- totoroMonarque
Je chercher un extrait de roman dans lequel on présente le personnage de N III (petit, rougeaud...), mais admiré par l'une des femmes présentes. Il me semble que c'est chez Flaubert, mais pas moyen de trouver l'extrait. J'en viens à douter que c'est bien de N III dont il s'agit...
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- ElaïnaDevin
Il y a des portraits de l'empereur chez Zola, dans La Curée notamment.
http://www.napoleon3.fr/2015/02/zola-second-empire/
http://www.napoleon3.fr/2015/02/zola-second-empire/
- HypermnestreÉrudit
Tout à fait. Une rose qu'il voudrait mettre à sa boutonnière... Renée l'entend et c'est "le moment aigu de sa vie"...Elaïna a écrit:Il y a des portraits de l'empereur chez Zola, dans La Curée notamment.
- Isis39Enchanteur
Le portrait de Napoléon III par Victor Hugo dans "Napoléon le petit" est savoureux !
- VoltigeurHabitué du forum
Dans ses Souvenirs, Tocqueville a aussi formulé un portrait psychologique et moral acide du personnage.
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«Quand tout le monde pense la même chose, c'est que plus personne ne pense» (Walter Lippman)
- e-WandererGrand sage
Le texte de Hugo a fait fureur pendant le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, sans doute un pur hasard :
« Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! Cette roue tourne à vide. L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé. »
« Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! Cette roue tourne à vide. L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé. »
- totoroMonarque
Merci ! C'était l'extrait de La Curée que je cherchais. Allez savoir pourquoi je voulais que ce soit chez Flaubert...
Je pensais en effet travailler aussi sur ce poème...Isis39 a écrit:Le portrait de Napoléon III par Victor Hugo dans "Napoléon le petit" est savoureux !
Merci pour ce texte dont je ne me souvenais pas et qui va peut-être me servir aussi...e-Wanderer a écrit:Le texte de Hugo a fait fureur pendant le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy, sans doute un pur hasard :
« Que peut-il ? Tout. Qu’a-t-il fait ? Rien. Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la France, de l’Europe peut-être. Seulement voilà, il a pris la France et n’en sait rien faire. Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité ; c’est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! Cette roue tourne à vide. L’homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux. Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir. Il a pour lui l’argent, l’agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu’il les satisfasse. Quand on mesure l’homme et qu’on le trouve si petit et qu’ensuite on mesure le succès et qu’on le trouve énorme, il est impossible que l’esprit n’éprouve pas quelque surprise. On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l’insulte et la bafoue ! Triste spectacle que celui du galop, à travers l’absurde, d’un homme médiocre échappé. »
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