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- PabloPEExpert
J'ai eu des PS/MS et je trouve ça bien plus difficile physiquement et nerveusement que les grands. Même à 30 je trouve le CM2 plus reposant que la PS. :lol:
Sinon sur le sujet, j'ai eu une collègue dans cette situation, enquête toussatoussa et puis ben rien, tout a été démonté par la police.
Sauf que elle a du quitter son école, son logement de fonction et que ça a été un vrai calvaire.
Du coup je suis très très méfiante sur le sujet.
Sinon sur le sujet, j'ai eu une collègue dans cette situation, enquête toussatoussa et puis ben rien, tout a été démonté par la police.
Sauf que elle a du quitter son école, son logement de fonction et que ça a été un vrai calvaire.
Du coup je suis très très méfiante sur le sujet.
- gelsomina31Grand Maître
Les élèves les plus durs de ma classe sont aussi les plus matures intellectuellement. Ils sont parfaitement conscients qu'il font du mal (à leurs camarades, à la classe, à l'ATSEM, à l'enseignante) mais comme il n'y a que l'école qui dit qu'il y a un problème, que l'IEN ne soutient pas les enseignants et que les parents nient le problème, défendent becs et ongles leur enfant alors que l'école/l'enseignante ne cherchent qu'à aider et rejettent tout problème sur l'enseignante....roxanne a écrit:Je n'ai pas été claire. Les enfants ou ados font des conneries, ne sont pas toujours polis, respectueux, mentent...bon, ça ce n'est pas nouveau. Ce qui l'est plus, c'est finalement une certaine lâcheté des adultes face à ça. On les excuse, on ne les punit pas, donc on finit par légitimer un comportement qui n'est pas excusable. Bon, après, pour les tout petits c'est différent encore. Ils peuvent être insupportables mais sans réelle volonté de faire du mal.
A force de rejeter sur l'enseignant la cause des bêtises des Petits (insolence, coups donnés au camarades et/ou aux adultes, accident pipi-caca plus que récurrent, refus d'écouter les autres), on ne rend service à personne (et surtout pas à son enfant) ; on fragilise les enseignants et on peut les rendre fous.
Encore une fois, si cette enseignante a été violente avec ses élèves, elle n'a aucune excuse et doit être sanctionnée.
Mais il ne faut pas minimiser le mal que peuvent faire des parents d'élèves qui projettent sur l'enseignant leurs propres problèmes/angoisses/peur et ceux de leur enfant. Cela peut rendre fou ou dépressif. Je peux témoigner.
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- Benji-XNiveau 8
Suite de l'affaire: Haute-Vienne: l'institutrice sera jugée pour "violences" contre ses élèves
La directrice d'une école maternelle de Haute-Vienne, placée mercredi en garde à vue après des plaintes pour "violences physiques et psychologiques" contre une vingtaine d'enfants dont elle avait la charge (lire ci-dessous), sera jugée prochainement par un tribunal correctionnel, a annoncé ce jeudi le parquet de Limoges.
Agée de 48 ans, l'enseignante de petite section, qui est également directrice de l'école maternelle de Feytiat, à quelques kilomètres au sud-est de Limoges, avait été placée en garde à vue après le dépôt de plaintes de parents d'élèves et cinq mois d'enquête de la brigade des mineurs.
http://www.charentelibre.fr/2015/06/24/haute-vienne-12-plaintes-contre-la-directrice-d-une-ecole,2004577.php
- dandelionVénérable
J'ai eu une institutrice vraiment violente et mon neveu a eu également une maîtresse qui frappait certains enfants de la classe. Son père a informé l'inspection, qui n'a rien fait. Finalement, il est allé trouver la maîtresse pour lui dire que si elle touchait son fils ou un autre enfant de la classe.. Elle n'a pas recommencé.
Il faut aussi admettre que quand il s'agit d'embêter des maîtres et maîtresses qui utilisent la 'mauvaise' méthode de lecture, il y a du monde, mais que quand il s'agit de trouver une solution au comportement problématique d'un collègue, on se bouscule moins au portillon, on temporise, on déplace.
