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- BoubouleDoyen
Et nous, et nous, et nous ?
Une des rares épreuves sans son fil pour cette cuvée 2015...
Bis repetita placent. Comment les collègues ayant déjà fini de corriger vivent-ils le fait de devoir tout reprendre, pour la deuxième année de suite ?
Le premier barème me semblait pourtant bien équilibré, on avait l'affichage d'un sujet avec quelques vraies questions et un barème qui permettait d'avoir une note correcte juste avec les questions faciles.
Une des rares épreuves sans son fil pour cette cuvée 2015...
Bis repetita placent. Comment les collègues ayant déjà fini de corriger vivent-ils le fait de devoir tout reprendre, pour la deuxième année de suite ?
Le premier barème me semblait pourtant bien équilibré, on avait l'affichage d'un sujet avec quelques vraies questions et un barème qui permettait d'avoir une note correcte juste avec les questions faciles.
- frdmNiveau 10
Donc cette modification de barème est valable pour toutes les académies ? Vous avez bien sûr remarqué de quelle façon il a été modifié...
- BoubouleDoyen
frdm a écrit:Donc cette modification de barème est valable pour toutes les académies ? Vous avez bien sûr remarqué de quelle façon il a été modifié...
Je crois que toutes les académies ont été incitées à retravailler le barème dans le bon sens... mais peut-être est-on libre des changements dans chaque académie.
- BoubouleDoyen
En tout cas, ça a de l'effet : ça remonte le paquet (nul par ailleurs) de 2 points, ce qui devrait permettre de presque tous les lâcher dans le supérieur.
- InvitéInvité
Lire la lettre.UdPPC a écrit:
Lettre ouverte de l'UdPPC à l'Inspection générale concernant l'épreuve de physique-chimie au bac S (Métropole) et sa correction.
Les enseignants de physique-chimie chargés de la correction de l’épreuve du baccalauréat S sont vent-debout contre la nature des exercices retenus pour évaluer plus de 170.000 candidats et la façon dont le Ministère a géré, pour la seconde année consécutive, les moyennes catastrophiques attribuées aux premières copies corrigées.
À travers leurs très nombreux messages, ils ont fait part aux Présidents académiques et au Bureau national de l'UdPPC de leur sentiment de colère. Colère contre une hiérarchie dans le déni, incapable, malgré des avertissements répétés remontant de la base depuis la mise en place du nouveau programme en série scientifique, d’estimer et de comprendre le fossé abyssal qui s’est creusé entre les attentes du programme et le niveau moyen des élèves sortant de terminale S.
Le fiasco magistral de l’épreuve du bac S de physique-chimie 2015 en métropole (deux tiers des questions de l’épreuve spécifique ont vu leur barème modifié deux jours après la remise des copies aux correcteurs !) est venu nous en fournir la triste démonstration. Certes, au prix de ce pathétique artifice pour remonter les notes, les résultats de l’épreuve seront, cette année encore, aussi satisfaisants que d’habitude et le ministère aura beau jeu de s’en gargariser devant les médias. Mais pas plus que l'Inspection générale, les professeurs n’en seront dupes.
L’instant de vérité est arrivé. Il n’est pas agréable. Après trois années de mise en œuvre de ce programme, rejeter la faute sur des enseignants qui l’auraient mal compris ne tient plus. Nous assumons notre responsabilité en adressant à l'Inspection générale une lettre de protestation et nous attendons de sa part une réponse rapide, actant sa volonté de sortir par le haut d'une crise plus profonde dont l'épreuve du baccalauréat en question n'est que le révélateur.
- frdmNiveau 10
C'est bien, j'espère que cela paraîtra dans la presse. Combien de temps les politiques pourront-ils continuer à se voiler la face ? Ces créatures immarcescibles sont remarquablement imperméables à la vérité.
- ZapponsNiveau 7
frdm a écrit:C'est bien, j'espère que cela paraîtra dans la presse. Combien de temps les politiques pourront-ils continuer à se voiler la face ? Ces créatures immarcescibles sont remarquablement imperméables à la vérité.
Une réaction déjà sur Ouest-France:
http://www.ouest-france.fr/bac-s-lepreuve-de-physique-va-t-elle-etre-surevaluee-3523554
- User5899Demi-dieu
On ne m'enlèvera pas de l'idée que les correcteurs ne savent pas se saisir de la liberté qui est la leur. Il faut exiger que cessent ces commissions Théodule dont seules les mouches sortent satisfaites (oui, je suis optimiste).
