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John
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Médiateur

Plagiat à la Sorbonne : la polémique enfle. Empty Plagiat à la Sorbonne : la polémique enfle.

par John Lun 28 Sep 2015 - 17:17
A. C. a soutenu à l'université Paris-Sorbonne (Paris 4), le 9 décembre 2013, une thèse sur la voix dans l'œuvre d'André du Bouchet. Cette thèse, sur un des plus éminents représentants de la poésie française contemporaine, avait été rédigée sous la direction d'Olivier Soutet, un spécialiste de linguistique médiévale, professeur à Paris 4 et doyen de la Faculté des Lettres de l’Institut Catholique de Paris de 2007 à 2013.

Le jury a accordé la mention "très honorable" à cette thèse. La sélection soignée des sept membres du jury – un choix cohérent avec celui du directeur de thèse : aucun n'était un spécialiste du poète André du Bouchet – y est probablement pour beaucoup.

En juin 2014, Victor Martinez – un chercheur qui avait, en 2008, aussi soutenu une thèse sur André du Bouchet, mais plus sérieusement, sous la direction de Michel Collot à l'université Paris 3 / Sorbonne-nouvelle – reconnaît une phrase, dont il est incontestablement l'unique auteur, dans le résumé de la thèse d'A.C. mis en ligne sur la base SUDOC de l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur. Ce constat le conduit à demander l'accès à cette thèse. Il lui est concédé par la bibliothèque universitaire de Paris-Sorbonne sous la forme d'un fichier bridé et chronodégradable.

Sitôt établie l'ampleur des emprunts à ses propres travaux, Victor Martinez envoie au service des doctorats de Paris-Sorbonne une "plainte pour plagiat de travaux de thèse et de recherche" accompagnée d'un premier document où sont placés en vis-à-vis les plagiats d'A.C. au détriment de sa thèse soutenue en 2008 et d'un ouvrage dont il est l'auteur, paru au début de l'année 2013 aux éditions Rodopi.

Le 14 juillet 2014, Victor Martinez transmet à Paris-Sorbonne un second document qui concerne 15 plagiés, puis, le 18 juillet, un dossier plus complet avec les noms de 20 plagiés. Sous les noms de chacun, étaient placés en vis-à-vis de leurs textes les paraphrases et les copier-coller d'A.C. (voir la liste de ces 20 premiers plagiés en annexe).
La suite : http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-noel-darde/280915/luniversite-paris-sorbonne-paris-4-recrute-une-plagiaire

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DesolationRow
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Empereur

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par DesolationRow Lun 28 Sep 2015 - 17:34
Ah ben c'est drôlement subtil, comme plagiat.
Je me demande toujours comment l'auteur de telles pratiques peut espérer passer à travers les gouttes.
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cunégonde
Niveau 10

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par cunégonde Lun 28 Sep 2015 - 21:29

80 plagiés?!
e-Wanderer
e-Wanderer
Grand sage

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par e-Wanderer Lun 28 Sep 2015 - 21:37
Soutet dirige un peu de tout : des gens exemplaires et absolument remarquables… et puis d'autres (il y a aussi malheureusement, chez ces grands mandarins, une tendance aux soutenances de complaisance). Cette affaire, dans ce contexte, ne m'étonne pas, et il est impératif que l'institution réagisse avec fermeté contre cette collègue plagiaire : faute professionnelle lourde => dehors.

Cela dit, le ton d'inquisiteur de l'auteur de l'article me gêne, de même que sa propension à mettre en accusation tout le système universitaire. Je cherchais les raisons de cette acrimonie, venant d'un collègue lui-même MCF, et je suis tombé sur cet article de l'ami Pierre Jourde :
http://jforum.fr/2013/05/Jean-Noel-Darde-le-Torquemada-du-plagiat-vire-pour-inactivite/
Ça plus la guéguerre habituelle entre Paris VIII et Paris IV, ça éclaire d'un autre jour cette affaire…

Je suis le premier à dénoncer les excès du mandarinat, qui amène parfois certains professeurs à encadrer trop de thèses, alors qu'ils n'ont pas le temps matériel de suivre autant d'étudiants. Mais faire un procès en incompétence à Olivier Soutet au prétexte qu'il est spécialiste de linguistique médiévale, c'est tout simplement absurde ! Il est aussi l'un des spécialistes les plus reconnus de linguistique générale (et notamment de l'école guillaumienne). On peut critiquer le bonhomme pour d'autres raisons (il n'est pas sans défauts), mais certainement pas pour son incompétence (un spécialiste reconnu de du Bouchet n'aurait probablement pas l'expertise nécessaire pour encadrer un thésard qui choisit un angle d'approche spécifiquement linguistique). Il a déjà dirigé de très nombreuses thèses sur à peu près tous les siècles, et il a formé de très bons thésards. Encore une fois, on peut penser ce qu'on veut de l'homme, mais scientifiquement il boxe dans la première catégorie, et aucune personne sérieuse ne se hasarderait à prétendre le contraire.