Et pourtant, nous faisons un métier difficile qui, cumulé avec l'âge, la fatigue, les problèmes personnels, la présence d'un élève souffrant de problèmes psychiatriques, la pression de la hiérarchie, peut faire péter les plombs.
Il faut aussi admettre que quand il s'agit d'embêter des maîtres et maîtresses qui utilisent la 'mauvaise' méthode de lecture, il y a du monde, mais que quand il s'agit de trouver une solution au comportement problématique d'un collègue, on se bouscule moins au portillon, on temporise, on déplace.
Et pourtant, nous faisons un métier difficile qui, cumulé avec l'âge, la fatigue, les problèmes personnels, la présence d'un élève souffrant de problèmes psychiatriques, la pression de la hiérarchie, peut faire péter les plombs.
- Salammb0Expert
Ma maîtresse de CP aussi était (un peu) violente avec nous. Enfin, elle ne nous massacrait pas non plus, mais elle nous tirait les joues, les cheveux et les oreilles. Je pensais cela normal, et j'ai naïvement et accidentellement vendu la mèche en jouant "à la maîtresse" avec ma soeur et en reproduisant alors ce qu'elle nous faisait. Un rendez-vous avec ma mère a suffi à régler le problème. C'était malgré tout une bonne institutrice, mais je pense qu'elle devait me détester.
Voilà, c'était la minute raconte ta vie. :lol:
Voilà, c'était la minute raconte ta vie. :lol:
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"Avant les Dieux, les ténèbres étaient seules, et un souffle flottait, lourd et indistinct comme la conscience d’un homme dans un rêve. Il se contracta, créant le Désir et la Nue, et du Désir et de la Nue sortit la Matière primitive. C’était une eau bourbeuse, noire, glacée, profonde."
- Spoiler:
- User21929Expert
kero a écrit:Whypee a écrit:A vouloir nous tenir en poste jusqu'à 75 ans, il va falloir s'habituer à de telles situations...
J'imagine que la carrière de la collègue a été exemplaire jusque là. Mais arrivé un moment on craque devant cette jeunesse parfois incontrôlable.
Je n'excuse, ni ne défends ne connaissant rien de cette affaire. Par contre je la comprends parfaitement.
J'aimerai également qu'on reconnaisse le traumatisme qu'a dû subir notre collègue pour en arriver à ces faits !
:shock:
À supposer que les faits soient avérés, je trouve ces remarques hallucinantes. En gros, vous postulez, sans rien en savoir, que si violence il y a eu, elles sont forcément imputables à des causes extérieures, et que l'enseignante est forcément victime de la situation... Là, pour le coup, c'est vraiment faire preuve du corporatisme le plus aveugle.
Dans un premier temps il était fait référence à un âge de 58 ans. On n'arrive pas à de tels faits de jour au lendemain.
J'aimerais un jour qu'il soit proposé aux professeur l'option de s'engager vers une seconde carrière, on connaît tous des anciens devenus acariâtres, non ?
On ne fait pas subir une maltraitance sans soi même en subir (hors sadisme évidemment).
Parler de corporatisme dans ce monde d'égoïste ne me gêne pas, même si je ne me sens pas concerné dans mes écrits.
- keroGrand sage
Whypee, que les enseignants vivent des situations extrêmement difficiles c'est indubitable. Et ce n'est pas acceptable.
Là où ça me gène, c'est lorsqu'on invoque ce type de souffrances de manière automatique, comme étant seules à même d'expliquer les actes supposés - un peu comme si de base, il était inconcevable qu'un enseignant dérape de lui-même. Non, il n'y a pas forcément des souffrances institutionnelles qui ont amené l'institutrice à ces violences...
Prendre la défense de quelqu'un sans même connaître les détails d'une affaire, j'appelle ça du corporatisme.