- BoubouleDoyen
Cripure a écrit:On ne m'enlèvera pas de l'idée que les correcteurs ne savent pas se saisir de la liberté qui est la leur. Il faut exiger que cessent ces commissions Théodule dont seules les mouches sortent satisfaites (oui, je suis optimiste).
Je sens comme une certaine contradiction chez certains correcteurs ; le changement de barème c'est pas bien car ça cache le désastre mais mettre des mauvaises notes aux candidats c'est pas bien non plus car ce n'est pas de la faute des apprenants. Le sujet aurait dû être adapté aux candidats et non à un niveau fantasmé pour le bac et pourtant le bac devrait sanctionner un niveau. Etc.
Bref c'est un peu compliqué.
- archebocEsprit éclairé
Cripure a écrit:On ne m'enlèvera pas de l'idée que les correcteurs ne savent pas se saisir de la liberté qui est la leur. Il faut exiger que cessent ces commissions Théodule dont seules les mouches sortent satisfaites (oui, je suis optimiste).
Cripure,
Pour éclairer les nouveaux lecteurs qui n'auraient pas lu vos précédentes interventions sur le même sujet, je vais tâcher de décoder : vous affirmez que les consignes de correction n'ont pas d'autorité légale, que les correcteurs sont souverains, et que toute menace de sanction prise en raison d'une correction trop sévère est un abus de pouvoir.
Infirmez-vous ? Corrigez-vous ?
- JPhMMDemi-dieu
Mesdemoiselles, mesdames, messieurs,
LE BAC !
LE BAC !
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Un sujet est cobayé. Le professeur d'essai doit retoquer un sujet selon lui non conforme.Bouboule a écrit:Cripure a écrit:On ne m'enlèvera pas de l'idée que les correcteurs ne savent pas se saisir de la liberté qui est la leur. Il faut exiger que cessent ces commissions Théodule dont seules les mouches sortent satisfaites (oui, je suis optimiste).
Je sens comme une certaine contradiction chez certains correcteurs ; le changement de barème c'est pas bien car ça cache le désastre mais mettre des mauvaises notes aux candidats c'est pas bien non plus car ce n'est pas de la faute des apprenants. Le sujet aurait dû être adapté aux candidats et non à un niveau fantasmé pour le bac et pourtant le bac devrait sanctionner un niveau. Etc.
Bref c'est un peu compliqué.
- User5899Demi-dieu
Ni l'un ni l'autre.archeboc a écrit:Cripure a écrit:On ne m'enlèvera pas de l'idée que les correcteurs ne savent pas se saisir de la liberté qui est la leur. Il faut exiger que cessent ces commissions Théodule dont seules les mouches sortent satisfaites (oui, je suis optimiste).
Cripure,
Pour éclairer les nouveaux lecteurs qui n'auraient pas lu vos précédentes interventions sur le même sujet, je vais tâcher de décoder : vous affirmez que les consignes de correction n'ont pas d'autorité légale, que les correcteurs sont souverains, et que toute menace de sanction prise en raison d'une correction trop sévère est un abus de pouvoir.
Infirmez-vous ? Corrigez-vous ?
On me l'a d'ailleurs enseigné en formation administrative lorsque je suis entré dans le métier. Le correcteur reçoit des "aides à la correction", des "recommandations", en aucun cas des ordres ou des consignes, et certainement pas de la part des IPR, qui sont des personnels de conseil et d'expertise, en aucun cas des personnes de notre hiérarchie. Eh oui, on apprenait ça, jadis, pendant l'année de stage, les certifiés avaient même un examen d'une heure là-dessus. C'était avant les IUFM.
J'ai toujours refusé de changer une note en réunion d'harmonisation, même l'année où j'ai eu moins de 5/20 de moyenne en STT. Et j'ai eu la preuve que les IPR ne peuvent pas légalement changer eux--mêmes une note (mais là, ce serait un peu long). Seul un jury de Baccalauréat, présidé par un universitaire, est souverain et peut modifier des notes mises à des copies, notamment pour obtention d'un diplôme. Nos IPR, d'ailleurs, nous disent toujours : "Les correcteurs dont les moyennes sont inférieures à 8 ou supérieures à 12 sont invités à rester pour que nous regardions quelques détails ensemble, même si, évidemment, nous ne pouvons forcer personne à changer ses notes". Je reste, je discute gentiment, je montre les copies et je ne bouge pas. Je suis toujours convoqué, j'ai une très bonne note pédagogique et tout va bien, merci
Maintenant, une sanction pour une notation trop sévère peut tout à fait se concevoir sur demande de l'IPR-expert dans l'hypothèse où le correcteur a fait n'importe quoi et ne s'est pas conformé au programme de sa discipline ni aux règles des exercices en vigueur (par exemple, il exige trois parties dans un commentaire de texte, ou il met moins de 6 à toute copie de français qui ne cite pas au moins un auteur latin dans le texte). Encore faut-il corriger l'ensemble du paquet, la simple confrontation de deux, trois, dix paquets de 70 copies ne pouvant pas suffire à attester la réalité du problème.
