- cavatineNiveau 9
Bonjour,
tout d'abord : courage ! Et soigne-toi bien
Comme l'a dit ton tuteur, nous ne sommes qu'au début du mois de novembre, tu as largement le temps d'améliorer les choses.
Dans ce qu'il appelle "présenter le cours", est-ce au niveau du rythme du cours, de ce que tu leur présentes comme objectifs de la séance, et qui ne sont peut-être pas forcément très clairs pour eux ?
J'ai pu pour ma part constater, et des collègues me l'ont souvent dit, que pour les élèves aient moins tendance à décrocher (et donc à foutre le boxon), ça pouvait être bien de les "bombarder" d'activités, tout en veillant à les alterner et à faire en sorte que ce soit assez varié (sans non plus tomber dans l'excès inverse avec une heure découpée en plein de micro-tâches). Par ailleurs, leur annoncer les objectifs - et le leur faire noter, en l'écrivant soi-même au tableau - peut aussi aider (je fais ça en lycée et ça marche bien, ça "rassure" les élèves, de voir où l'on va et vers quoi on cherche à les mener).
Sinon, quand le cours n'avance pas à cause de divers bavardages et de leur attitude, et que l'on n'a pas réussi à circonscrire le foyer de la perturbation (traduction : quand on n'a pas mouché et/ou exclu les débilos qui mettent le bordel - parce qu'il y a forcément des moments où on n'y arrive pas -), il y a la méthode "puisque vous avez envie de vous exprimer et que le texte a l'air de vous inspirer (mode ironie on), sortez une feuille, je relève à la fin" (pas besoin de tous les noter par contre). Et pour celui qui moufte pendant qu'ils font ça, punition.
Tu as aussi la possibilité de mettre une note d'oral (sur 10), en procédant par tranches de 0 / 5 / 10. Un élève se tient bien et participe au cours : 10. Un élève ne participe pas, bavarde : 5
Un élève bavarde tant et plus, fait l'andouille, perturbe le cours etc : 0
- à faire sur par exemple deux semaines en novembre, et deux semaines en décembre - (c'est une collègue de langue qui en parlait à la cantine ) -
Le seul souci, c'est que c'est fastidieux, surtout avec des classes chargées... mais avec certains, ça peut peut-être fonctionner.
N'oublie pas, enfin, que l'établissement où l'on se trouve est à prendre en compte... personnellement, j'étais dans ta position l'an dernier, en étant affectée dans un collège assez rude : mes préparations, cela allait plus ou moins, mais la gestion de classe... au final, je n'arrivais même plus à faire cours, et j'ai petit à petit sombré - (une situation personnelle difficile s'étant aussi ajoutée) et mise en arrêt, sans pouvoir remettre les pieds au collège -.
Cette année, en prolongation, je travaille dans un lycée, sans problèmes de discipline, et, je revis. J'ai encore plein de choses à améliorer, bien sûr, mais le fait d'être dans un climat relativement calme me permet d'être sereine et de prendre plaisir à faire cours (même si sur certaines heures, avec une classe notamment, c'est parfois ch**** , à cause de trop de dissipation et de bavardages).
Une nouvelle fois, courage à toi, l'année de stage peut être un vrai calvaire, mais l'on peut remonter la pente, et arriver à ne plus se rendre malade pour ce travail qui, il ne faut pas l'oublier, reste un travail, c'est-à-dire une partie seulement de notre vie - ce qu'on a malheureusement tendance à oublier -.
tout d'abord : courage ! Et soigne-toi bien
Comme l'a dit ton tuteur, nous ne sommes qu'au début du mois de novembre, tu as largement le temps d'améliorer les choses.
Dans ce qu'il appelle "présenter le cours", est-ce au niveau du rythme du cours, de ce que tu leur présentes comme objectifs de la séance, et qui ne sont peut-être pas forcément très clairs pour eux ?
J'ai pu pour ma part constater, et des collègues me l'ont souvent dit, que pour les élèves aient moins tendance à décrocher (et donc à foutre le boxon), ça pouvait être bien de les "bombarder" d'activités, tout en veillant à les alterner et à faire en sorte que ce soit assez varié (sans non plus tomber dans l'excès inverse avec une heure découpée en plein de micro-tâches). Par ailleurs, leur annoncer les objectifs - et le leur faire noter, en l'écrivant soi-même au tableau - peut aussi aider (je fais ça en lycée et ça marche bien, ça "rassure" les élèves, de voir où l'on va et vers quoi on cherche à les mener).