Là où ça me gène, c'est lorsqu'on invoque ce type de souffrances de manière automatique, comme étant seules à même d'expliquer les actes supposés - un peu comme si de base, il était inconcevable qu'un enseignant dérape de lui-même. Non, il n'y a pas forcément des souffrances institutionnelles qui ont amené l'institutrice à ces violences...
Prendre la défense de quelqu'un sans même connaître les détails d'une affaire, j'appelle ça du corporatisme.
- User21929Expert
Donc tu occultes totalement ma phrase :
En effet "Par contre je peux la comprends parfaitement." et plus ce que je voulais dire.Je n'excuse, ni ne défends ne connaissant rien de cette affaire. Par contre je la comprends parfaitement.
- User21929Expert
kero a écrit:Whypee, que les enseignants vivent des situations extrêmement difficiles c'est indubitable. Et ce n'est pas acceptable.
Là où ça me gène, c'est lorsqu'on invoque ce type de souffrances de manière automatique, comme étant seules à même d'expliquer les actes supposés - un peu comme si de base, il était inconcevable qu'un enseignant dérape de lui-même. Non, il n'y a pas forcément des souffrances institutionnelles qui ont amené l'institutrice à ces violences...
Prendre la défense de quelqu'un sans même connaître les détails d'une affaire, j'appelle ça du corporatisme.
Notre hiérarchie ne tient jamais compte de cela, au contraire. Si elle peut nous enfoncer encore plus...
- nouvelle78Niveau 8
Rendash a écrit:
Donc, oui, ça me fout en rogne quand je vois quelqu'un se permettre de juger les souffrances vécues par autrui, surtout pour des motifs aussi stupides. C'est exactement la même chose que lorsqu'on entend des gens se moquer de collègues qui galèrent à tenir leurs CM2, ou leurs 6e, ou quelque classe que ce soit.
"Franchement, hein, quel manque d'autorité, c'est pourtant pas compliqué, c'est juste des gosses!". Ouais. Qu'ils aient quatre ans ou quatorze, en effet, ce sont juste des gosses. Et ceux qui galèrent avec certains, ce sont juste des personnes en souffrance, qui méritent un peu mieux qu'une réaction moqueuse.
ah oui? par contre il faut nier/juger la souffrance de ces enfants qui peuvent être traumatisés à vie (il suffit de lire les exemples ci-dessus des néo qui ont été marqué par certains de leurs instit).. et encore une fois CES enfants avaient 3-4 ans, tu as des enfants Rendash? Tu penses vraiment pouvoir comparer une petit de 3 ans à un ado de 13 ans????
Faut arrêter de faire du corporatisme, cette collègue, puisque les faits semblent avérés, n'a AUCUNE excuse. Quand on "craque", on s'arrête, se remet en question mais en aucun cas on malmène des enfants, non mais j'hallucine vraiment qu'on puisse essayer d'excuser un tel comportement (je répète, tu as des enfants Rendash? si non, attends d'en avoir, et on verra si tu accepterais qu'un instit moleste ton enfant en réponse à son stress/traumatisme/ce que tu veux de son boulot).
- RendashBon génie
Prends-tu au moins la peine de lire ce qu'on t'écrit, nouvelle78? Cite-moi l'endroit exact où je dis, selon toi, que je justifie quelque violence que ce soit exercée contre qui que ce soit, et particulièrement des enfants. Tu auras du mal : je ne le dis à aucun moment, parce que ce serait juste aberrant. Et accessoirement, c'est hors de propos, puisqu'il n'en est pas question dans cette affaire, ça n'a été évoqué ici qu'à titre de supputation par Whypee.
En revanche, j'ai cité tes propos, et j'y ai réagi, lorsque tu as nié (ou à tout le moins minimisé) la souffrance et le traumatisme d'instits confrontés à des enfants ingérables, même âgés seulement de trois ou quatre ans.
