Mots et phrases simplissimes pour lecteur balbutiant

Bonjour à tous !
Aujourd'hui, mon petit garçon a demandé à sa maman professeur de français à lui apprendre à lire. Il connaît déjà bien ses lettres et connaît le son simple correspondant. Il sait également les combiner même si ce n'est pas encore automatique.
Je lui ai donc écrit des mots comme coq, bébé, table, livre... qu'il a réussi à dechiffrer.
Mais j'aimerais aussi, s'il souhaite approfondir, trouver des petites phrases qu'il puisse déchiffrer pour s'amuser. Pouvez-vous m'aider ?

Je ne suis pas une experte, mais en attendant les pros, si je puis me permettre un petit lien vers le manuel Mico? Foule de petits mots...
http://manuelsanciens.blogspot.fr/2013/04/a-mareuil-et-m-goupil-mico-mon-petit.html

et aussi (toujours lien sur manuels anciens), tout en écriture attachée
http://doc.rero.ch/record/19721/files/TA_18929.pdf

Mico est très bien. Je connais moins le 2e manuel cité par RogerMartin.

Tu peux imprimer les livrets de Mico en couleur et les relier.
Pas mal de sites IEF utilisent Mico. C'est souvent très pratique, très vivant. J'aime bien voir ce qu'ils proposent.
Je crois même que qqun a proposé d'effectuer des dictées muettes avec Mico.
Oui ! Ici : http://echduboc.blogspot.com/2015/04/la-dictee-muette-avec-mico-mon-petit.html

Si tu veux un vrai bouquin et que tu ne trouves pas Mico d'occasion et/ou que tu ne veux pas l'imprimer,
beaucoup d'autres manuels alphabétiques (syllabiques) sont disponibles à la vente :
- À coup sûr (chez Istra)
- Apprendre à lire pas à pas, Méthode Delile (hatier)
- Bien lire et aimer lire, méthode Borel-Maisonny (par Sylvestre de Sacy, ESF éd.)
- En route vers la lecture (éditions Grego)
- Bien lire, bien écrire (par Dr Wettstein-Badour)
- J'apprends à lire et à écrire, par Colette Ouzilou (éditions Belize)
- Jean Qui Rit (méthode gestuelle)
- Je lis, j'écris (Les Lettres bleues éd.)
- Mon gros cahier pour apprendre à lire et à écrire, alias L'arbre aux sons (Hatier)
- La bonne méthode de lecture (Librairie des écoles)
- La journée des tout petits par M. Boscher (éd. Belin)
- La méthode Montessori (Hélène Lubienska de Lenval)
- Léo et Léa (Belin éd.)
- Méthode de lecture (Librairie des écoles)
- Papyrus (au GRIP)
- Sami et Julie (hachette éd.)
- Taoki (chez Istra)

Dans les mixtes modérées, tu peux rajouter :
- Bulle
- Daniel et Valérie
- Écrire et lire au CP (au GRIP) --> Blog http://doublecasquette3.eklablog.com/

Il y a des fiches sympa sur le site dix mois, pour des cp.

Pour mes enfants, j'avais inventé des phrases avec des sons simples du type :
Tata a ri.
Papa a roté.
Toto a pété.
...
Ok, je sors pingouin

(Mais c'est vrai, et ça marchait bien...Sinon, j'avais aussi acheté L'Arbre aux sons...)

clélia a écrit:Pour mes enfants, j'avais inventé des phrases avec des sons simples du type :
Tata a ri.
Papa a roté.
Toto a pété.
...
Ok, je sors

(Mais c'est vrai, et ça marchait bien...Sinon, j'avais aussi acheté L'Arbre aux sons...)

Même expérience ! Mots et phrases simplissimes pour lecteur balbutiant 2252222100

L'Arbre aux sons a bien marché pour ma première fille qui est maintenant au CE2 qui a continué à lire de plus en plus et de mieux en mieux (elle a notamment lu les Harry Potter pendant ces vacances et du coup moi aussi je m'y suis mis car je ne connaissais pas. Je les avais acheté pour elle, mais je ne pensais pas qu'elle s'y mettra tout de suite. Il faut dire que lui ai ai lu de très nombreux passages des deux premiers tomes afin de lancer la machine. Pour les derniers, elle avançait de 200 pages toute seule entre deux lectures).
Remarque : il est difficile de faire la part de ce qui revient aux maîtresses de CP, à cette méthode l'Arbre aux sons qui a été suivie régulièrement pendant sa GS et son CP et aux découvertes de l'enfant.

