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Gryphe
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r�forme - Rapport parlementaire pour une future réforme du lycée et de l'enseignement supérieur. - Page 5 Empty Re: Rapport parlementaire pour une future réforme du lycée et de l'enseignement supérieur.

par Gryphe Dim 22 Nov 2015 - 20:37
Merci Lefteris.
JPhMM
JPhMM
Demi-dieu

r�forme - Rapport parlementaire pour une future réforme du lycée et de l'enseignement supérieur. - Page 5 Empty Re: Rapport parlementaire pour une future réforme du lycée et de l'enseignement supérieur.

par JPhMM Dim 22 Nov 2015 - 20:41
LISTE DES RECOMMANDATIONS

Proposition n° 1 : Prolonger dans le second cycle du secondaire la logique d’un socle commun de plusieurs matières fondamentales assorties d’options, et recourir à des pédagogies différenciées en fonction des formes d’intelligence.

Proposition n° 2 : Développer la polyvalence dans les établissements publics locaux d’enseignement pour diversifier l’offre et favoriser la réussite scolaire ; la coexistence des trois voies de formation encourage la mixité sociale et facilite la mise en place de passerelles qui fluidifient le dispositif d’enseignement.

Proposition n° 3 : Introduire une année facultative de transition entre le baccalauréat professionnel et le BTS afin de répondre aux besoins de remédiation des élèves de lycées professionnels inscrits en BTS et fragilisés par la réduction à trois ans du baccalauréat professionnel.

Proposition n° 4 : Faciliter les changements de série au sein des filières générales et technologiques et les passages vers la voie professionnelle en soutenant le développement des stages-passerelles.

Proposition n° 5 : Simplifier l’organisation du baccalauréat et alléger son coût en concentrant les épreuves finales sur un nombre limité de matières fondamentales et en instituant un contrôle continu sur les options. Améliorer sa qualité certificative en introduisant des seuils éliminatoires et en portant lors de l’évaluation une attention particulière à l’acquisition des compétences nécessaires à la poursuite d’études supérieures.

Proposition n° 6 : En attendant de mettre en place un enseignement modulaire, reconstituer une véritable série scientifique à destination des élèves se préparant à des études et une carrière scientifiques, afin d’enrayer la baisse du niveau en mathématiques dans le supérieur et le déficit de recrutement de scientifiques et des chercheurs.

Proposition n° 7 : Redynamiser l’accompagnement personnalisé, notamment en améliorant la formation des enseignants à la démarche de suivi individualisé et en mettant en place à leur intention des outils de détection des besoins des élèves. Adapter l’organisation du temps de service des enseignants à leur mission de suivi individualisé des élèves.

Diffuser les bonnes pratiques facilitant la transition entre le secondaire et le supérieur et visant à assurer l’égalité des chances : cordées de la réussite pour les bacheliers professionnels se destinant au BTS ; apprentissage des codes et des méthodes de travail exigés dans l’enseignement supérieur.

Proposition n° 8 : Rapprocher les établissements d’enseignement du monde professionnel en impliquant davantage les enseignants, afin de renforcer l’efficacité du parcours individuel d’information, d’orientation et de découverte du monde économique et professionnel (PIIODMEP) proposé aux élèves.

Proposition n° 9 : Renforcer, lors de leur formation initiale et continue, l’information des futurs enseignants sur les filières du supérieur et les métiers, afin de leur permettre d’exercer pleinement auprès des élèves leur rôle de conseil en matière d’orientation.

Proposition n° 10 : Assurer un suivi de la mise en œuvre des conventions entre les lycées disposant de formations d’enseignement supérieur et les établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel, afin d’évaluer l’impact de ces conventions sur la réussite des poursuites d’études et des réorientations, sur le développement des passerelles, ainsi que sur l’évolution des pratiques des enseignants et les rapprochements pédagogiques.

Proposition n° 11 : Transformer le portail d’admission post-bac en outil d’alerte et en instrument de réorientation pour améliorer son efficacité dans la construction d’un parcours de formation. Développer dans l’application une procédure anticipée permettant d’intégrer les vœux des lycéens de première afin d’orienter éventuellement leurs choix vers des filières assurant de meilleurs débouchés.