Sinon, quand le cours n'avance pas à cause de divers bavardages et de leur attitude, et que l'on n'a pas réussi à circonscrire le foyer de la perturbation (traduction : quand on n'a pas mouché et/ou exclu les débilos qui mettent le bordel - parce qu'il y a forcément des moments où on n'y arrive pas -), il y a la méthode "puisque vous avez envie de vous exprimer et que le texte a l'air de vous inspirer (mode ironie on), sortez une feuille, je relève à la fin" (pas besoin de tous les noter par contre). Et pour celui qui moufte pendant qu'ils font ça, punition.
Tu as aussi la possibilité de mettre une note d'oral (sur 10), en procédant par tranches de 0 / 5 / 10. Un élève se tient bien et participe au cours : 10. Un élève ne participe pas, bavarde : 5
Un élève bavarde tant et plus, fait l'andouille, perturbe le cours etc : 0
- à faire sur par exemple deux semaines en novembre, et deux semaines en décembre - (c'est une collègue de langue qui en parlait à la cantine ) -
Le seul souci, c'est que c'est fastidieux, surtout avec des classes chargées... mais avec certains, ça peut peut-être fonctionner.
N'oublie pas, enfin, que l'établissement où l'on se trouve est à prendre en compte... personnellement, j'étais dans ta position l'an dernier, en étant affectée dans un collège assez rude : mes préparations, cela allait plus ou moins, mais la gestion de classe... au final, je n'arrivais même plus à faire cours, et j'ai petit à petit sombré - (une situation personnelle difficile s'étant aussi ajoutée) et mise en arrêt, sans pouvoir remettre les pieds au collège -.
Cette année, en prolongation, je travaille dans un lycée, sans problèmes de discipline, et, je revis. J'ai encore plein de choses à améliorer, bien sûr, mais le fait d'être dans un climat relativement calme me permet d'être sereine et de prendre plaisir à faire cours (même si sur certaines heures, avec une classe notamment, c'est parfois ch**** , à cause de trop de dissipation et de bavardages).
Une nouvelle fois, courage à toi, l'année de stage peut être un vrai calvaire, mais l'on peut remonter la pente, et arriver à ne plus se rendre malade pour ce travail qui, il ne faut pas l'oublier, reste un travail, c'est-à-dire une partie seulement de notre vie - ce qu'on a malheureusement tendance à oublier -.
- brin d'acierNiveau 6
Tiens, pour te faire prendre un peu de recul sur la gestion de classe : lors de mon année de stage, j'avais une 5è et une 4è, avec certains élèves pas faciles à gérer au quotidien. Dans ma 5è, j'avais deux élèves très compliqués à gèrer : l'un s'amusait souvent à imiter les animaux de la basse-cour ou autres pendant le cours (genre le roucoulement du pigeon etc…). Dès que j'allais chercher la classe dans la cour, je savais tout de suite si j'allais passer une heure correcte ou pas : souvent, quand il était déjà rouge écarlate, je pouvais être sûre qu'il était déjà bien énervé (gamin non désiré par les parents, placé en famille,…). S'il arrivait en classe et que sa table avait soi-disant été déplacée de quelques centimètres, il refusait de s'asseoir… Tout ça pour te dire que ne pas savoir bien gérer la classe quand on est stagiaire, c'est NORMAL ! Il m'est arrivé plusieurs fois d'arriver dans la salle des profs en pleurs, quand il me poussait à bout. J'avais la chance d'avoir une tutrice fantastique, qui connaissait cet élève (et trouvait d'ailleurs que c'était injuste de l'avoir dans une de mes classes alors que je débutais). Par contre, quand le tuteur IUFM est venu, la première fois, ma tutrice lui avait parlé de cet élève et il s'est assis à côté de lui… Il n'a pas moufté non plus, mais ne s'est pas gêné pour être ch… de nouveau au cours suivant.
