- pailleauquebecFidèle du forum
Bonjour :
Une analyse de la loi de refondation de l'école.
Nous nous sommes demandé dans quelle mesure les choix qui ont été faits pour la réforme du collège étaient intégralement inscrits dans la loi de refondation.
http://www.reformeducollege.fr/decryptage/loi-de-refondation-de-l-ecole
Bonne soirée,
Paille.
Une analyse de la loi de refondation de l'école.
Nous nous sommes demandé dans quelle mesure les choix qui ont été faits pour la réforme du collège étaient intégralement inscrits dans la loi de refondation.
http://www.reformeducollege.fr/decryptage/loi-de-refondation-de-l-ecole
Bonne soirée,
Paille.
- gauvain31Empereur
Ben oui une autre réforme était possible notamment ce qui est mentionnée tout à la fin de la page , à savoir la maîtrise des fondamentaux Français Maths) . Il y aurait du donc y avoir plus d'heures de Français et de Maths au primaire d'abord puis tout au long du collège. Les EPI devenus obligatoires. Il y a donc trahison du texte d'origine. On pouvait très bien mettre les EPI en plus des horaires disciplinaires , noté pour le brevet en 3ème. Les EPI auraient eu leur légitimité si on les avait présenté comme un enseignement permettant de mettre en place un projet après 3 années passées au collège à emmagasiner une certaine culture. Que faire en EPI en 5ème? Que savent les élèves ? Presque rien Cela aurait été l'aboutissement des années collège comme les TPE étaient présentés comme l’aboutissement des années lycées.
Mais ici ça devient obligatoire, ça prend des heures sur les disciplines... Il y a dans cette réforme clairement l'idée d'amoindrir l'autorité du professeur en dévalorisant ce qui fait son autorité : sa compétence dans une discipline universitaire . Ce qui suivra logiquement : réforme de l'évaluation pour amoindrir encore l'impact de l'enseignant. (Soit en diluant sa note avec celle de ses collègues, soit en éliminant la notation sur 20... pour masquer l'échec de l'école)
Mais ici ça devient obligatoire, ça prend des heures sur les disciplines... Il y a dans cette réforme clairement l'idée d'amoindrir l'autorité du professeur en dévalorisant ce qui fait son autorité : sa compétence dans une discipline universitaire . Ce qui suivra logiquement : réforme de l'évaluation pour amoindrir encore l'impact de l'enseignant. (Soit en diluant sa note avec celle de ses collègues, soit en éliminant la notation sur 20... pour masquer l'échec de l'école)
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