Proposition n° 12 : Expérimenter dans plusieurs académies la mise en place de conseils d’orientation lycée-supérieur afin dans un premier temps d’examiner les souhaits atypiques d’inscription dans le supérieur.

Proposition n° 13 : Réaliser un premier bilan de la mise en place du service public régional de l’orientation, notamment s’agissant de son efficacité dans la lutte contre le décrochage scolaire et l’aide au retour en formation initiale des jeunes non qualifiés.

Proposition n° 14 : Créer des guichets uniques spécialisés dans l’orientation à destination des différents publics et implanter une culture et des pratiques professionnelles communes à travers la formation des personnels

Proposition n° 15 : Effectuer un audit des principales formations privées délivrant des diplômes non reconnus par l’État, en rendant publics leurs coûts et leurs performances réelles d’insertion

Proposition n° 16 : Instituer, après la phase d’expérimentation prévue dans la proposition n° 12, des conseils d’orientation lycée-supérieur dans chaque lycée, réunissant les équipes pédagogiques des lycéens et des représentants des principales formations publiques du supérieur qui forment les débouchés naturels du lycée concerné, se réunissant au moins une fois par an pour se prononcer sur les vœux d’affectation émis par les élèves de classe de terminale.

Associer plus étroitement les conseillers d’orientation à la mise en œuvre du service public régional de l’orientation, en leur confiant notamment une mission de relais entre les antennes d’orientation unifiée et les lycéens. Encourager les pratiques où les conseillers d’orientation partagent leur temps de service, à parts égales, au sein des lycées et des établissements du supérieur.

Demander aux lycéens de motiver leur premier vœu d’orientation en préparant un dossier d’orientation. Former les élèves, dès la classe de seconde, dans le cadre du PIIOMEP, à la maîtrise des outils nécessaire à la constitution de ce dossier (recherche d’information, sélection des voies, rédaction des lettres de motivation, etc.), qui sont aussi des compétences nécessaires pour l’insertion.

Proposition n° 17 : Faire mieux correspondre l’implantation des services unifiés de l’orientation à la cartographie du décrochage scolaire.

Encourager l’ONISEP à développer son offre d’information sur l’orientation par le recours aux nouvelles formes de communication (chat, avatar en ligne, etc.). Lui assigner une mission d’orientation prioritaire des publics les plus défavorisés et éloignés des circuits traditionnels d’information, par l’usage d’outils adaptés et l’organisation d’actions dans les zones d’éducation prioritaires.

Proposition n° 18 : Expérimenter la constitution de réseaux d’entreprises partenaires d’orientation des lycées, afin que ces établissements bénéficient d’interlocuteurs réguliers dans le cadre de l’orientation et pour offrir des stages aux élèves dont les familles ne bénéficient pas des réseaux rationnels qui conditionnent fréquemment aujourd’hui la qualité des stages accomplis.

Proposition n° 19 : Encourager les universités à proposer aux lycéens des actions de découverte les plus approfondies possibles, au-delà de la nécessaire généralisation des journées portes-ouvertes, par exemple grâce à des stages d’immersion dans des travaux de recherche ou grâce aux suivis de cours à l’université.

Demander aux bénéficiaires de ces actions, lorsqu’ils s’engagent ensuite dans la voie ainsi découverte, d’assumer une mission de relais auprès des lycéens par des tutorats valorisés dans leurs cursus.

Proposition n° 20 : Afin d’offrir aux lycéens des modèles de parcours de réussite et de freiner les phénomènes de désertion par les meilleurs bacheliers de certaines universités de proximité pourtant aptes à leur fournir un cursus de licence de qualité avant le choix de masters plus spécialisés ou plus prestigieux, mettre en place des « maillages lycée-supérieur » tissant un réseau entre chaque lycée et les principaux établissements d’enseignement supérieur qui forment leurs débouchés traditionnels.

Ces réseaux, en garantissant un suivi régulier de la qualité des parcours et de l’insertion des anciens élèves et en fournissant le cadre d’un dialogue régulier entre les acteurs des deux mondes, auraient vocation à éclairer les choix d’orientation des lycéens et à renforcer la cohérence des enseignements entre les deux cycles.