Je répète, plus directement puisque tu sembles avoir du mal, malgré les explications, à comprendre de quoi je parle précisément : pour qui/quoi te prends-tu à nier/minimiser la souffrance des instits qui sont effectivement confrontés à des classes difficiles, même avec des enfants très jeunes? Et ce, indépendamment de leurs réactions, réelles ou supposées, encore une fois ; on verra ce qu'en dit la justice, nous, on sait queue de chique.
Donc, tu respires deux minutes, tu en prends deux autres pour lire correctement ce qui est écrit, ça t'évitera de prêter aux autres des propos que non seulement ils n'ont à aucun moment tenus, mais qui en plus sont à l'opposé exact de ce qu'ils ont réellement écrit. Merci.
La malhonnêteté intellectuelle, ça suffit, à la fin. Et t'es gentille, tu laisses mes enfants, réels ou putatifs, en dehors de cette histoire.
- Spoiler:
- Whypee a écrit:A vouloir nous tenir en poste jusqu'à 75 ans, il va falloir s'habituer à de telles situations...
J'imagine que la carrière de la collègue a été exemplaire jusque là. Mais arrivé un moment on craque devant cette jeunesse parfois incontrôlable.
Je n'excuse, ni ne défends ne connaissant rien de cette affaire. Par contre je la comprends parfaitement.
J'aimerai également qu'on reconnaisse le traumatisme qu'a dû subir notre collègue pour en arriver à ces faits !
En revanche, j'ai cité tes propos, et j'y ai réagi, lorsque tu as nié (ou à tout le moins minimisé) la souffrance et le traumatisme d'instits confrontés à des enfants ingérables, même âgés seulement de trois ou quatre ans.
nouvelle78 a écrit: parler de traumatisme avec des enfants de 3-4 ans? je rêve!
Je répète, plus directement puisque tu sembles avoir du mal, malgré les explications, à comprendre de quoi je parle précisément : pour qui/quoi te prends-tu à nier/minimiser la souffrance des instits qui sont effectivement confrontés à des classes difficiles, même avec des enfants très jeunes? Et ce, indépendamment de leurs réactions, réelles ou supposées, encore une fois ; on verra ce qu'en dit la justice, nous, on sait queue de chique.
Donc, tu respires deux minutes, tu en prends deux autres pour lire correctement ce qui est écrit, ça t'évitera de prêter aux autres des propos que non seulement ils n'ont à aucun moment tenus, mais qui en plus sont à l'opposé exact de ce qu'ils ont réellement écrit. Merci.
La malhonnêteté intellectuelle, ça suffit, à la fin. Et t'es gentille, tu laisses mes enfants, réels ou putatifs, en dehors de cette histoire.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- supersosoSage
nouvelle78 a écrit:Rendash a écrit:
Donc, oui, ça me fout en rogne quand je vois quelqu'un se permettre de juger les souffrances vécues par autrui, surtout pour des motifs aussi stupides. C'est exactement la même chose que lorsqu'on entend des gens se moquer de collègues qui galèrent à tenir leurs CM2, ou leurs 6e, ou quelque classe que ce soit.
"Franchement, hein, quel manque d'autorité, c'est pourtant pas compliqué, c'est juste des gosses!". Ouais. Qu'ils aient quatre ans ou quatorze, en effet, ce sont juste des gosses. Et ceux qui galèrent avec certains, ce sont juste des personnes en souffrance, qui méritent un peu mieux qu'une réaction moqueuse.
ah oui? par contre il faut nier/juger la souffrance de ces enfants qui peuvent être traumatisés à vie (il suffit de lire les exemples ci-dessus des néo qui ont été marqué par certains de leurs instit).. et encore une fois CES enfants avaient 3-4 ans, tu as des enfants Rendash? Tu penses vraiment pouvoir comparer une petit de 3 ans à un ado de 13 ans????