- BoubouleDoyen
Cripure a écrit:Un sujet est cobayé. Le professeur d'essai doit retoquer un sujet selon lui non conforme.Bouboule a écrit:Cripure a écrit:On ne m'enlèvera pas de l'idée que les correcteurs ne savent pas se saisir de la liberté qui est la leur. Il faut exiger que cessent ces commissions Théodule dont seules les mouches sortent satisfaites (oui, je suis optimiste).
Je sens comme une certaine contradiction chez certains correcteurs ; le changement de barème c'est pas bien car ça cache le désastre mais mettre des mauvaises notes aux candidats c'est pas bien non plus car ce n'est pas de la faute des apprenants. Le sujet aurait dû être adapté aux candidats et non à un niveau fantasmé pour le bac et pourtant le bac devrait sanctionner un niveau. Etc.
Bref c'est un peu compliqué.
Il me paraît conforme au programme et à son esprit (faut dire qu'avec "extraire et exploiter" on peut tout poser) mais à côté des réalités du terrain.
Il n'y a pas 170000 candidats de TS qui apprécient la physique et s'investissent, loin de là. Il y a aussi un petit (mais alors tout petit) problème de formation qui commence avant la TS.
- User5899Demi-dieu
- frdmNiveau 10
Cripure a écrit:Ni l'un ni l'autre.archeboc a écrit:Cripure a écrit:On ne m'enlèvera pas de l'idée que les correcteurs ne savent pas se saisir de la liberté qui est la leur. Il faut exiger que cessent ces commissions Théodule dont seules les mouches sortent satisfaites (oui, je suis optimiste).
Cripure,
Pour éclairer les nouveaux lecteurs qui n'auraient pas lu vos précédentes interventions sur le même sujet, je vais tâcher de décoder : vous affirmez que les consignes de correction n'ont pas d'autorité légale, que les correcteurs sont souverains, et que toute menace de sanction prise en raison d'une correction trop sévère est un abus de pouvoir.
Infirmez-vous ? Corrigez-vous ?
On me l'a d'ailleurs enseigné en formation administrative lorsque je suis entré dans le métier. Le correcteur reçoit des "aides à la correction", des "recommandations", en aucun cas des ordres ou des consignes, et certainement pas de la part des IPR, qui sont des personnels de conseil et d'expertise, en aucun cas des personnes de notre hiérarchie. Eh oui, on apprenait ça, jadis, pendant l'année de stage, les certifiés avaient même un examen d'une heure là-dessus. C'était avant les IUFM.
J'ai toujours refusé de changer une note en réunion d'harmonisation, même l'année où j'ai eu moins de 5/20 de moyenne en STT. Et j'ai eu la preuve que les IPR ne peuvent pas légalement changer eux--mêmes une note (mais là, ce serait un peu long). Seul un jury de Baccalauréat, présidé par un universitaire, est souverain et peut modifier des notes mises à des copies, notamment pour obtention d'un diplôme. Nos IPR, d'ailleurs, nous disent toujours : "Les correcteurs dont les moyennes sont inférieures à 8 ou supérieures à 12 sont invités à rester pour que nous regardions quelques détails ensemble, même si, évidemment, nous ne pouvons forcer personne à changer ses notes". Je reste, je discute gentiment, je montre les copies et je ne bouge pas. Je suis toujours convoqué, j'ai une très bonne note pédagogique et tout va bien, merci
Maintenant, une sanction pour une notation trop sévère peut tout à fait se concevoir sur demande de l'IPR-expert dans l'hypothèse où le correcteur a fait n'importe quoi et ne s'est pas conformé au programme de sa discipline ni aux règles des exercices en vigueur (par exemple, il exige trois parties dans un commentaire de texte, ou il met moins de 6 à toute copie de français qui ne cite pas au moins un auteur latin dans le texte). Encore faut-il corriger l'ensemble du paquet, la simple confrontation de deux, trois, dix paquets de 70 copies ne pouvant pas suffire à attester la réalité du problème.