Proposition n° 21 : Persévérer dans la politique pertinente, et donnant de réels résultats, des affectations prioritaires des bacheliers professionnels en STS et des bacheliers technologiques en IUT.

Amplifier l’effort dans les IUT.

L’accompagner d’une indispensable adaptation des programmes et des méthodes, sans la brusquer afin de ne pas détériorer la qualité reconnue de ces formations.

Prévoir des dispositifs de soutien en direction de ces publics dont les chances de réussite, quoique bonnes, demeurent inférieures à celles des bacheliers généraux.

Continuer et amplifier le travail d’appariement entre les lycées professionnels et les STS se situant dans le même domaine de spécialité, dans une logique de champ des métiers, afin que l’affectation prioritaire soit cohérente et offre aux élèves concernés des voies de réussite et d’insertion éprouvées.

Proposition n° 22 : Veiller au maintien d’une offre de formation supérieure professionnelle équilibrée sur les territoires, la présence d’une structure proche du lycée d’origine étant souvent déterminante dans le choix des bacheliers aux résultats les plus fragiles de s’engager dans des études supérieures.

Encourager la mobilité géographique, en particulier des bacheliers professionnels et technologiques afin que la poursuite d’étude dans les STS et les IUT, renforcée par les affectations prioritaires, se fasse selon des parcours cohérents et dans les formations les plus valorisées, dans une logique de champ des métiers. À cette fin, augmenter la valorisation de la mobilité dans la détermination du montant des bourses d’études lorsqu’elle correspond à un parcours cohérent entre le lycée et le supérieur, et mieux informer les publics ciblés des divers dispositifs d’aide à leur disposition, par exemple en promouvant des actions en lycée d’étudiants « ambassadeurs » de ces formations.

Garantir le succès de l’affectation prioritaire dans les filières sélectives des meilleurs bacheliers en renforçant l’information des enseignants et des lycéens sur ce dispositif très en amont du baccalauréat.

Encourager le rééquilibrage en termes de mixité sociale des filières sélectives publiques en assignant des objectifs plus ambitieux d’intégration d’élèves boursiers accompagnée d’incitations financières.

Proposition n° 23 : Associer pleinement l’enseignement supérieur au développement de la formation continue, afin de lutter contre l’obsession sociale du diplôme initial, de donner de réelles secondes chances, de mieux prendre en compte dans les formations initiales les objectifs de qualification professionnelle et d’employabilité, et d’encourager les universités à diversifier leur ingénierie pédagogique. À cet effet, fixer l’objectif que tous les diplômes délivrés par l’enseignement supérieur doivent avoir dans les dix ans leur équivalent en formation continue.

Proposition n° 24 : Poursuivre et évaluer le mouvement de conventionnement entre les lycées et les grandes filières de l’enseignement supérieur, aujourd’hui obligatoire pour les lycées dotés de STS et de CPGE, en veillant à ce que ces conventions prévoient des passerelles, jouant dans les deux sens, permettant aux étudiants en échec précoce de se réorienter le plus rapidement possible, en particulier dès le premier semestre de la première année d’enseignement supérieur.

Accompagner ces réorientations de modules de rattrapage et de mises à niveau, déployés le plus en amont possible de la formation, de préférence dans la formation d’accueil et, le cas échéant, en alternance.

Assigner aux universités une mission de réorientation des publics en échec avéré et précoce, dûment évaluée et assortie d’indicateurs de performance intégrés au calcul des dotations publiques.

Proposition n° 25 : Ne pas introduire de sélection à l’entrée des universités, qui n’aurait pour effet que de priver certains élèves de toute perspective d’entrée dans le supérieur en grossissant le flux déjà trop élevé des « décrocheurs » et nierait l’inéluctable besoin de maturation des choix d’une partie des bacheliers.

Endiguer le mouvement de multiplication des licences « sélectives » en posant le principe que la sélection sur dossier n’est admissible que (1) lorsque des prérequis sont absolument indispensables et ne peuvent être rattrapés (écoles musicales par exemple) ou (2) lorsque les parcours sélectifs sont associés à des parcours de même mention non sélectifs, et à la condition que les étudiants de cette deuxième voie puissent en cours d’année, sur le fondement de leurs résultats, intégrer la première.