Faut arrêter de faire du corporatisme, cette collègue, puisque les faits semblent avérés, n'a AUCUNE excuse. Quand on "craque", on s'arrête, se remet en question mais en aucun cas on malmène des enfants, non mais j'hallucine vraiment qu'on puisse essayer d'excuser un tel comportement (je répète, tu as des enfants Rendash? si non, attends d'en avoir, et on verra si tu accepterais qu'un instit moleste ton enfant en réponse à son stress/traumatisme/ce que tu veux de son boulot).
Ce n'est pas une question de comparaison. Des élèves de 3 ans arrivent en classe sans être des élèves justement, sans savoir gérer leurs émotions, certains sans savoir s'exprimer. SOuvent les classes sont très chargées. A deux adultes par classe, je peux t'assurer que c'est sport, justement et que ça demande des réserves et de bonne volonté et de patience.
Personne ici n'a défendu cette collègue, et pas notre Rendash. Par contre les remarques dont tu fais preuve, et que pointent Rendash, honnêtement elles sont d'un mépris et d'une méconnaissance de notre travail... Et le fait d'avoir un enfant ne veut pas dire que tu sais ce qu'est une classe de loulous de 3-4 ans ...
- YazilikayaNeoprof expérimenté
nouvelle78 a écrit:, parler de traumatisme avec des enfants de 3-4 ans? je rêve!
Si les faits sont avérés, la collègue est inexcusable.
Mais oui, je certifie qu'on peut parler de traumatisme avec des enfants de 3-4 ans.
- JEMSGrand Maître
Itou. Ca marque vraiment à cet âge. C'est fou comme on a tendance à ne pas vouloir considérer les facteurs déstabilisant pour des bouts de choux.
- DuplayExpert
nouvelle78 a écrit:et encore une fois CES enfants avaient 3-4 ans, tu as des enfants Rendash? Tu penses vraiment pouvoir comparer une petit de 3 ans à un ado de 13 ans????
On se moque totalement en l'affaire de savoir qui a des enfants ou pas.
En revanche, pour rester sur un plan professionnel, as-tu déjà eu la responsabilité de classes avec des élèves de 3-4 ans ?
Pour avoir enseigné au cours de ma carrière à des élèves de différents âges, je considère qu'il est bien plus difficile de "gérer" une classe de petits de maternelle que des élèves de post-bac, de CM2 ou même de collège. Et il est encore plus difficile de canaliser la violence de petits, que ce soit en maternelle ou au CP, que celle d'adolescents.
cette collègue, puisque les faits semblent avérés, n'a AUCUNE excuse
1) Qu'en sais-tu ?
2) Connais-tu les principes auxquels se réfère la Justice dans un État de droit ?
Pour rappel : même le pire criminel, lorsque sa culpabilité est établie, a le droit à un avocat et peut voir des circonstances atténuantes retenues.
3) Bref, si j'ai bien compris, tu proposes de zapper l'examen des faits et le passage en justice pour en arriver directement à la condamnation. Que proposes-tu : la guillotine, la chaise électrique ou l'injection létale ?
- User21714Expert spécialisé
nouvelle78 a écrit:
Faut arrêter de faire du corporatisme, cette collègue, puisque les faits semblent avérés, n'a AUCUNE excuse. Quand on "craque", on s'arrête, se remet en question mais en aucun cas on malmène des enfants, non mais j'hallucine vraiment qu'on puisse essayer d'excuser un tel comportement (je répète, tu as des enfants Rendash? si non, attends d'en avoir, et on verra si tu accepterais qu'un instit moleste ton enfant en réponse à son stress/traumatisme/ce que tu veux de son boulot).
As-tu des informations officielles sur sa culpabilité?
Es-tu en charge du dossier d'instruction?
N'aurais-tu pas dû écrire "si" en lieu et place de "puisque"? La différence est énorme...
- roxanneOracle
Je comprends bien ce que vous dites mais à ce moment-là il faut se montrer aussi scrupuleux lorsqu'un fait divers signale un parent auteur d'actes de violence sur enseignants...