Du coup, les petits CP de l'an dernier ont eu l'Arbre aux sons et le bilan est positif. Que des lecteurs fluides ou presque.

J'ai utilisé les gros mots également en réalisant quelques étiquettes de ce style pour la benjamine, histoire d'agrémenter les exercices de décodage car elle refuse très souvent de relire les pages de l'arbre aux sons (on a commencé le fichier qd elle avait 4 ans, mais on n'a pas beaucoup avancé : les voyelles et deux-trois consonnes - on reprendra dans qq mois quand son envie de lire reviendra). Ca a très bien marché : elle me lisait une étiquette, se bidonnait Razz

puis allait immédiatement la relire à maman qui trouvait ça un peu moins drôle Suspect

puis la petite revenait pour l'étiquette suivante, elle se rebidonnait, Mots et phrases simplissimes pour lecteur balbutiant 3284587592

et ainsi de suite.

Je lui avais donné (et c'est plus-que-parfait) le goût de la lecture pendant quelques minutes ... woohoo

Et quant à toi, Clélia, quel bilan fais-tu de l'utilisation de l'Arbre aux sons ? Qu'ont lu tes enfants depuis ?

clélia a écrit:Pour mes enfants, j'avais inventé des phrases avec des sons simples du type :
Tata a ri.
Papa a roté.
Toto a pété.
...
Ok, je sors
(Mais c'est vrai, et ça marchait bien...Sinon, j'avais aussi acheté L'Arbre aux sons...)

Là, on n'est pas loin de la méthode Boscher, "la journée des tout petits", qui est rééditée ... Wink

Malaca a écrit:

clélia a écrit:Pour mes enfants, j'avais inventé des phrases avec des sons simples du type :
Tata a ri.
Papa a roté.
Toto a pété.
...
Ok, je sors
(Mais c'est vrai, et ça marchait bien...Sinon, j'avais aussi acheté L'Arbre aux sons...)

Là, on n'est pas loin de la méthode Boscher, "la journée des tout petits", qui est rééditée ...

Attention à ne pas tomber dans la caricature.

Dans l'édition rouge avec les illustrations de Garnier (lien), il y a bien
"to to a é té tê tu. pa pa a ta pé to to."
mais ça ne descend pas plus bas.

Et ça, c'est la 5e leçon (page 8).

Le vocabulaire est au contraire très (trop ?) développé. A la même page, en plus des mots courants "patate", "tapé", "pâté", "tête", "têtu" se trouvent les mots "étui", étape", "tâté", "tenaille" et "bûchette" (ces deux derniers ne sont pas à lire).

Les phrases des 60 premières pages sont certes très souvent du style Sujet Verbe Complément, quand il y en a, mais les mots et les réalités auxquelles correspondent les mots et les expressions introduites pour illustrer chacune des correspondances graphèmes-phonèmes sont dans une quantité, une diversité et une richesse telles que cela pourrait très bien compenser la pauvreté syntaxique de certaines pages.

Si l'on ne se contente pas de faire le bruit des mots et que l'on observe aussi avec l'enfant les choses ou à défaut les images et les vidéos correspondant à ces mots, on peut bâtir à la fin des 60 premières pages (avant les textes de lecture courante de la fin) une solide culture générale nécessaire à la compréhension écrite.

Catherine Huby avait déjà montré ce fait à propos de la méthode Bien lire et aimer lire (inspirée de Borel-Maisonny par Sylvestre de Sacy). Voir texte en annexe.

Mais il est évident que cela est encore plus vrai pour le Boscher qui contient largement plus de mots et aussi plus de mots plus complexes et plus rares : vocabulaire des métiers, outils, fruits, arbres, fleurs, légumes, architecture, vêtements, matières, animaux, aliments, meubles, véhicules, verbes d'action, adjectifs qualificatifs (autres que "grand", "petit", "rapide" et "rusé"), relations, agriculture et jardinage, etc.