Astreindre les formations sélectives à une obligation de publication précise des critères et des modalités de sélection appliqués et des prérequis exigés, en fournissant sur APB des statistiques sur les cursus antérieurs des étudiants retenus et sur les probabilités de réussite et d’insertion professionnelle associées à chaque profil d’élève (type de bac, formation initiale, rôle de l’alternance).

Consacrer une session des commissions académiques des formations post-bac au bilan annuel des opérations de sélection afin que les acteurs des lycées soient informés de l’évolution des exigences retenues par les formations sélectives.

Encourager le développement des « parcours accompagnés » et des « parcours sécurisés » en particulier menant aux grandes écoles pour les lycéens issus des territoires défavorisés ou aux origines modestes, par la voie de partenariat entre les établissements d’enseignement supérieur et les lycées (notamment les CPGE) concernés.

Confier au conseil d’orientation lycée-supérieur chargé d’examiner les vœux de tous les futurs bacheliers une mission d’alerte, signalant les choix d’orientation qui posent de fortes difficultés en termes de chance de réussite, et une mission de recommandations alternatives lorsqu’un cursus paraît mieux adapté au projet professionnel du lycéen. Laisser toutefois le dernier mot à l’élève, en déclenchant parallèlement les dispositifs d’accompagnement personnalisé dans les établissements d’accueil où sa réussite apparaît aléatoire.

Proposition n° 26 : Préserver le mouvement de rationalisation des intitulés de licences et ancrer la pluridisciplinarité en concrétisant le principe d’une spécialisation progressive, permettant le cas échéant une orientation plus tardive.

Enrichir les modules de licences par le développement d’offres de formations plus directement professionnalisantes, notamment en association avec les IUT, préparant les étudiants qui le souhaitent à l’entrée en troisième année dans une licence professionnelle.

Proposition n° 27 : Assurer aux étudiants de licence qui ne souhaitent pas poursuivre leurs études des débouchés professionnels directs, notamment en encourageant et en préparant l’entrée dans les licences professionnelles, très performantes dans l’insertion en particulier grâce à leur capacité d’adaptation aux besoins du marché du travail induite par leur co-construction avec les entreprises.

Tirer parti de l’apparition de cette possibilité d’accéder à un nouveau « perchoir » sécurisé, immédiatement professionnalisant, pour attirer un flux plus important d’élèves en licence aptes à continuer leurs études afin d’augmenter le nombre de titulaires de masters, indispensables à la montée en gamme de l’économie.

Encourager les échanges entre les IUT et les universités, notamment pour nourrir l’offre de modules professionnalisants optionnels en licence.

Évaluer la mise en place des conseils de perfectionnement réunissant représentants des enseignants-chercheurs, des étudiants et du monde socioprofessionnel pour émettre des avis sur l’adéquation des formations avec les besoins professionnels, désormais obligatoires dans chaque licence.

Constituer à côté des commissions académiques des formations post-bac des groupes opérationnels lui adjoignant des représentants du monde professionnel et de la région, chargés d’examiner l’adéquation entre l’offre de formation et les besoins prévisibles du marché du travail, sur le fondement notamment des travaux du CREFOP. Leur rattacher des observatoires académiques des formations et de l’insertion.

Proposition n° 28 : Substituer à la logique de récitation des savoirs et à la place prépondérante du cours magistral en licence une logique d’apprentissage, fondée sur les acquis des étudiants et non sur la simple juxtaposition des contenus d’enseignement. Solliciter plus intensément les expériences pédagogiques les plus efficaces comme la pédagogie de projet. Encourager la constitution d’équipes pédagogiques. Mettre en place des dispositifs personnalisés de rattrapage des prérequis, méthodologiques et académiques.

Conforter le cadrage national de promotion de la réforme pédagogique dans le supérieur (mise en place du conseil d’orientation et de suivi de la rénovation pédagogique, organisation de journées annuelles de l’innovation pédagogique, valorisation des initiatives d’excellence en formations innovantes, attribution de prix nationaux, etc.) en rédigeant un guide des meilleures pratiques diffusé à l’ensemble des lycées et des établissements d’enseignement supérieur.

Poursuivre le mouvement de croissance de la plate-forme publique France université numérique (FUN) en élargissant le champ des cours en ligne (MOOC) et en intégrant des formations interactives à destination des enseignants eux-mêmes.