Une fois, convoqué dans le bureau du principal adjoint qui lui demande pourquoi je l'ai changé de place en classe. Sa réponse (et je précise que j'étais là à ce moment-là) : "Pour faire CH… !" Et je pourrais t'en raconter bien d'autres…
A un moment donné aussi, je me suis inquiétée car j'avais été opérée pour ma myopie et alors que mon ophtalmo m'avait dit que cela ne me poserait aucun problème pour travailler… il s'avère que j'ai eu quelques complications derrière ! Je m'étais absentée d'une des formations IUFM mais avais tenu bon quand même au collège, tous les gamins croyaient que j'avais une grosse conjonctivite…
Et puis, ce qui m'aidait parfois, c'était d'appeler quelques stagiaires de mon groupe, pour parler le soir. On restait longtemps au téléphone, on était dans la même galère et ça aidait à se remonter le moral.
Je pourrais aussi de te parler de ma tutrice pour le stage de quelques heures qu'on avait à faire en lycée, qui a clairement voulu en profiter et m'en faire baver, sûrement parce qu'elle me trouvait trop "sereine". Parmi les exemples : elle me fait faire une heure de trajet pour que je vienne récupérer des copies dans son casier, pour découvrir qu'en fait, elle n'avait rien laissé… Elle m'appelle ensuite pour que je vienne les récupérer chez elle, et je me suis retapée une demi-heure de trajet… Alors que j'avais cours de 17 à 18 avec ses secondes, et qu'ils avaient eu un contrôle de lecture, elle m'impose de corriger toutes les copies pour le lendemain 9h… sachant que j'avais plus d'une heure de route à faire…
Tu vois, et je pense qu'on en a tous des anecdotes dans ce style.
Pour le rythme du cours, au début, c'était pareil : la première fois que ma tutrice à l'année est venue me voir, en une heure, j'avais seulement corrigé l'exercice que les élèves avaient à faire. Elle m'a dit : "ce n'est pas grave, mais la 1è chose à retenir, c'est que chaque heure de cours doit permettre d'avancer et d'apporter un nouvel élément"
Donc, les conseils que je te donne, si on te "reproche" le déroulement de ton cours :
-Tu rentres en classe, tu fais ton appel, tu leur dis de sortir les affaires et de revoir la leçon de la dernière fois. Le carnet doit être sur la table. Si certains te disent qu'ils ne l'ont pas, tu le notes.
-Tu en interroges un, tu lui mets une note sur 5.
-Tu reprends ce qui a été dit et tu lances la suite.
-N'hésite pas à faire plusieurs activités courtes mais variées : une ou deux questions à l'écrit pour préparer le texte / reprise à l'oral / On récapitule en envoyant un élève au tableau / On enchaîne avec d'autres questions / On fait rechercher rapidement un élément dans le texte / On peut conclure avec un petit exercice de lecture à voix haute et là, pareil, celui que tu interroges, tu lui mets une note…. Varie oral / écrit / recherche / lecture / trace écrite de la leçon. Cela permet de rythmer le cours : moins il y a de temps morts, moins ils auront la possibilité de se distraire. Noter l'objectif au tableau et dans le cahier aussi, ça peut être important.
Demain, si c'est la réunion parents-profs, tu t'adresses à eux en insistant sur l'attitude des élèves en classe et surtout, si certains cherchent à te faire croire que tu es la fautive (là encore, ça peut arriver ) ne te laisse pas démonter.
Allez, ça va le faire !!!!!!
Une fois, convoqué dans le bureau du principal adjoint qui lui demande pourquoi je l'ai changé de place en classe. Sa réponse (et je précise que j'étais là à ce moment-là) : "Pour faire CH… !" Et je pourrais t'en raconter bien d'autres…
A un moment donné aussi, je me suis inquiétée car j'avais été opérée pour ma myopie et alors que mon ophtalmo m'avait dit que cela ne me poserait aucun problème pour travailler… il s'avère que j'ai eu quelques complications derrière ! Je m'étais absentée d'une des formations IUFM mais avais tenu bon quand même au collège, tous les gamins croyaient que j'avais une grosse conjonctivite…
Et puis, ce qui m'aidait parfois, c'était d'appeler quelques stagiaires de mon groupe, pour parler le soir. On restait longtemps au téléphone, on était dans la même galère et ça aidait à se remonter le moral.
Je pourrais aussi de te parler de ma tutrice pour le stage de quelques heures qu'on avait à faire en lycée, qui a clairement voulu en profiter et m'en faire baver, sûrement parce qu'elle me trouvait trop "sereine". Parmi les exemples : elle me fait faire une heure de trajet pour que je vienne récupérer des copies dans son casier, pour découvrir qu'en fait, elle n'avait rien laissé… Elle m'appelle ensuite pour que je vienne les récupérer chez elle, et je me suis retapée une demi-heure de trajet… Alors que j'avais cours de 17 à 18 avec ses secondes, et qu'ils avaient eu un contrôle de lecture, elle m'impose de corriger toutes les copies pour le lendemain 9h… sachant que j'avais plus d'une heure de route à faire…
Tu vois, et je pense qu'on en a tous des anecdotes dans ce style.
