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- SessiExpert
Moi qui croyait que mon établissement détenait le record du manque de soutien au prof... Ca m'était arrivé dans un autre collège, on me les a aussi déjà renvoyés, je les ai re-renvoyés... Je te laisse imaginer les conséquences de cet acte...
- AïnaraNiveau 8
Je ne comprends pas le fait de minimiser au maximum certains propos tenus aux élèves. Si je reprends la demande d'Artémis (que j'ai lue entre midi et deux, et à laquelle je n'ai pas répondu, parce que je ne lui aurais été d'aucune aide), elle s'est sentie mal d'avoir tenu certains propos, et elle avait raison, non ?
Peut-on, sous prétexte que les élèves s'expriment mal et nous font suer utiliser le même langage qu'eux ?
Cela peut-il nous échapper ? Oui, et dans ce cas-là, on se sent forcément mal, et il faut rattraper le coup. Cela me semble indispensable.
J'ai envie de me la jouer capitaine Haddok, genre "b***** de *****, nous sommes des enseignants, possédant un certain niveau de langage, nous sommes obligés de nous surveiller.
Non ?
Peut-on, sous prétexte que les élèves s'expriment mal et nous font suer utiliser le même langage qu'eux ?
Cela peut-il nous échapper ? Oui, et dans ce cas-là, on se sent forcément mal, et il faut rattraper le coup. Cela me semble indispensable.
J'ai envie de me la jouer capitaine Haddok, genre "b***** de *****, nous sommes des enseignants, possédant un certain niveau de langage, nous sommes obligés de nous surveiller.
Non ?
- lulucastagnetteEmpereur
Oh mon Dieu ça me rappelle un souvenir honteux...
A mes débuts, j'étais assez sanguine et rentre-dedans. Je partais pour un rien, je prenais tout pour moi, je démarrais au quart de tour, bref, vous avez saisi l'idée !
Moi qui suis toujours très correcte dans ma manière de parler, un jour j'ai dépassé clairement les limites, et j'en ai vraiment eu honte !
C'était ma première année dans mon collège zep apv et j'avais hérité d'une "charmante" classe de 3è... Je les avais prévenus qu'il y aurait un contrôle, ils entrent en cours et je leur dis "sortez une feuille, on va faire le contrôle" et là du bruit dans tous les sens et puis le grand dadais qui n'écoute rien au cours qui braille "c'est sur quoi ???" d'habitude je réponds un truc du genre "sur les oiseaux migrateurs" mais là est sorti tout seul : "c'est un contrôle sur ta mère !"
Oh mon Dieu, je ne sais pas comment ça a pu sortir de ma bouche ! Mais sa réaction m'avait tellement agacée !! Du coup silence de mort pendant toute l'heure. A la fin je suis allée calmement m'expliquer avec lui.
Ah et une autre fois j'ai dit à un élève totalement déjanté et incontrôlable (qui a ensuite été viré d'ailleurs) "Allez, tu dégages !" car il harcelait les autres et refusait de sortir.
J'ai toujours regretté mes (deux) écarts de langage, et maintenant je reste zen, froide et maîtresse de mes nerfs quoi qu'il arrive. Finalement ça a beaucoup d'impact. Comme ça les rares fois où je hausse le ton, ça les surprend.
A mes débuts, j'étais assez sanguine et rentre-dedans. Je partais pour un rien, je prenais tout pour moi, je démarrais au quart de tour, bref, vous avez saisi l'idée !
Moi qui suis toujours très correcte dans ma manière de parler, un jour j'ai dépassé clairement les limites, et j'en ai vraiment eu honte !
C'était ma première année dans mon collège zep apv et j'avais hérité d'une "charmante" classe de 3è... Je les avais prévenus qu'il y aurait un contrôle, ils entrent en cours et je leur dis "sortez une feuille, on va faire le contrôle" et là du bruit dans tous les sens et puis le grand dadais qui n'écoute rien au cours qui braille "c'est sur quoi ???" d'habitude je réponds un truc du genre "sur les oiseaux migrateurs" mais là est sorti tout seul : "c'est un contrôle sur ta mère !"
Oh mon Dieu, je ne sais pas comment ça a pu sortir de ma bouche ! Mais sa réaction m'avait tellement agacée !! Du coup silence de mort pendant toute l'heure. A la fin je suis allée calmement m'expliquer avec lui.
Ah et une autre fois j'ai dit à un élève totalement déjanté et incontrôlable (qui a ensuite été viré d'ailleurs) "Allez, tu dégages !" car il harcelait les autres et refusait de sortir.
J'ai toujours regretté mes (deux) écarts de langage, et maintenant je reste zen, froide et maîtresse de mes nerfs quoi qu'il arrive. Finalement ça a beaucoup d'impact. Comme ça les rares fois où je hausse le ton, ça les surprend.
- sandGuide spirituel
Certes. Mais tout le monde a droit à un craquage annuel. Trimestriel. Mensuel !
(réponse à AÏnara)
(réponse à AÏnara)
- AïnaraNiveau 8
sand a écrit:Certes. Mais tout le monde a droit à un craquage annuel. Trimestriel. Mensuel !
(réponse à AÏnara)
Of course !!!!!!!!! :lol:
- InvitéInvité
Aïnara a écrit:Je ne comprends pas le fait de minimiser au maximum certains propos tenus aux élèves. Si je reprends la demande d'Artémis (que j'ai lue entre midi et deux, et à laquelle je n'ai pas répondu, parce que je ne lui aurais été d'aucune aide), elle s'est sentie mal d'avoir tenu certains propos, et elle avait raison, non ?
Peut-on, sous prétexte que les élèves s'expriment mal et nous font suer utiliser le même langage qu'eux ?
Cela peut-il nous échapper ? Oui, et dans ce cas-là, on se sent forcément mal, et il faut rattraper le coup. Cela me semble indispensable.
J'ai envie de me la jouer capitaine Haddok, genre "b***** de *****, nous sommes des enseignants, possédant un certain niveau de langage, nous sommes obligés de nous surveiller.
Non ?
Oui, enfin, moi je n'irais pas m'excuser platement pendant dix jours : c'est un contexte, ils savent que d'habitude on a un langage plutôt châtié, et que là, on a dépassé les limites parce qu'ils nous ont poussé(e) à bout.
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