Je ne pense pas non plus, sur cette affaire-là, que son intégrité doive être mise en cause. Soutet est directeur d'une grosse UFR et d'une équipe de recherche : peut-on penser sérieusement qu'il a le temps de vérifier si ses thésards sont honnêtes et de passer leur thèse au crible des logiciels anti-plagiat ? Ce n'est pas sérieux, aucun collègue ne le fait, n'a le temps de le faire. Ce devrait être le travail des services de l'école doctorale, je pense (au moment du dépôt de thèse), ou bien celui des 2 experts de la Commission Recherche (ex conseil scientifique) qui donnent leur avis sur la soutenabilité d'une HDR. Mais le directeur, au jour le jour, a franchement autre chose à faire que de suspecter ou de fliquer ses thésards.

Cela n'enlève rien au scandale, et à la nécessité de le régler de façon exemplaire.
Philomèle
Philomèle
Niveau 9

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par Philomèle Mar 29 Sep 2015 - 14:13
e-Wanderer a écrit:Soutet dirige un peu de tout : des gens exemplaires et absolument remarquables… et puis d'autres (il y a aussi malheureusement, chez ces grands mandarins, une tendance aux soutenances de complaisance). Cette affaire, dans ce contexte, ne m'étonne pas, et il est impératif que l'institution réagisse avec fermeté contre cette collègue plagiaire : faute professionnelle lourde => dehors.

Cela dit, le ton d'inquisiteur de l'auteur de l'article me gêne, de même que sa propension à mettre en accusation tout le système universitaire. Je cherchais les raisons de cette acrimonie, venant d'un collègue lui-même MCF, et je suis tombé sur cet article de l'ami Pierre Jourde :
http://jforum.fr/2013/05/Jean-Noel-Darde-le-Torquemada-du-plagiat-vire-pour-inactivite/
Ça plus la guéguerre habituelle entre Paris VIII et Paris IV, ça éclaire d'un autre jour cette affaire…

Je suis le premier à dénoncer les excès du mandarinat, qui amène parfois certains professeurs à encadrer trop de thèses, alors qu'ils n'ont pas le temps matériel de suivre autant d'étudiants. Mais faire un procès en incompétence à Olivier Soutet au prétexte qu'il est spécialiste de linguistique médiévale, c'est tout simplement absurde ! Il est aussi l'un des spécialistes les plus reconnus de linguistique générale (et notamment de l'école guillaumienne). On peut critiquer le bonhomme pour d'autres raisons (il n'est pas sans défauts), mais certainement pas pour son incompétence (un spécialiste reconnu de du Bouchet n'aurait probablement pas l'expertise nécessaire pour encadrer un thésard qui choisit un angle d'approche spécifiquement linguistique). Il a déjà dirigé de très nombreuses thèses sur à peu près tous les siècles, et il a formé de très bons thésards. Encore une fois, on peut penser ce qu'on veut de l'homme, mais scientifiquement il boxe dans la première catégorie, et aucune personne sérieuse ne se hasarderait à prétendre le contraire.

Je ne pense pas non plus, sur cette affaire-là, que son intégrité doive être mise en cause. Soutet est directeur d'une grosse UFR et d'une équipe de recherche : peut-on penser sérieusement qu'il a le temps de vérifier si ses thésards sont honnêtes et de passer leur thèse au crible des logiciels anti-plagiat ? Ce n'est pas sérieux, aucun collègue ne le fait, n'a le temps de le faire. Ce devrait être le travail des services de l'école doctorale, je pense (au moment du dépôt de thèse), ou bien celui des 2 experts de la Commission Recherche (ex conseil scientifique) qui donnent leur avis sur la soutenabilité d'une HDR. Mais le directeur, au jour le jour, a franchement autre chose à faire que de suspecter ou de fliquer ses thésards.

Cela n'enlève rien au scandale, et à la nécessité de le régler de façon exemplaire.

Tout à fait d'accord sur la nécessité d'être exemplaire et de destituer aussi la personne plagiaire de son poste de PRAG. Après tout, elle réintègrera le secondaire conformément au concours qu'elle a réussi et ne sera donc pas sur la paille.