Pour le rythme du cours, au début, c'était pareil : la première fois que ma tutrice à l'année est venue me voir, en une heure, j'avais seulement corrigé l'exercice que les élèves avaient à faire. Elle m'a dit : "ce n'est pas grave, mais la 1è chose à retenir, c'est que chaque heure de cours doit permettre d'avancer et d'apporter un nouvel élément"
Donc, les conseils que je te donne, si on te "reproche" le déroulement de ton cours :
-Tu rentres en classe, tu fais ton appel, tu leur dis de sortir les affaires et de revoir la leçon de la dernière fois. Le carnet doit être sur la table. Si certains te disent qu'ils ne l'ont pas, tu le notes.
-Tu en interroges un, tu lui mets une note sur 5.
-Tu reprends ce qui a été dit et tu lances la suite.
-N'hésite pas à faire plusieurs activités courtes mais variées : une ou deux questions à l'écrit pour préparer le texte / reprise à l'oral / On récapitule en envoyant un élève au tableau / On enchaîne avec d'autres questions / On fait rechercher rapidement un élément dans le texte / On peut conclure avec un petit exercice de lecture à voix haute et là, pareil, celui que tu interroges, tu lui mets une note…. Varie oral / écrit / recherche / lecture / trace écrite de la leçon. Cela permet de rythmer le cours : moins il y a de temps morts, moins ils auront la possibilité de se distraire. Noter l'objectif au tableau et dans le cahier aussi, ça peut être important.
Demain, si c'est la réunion parents-profs, tu t'adresses à eux en insistant sur l'attitude des élèves en classe et surtout, si certains cherchent à te faire croire que tu es la fautive (là encore, ça peut arriver ) ne te laisse pas démonter.
Allez, ça va le faire !!!!!!
- brin d'acierNiveau 6
Pour la trace écrite, l'idéal, c'est au fur et à mesure noter les mots-clés importants donnés par les élèves. A la fin, tu leur demandes quelques lignes avec pour contrainte celle de réutiliser tous les mots-clés qui apparaissent. Tu peux le présenter sous la forme d'un concours, avec "carotte" à la clé : celui qui réussit à tous les utiliser a un petit "bonus" dans la moyenne par exemple (ça peut être 0,5)
- Le SchtroumpfissimeNiveau 6
Courage
_________________
"Si on cueille pas les cerises tant qu'elles sont sur l'arbre, et bien on s'ra tintin pour le clafoutis." Roi Loth
- cavatineNiveau 9
Oh... :/
Est-ce que tu as déjà testé la respiration ventrale pour se détendre (et ça aide aussi pour mieux faire porter sa voix), ainsi que la méditation de pleine conscience ? Même en n'en faisant que deux minutes par jour, ça peut aider.
Courage
Est-ce que tu as déjà testé la respiration ventrale pour se détendre (et ça aide aussi pour mieux faire porter sa voix), ainsi que la méditation de pleine conscience ? Même en n'en faisant que deux minutes par jour, ça peut aider.
Courage
- IsmyrrNiveau 6
Mlle_Andromede a écrit:Merci cavatine :flower:
Pour ce qui est de la présentation des cours, mon tuteur n'apprécie pas trop ma façon de faire. Par exemple, quand j'étudie un extrait, j'ai tendance à avoir un questionnaire et à interroger les élèves, ce qui d'après mon tuteur n'est pas conseillé. J'ai donc changé ma manière de faire: maintenant pas de questionnaire trace écrite mais des questions orales qui découlent de ce que les élèves auront compris. Seulement, comment faire une trace écrite?
Concernant les cours de langue, apparemment ils seraient trop "fouillis". Mais j'ai suivi les cours de mon tuteur, pour les premiers points en tout cas, et je me suis appuyée sur leur présentation pour construire les miens. Mais bon, d'après ce que j'ai compris, dans deux jours mon tuteur terrain m'aidera à présenter mes cours différemment.
Bombarder les élèves d'activités, ça ne marche pas toujours. Même lors de la dernière évaluation, qui est pourtant censée être un travail "prenant", ils étaient agités.
