- Benji-XNiveau 8
RTL a écrit:INVITÉE RTL - La ministre de l'Éducation nationale affirme que les examinateurs du baccalauréat n'ont reçu aucune consigne les invitant à être indulgents avec les fautes d'orthographe dans les copies des candidats.
http://www.rtl.fr/actu/politique/orthographe-au-bac-2015-pas-de-consigne-du-ministere-selon-najat-vallaud-belkacem-7778769584
- JPhMMDemi-dieu
C'est bien la radio, on ne voit pas le nez. Il parait que c'est traitre, le nez.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Pierre-HenriHabitué du forum
Attention, attention, voyons, voyons... Le ministère ne donnera pas de consignes de bienveillance. Cela n'engage pas les rectorats ni les inspecteurs.
Ou comment refiler la patate chaude aux sous-fifres. Elle est douée en politique, quand même.
Ou comment refiler la patate chaude aux sous-fifres. Elle est douée en politique, quand même.
- IphigénieProphète
Donc les invitations à "ne pas enlever plus de " pour l'orthographe sont à laisser tomber?
Et celles à ne pas descendre en dessous de 6 sauf pour des copies cumulant une totale absence de compétences dans tous les domaines ?
Et celles à ne pas descendre en dessous de 6 sauf pour des copies cumulant une totale absence de compétences dans tous les domaines ?
- CotPouletCotNiveau 8
L'important, dans cette communication de Madame la Ministre, c'est l'utilisation du passé composé.
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"Il était persuadé que s'il se risquait hà dormir la nuit, il se transformerait en poulet. Il se laissait de petites notes hà sa propre hintention qui lui répétaient : "Tu n'es pas un poulet", mais il se disait parfois qu'il mentait." Terry Pratchett, Jeu de nains
- OsmieSage
Iphigénie a écrit:Donc les invitations à "ne pas enlever plus de " pour l'orthographe sont à laisser tomber?
Et celles à ne pas descendre en dessous de 6 sauf pour des copies cumulant une totale absence de compétences dans tous les domaines ?
Est-ce la même politique pour les candidats au CAPES et à l'agrégation ?
- e-WandererGrand sage
Il y a des consignes, mais l'ambiance est très différente selon les concours.
- Spoiler:
Pour ce que j'en ai vu, à l'agrégation (externe ou interne), le directoire fait entièrement confiance au jury, il y a un vrai respect du travail fourni. Il y a une moyenne "politiquement correcte" à viser, mais si on ne l'atteint pas tout à fait, personne ne nous demande de trafiquer les notes. Et il y a aussi une règle (un peu étrange mais bien pratique) selon laquelle les notes inférieures à 2/20 ne sont pas comptées dans la moyenne : ça permet d'obtenir une moyenne générale à peu près satisfaisante sans trop se renier, quitte à remonter un peu les meilleures copies et à basculer les 2,5 ou les 3/20 en zone "oubliettes". Et à l'oral, on note tout à fait librement : de toute façon, on voit de tout, des candidats faibles mais aussi des gens extrêmement brillants. Ça s'équilibre assez naturellement et le directoire sait très bien qu'il n'y a pas forcément de loi statistique sur une centaine de personnes : si les commissions n'ont pas toutes les mêmes moyennes mais que les écarts restent plausibles, eh bien on s'en contente.
Le CAPES, en revanche, est depuis longtemps un concours où on bricole beaucoup la notation. Je garde un mauvais souvenir de l'attitude des deux directoires que j'ai connus, qui ne juraient que par leur moyenne "politiquement correcte" et étaient prêts à toutes les compromissions pour être bien vus par le ministère (mais ça n'a pas toujours été comme ça : au début des années 1990, la moyenne d'admissibilité était inférieure à 5. Si c'était mauvais, on ne mentait pas aux candidats). Je me souviens très bien de ma première année au jury : sur mes 240 copies, les 2/3 – je n'exagère pas – avaient confondu un imparfait passif avec un plus-que-parfait. Avec ma binôme, nous avions déjà eu l'impression de distordre le barème dans tous les sens, mais nous n'arrivions qu'à 6,5 de moyenne. On nous avait obligé à remonter TOUTES nos notes d'1 point. En somme, il y a un barème, mais personne ne l'applique. Une fois qu'on a compris ça, on bricole. Mais c'était encore à une époque où il y avait 5 candidats pour 1 poste. Je n'ose même pas imaginer ce qui se passe aujourd'hui…
- Pierre-HenriHabitué du forum
e-Wanderer a écrit:Il y a des consignes, mais l'ambiance est très différente selon les concours.