Le barème que nous devons suivre est très précis : à chaque question (il y en a environ 25) est attribuée une note à 0.25 pt près. Notre liberté se limite à évaluer chacune de ces sous-notes, en aucun cas nous ne pouvons décider de modifier le coefficient d'une question. Or, vendredi, les professeurs de toutes les académies ont reçu par voie officielle un nouveau barème. Bien évidemment, les amendements ont de quoi excéder par leur démagogie crasse. Mais a-t-on le droit de ne pas s'y conformer ? Je ne le pense pas car cela créerait une inégalité artificielle entre les élèves, sauf si tous les professeurs refusaient le nouveau barème. De plus, comme dans notre discipline le barème n'a rien d'indicatif, je ne suis pas sûr que ce ne serait pas une faute professionnelle de ne pas l'appliquer.
La seule façon de réagir efficacement est de diffuser au plus grand nombre des messages décrivant la situation d'une façon aussi précise que possible, comme je l'avais l'an dernier en contactant aussitôt le snalc qui avait alerté la presse. On peut accessoirement s'engueuler copieusement avec les ipr, ce que je viens de faire, mais je ne suis pas certain que cela soit constructif.
- InvitéInvité
Cripure a écrit:Un sujet est cobayé. Le professeur d'essai doit retoquer un sujet selon lui non conforme.Bouboule a écrit:Cripure a écrit:On ne m'enlèvera pas de l'idée que les correcteurs ne savent pas se saisir de la liberté qui est la leur. Il faut exiger que cessent ces commissions Théodule dont seules les mouches sortent satisfaites (oui, je suis optimiste).
Je sens comme une certaine contradiction chez certains correcteurs ; le changement de barème c'est pas bien car ça cache le désastre mais mettre des mauvaises notes aux candidats c'est pas bien non plus car ce n'est pas de la faute des apprenants. Le sujet aurait dû être adapté aux candidats et non à un niveau fantasmé pour le bac et pourtant le bac devrait sanctionner un niveau. Etc.
Bref c'est un peu compliqué.
Le professeur fait un rapport sur son cobayage, mais ce n'est certainement pas lui qui prend la décision d'écarter ou pas un sujet.
Il peut se passer pas mal de choses entre le cobayage et le choix final...
- InvitéInvité
Personnellement je trouve se sujet très bien, il montre clairement :
- que l'on n'a pas assez d'heures pour faire le programme en 1re et terminale S
- que le niveau des élèves en physique chimie est devenu catastrophique avec la réforme chatel.
- que l'on n'a pas assez d'heures pour faire le programme en 1re et terminale S
- que le niveau des élèves en physique chimie est devenu catastrophique avec la réforme chatel.
- BoubouleDoyen
Will.T a écrit:Personnellement je trouve se sujet très bien, il montre clairement :
- que l'on n'a pas assez d'heures pour faire le programme en 1re et terminale S
- que le niveau des élèves en physique chimie est devenu catastrophique avec la réforme chatel.
Je trouve aussi ce sujet très bien et le premier barème me semblait tenir compte du fait que certaines questions demandaient une certaine autonomie.
Je peux cependant comprendre que les deux situations en physique (sujet tronc commun) puisse dérouter dans des classes peu travailleuses et qui font partie des classes light (puisqu'on parle de situations disparates suite à cette réforme) : introduction de la force d'Archimède, laser non monochromatique.
Je pense aussi que sur la physique-chimie, si je regrette bien évidemment la diminution drastique des horaires en 1èreS (c'est un horaire d'option ou de seconde comme on veut), il faut nommer un chat un chat et dire que les décisions (et manque de décisions) des IGEN de physique-chimie (dont deux occupent des postes clé actuellement) ont été catastrophiques.
On peut aussi regretter que le travail à la maison de nombreux élèves soit voisin de zéro. Cela n'aide pas.
- frdmNiveau 10
Le sujet et le barème initial étaient bien, mais as-tu appliqué le barème modifié qui dénature la correction ?Will.T a écrit:Personnellement je trouve se sujet très bien, il montre clairement :
- que l'on n'a pas assez d'heures pour faire le programme en 1re et terminale S
- que le niveau des élèves en physique chimie est devenu catastrophique avec la réforme chatel.
- User5899Demi-dieu
Si vous estimez que c'est ça, faire de la physique, ou des maths, ou du patagonais, tout va bien alors (j'adore la rigueur scientifique de l'évaluation au quart de point quand la note globale doit être entière : de bons résultats ne sauraient éliminer les arrondis ). Mais ne me faites pas rire avec votre inégalité entre les candidats qui serait causée par des mouvements individuels.frdm a écrit:Le barème que nous devons suivre est très précis : à chaque question (il y en a environ 25) est attribuée une note à 0.25 pt près. Notre liberté se limite à évaluer chacune de ces sous-notes
D'abord parce qu'en plus des directives nationales que vous décrivez, il y a les académiques.
