Avenir latin grec : dernières nouvelles !

Presse-purée a écrit:ça reste un PAF où il existe des formations LC. Cela n'existe pas partout.

A la rigueur, je préfère sans formation.

Chez vous aussi le nombre de latinistes en 5eme explose ? 3 à 4 fois plus qu'avant...quand choisir le latin empêchait section euro ou déc pro!

Sans plus, avec la LV2 dès la 5e certains ont hésité.

Dans mon bahut, où il a été farouchement combattu, les effectifs restent stables.

J'en profite pour signaler ici ce que j'avais posté sur un autre fil le mois dernier : mon plan de formation propose : "Comment tirer parti des EPI en Lettres modernes et classiques sans s'ennuyer ?"...

Chez nous, +35% d'inscrits pour l'an prochain en 5e.

Les notes de l'EC ne sont pas censées compter pour le brevet... mais je vais inscrire des notes supplémentaires intégrée au français.

Leodagan a écrit:Chez nous, +35% d'inscrits pour l'an prochain en 5e.

Les notes de l'EC ne sont pas censées compter pour le brevet... mais je vais inscrire des notes supplémentaires intégrée au français.

Si, elles comptent, enfin 20 pts de bonus peuvent être attribués pour l'edc

Melyne5 a écrit:

Leodagan a écrit:Chez nous, +35% d'inscrits pour l'an prochain en 5e.

Les notes de l'EC ne sont pas censées compter pour le brevet... mais je vais inscrire des notes supplémentaires intégrée au français.

Si, elles comptent, enfin 20 pts de bonus peuvent être attribués pour l'edc

Si, elles comptent. Les points sont attribués par ce qui ressemble à des échelles de maîtrise.

C'est honteux! pic.twitter.com/fqAxiACxQ4

— Ajmi-Watbled(@sems76) 29 juin 2016

N'importe quoi !!!

La preuve que les LCA ne sont pas élitistes puisqu'en une seule journée de formation un enseignant de LM pourra ensuite les enseigner !

Économies, économies. ..

Vous êtes mignons tout plein.

Sur ce point, je ne suis pas d'accord avec vous. Ce n'est pas une question d'économies. Il n'y a pas assez d'enseignants de LC pour pourvoir tous les postes. C'est un fait chez nous en Normandie. Et ça ne va pas changer dans les années à venir. Plus personne dans les facs, plus personne aux concours.
C'est terrible, mais c'est ainsi. Alors qu'est-ce qu'on fait ? On impose aux profs de LC de laisser tomber leurs heures de français, et de faire des compléments de service dans les collèges en déshérence ? On se lance dans le visio-latin ?
Ou en profite pour que les collègues de lettres modernes se mettent vraiment au latin. Il faut aller vers la réunification avec latin obligatoire pour tous les professeurs de lettres.

Dans un premier temps. Après, latin et grec obligatoires pour tous les professeurs de lettres.

D'où l'importance de la transition : l'enseignement du latin par des LM dont certains ont fait des études supérieures sans latin.
Si cet enseignement garde un contenu linguistique, et dans ce cas il faut un véritable enseignement du latin en formation continue pour les enseignants de LM  (est-ce possible ?), ce que vous dites tous les deux peut se défendre.
Si la transition rate, que les cours de latin deviennent de vagues enseignements de civilisation ou d'étymologie, aucune raison de rendre obligatoires les études de latin dans les cursus de lettres. Le latin dans le secondaire finira de s'éteindre ou deviendra de la "civilisation latine". Un cursus sans langue latine dans le supérieur pour les enseignants ne sera pas un problème.

PauvreYorick a écrit:Dans un premier temps. Après, latin et grec obligatoires pour tous les professeurs de lettres.

Tout à fait.
Cela dit, il faut penser aussi à nos malheureux collègues d'italien, d'espagnol, de portugais, qui n'ont plus de certificats obligatoires de latin dans leur cursus, de sorte que l'histoire de la langue qu'ils enseignent, ainsi que sa parenté avec le français, leur est opaque.
Et nos misérables collègues d'histoire, qui sont de plus en plus nombreux à ne pas avoir d'accès direct aux sources pour l'essentiel de l'histoire antique et médiévale !

nlm76 a écrit:Sur ce point, je ne suis pas d'accord avec vous. Ce n'est pas une question d'économies. Il n'y a pas assez d'enseignants de LC pour pourvoir tous les postes.

La pénurie n'empêche pas les économies puisqu'elle concerne également les lettres modernes : supprimer les options, c'était convertir sans coup férir les LC en LM.

Depuis 2011, environ 800 postes non pourvus en LM et autant en LC. Bref, d'une méchante pierre deux sales coups.

http://avenirlatingrec.fr/analyses/425-une-extinction-programmee

Pire que prévu.

@najatvb Capes externe Lettres classiques : l'apocalypse #college2016 : 70,4% (162) des postes PERDUS (68 admis 230 postes). #prerecrutement

— CarolineLechevallier(@LechevallierCar) 4 juillet 2016

A la rentrée 2015, Najat Vallaud-Belkacem assurait pourtant que le recrutement était "en augmentation". Voir ici : http://avenirlatingrec.fr/analyses/425-une-extinction-programmee

Plus de postes "perdus" encore, puisque 6 admis au CAPES le sont aussi à l'agrégation.

Donc 27% de postes pourvus : à peine plus d'un quart.

Si on ajoute les profs de lettres classiques qui démissionnent ou changent de matière, c'est encore plus grave.

Oui...

Petite synthèse sur "Marianne" : "Langues anciennes : une longue descente aux enfers"

Luigi_B a écrit:Oui...

Petite synthèse sur "Marianne" : "Langues anciennes : une longue descente aux enfers"

Là, on en est à la traversée de l'Achéron...

Devinez dans l'allégorie suivante le personnage qui représente la Réforme Des Collèges ?

Pas facile. On ne reconnaît pas le sourire désarmant.

Une collègue de lettres classiques vient d'arriver dans un nouvel établissement et son CDE qui se moque pas mal des langues anciennes veut l'obliger à prendre sur ses heures de latin pour faire un EPI. Existe-t-il un texte qui permettrait à notre collègue de refuser de perdre (encore!) des heures de latin? Merci d'avance.

Ben, le décret... Il ne sait pas lire votre chef?