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ANNEXE :

Texte de Catherine Huby paru sur le blog Bonnet d'âne le 28 ocotbre 2007 :

« Parce que c'est ainsi que la langue et l'esprit se structurent, et les neuro-sciences aujourd'hui confirment les intuitions des linguistes d'hier : le b-a-ba seul abolit Babel, parce que savoir sa langue, c'est, potentiellement en connaître tant d'autres ! » (J.-P. Brighelli)

Le premier reproche que l'on adresse aux méthodes de ce type, c'est justement de ne proposer aux élèves de CP qu'un vocabulaire indigent dans des phrases stupides.

Il est vrai que « un rat a vu un chat : il file » (Borel-Maisonny, page 41, cf. image supra) n'est pas un monument de la littérature classique, ni même contemporaine, et qu'on peut se demander quel intérêt cela peut avoir pour un enfant de six ans de quelque milieu qu'il soit.

Et pourtant, je fais lire cette phrase chaque année, depuis treize ans maintenant, et l'exploitation littéraire que nous en faisons met en place tout un cheminement qui sera exploité toute l'année et même l'année suivante. Je suppose que ma collègue puis les professeurs de collège et de lycée continueront dans le même sens.

Lorsque l'élève finit de déchiffrer les quatre lignes du manuel, je demande, l'air étonné : « Ah bon, et pourquoi fait-il ça ? ». Les bonnes années, tous les doigts se lèvent et je dois, une fois de plus, combattre les cris d'oisillons de ceux qui ont de la peine à retenir leur réponse.

Les mauvaises années, lorsque j'accueille les petits « déjà démolis », « bébés lunes » et autres « poupouce-canapé », je suis obligée de reformuler : « Le rat, pourquoi file-t-il ? » en insistant même parfois sur un enfant à qui je dois faire relire la phrase et expliquer qui est ce « il » qui file. Et là, son regard s'éveille, il sourit largement (en CP, on rigole beaucoup, contrairement à ce que croient les esprits chagrins) : « Ah oui, il a peur que le chat le mange alors il se sauve. » Parfois j'ai droit à « il se tire » ou « il se casse », on apprend à parler par imprégnation, n'est-ce pas ? Alors j'en remets un petite couche : « Oui, il file, il se sauve, il fuit, il s'enfuit. »

Et nous continuons la lecture, « Il a ramassé la vis. », et pourquoi donc ? Il l'avait fait tomber, il l'a trouvée sur la route, il l'a trouvé par terre dans le couloir, il en avait besoin, elle aurait pu faire crever une voiture, un vélo, une moto, un camion, un car, se planter dans une chaussure, un pied, la patte du chien, du chat (« Au secours, arrêtez-les ! », pense la maîtresse qui voit les aiguilles tourner et se rappelle que l'année prochaine, elle devra les laisser parler encore un peu moins si elle veut arriver à boucler sa semaine avec deux heures de moins).
« Marie a lâché sa rame. », et alors ? Elle ne peut plus ramer, elle sera obligée d'appeler du secours ou de rentrer à la nage, sa barque va dériver...

Petit à petit, les petites phrases stupides du manuel de lecture apprennent à l'enfant à comprendre ce qu'il lit, à poser des questions sur le sens d'un mot. Le manuel a ainsi apporté pendant les deux mois qui viennent de s'écouler les mots jars, navire, mule, lilas, tapote, ôte, roc, cor, cosse, tarde qu'aucun de mes huit élèves de CP ne connaissait.

Lorsque nous arrivons au début du troisième trimestre, nous abandonnons ce premier tome et les élèves accèdent alors à la lecture que nos instituteurs appelaient courante.

Les contes et les récits se succèdent au rythme d'un conte entier, ou d'un épisode sur deux ou trois, par jour. Et les élèves apprennent à approfondir leur lecture, à se remémorer les épisodes précédents, à formuler des hypothèses pour la suite, à découvrir les types de personnages et leurs caractéristiques ; bien sûr ça reste succinct, une fois sortis du renard, du tigre ou du chacal rusés, du lion et de l'aigle forts et généreux, du loup ou du chameau stupides ou du chien servile, il n'y aura pas grand-chose. Mais on aura quand même déjà découvert le Roman de Renart, les Contes des Mille et Une Nuits, les Fables de La Fontaine – si vous en connaissez d'autres que Le Corbeau et le Renard, La Cigale et la Fourmi, La Grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le Bœuf, exploitables en CP- CE1, faites-moi signe, je sèche un peu.
Au CE1, cette année, je continue le même type de travail. J'ai abandonné les cinq œuvres de la littérature de jeunesse exploitées chacune d'entre elles pendant une période de l'année scolaire sur toutes les coutures.