L'affaire soulève pas mal de questions : est-ce que le CNU a identifié le plagiat ? Le dossier a-t-il été qualifié ou bien la personne n'a-t-elle pas demandé la qualif (ayant obtenu entre-temps le poste de PRAG ou étant attendue sur ce poste) ?

Dans quelles conditions matérielles a-t-elle fait sa thèse ? En trois ans sans financement, avec un temps plein dans le secondaire en parallèle ? Les écoles doctorales mettent une telle pression pour l'achèvement des travaux dans des délais incompatibles avec la réflexion qu'elle a pu se sentir acculée à faire quelque chose d'aussi ridicule, dérisoire et déshonorant. Est-ce que le choix d'un directeur qui ne pouvait donc diriger que très mollement ou lointainement les lectures de son élève, et sans autorité scientifique bien affermie sur ce sujet précis, n'ouvrait pas un boulevard à une telle dérive ? Je cherche quelques explications, qui pourraient éventuellement entraîner des modifications du système. Je ne vois en revanche aucune excuse.

Quelques réserves : la liste des travaux plagiés (je connais quelques petites mains de ma génération, qui n'ont pas eu nécessairement de poste) m'incite à penser que le résultat du travail ne devait pas être à haute teneur linguistique. Je ne crois donc pas trop à l'explication : ce n'était pas en médiévale, mais il était compétent en linguistique générale. Je ne connais pas le directeur autrement que de réputation, mais il me semble tout de même peu sérieux d'avoir accepté le patronage d'un travail si éloigné de son propre domaine de compétences.

Par ailleurs, il me semble léger de considérer que le directeur de thèse n'a pas à se préoccuper de savoir si ce qu'il dirige est frauduleux ou non. Dire qu'il n'a pas le temps de le faire (argument que je peux entendre !) revient à dire qu'il n'a pas le temps de lire vraiment le travail. Ce n'est pas acceptable. Il y a eu négligence, ce qui ne signifie évidemment pas que le directeur lui-même ait cautionné la fraude. Mais le directeur engage sa responsabilité sur la qualité du travail qu'il supervise : je ne vois pas comment on peut prétendre se soustraire à cette exigence. Il y a un moment où il faut descendre de sa tour d'ivoire.

Cela dit, l'ampleur industrielle de ce plagiat en fait un cas nécessairement particulier de faiblesse morale et d'imposture. Les mécanismes de sanction se sont activés laborieusement mais il me semble que les réactions institutionnelles vont dans le bon sens et devraient être dissuasives. Jusqu'au prochain cas d'imposture : il n'y en a ni plus ni moins à l'université qu'ailleurs (après tout, Volkswagen, ces jours-ci…).
e-Wanderer
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Grand sage

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par e-Wanderer Mar 29 Sep 2015 - 17:54
Philomèle a écrit:Quelques réserves : la liste des travaux plagiés (je connais quelques petites mains de ma génération, qui n'ont pas eu nécessairement de poste) m'incite à penser que le résultat du travail ne devait pas être à haute teneur linguistique. Je ne crois donc pas trop à l'explication : ce n'était pas en médiévale, mais il était compétent en linguistique générale. Je ne connais pas le directeur autrement que de réputation, mais il me semble tout de même peu sérieux d'avoir accepté le patronage d'un travail si éloigné de son propre domaine de compétences.
Sur le résultat, je pense pouvoir tomber d'accord avec toi : effectivement, les extraits que j'ai lus en ligne n'ont rien de très linguistique. Ça doit faire partie des thèses de complaisance que dirigent certains mandarins de Paris IV (j'en expertisé au CNU ou en commission de recrutement, et ce n'est pas toujours reluisant… Rolling Eyes).