Créer dans chaque COMUE ou association d’université un centre pédagogique fédérant les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) et les structures préexistantes au sein des établissements, chargé de piloter la formation initiale et continue des enseignants et enseignants-chercheurs, d’animer la réflexion et la diffusion des bonnes pratiques, de promouvoir l’innovation et d’apporter une assistance opérationnelle aux équipes éducatives.

Proposition n° 29 : Accompagner le mouvement d’appariement de tous les lycées aux principaux établissements supérieurs de leur aire de débouchés traditionnels d’un dialogue pédagogique structuré et régulier entre les équipes du secondaire et celles du supérieur, sous la forme par exemple de journées pédagogiques lycée-supérieur organisées chaque semestre.

Proposition n° 30 : Repérer rapidement les élèves aux lacunes les plus importantes en systématisant l’organisation de tests de positionnement en ligne pour tous les nouveaux entrants en licence.

Généraliser et valoriser dans les cursus le tutorat par un étudiant du niveau supérieur, en particulier pour accompagner les nouveaux bacheliers dans l’entrée dans le nouveau monde qu’est le supérieur.

Mettre en œuvre, sur le fondement des tests de positionnement, un double tutorat immédiat d’orientation (confié aux services compétents de l’université) et pédagogique (confié à une équipe référente d’enseignants), mettant à la disposition des étudiants, sur une base personnalisée, des ressources choisies et structurées accessibles en ligne et des exercices interactifs d’auto-évaluation et garantissant l’organisation d’entretiens réguliers avec le tuteur.

Procéder à une évaluation, y compris par les bénéficiaires, de la pertinence de l’assistance fournie par l’équipe pédagogique.

Proposition n° 31 : Généraliser la possibilité d’accomplir le cycle de licence en plus de trois ans, sans incidence sur les bourses étudiantes dès lors que le parcours proposé est suivi assidûment et réussi.

Mettre à la disposition de tous les étudiants en licence dans toutes les universités des modules spécifiques d’acquisition des compétences méthodologiques nécessaires au suivi des études supérieures et à l’insertion, en besoin en confiant leur organisation au centre pour le développement pédagogique de la communauté ou de l’association.

Encourager l’offre de modules de rattrapage dédiés à des publics présentant des fragilités particulières.

Créer dans toutes les COMUE et associations d’établissement au moins une unité de remédiation destinée aux bacheliers aux acquis très fragiles les plus motivés, proposant une année ou un semestre de préparation à l’enseignement supérieur dotés d’un encadrement important et assurant un accompagnement très personnalisé des élèves (sollicitant notamment l’ensemble des aides existantes pour le suivi des études, comme le logement étudiant, les bourses, etc.). Permettre aux autres étudiants de licence d’accéder à des modules spécifiques de rattrapage dans ces unités spécialisées. Ces unités auraient pour vocation de rassembler des enseignants du secondaire, en particulier du lycée professionnel, et du supérieur, afin en particulier que les premiers soient mieux sensibilisés aux exigences de l’enseignement supérieur. Au terme d’une période d’expérimentation, évaluer l’opportunité de généraliser cette pratique en l’intégrant au cursus proposé par les lycées professionnels.

Proposition n° 32 : Prévoir que les enseignants-chercheurs bénéficient systématiquement de formations, initiales et continues, dans les ESPE.

Encourager les universités à recourir beaucoup plus largement aux rémunérations forfaitaires prévues par la législation pour les activités d’enseignement innovantes ou approfondies, en récompensant en particulier l’engagement dans le travail d’équipe. Augmenter le poids des performances pédagogiques dans l’affectation des moyens publics aux universités régie par le système SYMPA.

Proposition n° 33 : Pour faire émerger une culture commune de l’enseignement du cycle bac – 3/bac + 3, multiplier les échanges de service entre les enseignants du secondaire et les enseignants-chercheurs, sous la forme de mises à disposition dans le cadre de conventions conclues entre les lycées et les universités. Valoriser convenablement ces échanges dans les carrières des intéressés.