Finies les pages du manuel aux exercices tirés par les cheveux pour se trouver reliés au thème du moment, les transformations de phrases selon un modèle pris dans le texte, sous prétexte d'ORL, auxquelles personne, même les meilleurs élèves, ne comprenait rien, l'écriture de BD, d'affiches, de recettes, d'épisodes du conte truffés de fautes d'orthographe, parce que ce n'est pas en un quelques mois de lecture que l'on peut acquérir l'orthographe du français, même si la maîtresse travaille assidûment la grammaire, la conjugaison et l'écriture des mots courants.

A la place de tout cela, un texte d'une page et demie à deux pages, écrit petit en plus, en lecture à haute voix (on dit « lecture oralisée », sur mon forum d'instits), sans préparation préalable, (contrairement à ce qui est proposé par les instructions officielles pour les élèves jusqu'au CM2), afin que tous les petits « faibles » lecteurs puissent dire le texte qu'ils ne savent pas déchiffrer, et le même travail d'explication, de compréhension après chaque paragraphe, tous les jours.
Depuis le début de l'année, ils ont déjà lu treize contes complets et presque autant de pages de littérature que ce qu'ont lu leurs camarades de l'an dernier en une année scolaire (cinq chapitres de deux pages de cinq romans pour enfants).

Les textes sont indifféremment au présent ou au passé. Ils lisent maintenant sans difficulté des verbes au passé simple qui posent encore des problèmes à leurs camarades de CE2 ou de CM1 pour lesquels je n'avais pas encore « viré ma cuti » et qui n'avaient accès à ce temps de conjugaison que par les lectures magistrales - on dit «lecture offerte», sur mon forum d'instits, je me suis fait drôlement secouer lorsque j'ai parlé de lecture « magistrale » !

Je continue bien sûr quand même ces lectures magistrales, le soir, avant la sortie. Le temps scolaire doit rester utile et comme, de toute façon, après cinq heures trente de classe menée tambour battant, les pouces des plus jeunes retrouvent leur route vers la bouche et que même les plus âgés commencent à ne plus savoir ce que nous avons fait dans la journée, il serait complètement improductif d'essayer de mener un quelconque exercice de soutien, même avec les meilleurs.

Pour l'instant, les livres sont simples et le Père Castor me rend bien des services : les petites GS n'ont eu accès en maternelle qu'aux cinq albums surexploités, jusqu'à écœurement, par l'une des deux collègues (pour T. Venot : cette collègue était à cette fameuse animation et a au moins entendu cela : «Lorsqu'on lit un album à des petits, on ne change pas de page tant que tout le vocabulaire n'a pas été compris et réemployé par tous les élèves de la classe.»), et aux lectures on ne peut plus cursives de l'autre qui faisait défiler page après page, pendant un quart d'heure, sans explications ni commentaires, l'album entier qui ne ressortirait plus jamais de la bibliothèque.

Plus tard dans l'année scolaire, je leur lirai des Contes de Perrault ou des frères Grimm, Pinocchio ou les Contes du Chat Perché ou toute autre œuvre qui me reviendra en mémoire (vous pouvez m'aider, si vous voulez) et j'estime que j'aurai joué mon rôle de transmetteur.

Pour les langues étrangères, j'ai opté pour l'imagier. Pour l'instant, ils apprennent des noms, comme lorsqu'ils étaient tout petits et qu'ils ont commencé à parler le français.

Je laisse la suite du programme à ma collègue de cycle 3 qui aimerait bien bénéficier de quelques heures de plus pour caser tout le français, toutes les mathématiques, toute l'histoire, toute la géographie, toutes les sciences, tout le sport, toute la musique, tous les arts visuels et tout l'anglais qu'ils ont le désir de savoir et l'énergie pour faire.

