
Non elle n'est pas lesbienne sinon elle m'en aurait déjà parlé surtout qu'elle sait que je suis ouverte, pas de petit copain ni un récente rupture mais je le sais qu'elle a quelque chose au fond d'elle qu'elle veut dissimuler.
Pour le harcèlement c'est ce que je pensais mais elle ne veut pas parler du lycée sinon elle se met à pleurer
Pour le harcèlement c'est ce que je pensais mais elle ne veut pas parler du lycée sinon elle se met à pleurer
- HesteNiveau 9
Si tu sens que le problème dépasse le ""simple"" problème scolaire, tu peux peut-être lui proposer de voir un psy, un médecin de famille, ou autre. C'est parfois plus facile de parler avec quelqu'un qui ne nous connait pas.
- CleroliDoyen
Informe l'infirmière, le CPE et le PP de la situation de ta fille (sans qu'elle le sache forcément, c'est à toi de voir). Dans le cas que tu décris, je pense que c'est important qu'on puisse tous avoir un œil sur elle. Je ne cherche pas à t'inquiéter davantage mais des élèves qui rencontrent des problèmes, nous en avons pas mal au lycée et c'est vrai que parfois (rarement, je te rassure) cela peut aller jusqu'à la TS. Là, ce que tu dis de ta fille ressemble à un début de phobie scolaire. Ta fille est sûrement une excellente élève qui se met une telle pression qu'elle a un sentiment d'échec avant même de commencer. Il ne faut pas laisser les choses s'installer durablement.
- OlympiasProphète
Cleroli a écrit:Informe l'infirmière, le CPE et le PP de la situation de ta fille (sans qu'elle le sache forcément, c'est à toi de voir). Dans le cas que tu décris, je pense que c'est important qu'on puisse tous avoir un œil sur elle. Je ne cherche pas à t'inquiéter davantage mais des élèves qui rencontrent des problèmes, nous en avons pas mal au lycée et c'est vrai que parfois (rarement, je te rassure) cela peut aller jusqu'à la TS. Là, ce que tu dis de ta fille ressemble à un début de phobie scolaire. Ta fille est sûrement une excellente élève qui se met une telle pression qu'elle a un sentiment d'échec avant même de commencer. Il ne faut pas laisser les choses s'installer durablement.
- VadilaNiveau 1
Merci mais je ne pense pas qu'elle voudra parler avec un psy, tellement elle se renferme et refuse la communication mais je vais quand même essayer.
Cleroli, j'ai déjà fait ce que tu m'as dit mais j'ai vraiment peur qu'elle continue à être comme ça surtout qu'elle ne me dit rien comme si j'étais une étrangère à ses yeux. Pourquoi elle est comme ça, pourquoi elle ne me parle pas ?
J'espère que ce n'est pas une phobie scolaire surtout qu'elle sèche de plus en plus pour n'importe quel motif et tous les matins c'est la guerre pour qu'elle aille au lycée. Dans son premier bulletin elle avait 8 heures injustifiées et 6 journées d'absence... je suis perdue
Cleroli, j'ai déjà fait ce que tu m'as dit mais j'ai vraiment peur qu'elle continue à être comme ça surtout qu'elle ne me dit rien comme si j'étais une étrangère à ses yeux. Pourquoi elle est comme ça, pourquoi elle ne me parle pas ?
J'espère que ce n'est pas une phobie scolaire surtout qu'elle sèche de plus en plus pour n'importe quel motif et tous les matins c'est la guerre pour qu'elle aille au lycée. Dans son premier bulletin elle avait 8 heures injustifiées et 6 journées d'absence... je suis perdue
- CleroliDoyen
Vadila, puisque l'infirmière est informée de la situation, essaie de la recontacter pour voir si elle a bien rencontré ta fille et si elle peut t'aiguiller (non te raconter ses propos mais t'indiquer qqn vers qui te tourner).
Il existe des points d'écoute jeunes dans certaines villes, renseigne-toi et donne-lui leur numéro, on ne sait jamais (normalement c'est gratuit et anonyme). C'est une démarche autre que celle du psy (même si elle pourra en rencontrer un) et ça pourrait peut-être mieux lui convenir.
Il existe des points d'écoute jeunes dans certaines villes, renseigne-toi et donne-lui leur numéro, on ne sait jamais (normalement c'est gratuit et anonyme). C'est une démarche autre que celle du psy (même si elle pourra en rencontrer un) et ça pourrait peut-être mieux lui convenir.
- sookieGrand sage
Vadila a écrit:Non elle n'est pas lesbienne sinon elle m'en aurait déjà parlé surtout qu'elle sait que je suis ouverte, pas de petit copain ni un récente rupture mais je le sais qu'elle a quelque chose au fond d'elle qu'elle veut dissimuler.