Dés lors qu'on commente une affaire en cours, non jugée, on se doit d'avoir ces mêmes réserves. Maintenant, sur un fait plus général, oui, c'est très certainement plus difficile de gérer des tout petits que des ados, en tout cas, ce n'est pas le même métier ou pas la même conception du métier, mais tout de même, l'enfant de trois ans n'est pas aussi responsable de ses actes qu'un ado et en tout cas plus vulnérable physiquement, ce qui rendrait (conditionnel, on est bien d'accord) ce genre d'actes encore moins excusables.
Dés lors qu'on commente une affaire en cours, non jugée, on se doit d'avoir ces mêmes réserves. Maintenant, sur un fait plus général, oui, c'est très certainement plus difficile de gérer des tout petits que des ados, en tout cas, ce n'est pas le même métier ou pas la même conception du métier, mais tout de même, l'enfant de trois ans n'est pas aussi responsable de ses actes qu'un ado et en tout cas plus vulnérable physiquement, ce qui rendrait (conditionnel, on est bien d'accord) ce genre d'actes encore moins excusables.
- User21714Expert spécialisé
roxanne a écrit:Je comprends bien ce que vous dites mais à ce moment-là il faut se montrer aussi scrupuleux lorsqu'un fait divers signale un parent auteur d'actes de violence sur enseignants...
Dés lors qu'on commente une affaire en cours, non jugée, on se doit d'avoir ces mêmes réserves. Maintenant, sur un fait plus général, oui, c'est très certainement plus difficile de gérer des tout petits que des ados, en tout cas, ce n'est pas le même métier ou pas la même conception du métier, mais tout de même, l'enfant de trois ans n'est pas aussi responsable de ses actes qu'un ado et en tout cas plus vulnérable physiquement, ce qui rendrait (conditionnel, on est bien d'accord) ce genre d'actes encore moins excusables.
Avec le conditionnel, j'approuve. Si les faits sont avérés, ce pourrait être une circonstance aggravante. Mais laissons la justice suivre son cours et la collègue se défendre comme c'est son droit le plus strict.
- gelsomina31Grand Maître
Pour info et sans vouloir émettre un quelconque jugement sur cette affaire précise, je voudrais apporter un éclairage sur comment ce genre de faits divers.
Imaginons une classe maternelle lambda, avec une enseignante lambda (ni douée, ni nulle, qui fait juste son travail correctement).
Pour qu'un parent d'élève soit poursuivi pour agression ou harcèlement sur cette enseignante, il faut que les faits aillent loin (coup et blessure, assassinat) car, de ma toute petite expérience et de ce que j'ai pu observer, les parents d'élèves circulent presque comme ils veulent en maternelle et ce, plusieurs fois par jour.
A supposer que l'enseignante se plaigne du comportement d'un parent d'élève à son endroit, il faut encore du temps pour que les collègues et la direction se bougent puis que l'IEN (qui commence par mettre la parole de son personnel en doute et qui, par contre, prend la paroles des parents d'élève pour l'Evangile) considère le problème.
Perso, je me suis faite avoir en janvier dernier (des parents d'élèves qui me harcelait à l'accueil et qui se plaignaient de moi auprès de l'IEN sans avoir d'argument précis), l'IEN a donné raison aux parents d'élèves et m'a imposé une visite de CPC qui n'a servi qu'à m'enfoncer davantage. Donc, quand certains parents d'élève sont repartis à l'assaut en avril dernier, avant de passer par la case IEN, je me suis adressée à mon syndicat et là, curieusement, l'IEN a pris les choses au sérieux et m'a manifesté un micro-minimum de soutien face aux parents harceleurs.
C'était trop tard pour moi (je me suis faite arrêtée avant de craquer complètement) mais au moins certaines vérités (mon professionnalisme, les abus des parents d'élèves) ont été rétablies.
Une dernière chose : se faire arrêter avant de craquer... Pas si facile que ça de nos jours.