Les notes d'oral, pareil. J'en fais mais ça ne dissuade pas les perturbateurs d'arrêter leur chahut.
Apparemment, le collège dans lequel j'ai été affectée est réputé calme... avec quelques élèves difficiles...
Alors, ça, ça m'épatera toujours !
Après 8 ans, je n'ai pas encore rencontré 1 inspecteur capable de m'expliquer vraiment comment on fait la trace écrite, de longs fils sont créés pour essayer de répondre à cette épineuse question, et manifestement, personne n 'a LA solution. Alors venir t'embêter là dessus, franchement...
Quoique si : ma première et dernière inspection (ben oui, "juste" 8 ans d'ancienneté, ils sont pressés!), l'inspecteur préconisait la division du tableau en 3 parties, de gauche à droite, du procédé littéraire ou du mot clé à la rédaction du bilan en passant par l'effet stylistique. Et le bilan, bien sûr, fait par les élèves. Il était certain que c'était faisable dans l'heure...
Quand je tente la trace écrite faite par les élèves, ça me prend bien 45 min...
Quant aux questionnaires, là aussi, il semblerait que ce soit le mode de l'espe de les déconseiller. Personnellement, je ne me sens pas de faire une LA en roue libre sans questionnaire.
Les questions sont pour moi, j'ai rédigé les réponses, et elles sont traitées à l'oral seulement.
On écrit les points importants, les définitions de procédés, par exemple, ou une phrase qui résume l'essentiel.
Certaines de mes traces écrites de LA sont très fournies, d'autres se résument à 3 phrases.
Je comprends ton désarroi et ta fatigue. Nous sommes nombreux à être passés par là. TZR de courte durée pendant 6 ans, j'ai été chahutée de très nombreuses fois, et bien souvent par des 4è et 5ème. Combien de fois ai-je voulu démissionner ... ?!
Et 8 ans après, si une heure se passe mal, je peux encore en pleurer. La distance est difficile à adopter.
Mais le temps et les discussions avec des collègues te donneront des petites pistes, des idées de gestion de classe, des petites techniques qui ne s'apprennent pas à l'espe.
Pour l'anecdote, lorsque j'étais à l'iufm, la "madame-moi-je-suis-la-cheffe-de-la-formation voulait à tout prix que l'on fasse un mémoire sur la gestion de classe. Pour elle, c'était LA solution ultime aux soucis de gestion. Et sa phrase choc que je n'oublierai jamais : " Si vous ne travaillez pas sur un sujet de mémoire concernant la gestion de classe, comment ferez-vous quand vous serez affectés à Créteil ou à Versailles ?" Ma rébellion sur cette absurdité m'a valu une contre-visite avant la titularisation, en guise de punition.
bref, en fait, ils n'ont rien à proposer, comme d'habitude.
Tiens bon ! Seul le temps et la persévérance te sortiront de là.
- roxanneOracle
C'est bien, il te dit ça en Novembre, et après , il se passe quoi? Tu repars en cours...ne démissionne pas, tiens bon.
- RosanetteEsprit éclairé
J'ose espérer que tous les parents qui se plaignent ont des têtes d'ange qui jamais ô jamais n'ont bavardé dans tes cours...
C'est du délire. Ton principal n'a pas à te dire ça si tôt dans l'année, alors que tu peux encore redresser la barre et que zut, c'est ta première année. Il devrait t'aider au lieu de t'enfoncer.
C'est du délire. Ton principal n'a pas à te dire ça si tôt dans l'année, alors que tu peux encore redresser la barre et que zut, c'est ta première année. Il devrait t'aider au lieu de t'enfoncer.
- thebestchickenExpert
Mlle_Andromede a écrit:Le principal m'a convoqué dans son bureau, ce matin, pour me dire en gros qu'il ne pensait pas que ce métier était fait pour moi. Des parents se sont plaints (au niveau des bavardages), d'ailleurs lors de la réunion parents-profs j'ai eu l'occasion de le constater.
Bref, je ne sais plus quoi faire. Depuis lundi, je suis découragée, je pense à abandonner, je n'ai même plus l'envie de préparer mes cours, aucune motivation.
C'est n'importe quoi de te dire ça après seulement quelques semaines de cours. Ne te décourage pas surtout, et montre lui que, si, c'est fait pour toi.
Bon courage !