Pour le harcèlement c'est ce que je pensais mais elle ne veut pas parler du lycée sinon elle se met à pleurer
Il faut se dire que quelque soit les relations qu'on a avec nos enfants, il y a un moment où ils ne nous disent pas tout. Et ce qui est tout à fait normal. On peut avoir des parents tres ouverts ce n'est pas forcement à eux qu'on va se confier, surtout si cela concerne des sujets très intimes. Il faut essayer de nous rappeler de notre adolescence, est ce que vous disiez absolument tout à vos parents ? Et si c'est le cas je trouve ça assez malsain.
Le problème de mal-être de ta fille est-il récent ? Habitez vous sur Paris ? Il y a peut-être un lien avec les attentats et le climat actuel, comment a-t-elle réagi à ces événements ?
En tout cas , essaye de tout faire pour l'emmener voir quelqu'un. Il y a quelques année j'ai emmené mon fils voir un psychologue. Quand j'ai pris rendez-vous sa première réaction a été "j'irai pas , je suis pas fou" , il y est allé quand même et était bien content d'avoir quelqu'un à qui parler hors du cercle familial.
Bon courage à toi
- HérodouteGrand sage
Cripure a écrit:Les ados sont déroutants depuis qu'ils se parlent sans cesse en circuit fermé. "Ca devient comme un lac sans sortie, une tête fermée, une infection". Ils pleurent tout le temps, se mettent une pression pas possible parce qu'ils prennent mal les cours et ensuite essaient de dévorer des tonnes de fiches internet pas classées, pas hiérarchisées, ils ont des réactions collectives sans cesse, ils pleurent, et ils pleurent, et ils pleurent... Mon dieu, c'est effrayant.
Il faudrait voir le prof de maths, puis demander au PP à ce que l'infirmière voie un peu votre fille et parle avec elle.
Certains parents nous ont contactés avant le premier CA pour nous dire leur détresse (élèves de seconde) : leurs gosses, surnotés pendant 4 ans, qui ne savent rien faire et se vautrent dès les premières semaines de lycée. Est-ce une piste ?
Bon courage à vous. Il ne fait pas bon élever un ado sous la tyrannie des réseaux sociaux.
+1
Questions :
- En quelle classe est ta petite ? Seconde ? 1ere ou T S ?
- Quel était son niveau en maths l'année précédente ?
==> Si possible, choisir une orientation avec moins de maths l'année prochaine (si son blocage des maths persiste évidemment).
Pour les collègues parlant du collège : On entend très souvent que "nous" enseignants au collège nous "surnotons" les bambins... C'est faux ! On doit respecter le socle commun (quoi qu'on en dise) + on subit la pression de la hiérarchie avec parfois des chefs qui vous foutent la honte en conseil de classe car vous avez de petites moyennes...
MAIS SURTOUT, tant qu'en 3e vous aurez le même coefficient 1 entre toutes les matières et bien les petits Kévin continueront de passer en Seconde avec 9 en Français / 9 en maths / 10 en Anglais / et...11 en Hist-géo / 17 en Edu. Musicale / 17 en EPS...
==> Toutes les matières permettent l'épanouissement personnel de l'enfant, c'est vrai mais mettre le même coeff pour toutes les matières (pour une demande d'orientation Seconde GT) = catastrophe. L'histoire du tronc commun est la poudre aux yeux.
==> De plus, il serait intéressant que les collègues en lycée relisent les modifications concernant les derniers programmes de leur matières au collège (et les prochains tant qu'à y faire) : C'est affligeant, les attentes demandées dans les matières littéraires et scientifiques ont plus que régressé...
La critique est toujours la même : Les PE se font critiquer par des collègues imbéciles du collèges qui eux-mêmes se font critiquer par ceux du lycée qui eux-mêmes se font critiquer par ceux des universités...
- PseudoDemi-dieu
Une maman elle-même très inquiète et très angoissée ? Peut-être même un brin intrusive ?
Enfin, je dis ça, je dis rien.
Enfin, je dis ça, je dis rien.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- wanaxFidèle du forum
Une explication possible : ça ne l'intéresse pas et fait ( inconsciemment ) en sorte de forcer une réorientation.
Si c'est ça, elle vote avec ses notes comme d'autres votaient avec leurs pieds.
Si c'est ça, elle vote avec ses notes comme d'autres votaient avec leurs pieds.
- CleroliDoyen
Certes mais d'un prof à l'autre, les exigences peuvent être différentes et les notes aussi.Hérodoute a écrit:La critique est toujours la même : Les PE se font critiquer par des collègues imbéciles du collèges qui eux-mêmes se font critiquer par ceux du lycée qui eux-mêmes se font critiquer par ceux des universités...
Une question au sujet du collège (n'y vois aucun parti pris initial) : sachant qu'actuellement une part du brevet repose sur le contrôle continu, peut-il y avoir une "pression", dans certains établissements, pour que les profs soient plutôt "gentils" dans leur notation ? C'est un argument que l'on met en avant régulièrement pour refuser toute modification du bac. Je me demande donc s'il s'agit davantage d'un fantasme que d'un risque réel.
- HérodouteGrand sage
C'est une réalité !