A Marat sur Oise (grande ville isarienne), je n'ai trouvé aucun médecin pour m'arrêter alors que j'étais en pleine crise de déprime et de panique (j'envisageais par moment d'aller dans le décor avec mon véhicule). Je suis même allée faire un tour aux urgences de l’hôpital de ma ville et après m'avoir assommée chimiquement,il m'ont renvoyé aux médecins locaux...
Il a fallu que j'aille voir mon médecin de famille à 80 km de chez moi (pour quelqu'un qui a des velléités d'accident de voiture, c'est pas évident) pour être enfin prise en charge sérieusement.
Encore une fois, si les accusations portées contre cette collègue sont vraies, elle doit être condamnée et sanctionnée.
Je veux seulement témoigner que quand on est sur le bord de péter un câble, il faut beaucoup de courage pour
1) s'en rendre compte soi-même (on veut tenir le coup, on ne veut pas abandonner sa classe)
2) oser demander de l'aide (collègues pas toujours sympas et pas toujours prêts à aider, hiérarchie qui nie votre souffrance)
3) réussir à trouver de l'aide (arrêter quelqu'un qui n'a pas encore pété son câble et qui en est tout proche ne semble pas la priorité de certains médecins)
4) obtenir un arrêt maladie le temps de se soigner (il vaut mieux résorber le trou de la sécu qu'empêcher un enseignant en souffrance de maltraiter ses élèves)
Alors les Yaka se faire arrêter et Fôkon se fasse soigner, ça va 5 minutes. La vie est plus compliquée et l'institution ne fait rien pour prévenir ou guérir ce type de problème (souffrances au travail dans une classe, harcèlement par les parents d'élèves ou les collègues ou la hiérarchie).
Imaginons une classe maternelle lambda, avec une enseignante lambda (ni douée, ni nulle, qui fait juste son travail correctement).
Pour qu'un parent d'élève soit poursuivi pour agression ou harcèlement sur cette enseignante, il faut que les faits aillent loin (coup et blessure, assassinat) car, de ma toute petite expérience et de ce que j'ai pu observer, les parents d'élèves circulent presque comme ils veulent en maternelle et ce, plusieurs fois par jour.
A supposer que l'enseignante se plaigne du comportement d'un parent d'élève à son endroit, il faut encore du temps pour que les collègues et la direction se bougent puis que l'IEN (qui commence par mettre la parole de son personnel en doute et qui, par contre, prend la paroles des parents d'élève pour l'Evangile) considère le problème.
Perso, je me suis faite avoir en janvier dernier (des parents d'élèves qui me harcelait à l'accueil et qui se plaignaient de moi auprès de l'IEN sans avoir d'argument précis), l'IEN a donné raison aux parents d'élèves et m'a imposé une visite de CPC qui n'a servi qu'à m'enfoncer davantage. Donc, quand certains parents d'élève sont repartis à l'assaut en avril dernier, avant de passer par la case IEN, je me suis adressée à mon syndicat et là, curieusement, l'IEN a pris les choses au sérieux et m'a manifesté un micro-minimum de soutien face aux parents harceleurs.
C'était trop tard pour moi (je me suis faite arrêtée avant de craquer complètement) mais au moins certaines vérités (mon professionnalisme, les abus des parents d'élèves) ont été rétablies.
Une dernière chose : se faire arrêter avant de craquer... Pas si facile que ça de nos jours.
A Marat sur Oise (grande ville isarienne), je n'ai trouvé aucun médecin pour m'arrêter alors que j'étais en pleine crise de déprime et de panique (j'envisageais par moment d'aller dans le décor avec mon véhicule). Je suis même allée faire un tour aux urgences de l’hôpital de ma ville et après m'avoir assommée chimiquement,il m'ont renvoyé aux médecins locaux...
Il a fallu que j'aille voir mon médecin de famille à 80 km de chez moi (pour quelqu'un qui a des velléités d'accident de voiture, c'est pas évident) pour être enfin prise en charge sérieusement.
Encore une fois, si les accusations portées contre cette collègue sont vraies, elle doit être condamnée et sanctionnée.