Encourager des mobilités, temporaires et réversibles, permettant aux enseignants certifiés et, en particulier, agrégés d’enseigner dans le premier cycle des universités et aux enseignants-chercheurs d’enseigner dans les lycées, notamment dans les CPGE. À cette fin, prendre en compte l’utilité sociale de ces mobilités dynamiques dans la valorisation des carrières des enseignants concernés.
J'ai envie de pleurer...

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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke

Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
laMiss
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par laMiss Dim 22 Nov 2015 - 21:40
Merci Lefteris !

JPhMM je lis vite faite en essayant de ne pas pleurer.


Dernière édition par laMiss le Dim 22 Nov 2015 - 21:42, édité 1 fois

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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
pamplemousses4
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par pamplemousses4 Dim 22 Nov 2015 - 21:42
Et les profs du supérieur vont pleurer avec nous...
laMiss
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Sage

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par laMiss Dim 22 Nov 2015 - 21:49
LISTE DES RECOMMANDATIONS

Proposition n° 2 : Développer la polyvalence dans les établissements publics locaux d’enseignement pour diversifier l’offre et favoriser la réussite scolaire ; la coexistence des trois voies de formation encourage la mixité sociale et facilite la mise en place de passerelles qui fluidifient le dispositif d’enseignement.

Je n'ai pas la force de tout lire, ce soir.
Simplement, je me permets de mettre cette partie en gras, à mettre en lien avec les EPI, et les reconversions pseudo bivalentes forcées, suivez mon regard. Bonne nuit.

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Si rien n'est décidé, ce sera à chacun d'entre nous de décider en conscience.
Pat B
Pat B
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par Pat B Dim 22 Nov 2015 - 22:00
Non mais... bon... y'a aussi quelques trucs sensés au milieu de tout ce bazar... quelques-uns... si si, cherchez bien...
Mais plus on avance en lecture plus c'est pire...
Forte allergie à la n°28... mais y'en a que je n'ai lu qu'en diagonale...
Gryphe
Gryphe
Médiateur

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par Gryphe Dim 22 Nov 2015 - 22:00
laMiss a écrit:
LISTE DES RECOMMANDATIONS

Proposition n° 2 : Développer la polyvalence dans les établissements publics locaux d’enseignement pour diversifier l’offre et favoriser la réussite scolaire ; la coexistence des trois voies de formation encourage la mixité sociale et facilite la mise en place de passerelles qui fluidifient le dispositif d’enseignement.

Je n'ai pas la force de tout lire, ce soir.
Simplement, je me permets de mettre cette partie en gras, à mettre en lien avec les EPI, et les reconversions pseudo bivalentes forcées, suivez mon regard. Bonne nuit.

Tout le rapport est écrit en novlangue comme ça ? Heureusement qu'on est bon en traduction parce que quand même... bounce
Lefteris
Lefteris
Esprit sacré

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par Lefteris Dim 22 Nov 2015 - 22:01
laMiss a écrit:
LISTE DES RECOMMANDATIONS

Proposition n° 2 : Développer la polyvalence dans les établissements publics locaux d’enseignement pour diversifier l’offre et favoriser la réussite scolaire ; la coexistence des trois voies de formation encourage la mixité sociale et facilite la mise en place de passerelles qui fluidifient le dispositif d’enseignement.

Je n'ai pas la force de tout lire, ce soir.
Simplement, je me permets de mettre cette partie en gras, à mettre en lien avec les EPI, et les reconversions pseudo bivalentes forcées, suivez mon regard. Bonne nuit.
La réforme du collège étant la référence de la perfection absolue (avant toute application ...) , on aura très bientôt le patron pour tous les niveaux d'enseignement.
Comment ne pas penser que cette destruction massive est délibérée ?

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
Pat B
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Érudit

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par Pat B Dim 22 Nov 2015 - 22:05
LISTE DES RECOMMANDATIONS
Proposition n° 15 : Effectuer un audit des principales formations privées délivrant des diplômes non reconnus par l’État, en rendant publics leurs coûts et leurs performances réelles d’insertion


Proposition n° 28 : Substituer à la logique de récitation des savoirs et à la place prépondérante du cours magistral en licence une logique d’apprentissage, fondée sur les acquis des étudiants et non sur la simple juxtaposition des contenus d’enseignement. Solliciter plus intensément les expériences pédagogiques les plus efficaces comme la pédagogie de projet. Encourager la constitution d’équipes pédagogiques. Mettre en place des dispositifs personnalisés de rattrapage des prérequis, méthodologiques et académiques.
[...]