Ensuite parce que vous semblez penser que chacun d'entre vous applique ces consignes nationales, ce qu'en tout rigueur vous ne savez pas
Enfin parce que le ministère lui-même n'hésite pas à créer des disparités entre les candidats, on le voit cette année en français avec le hors-sujet noté, en L, 0/16 et en ES/S, par une note plafonnée à 8 dans la question /16.
Aucune évaluation n'est objective. Même en maths. Même en physique.
Bonne fin de correction.
- NihtFidèle du forum
Je viens de lire le sujet. Je suis sidérée : que d'horreurs dans cet énoncé ! Entre les questions mal posées, les affirmations fausses sur les lasers et ce qu'est devenue la physique en Terminale S, je ne sais pas ce qui m'afflige le plus.
- BoubouleDoyen
Niht a écrit:Je viens de lire le sujet. Je suis sidérée : que d'horreurs dans cet énoncé ! Entre les questions mal posées, les affirmations fausses sur les lasers et ce qu'est devenue la physique en Terminale S, je ne sais pas ce qui m'afflige le plus.
Pouvez-vous développer les trois points que vous évoquez ?
(Les affirmations fausses sont devenues courantes avec la promotion des études de document ou la contextualisation abusive)
- frdmNiveau 10
Cripure a écrit:Si vous estimez que c'est ça, faire de la physique, ou des maths, ou du patagonais, tout va bien alors (j'adore la rigueur scientifique de l'évaluation au quart de point quand la note globale doit être entière : de bons résultats ne sauraient éliminer les arrondis ).frdm a écrit:Le barème que nous devons suivre est très précis : à chaque question (il y en a environ 25) est attribuée une note à 0.25 pt près. Notre liberté se limite à évaluer chacune de ces sous-notes
Soyons rebelles , le barème, on s'en tamponne et on met des notes au jugé !
Quant à oser affirmer que suivre ou non les modifications demandées n'introduit pas d'iniquité, c'est vraiment fort de café ! Pour mon paquet de copies (j'ai fini de corriger, merci), avec l'ancien barème, la moyenne est à 7.5, et elle passe à 9.5 avec le nouveau. Vous trouvez que c'est fifrelinesque ? Je sais pertinemment que nombre de mes collègues appliquent
les modifications, dois-je sans sourciller considérer qu'il est normal que les 60 élèves dont j'ai corrigé les copies aient un handicap de deux points ?
Bien sûr que tout cela est démagogique et me dégoûte, bien sûr qu'on ment aux élèves et qu'on les envoie au casse-pipe à l'université munis d'un diplôme qui n'est plus qu'un chiffon de papier, mais ce n'est pas en ajoutant une injustice de plus qu'on résoudra quoi que ce soit.
Cripure a écrit:
Mais ne me faites pas rire avec votre inégalité entre les candidats qui serait causée par des mouvements individuels.
D'abord parce qu'en plus des directives nationales que vous décrivez, il y a les académiques.
Ensuite parce que vous semblez penser que chacun d'entre vous applique ces consignes nationales, ce qu'en tout rigueur vous ne savez pas
Enfin parce que le ministère lui-même n'hésite pas à créer des disparités entre les candidats, on le voit cette année en français avec le hors-sujet noté, en L, 0/16 et en ES/S, par une note plafonnée à 8 dans la question /16.
Aucune évaluation n'est objective. Même en maths. Même en physique.
Bonne fin de correction.
Vos facultés sont immenses et je vous vénère : dans un même message, vous m'apprenez ce qu'est la physique, la rigueur statistique, et par dessus le marché vous me faites une belle leçon de morale .
- frdmNiveau 10
Moi qui suis un peu con et ne comprends pas bien la physique, comme il a été remarqué plus haut, j'aimerais savoir précisément quelles sont les erreurs (je ne parle pas des simplifications évidemment nécessaires) commises. Pour ma part, j'ai relevé quelques fautes d'accord. Quelle matière enseignez-vous ?Niht a écrit:Je viens de lire le sujet. Je suis sidérée : que d'horreurs dans cet énoncé ! Entre les questions mal posées, les affirmations fausses sur les lasers et ce qu'est devenue la physique en Terminale S, je ne sais pas ce qui m'afflige le plus.
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