- moonieNiveau 9
mlle Andromède: ne te décourage pas. Les bavardages ne sont pas un motif de licenciement suffisant. Utilise les sanctions en cours dans ton établissement et demande conseil à la Cpe. Ne laisse pas les bavards t'empoisonner. Plus tu réagiras et plus ils comprendront qu'ils ne doivent pas t'enquiquiner. Il ne faut pas les laisser prendre le dessus en classe et montrer que tu es légitime à sanctionner si ils bavardent et perturbent ton cours.Courage,mlle Andromède!!
- ninie88Niveau 2
Mlle Andromède: Mais c'est n'importe quoi ! Au bout de seulement quelques semaines tu as encore des problèmes de bavardages dans ta classe ? Bien évidemment, c'est un signe qui ne trompe pas, tu n'es pas faite pour le métier, cela n'est jamais arrivé à personne. (ironie [dans le doute]).
Bref, ne te décourages pas. Au contraire, cela devrait te donner envie de lui prouver, à ce zigoto, que tu es tout à fait capable de progresser, et tout à fait capable de mettre fin à ces difficultés. Et à la fin, tu pourras lui dire d'un air narquois: "tralalalalère".
Je plussoie ce que dit moonie, pour les sanctions et la CPE. Deviens intransigeante, et montre leur que c'est toi la chef.
D'ailleurs, que te dit ton tuteur/ta tutrice ?
Courage !
Bref, ne te décourages pas. Au contraire, cela devrait te donner envie de lui prouver, à ce zigoto, que tu es tout à fait capable de progresser, et tout à fait capable de mettre fin à ces difficultés. Et à la fin, tu pourras lui dire d'un air narquois: "tralalalalère".
Je plussoie ce que dit moonie, pour les sanctions et la CPE. Deviens intransigeante, et montre leur que c'est toi la chef.
D'ailleurs, que te dit ton tuteur/ta tutrice ?
Courage !
- brin d'acierNiveau 6
Tu peux peut-être contacter un syndicat pour expliquer ta situation ? L'as-tu déjà fait ?
Je suis d'accord avec Roxanne : ACCROCHE-TOI.
Je suis d'accord avec Roxanne : ACCROCHE-TOI.
- scot69Modérateur
ça me fait toujours rire les parents qui se plaignent des bavardages... qui est ce qui parle déjà...?
- cavatineNiveau 9
Est-ce qu'une opération "coup de poing" ne pourrait pas être menée, avec le P.P et le/la CPE ? Tu conviens avec eux d'un moment où ils viennent en début d'heure dans ton cours, pour venir leur dire que leur attitude est intolérable, etc. L'idée est de leur signaler, pour chaque cours, les élèves qui ont fichu le bordel (tu mets les noms avec indications sur le comportement sur une feuille que tu transmets au PP et au CPE), et eux appliquent les sanctions - sinon, tu peux aussi sanctionner directement les élèves, reporter cela au PP et CPE, et eux doublent la mise -
Et tant pis s'il y en a quinze qui ont des punitions au début... il faut qu'ils comprennent qu'une mauvaise attitude ne reste pas impunie.
Et, si je peux me permettre, ne t'en veux pas : être "performante" devant les élèves, c'est difficile quand ces mêmes élèves ont décidé qu'ils se la couleraient douce. Mais, ça, ça va changer, et tu vas le leur montrer
Et tant pis s'il y en a quinze qui ont des punitions au début... il faut qu'ils comprennent qu'une mauvaise attitude ne reste pas impunie.
Et, si je peux me permettre, ne t'en veux pas : être "performante" devant les élèves, c'est difficile quand ces mêmes élèves ont décidé qu'ils se la couleraient douce. Mais, ça, ça va changer, et tu vas le leur montrer
- IsmyrrNiveau 6
idée d'une punition qui marche assez bien : tu arrêtes de faire cours quand il ya du bruit, et tu comptes le temps qui passe. Quand tu arrives à 50 minutes, tu annonces calmement que, compte tenu du temps perdu, tu feras un cours supplémentaire.
Et tu les prends en 1/2 groupe.
Sans crier, froidement. Ils détestent ça, ils préfèrent faire dégoupiller un prof.
Et en attendant, tout ce qui devait être fait en classe sera fait à la maison, tu ramasses et notes.
Ne te décourage pas. Ce type de réaction de CDE est assez courante, mais anormale.