Les rapports de jury du CAPES sont étonnement différents d'une année sur l'autre. En lettres, ceux des deux sessions 2013 et 2014 exceptionnelle décapent (on se souvient de cette explication de texte sur Ronsard...). Celui de la session normale 2014 est beaucoup plus positif. On sent que les littéraires, avant de céder la place aux pédagos, ont voulu dire la vérité au moins une fois. Depuis que les didacticiens ont pris le contrôle, en revanche, nous sommes retombés dans le monde d'illusion administrative. Comme résultat, le dernier rapport est tellement vaporeux et confus qu'il n'aide même pas les candidats à comprendre ce qu'on attend d'eux.
- JPhMMDemi-dieu
Ah ?Pierre-Henri a écrit:Elle est douée en politique, quand même.
Un ministre qui réussit le tour de force de se faire haïr par l'immense majorité des membres du corps en si peu de temps peut difficilement être qualifiée de douée, non ?
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Reine MargotDemi-dieu
JPhMM a écrit:Ah ?Pierre-Henri a écrit:Elle est douée en politique, quand même.
Un ministre qui réussit le tour de force de se faire haïr par l'immense majorité des membres du corps en si peu de temps peut difficilement être qualifiée de douée, non ?
Elle s'en fiche, ça fait longtemps que le PS a laissé tomber le vote enseignant. Elle participe même à la détestation des profs par l'opinion, accréditant l'idée qu'ils sont conservateurs, élitistes et pas assez bienveillants avec les élèves. Attiser la haine contre les profs pour casser l'école et la fonction publique, c'est très fort. D'ailleurs nos syndicats sont réduits à l'impuissance ou à donner des gages de réforme.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- JPhMMDemi-dieu
C'est ça être doué en politique ?Reine Margot a écrit:JPhMM a écrit:Ah ?Pierre-Henri a écrit:Elle est douée en politique, quand même.
Un ministre qui réussit le tour de force de se faire haïr par l'immense majorité des membres du corps en si peu de temps peut difficilement être qualifiée de douée, non ?
Elle s'en fiche, ça fait longtemps que le PS a laissé tomber le vote enseignant. Elle participe même à la détestation des profs par l'opinion, accréditant l'idée qu'ils sont conservateurs, élitistes et pas assez bienveillants avec les élèves. Attiser la haine contre les profs pour casser l'école et la fonction publique, c'est très fort. D'ailleurs nos syndicats sont réduits à l'impuissance ou à donner des gages de réforme.
Monter les gens les uns contre les autres ? attiser la haine contre les fonctionnaires d'état et la fonction publique ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DaphnéDemi-dieu
JPhMM a écrit:C'est ça être doué en politique ?Reine Margot a écrit:JPhMM a écrit:
Ah ?
Un ministre qui réussit le tour de force de se faire haïr par l'immense majorité des membres du corps en si peu de temps peut difficilement être qualifiée de douée, non ?
Elle s'en fiche, ça fait longtemps que le PS a laissé tomber le vote enseignant. Elle participe même à la détestation des profs par l'opinion, accréditant l'idée qu'ils sont conservateurs, élitistes et pas assez bienveillants avec les élèves. Attiser la haine contre les profs pour casser l'école et la fonction publique, c'est très fort. D'ailleurs nos syndicats sont réduits à l'impuissance ou à donner des gages de réforme.
Monter les gens les uns contre les autres ? attiser la haine contre les fonctionnaires d'état et la fonction publique ?
Pour certains oui : ça rapporte les voix de tous ceux qui haïssent les fonctionnaires, et ça fait une majorité !
Ça a été la stratégie de Sarko pendant tout son mandat.
Bon il a attisé aussi d'autres haines ce qui explique son score.
- Reine MargotDemi-dieu
JPhMM a écrit:C'est ça être doué en politique ?Reine Margot a écrit:JPhMM a écrit:
Ah ?
Un ministre qui réussit le tour de force de se faire haïr par l'immense majorité des membres du corps en si peu de temps peut difficilement être qualifiée de douée, non ?