FIN

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Blog de C. Huby : http://doublecasquette3.eklablog.com/

Quelques textes de Catherine Huby :
La dictée à l'adulte : la "rédaction à l'école maternelle
Lecture : le régime enrichi
Constructivisme vs. "tu le sais, toi, maîtresse ? alors t'y as qu'à nous le dire, ça ira plus vite ? : Le constructivisme et la main à la pâte sont les deux mamelles de l'échec scolaire en science, telle est la thèse défendue par Catherine Huby dans ce texte polémiquement jouissif.
Pauvre Shéhérazade ! A propos de l'article "L’écrit douloureux de Shéhérazade, candidate à l’enseignement" qui montre les difficultés de maîtrise de la langue française d'une étudiante préparant les concours de professeur des écoles, Catherine Huby propose un commentaire passionnant.
Lecture en grande section : présentation du manuel de Thierry Venot, De l'écoute des sons à la lecture (GS).
L'école maternelle : une proposition de programme d'enseignement ambitieux pour l'école maternelle.

L'arbre aux sons a permis de bien installer la combinatoire. Ensuite j'ai lâché parce que mon fils n'avait pas besoin de 4 pages pour travailler un son. Il lit tout ce qu'il trouve : affiches, catalogues d'agences immobilières (et se choisit des maisons à 800 000 euros !!), magazine télé, ouvrages documentaires... Donc on lit Mico (fin du livret 1, une leçon par jour mais pas tous les jours). Et puis j'ai découvert ceci :
Mots et phrases simplissimes pour lecteur balbutiant 2Q==

Mots et phrases simplissimes pour lecteur balbutiant 2Q==

Et c'est bien. On peut lire très tôt le 1er (il a lu les 3 premiers) qui est une histoire de pirate. C'est un bon compromis avant les romans "premières lectures".

Spinoza1670 a écrit:

Malaca a écrit:

clélia a écrit:Pour mes enfants, j'avais inventé des phrases avec des sons simples du type :
Tata a ri.
Papa a roté.
Toto a pété.
...
Ok, je sors
(Mais c'est vrai, et ça marchait bien...Sinon, j'avais aussi acheté L'Arbre aux sons...)

Là, on n'est pas loin de la méthode Boscher, "la journée des tout petits", qui est rééditée ...

Attention à ne pas tomber dans la caricature. (...)

C'était juste un clin d'oeil par rapport aux phrases proposées par Clelia, qui m'ont fait penser aux fameuses 1er leçons de la méthode Wink

J'ai appris -il y a fort longtemps - avec cette méthode, je l'ai utilisée pour mes enfants et même avec mes CE1 non lecteurs Very Happy

Malaca a écrit:

Spinoza1670 a écrit:

Malaca a écrit:

clélia a écrit:Pour mes enfants, j'avais inventé des phrases avec des sons simples du type :
Tata a ri.
Papa a roté.
Toto a pété.
...
Ok, je sors
(Mais c'est vrai, et ça marchait bien...Sinon, j'avais aussi acheté L'Arbre aux sons...)

Là, on n'est pas loin de la méthode Boscher, "la journée des tout petits", qui est rééditée ...

Attention à ne pas tomber dans la caricature. (...)

C'était juste un clin d’œil par rapport aux phrases proposées par Clelia, qui m'ont fait penser aux fameuses 1ères leçons de la méthode
J'ai appris - il y a fort longtemps - avec cette méthode, je l'ai utilisée pour mes enfants et même avec mes CE1 non lecteurs

Excuse ma parano, mais je guette les signes de dénigrement vis-à-vis de Boscher ou de Léo et Léa qui annoncent assez souvent la diabolisation de toute méthode alphabétique progressive (syllabique). Et c'est devenu un lieu commun si prégnant qu'une simple phrase ridicule sert à illustrer d'un coup la prétendue absurdité de tels manuels et à les discréditer totalement. Ne reste plus alors qu'à bien choisir entre les méthodes mixtes ou intégratives qui sont les seules à mêmes d'assurer à peu près une bonne harmonie entre décodage et compréhension, culture littéraire et habiletés techniques (pas sic, mais presque).