Vois aussi avec tes collègues des classes proches des tiennes s'ils acceptent de te prendre 1 ou 2 pénibles : tu les exclus chez eux.
Avantage : 1/ ils ont la réputation de leur côté (et c'est ce qui te manque, puisque tu es nouvelle), 2/ cela montre aux élèves la solidarité de l'équipe face à e ux. 3/ pas besoin de recourir aux services de la hiérarchie, puisqu'elle ne comprend rien.
- brin d'acierNiveau 6
Donc contacte un syndicat en leur expliquant tout depuis le début : ils vont pouvoir te suivre au fur et à mesure. Essaie d'appliquer les démarches que te proposent les collègues.
Mais surtout, même si ça ne va pas, il faut que tu essaies de porter un "masque" : plus facile à dire qu'à faire, mais il est évident que si les élèves te voient arriver déjà découragée, le moral dans les chaussettes, ils ne vont pas se gêner pour enfoncer encore le clou. Tu leur imposes de se ranger devant ta salle, correctement, avant qu'ils ne rentrent en cours ? Normalement, au bout d'un moment, ils doivent céder, ou en tout cas, certains vont dire aux autres qu'ils voudraient bien rentrer s'asseoir et qu'il faut arrêter.
Et au prochain cours, comme certains te le disent, tu demandes à la CPE d'arriver avec toi et tu leur expliques que le premier qui moufte, il sera accueilli dans son bureau avec coup de fil immédiat aux parents par le ou la CPE. Et tu n'hésites pas, même s'il y en a beaucoup qui doivent sortir.
Mais surtout, même si ça ne va pas, il faut que tu essaies de porter un "masque" : plus facile à dire qu'à faire, mais il est évident que si les élèves te voient arriver déjà découragée, le moral dans les chaussettes, ils ne vont pas se gêner pour enfoncer encore le clou. Tu leur imposes de se ranger devant ta salle, correctement, avant qu'ils ne rentrent en cours ? Normalement, au bout d'un moment, ils doivent céder, ou en tout cas, certains vont dire aux autres qu'ils voudraient bien rentrer s'asseoir et qu'il faut arrêter.
Et au prochain cours, comme certains te le disent, tu demandes à la CPE d'arriver avec toi et tu leur expliques que le premier qui moufte, il sera accueilli dans son bureau avec coup de fil immédiat aux parents par le ou la CPE. Et tu n'hésites pas, même s'il y en a beaucoup qui doivent sortir.
- brin d'acierNiveau 6
Et puis il y a bien des élèves délégués dans cette classe, qui sont, j'ose l'espérer sérieux ? A chaque fois que tu fais sortir un élève, l'un des délégués l'accompagne.
- MelanieSLBDoyen
Mlle Andromède, vu ce que tu dis, va chez un médecin: quand on est à bout, on ne peut pas prendre de décision rationnellement.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- brin d'acierNiveau 6
Bon, avant de démissionner, tu vas déjà voir ton médecin pour qu'il t'arrête un peu si vraiment tu es à bout. Il faut que tu fasses le point à tête reposée.
Ensuite, tu disais que tu n'avais pas vu ton compagnon depuis un mois, avez-vous prévu de vous retrouver bientôt ? Cela te permettrait de te ressourcer
Enfin, on ne cessera jamais de le dire : les difficultés sont normales, tout ne peut pas rouler en deux mois. Même quand on est titulaire, avec des années d'expérience, on galère parfois. Tu as passé un concours difficile, exigeant, que tu as obtenu. Ne jette pas l'éponge comme ça.
Ensuite, tu disais que tu n'avais pas vu ton compagnon depuis un mois, avez-vous prévu de vous retrouver bientôt ? Cela te permettrait de te ressourcer
Enfin, on ne cessera jamais de le dire : les difficultés sont normales, tout ne peut pas rouler en deux mois. Même quand on est titulaire, avec des années d'expérience, on galère parfois. Tu as passé un concours difficile, exigeant, que tu as obtenu. Ne jette pas l'éponge comme ça.
- gestion de classe: et ça repart.... à bout je suis
- Mutation Lettres modernes académie de Bordeaux 2017, help ! Je suis au bout du rouleau.
- Mise au travail difficile, gestion de classe, incidents à répétition : je suis à bout
- [Libération] "Moi David S. prof stagiaire" ou "Tableau de bord d'un prof déjà à bout"
- poste lycée dans la ville où je suis déjà en collège
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