Elle s'en fiche, ça fait longtemps que le PS a laissé tomber le vote enseignant. Elle participe même à la détestation des profs par l'opinion, accréditant l'idée qu'ils sont conservateurs, élitistes et pas assez bienveillants avec les élèves. Attiser la haine contre les profs pour casser l'école et la fonction publique, c'est très fort. D'ailleurs nos syndicats sont réduits à l'impuissance ou à donner des gages de réforme.
Monter les gens les uns contre les autres ? attiser la haine contre les fonctionnaires d'état et la fonction publique ?
Pour l'instant, ça marche, la réforme est en train de se faire, dans l'indifférence générale (en dehors des enseignants et de certains parents informés). Sinon oui, la politique c'est souvent ça en effet.
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La famille Bélier
- roxanneOracle
Certes, mais ils perdent le vote enseignant sans en récupérer un autre par ailleurs. Les gens de droite (qui ne détestent pas tous les enseignants !) ne voteront jamais socialistes. Et puis, je ne pense pas que la haine des fonctionnaires soit à ce point un critère électoral.
- DaphnéDemi-dieu
roxanne a écrit:Certes, mais ils perdent le vote enseignant sans en récupérer un autre par ailleurs. Les gens de droite (qui ne détestent pas tous les enseignants !) ne voteront jamais socialistes. Et puis, je ne pense pas que la haine des fonctionnaires soit à ce point un critère électoral.
Moi si.
Disons que celui qui dira qu'il va supprimer le statut de fonctionnaire fera un tabac électoral dans la population qui nous voit comme des nantis bien planqués derrière notre sécurité de l'emploi et nos retraites.
Franchement, si, en ces temps de vaches maigres et de tour de vis général, augmentation des impôts toussa, c'est un critère électoral majeur :journal:
Les Républicains ont déjà largement commencé.
Entre eux et Agnès Verdier Molinier qui crachent leur haine des fonctionnaires et de la dépense publique, on n'est pas rendus
- OsmieSage
Merci à toi pour ces précisions.e-Wanderer a écrit:Il y a des consignes, mais l'ambiance est très différente selon les concours.
- Spoiler:
Pour ce que j'en ai vu, à l'agrégation (externe ou interne), le directoire fait entièrement confiance au jury, il y a un vrai respect du travail fourni. Il y a une moyenne "politiquement correcte" à viser, mais si on ne l'atteint pas tout à fait, personne ne nous demande de trafiquer les notes. Et il y a aussi une règle (un peu étrange mais bien pratique) selon laquelle les notes inférieures à 2/20 ne sont pas comptées dans la moyenne : ça permet d'obtenir une moyenne générale à peu près satisfaisante sans trop se renier, quitte à remonter un peu les meilleures copies et à basculer les 2,5 ou les 3/20 en zone "oubliettes". Et à l'oral, on note tout à fait librement : de toute façon, on voit de tout, des candidats faibles mais aussi des gens extrêmement brillants. Ça s'équilibre assez naturellement et le directoire sait très bien qu'il n'y a pas forcément de loi statistique sur une centaine de personnes : si les commissions n'ont pas toutes les mêmes moyennes mais que les écarts restent plausibles, eh bien on s'en contente.
Le CAPES, en revanche, est depuis longtemps un concours où on bricole beaucoup la notation. Je garde un mauvais souvenir de l'attitude des deux directoires que j'ai connus, qui ne juraient que par leur moyenne "politiquement correcte" et étaient prêts à toutes les compromissions pour être bien vus par le ministère (mais ça n'a pas toujours été comme ça : au début des années 1990, la moyenne d'admissibilité était inférieure à 5. Si c'était mauvais, on ne mentait pas aux candidats). Je me souviens très bien de ma première année au jury : sur mes 240 copies, les 2/3 – je n'exagère pas – avaient confondu un imparfait passif avec un plus-que-parfait. Avec ma binôme, nous avions déjà eu l'impression de distordre le barème dans tous les sens, mais nous n'arrivions qu'à 6,5 de moyenne. On nous avait obligé à remonter TOUTES nos notes d'1 point. En somme, il y a un barème, mais personne ne l'applique. Une fois qu'on a compris ça, on bricole. Mais c'était encore à une époque où il y avait 5 candidats pour 1 poste. Je n'ose même pas imaginer ce qui se passe aujourd'hui…
- OsmieSage
On leur rappelle que les candidats ne se bousculent pas pour faire ce métier où l'on est méprisé, mal payé, etc.Daphné a écrit:roxanne a écrit:Certes, mais ils perdent le vote enseignant sans en récupérer un autre par ailleurs. Les gens de droite (qui ne détestent pas tous les enseignants !) ne voteront jamais socialistes. Et puis, je ne pense pas que la haine des fonctionnaires soit à ce point un critère électoral.