Je veux seulement témoigner que quand on est sur le bord de péter un câble, il faut beaucoup de courage pour
1) s'en rendre compte soi-même (on veut tenir le coup, on ne veut pas abandonner sa classe)
2) oser demander de l'aide (collègues pas toujours sympas et pas toujours prêts à aider, hiérarchie qui nie votre souffrance)
3) réussir à trouver de l'aide (arrêter quelqu'un qui n'a pas encore pété son câble et qui en est tout proche ne semble pas la priorité de certains médecins)
4) obtenir un arrêt maladie le temps de se soigner (il vaut mieux résorber le trou de la sécu qu'empêcher un enseignant en souffrance de maltraiter ses élèves)
Alors les Yaka se faire arrêter et Fôkon se fasse soigner, ça va 5 minutes. La vie est plus compliquée et l'institution ne fait rien pour prévenir ou guérir ce type de problème (souffrances au travail dans une classe, harcèlement par les parents d'élèves ou les collègues ou la hiérarchie).
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- CleroliDoyen
Whypee a écrit:
Dans un premier temps il était fait référence à un âge de 58 ans. On n'arrive pas à de tels faits de jour au lendemain.
J'aimerais un jour qu'il soit proposé aux professeur l'option de s'engager vers une seconde carrière, on connaît tous des anciens devenus acariâtres, non ?
On ne fait pas subir une maltraitance sans soi même en subir (hors sadisme évidemment).
Parler de corporatisme dans ce monde d'égoïste ne me gêne pas, même si je ne me sens pas concerné dans mes écrits.
Non, dès le départ, des sites indiquaient bien qu'elle avait 48 ans (voir le lien que j'ai donné en début de post).
La seconde carrière, j'y songe aussi mais ça ne veut pas dire que je suis en train de devenir acariâtre :lol: Il y a des tas de raisons pour lesquelles on peut avoir envie de changer de métier, surtout au bout de 20 ans d'exercice
Dans l'article que j'ai lu, il semblerait que cette PE avait l'habitude de "gestes inappropriés" envers les enfants et qu'elle avait été déjà mutée pour cela. Ce serait bien que l'EN arrête de mettre la poussière sous le tapis et aide vraiment son personnel lorsque des défaillances sont mises à jour (et ça peut arriver à tout âge).
- InvitéInvité
Je fais remonter. Un premier jugement :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/limoges-une-enseignante-accusee-de-maltraitance-relaxee-15-01-2016-5453707.php
http://www.leparisien.fr/faits-divers/limoges-une-enseignante-accusee-de-maltraitance-relaxee-15-01-2016-5453707.php
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Tamerlan a écrit:Je fais remonter. Un premier jugement :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/limoges-une-enseignante-accusee-de-maltraitance-relaxee-15-01-2016-5453707.php
Le personnel de l'école stupéfait par la relaxe
Tout est dit...
- keroGrand sage
Difficile de se faire une idée sans connaître les détails du dossier.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
kero a écrit:Difficile de se faire une idée sans connaître les détails du dossier.
Exact, c'est précisément pour cela que la réaction du personnel de l'école m'intéresse particulièrement.
- dandelionVénérable
Difficile de se fier à cette réaction néanmoins, elle a pu se faire des ennemis dans l'école sans être incompétente ou malfaisante. J'ai déjà entendu des critiques acerbes à l'encontre de maîtresses, de la part de parents et de leurs collègues, qui reposaient sur le fait que les méthodes de la maîtresse ou sa personnalité ne plaisaient pas. Et ça pouvait aller très loin dans la méchanceté...Marcel Khrouchtchev a écrit:kero a écrit:Difficile de se faire une idée sans connaître les détails du dossier.
Exact, c'est précisément pour cela que la réaction du personnel de l'école m'intéresse particulièrement.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
C'est vrai, je l'admets.
Faisons confiance à la justice de notre pays qui l'a relaxée.
Faisons confiance à la justice de notre pays qui l'a relaxée.
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