En revanche, sur le principe du choix de la direction, je maintiens mon point de vue. Il est très courant, dans les disciplines techniques, de diriger des thèses sur d'autres siècles que le sien. Mon propre directeur a formé indifféremment des spécialistes des XVIIe, XVIIIe, XIXe et XXe siècles, qui exercent aujourd'hui leur métier de façon formidable. Je ne parle pas d'exceptions, c'était pour lui une pratique tout à fait courante. Personnellement, j'étais allé le voir car il était spécialiste de ma période, mais en fait, comme je travaillais sur un corpus totalement inconnu, il avait le regard extérieur qu'aurait eu à peu près n'importe qui. Il ne connaissait à proprement parler aucun de mes textes, mais cela ne l'a pas empêché de me diriger de façon exemplaire. J'ajouterais (même si ce n'est pas le cas de Soutet) qu'en province, il n'y a souvent qu'un seul PU de stylistique par université : donc par définition il est amené à élargir son champ de vision.
D'autre part, il y avait tout de même au jury deux spécialistes de poésie contemporaine (Michèle Monte et Joëlle Gardes-Tamine, qui sont des chercheuses éminentes). On peut critiquer la présence de Cahné, d'une spécialiste de Vigny ou du philosophe, mais bon, c'était tout de même un jury qui ressemblait à quelque chose. De ce point de vue, le directeur s'était couvert. Contrairement à l'auteur de l'article, je ne mets pas en doute l'honnêteté des deux collègues XXémistes : elles ne sont pas directement spécialistes de l'auteur, le plagiat a pu leur échapper. En tout cas je ne me permettrais pas de les accuser d'avoir sciemment couvert le scandale, c'est aller un peu loin (surtout quand on connaît l'intégrité de ces deux collègues).


Par ailleurs, il me semble léger de considérer que le directeur de thèse n'a pas à se préoccuper de savoir si ce qu'il dirige est frauduleux ou non. Dire qu'il n'a pas le temps de le faire (argument que je peux entendre !) revient à dire qu'il n'a pas le temps de lire vraiment le travail. Ce n'est pas acceptable. Il y a eu négligence, ce qui ne signifie évidemment pas que le directeur lui-même ait cautionné la fraude. Mais le directeur engage sa responsabilité sur la qualité du travail qu'il supervise : je ne vois pas comment on peut prétendre se soustraire à cette exigence. Il y a un moment où il faut descendre de sa tour d'ivoire.
Là aussi, il faudrait en savoir plus. Mon directeur, pour des raisons de calendrier, a convoqué mon jury avant même d'avoir reçu mon travail, que j'ai déposé à la dernière limite : on s'était beaucoup parlé (on se voyait chaque semaine, il connaissait mon plan, la teneur du propos (assez en détail), mais il n'avait pas lu une ligne. Si j'avais plagié, il n'aurait pas pu le voir à temps. Soutet s'est fait berner, mais c'est peut-être plus une affaire de confiance trahie que de négligence coupable. Dans les semaines à venir, je participe à 3 jurys, et les 3 thèses/HDR ont été (ou vont être) bouclées au tout dernier moment. Les directeurs, visiblement, font confiance. Mais sinon, ça voudrait dire retarder d'un an leurs candidatures : si on faisait ça, les étudiants se plaindraient…

Que ce soit clair : je ne cherche pas à excuser Soutet, qui, comme tu le rappelles a engagé sa responsabilité sur cette thèse. C'est indéniable, et c'est une grosse tache sur sa carrière. J'essaie juste de dire qu'il faut faire attention et qu'il est préférable d'en savoir plus avant de condamner tout le monde en bloc et au même degré : la thésarde, le directeur, le jury, la direction de l'école doctorale, la présidence et la vice-présidence, le CNU…
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cunégonde
Niveau 10

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par cunégonde Mer 30 Sep 2015 - 18:03
Message de Jean-Noël Darde hier à 00.39 sur Mediapart, qui cite un extrait des remerciements de la docteure:
"Je remercie, pour son soutien, le Professeur Soutet, qui m'a entendue et toujours bienveillamment accordé de son temps. Un éminent spécialiste de la linguistique médiévale ne se hasarde pas si aisément dans la poésie d'André du Bouchet. Ce que l'on risque révèle bien ce que l'on vaut. "
Osmie
Osmie
Sage

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par Osmie Mer 30 Sep 2015 - 18:06
Le nouveau docteur peut toujours se faire seppuku, histoire se laver la honte.
J'ose espérer qu'on ne mettra pas un plagiaire devant de pauvres collégiens ou lycéens. Enfin, on a bien mis PPDA devant les Français...
ycombe
ycombe
Monarque

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par ycombe Mer 30 Sep 2015 - 18:13
Il me semble que la plagiaire risque une condamnation pénale qui peut provoquer sa radiation de la fonction publique.




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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".

Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
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cunégonde
Niveau 10

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par cunégonde Mer 30 Sep 2015 - 21:15
On dit que ce pauvre M. Soutet est débordé. Comment, dans ce cas, trouve-t-il le temps d'être doyen de la Faculté des Lettres de l'Université catholique?
http://www.aibl.fr/membres/liste-des-correspondants-francais/article/soutet-olivier
C'est bien beau de crier haro sur la plagiaire mais qui n'a pas ouvert les yeux?
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