Je me suis fait allumer durant mes premières années d'enseignants car je notais trop "sèchement" selon mon chef de l'époque (personne très autoritaire en +).
Si aujourd'hui la pression est moindre c'est surtout le fait des modifications des programmes et de l'allègement des exigences demandées en fin de 3e.
Bien évidemment, plusieurs d'entre nous haussent ce niveau d'exigence mais il n'empêche que cela devient de plus en plus compliqué voire parfois injuste quand, dans une même équipe de collègues d'histoire géo certains ne se contentent que du minimum demandé par le socle => Cela génère donc des inégalités entre les classes et entre les élèves pour l'orientation...
Je me suis fait allumer durant mes premières années d'enseignants car je notais trop "sèchement" selon mon chef de l'époque (personne très autoritaire en +).
Si aujourd'hui la pression est moindre c'est surtout le fait des modifications des programmes et de l'allègement des exigences demandées en fin de 3e.
Bien évidemment, plusieurs d'entre nous haussent ce niveau d'exigence mais il n'empêche que cela devient de plus en plus compliqué voire parfois injuste quand, dans une même équipe de collègues d'histoire géo certains ne se contentent que du minimum demandé par le socle => Cela génère donc des inégalités entre les classes et entre les élèves pour l'orientation...
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"Le réchauffement climatique ? Deux degrés de plus, c'est que dalle, non ?", philosophe anonyme de la télé-réalité.
- HonchampDoyen
Cleroli a écrit:
Une question au sujet du collège (n'y vois aucun parti pris initial) : sachant qu'actuellement une part du brevet repose sur le contrôle continu, peut-il y avoir une "pression", dans certains établissements, pour que les profs soient plutôt "gentils" dans leur notation ? C'est un argument que l'on met en avant régulièrement pour refuser toute modification du bac. Je me demande donc s'il s'agit davantage d'un fantasme que d'un risque réel.
C'est une réalité.
Mon collège avait des résultats inférieurs à la moyenne départementale il y a 4/5 ans.
Le chef est arrivé avec pour mission de remonter ce taux.
Il nous a donné tous les chiffres compilés par la DSDEN, ex IA : un tas de statistiques, dont le classement de toutes les matières de tous les collèges du département selon leur moyenne de contrôle continu, les résultats de chaque collège au contrôle terminal, par matière...(C'est comme cela qu'on a découvert que cela existait, on ne se savait pas "évalués" à ce point. En HG, au contrôle continu , on était pile à la moyenne départementale ! ).
Analyse faite , ce qui tirait le collège vers le bas n'était pas les résultats aux épreuves terminales en Fr, maths et HG, plutôt bons (ouf , l'honneur était sauf !!!!).
Mais le contrôle continu, plus sévère que la moyenne.
Notamment en Lettres, Sc Physiques, techno. Ils étaient dans les derniers, comprenez les plus sévères du département, avec des écarts importants par rapport à la moyenne.
Le chef n'a pas fait dans l'incantation ou la pression en conseil de classe, il a demandé des inspections avec réunion des équipes pédagogiques avec l'IPR ensuite.
Depuis, on a vu arriver les IPR de toutes les disciplines, sauf techno, et il y a eu des réunions de bassin, avec les profs de lycée, pour certaines matières (Lettres, langues)....
Depuis, le contrôle continu a remonté !
Non pas d'ailleurs forcément que mes collègues aient obéi aux injonctions de l'IPR, mais parce que les collègues se sont rendu compte qu'ils étaient parfois plus exigeants que les profs de seconde ! Ils étaient restés sur leur vision du lycée quand ils étaient élèves ou quand ils avaient débuté (équipe de lettres).
Ils ne voulaient pas être jugés laxistes par leurs collègues du lycée (Sciences physiques).
Donc oui, les pressions existent, et je pense que les chefs d'établissement les subissent à propos du DNB.
Ce qui est idiot, car quand on sait à quoi sert le DNB. Mais selon notre chef, pour le rectorat, c'est "un indicateur chiffré commode".
Dans le collège voisin, c'est sur l'oral d'Hist des Arts qu'il a fallu "réfléchir" : leurs notes d'oral étaient trop basses.
Enfin, sur le contrôle continu et les oraux en contrôle continu, je trouve que nous prenons en compte des aspects (Ex : oral d'histoire des Arts) , quand on connaît les élèves, qui sont laissés de côté quand on ne les connaît pas du tout (oraux de bac en HG) .
Ex : on sait que l'élève est un brave-gentil-pas doué, mais on le connaît, on l'aime bien, on sait de quoi il part, on voit qu'il a fait des efforts, y compris dans la tenue... Donc, on "valorise". Je ne suis pas contre cette approche, mais il ne faut pas en être dupe.
Est-ce comme ça pour les oraux de TPE au lycée, ou pour les TP évalués en sciences en TS ?
Quand on ne connaît pas l'élève, on a beaucoup moins d'états d'âme si c'est mauvais, me semble-t-il .
_________________
"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
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