cf. les sujets :
https://www.neoprofs.org/t66896-remi-brissiaud-methode-boscher-quel-expert-en-voudrait
https://www.neoprofs.org/t88364-le-manuel-leo-et-lea-ne-travaille-pas-le-principe-alphabetique
https://www.neoprofs.org/t81275-eveline-charmeux-non-dechiffrer-nest-pas-lire-cafe-pedagogique-5-09-2014

J'avais zappé le sujet sur Léo et Léa : étourdissant !
Par contre j'ai entendu bien des fois des collègues me narguer parce que de janvier à avril, mes élèves lisaient de manière hâchée (c'est la faute au syllabique ! ). Et puis se :censure: quand ils découvraient qu'ils lisaient des bibliothèques roses en mai, juin. Et dévoraient livres sur livres.

coindeparadis a écrit:J'avais zappé le sujet sur Léo et Léa : étourdissant !
Par contre j'ai entendu bien des fois des collègues me narguer parce que de janvier à avril, mes élèves lisaient de manière hachée (c'est la faute au syllabique ! ). Et puis se :censure: quand ils découvraient qu'ils lisaient des bibliothèques roses en mai, juin. Et dévoraient livres sur livres.

Et puis se "disaient que si même avec Léo et Léa ils étaient parvenus à lire, c'est que tu avais eu vraiment une bonne classe, constitués d'élèves qui auraient pu apprendre à lire avec n'importe quelle méthode." J'ai bon ?

Ce n'était pas avec Léo et Léa mais une autre méthode alphabétique. Non, je n'ai pas eu ce souci car j'ai fait du CP en ZUP, en spécialisé et avec des enfants non francophones (pas les trois mélangés, quoi que... Wink

). Je ne partais donc pas gagnante.

coindeparadis a écrit:L'arbre aux sons a permis de bien installer la combinatoire. Ensuite j'ai lâché parce que mon fils n'avait pas besoin de 4 pages pour travailler un son. Il lit tout ce qu'il trouve : affiches, catalogues d'agences immobilières (et se choisit des maisons à 800 000 euros !!), magazine télé, ouvrages documentaires... Donc on lit Mico (fin du livret 1, une leçon par jour mais pas tous les jours). Et puis j'ai découvert ceci :

Et c'est bien. On peut lire très tôt le 1er (il a lu les 3 premiers) qui est une histoire de pirate. C'est un bon compromis avant les romans "premières lectures".

D'autres liens vers des textes adaptés (livrets Léo et Léa, histoires de Rue des instits, etc.) ont été regroupés sur cette page : http://litteratureprimaire.eklablog.com/niveau-0-courant-cp-a45830958

Oui, j'ai vu mais beaucoup ont des sons complexes , alors que là le premier volume n'en a pas, le second juste 2. C'est d'ailleurs pour cela que quelle que soit la méthode utilisée j'introduis le ch et le ou avant Noël. Cela ouvre vraiment le champ de lectures. Et puis là , ce sont des livres, c'est plus valorisant que des photocopies. Les livres adaptés Léo et Léa je ne les connais pas et ils sont 3 fois plus chers...

La série Léo et Léa est encore plus graduée que la série Boscher puisqu'il y a seize livrets.
Par contre, je n'ai pas regardé le prix. Mais il y a 16 livrets donc ça s'équivaut à peu près vu de loin.
Visuel du 1e livret : ici

L'avantage du premier petit livre de la série Boscher, Paco le petit matelot, c'est qu'il y a un arc sous chaque syllabe.
Visuel du 4e livret : ici.

Au départ je souhaitais Léo et Léa, mais j'ai été freinée par le coût (39 euros). Sanleane les utilise en rallye lecture en parallèle de Taoki.
http://cpdesanleane.blogspot.fr/2013/12/rallye-leo-et-lea.html
Il y a 2 ans, j'avais ceci dans ma classe (plusieurs exemplaires du même roman par élève) avec fiches photocopiables. Intéressant à utiliser à partir de janvier.
http://www.bourrelier-education.fr/index.php/raton-liseur-cp-le-coffret-10-livres-fichier.html

J'ai aussi choisi la série Boscher pour la maison, je te rassure. Même raisonnement que toi.
Par contre, pour la classe, si on a les crédits, ça vaut le coup et le coût.

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