Poursuivre le mouvement de croissance de la plate-forme publique France université numérique (FUN) en élargissant le champ des cours en ligne (MOOC) et en intégrant des formations interactives à destination des enseignants eux-mêmes.

Créer dans chaque COMUE ou association d’université un centre pédagogique fédérant les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) et les structures préexistantes au sein des établissements, chargé de piloter la formation initiale et continue des enseignants et enseignants-chercheurs, d’animer la réflexion et la diffusion des bonnes pratiques, de promouvoir l’innovation et d’apporter une assistance opérationnelle aux équipes éducatives.

La 15 vers le développement du privé à fond...

la 28 : collège bis...

Pas tout lu le reste, en diagonale... c'est déprimant...

Comment, en partant de quelques constats justes, parviennent-ils à des solutions lamentables ?
Olympias
Olympias
Prophète

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par Olympias Dim 22 Nov 2015 - 22:45
Mais qu'avons-nous fait pour mériter ça ???
Pat B
Pat B
Érudit

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par Pat B Dim 22 Nov 2015 - 23:00
Lefteris a écrit:
La réforme du collège étant la référence de la perfection absolue (avant toute application ...) , on aura très bientôt le patron pour tous les niveaux d'enseignement.
Comment ne pas penser que cette destruction massive est délibérée ?

+1

C'est grave si c'est ça. Comment on les arrête ?
gauvain31
gauvain31
Empereur

r�forme - Rapport parlementaire pour une future réforme du lycée et de l'enseignement supérieur. - Page 5 Empty réforme lycée

par gauvain31 Dim 22 Nov 2015 - 23:04
Olympias a écrit:Mais qu'avons-nous fait pour mériter ça ???

Notre travail d'enseignant , amoureux de notre discipline.
Condorcet
Condorcet
Oracle

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par Condorcet Lun 23 Nov 2015 - 0:19
"Prévoir que les enseignants-chercheurs bénéficient systématiquement de formations, initiales et continues, dans les ESPE."
Rolling Eyes
Rendash
Rendash
Bon génie

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par Rendash Lun 23 Nov 2015 - 0:32
Condorcet a écrit:"Prévoir que les enseignants-chercheurs bénéficient systématiquement de formations, initiales et continues, dans les ESPE."
Rolling Eyes

Baway, faut que les spécialistes de leur spécialité apprennent à faire co-construire leurs savoirs aux étudiants yesyes

Notez qu'y savent déjà faire. Chacun sait que le directeur de mémoire de M2 y fait rien qu'à mettre bout à bout les mémoires de M2 qu'y dirige pour faire une thèse. Et tout et tout.


:mdr3:

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r�forme - Rapport parlementaire pour une future réforme du lycée et de l'enseignement supérieur. - Page 5 P61r



"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
avatar
XIII
Neoprof expérimenté

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par XIII Lun 23 Nov 2015 - 7:31
"Procéder à une évaluation, y compris par les bénéficiaires, de la pertinence de l’assistance fournie par l’équipe pédagogique."

Humm ça sent bon le salaire au mérite..
ycombe
ycombe
Monarque

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par ycombe Lun 23 Nov 2015 - 8:08
LISTE DES RECOMMANDATIONS

Proposition n° 1 : Prolonger dans le second cycle du secondaire la logique d’un socle commun de plusieurs matières fondamentales assorties d’options, et recourir à des pédagogies différenciées en fonction des formes d’intelligence.
Déjà là, on a le niveau du rapport…

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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".

Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
NLM76
NLM76
Grand Maître

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par NLM76 Dim 26 Juin 2016 - 20:16
Je fais remonter le sujet.

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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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r�forme - Rapport parlementaire pour une future réforme du lycée et de l'enseignement supérieur. - Page 5 Empty Re: Rapport parlementaire pour une future réforme du lycée et de l'enseignement supérieur.

par Olympias Dim 26 Juin 2016 - 20:35
Bonne idée ! 
C'était ce soir. 
http://www.franceculture.fr/emissions/rue-des-ecoles/les-republicains-quel-projet-pour-l-ecole
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