Moi si.
Disons que celui qui dira qu'il va supprimer le statut de fonctionnaire fera un tabac électoral dans la population qui nous voit comme des nantis bien planqués derrière notre sécurité de l'emploi et nos retraites.
Franchement, si, en ces temps de vaches maigres et de tour de vis général, augmentation des impôts toussa, c'est un critère électoral majeur :journal:
Les Républicains ont déjà largement commencé.
Entre eux et Agnès Verdier Molinier qui crachent leur haine des fonctionnaires et de la dépense publique, on n'est pas rendus
Les gens riront bien quand les services publics seront morts ; quelle époque délétère !
- DaphnéDemi-dieu
Osmie a écrit:On leur rappelle que les candidats ne se bousculent pas pour faire ce métier où l'on est méprisé, mal payé, etc.Daphné a écrit:roxanne a écrit:Certes, mais ils perdent le vote enseignant sans en récupérer un autre par ailleurs. Les gens de droite (qui ne détestent pas tous les enseignants !) ne voteront jamais socialistes. Et puis, je ne pense pas que la haine des fonctionnaires soit à ce point un critère électoral.
Moi si.
Disons que celui qui dira qu'il va supprimer le statut de fonctionnaire fera un tabac électoral dans la population qui nous voit comme des nantis bien planqués derrière notre sécurité de l'emploi et nos retraites.
Franchement, si, en ces temps de vaches maigres et de tour de vis général, augmentation des impôts toussa, c'est un critère électoral majeur :journal:
Les Républicains ont déjà largement commencé.
Entre eux et Agnès Verdier Molinier qui crachent leur haine des fonctionnaires et de la dépense publique, on n'est pas rendus
Les gens riront bien quand les services publics seront morts ; quelle époque délétère !
Ils s'en foutent ! Ils continuent à tenir leur discours rayé et ça marche.
De toute façon ceux qui râlent contre les fonctionnaires sont aussi ceux qui râlent quand il y a trop d'élèves dans la classe de leur gamin, qu'on manque d'infirmières ou de policiers dans les quartiers, qu'ils doivent faire la queue à la Préfecture, à la Poste ou à la SNCF parce qu'il n'y a pas assez de guichets ouverts etc etc.........
ici on nous supprime une boutique SNCF en ville qui était bien pratique, toujours pleine.....
- DesolationRowEmpereur
JPhMM a écrit:C'est ça être doué en politique ?Reine Margot a écrit:JPhMM a écrit:
Ah ?
Un ministre qui réussit le tour de force de se faire haïr par l'immense majorité des membres du corps en si peu de temps peut difficilement être qualifiée de douée, non ?
Elle s'en fiche, ça fait longtemps que le PS a laissé tomber le vote enseignant. Elle participe même à la détestation des profs par l'opinion, accréditant l'idée qu'ils sont conservateurs, élitistes et pas assez bienveillants avec les élèves. Attiser la haine contre les profs pour casser l'école et la fonction publique, c'est très fort. D'ailleurs nos syndicats sont réduits à l'impuissance ou à donner des gages de réforme.
Monter les gens les uns contre les autres ? attiser la haine contre les fonctionnaires d'état et la fonction publique ?
Je crains qu'être doué en politique, ce ne soit simplement se faire réélire.
- RendashBon génie
Daphné a écrit:
De toute façon ceux qui râlent contre les fonctionnaires sont aussi ceux qui râlent quand il y a trop d'élèves dans la classe de leur gamin, qu'on manque d'infirmières ou de policiers dans les quartiers, qu'ils doivent faire la queue à la Préfecture, à la Poste ou à la SNCF parce qu'il n'y a pas assez de guichets ouverts etc etc.........
Baway, du coup ils râlent d'autant plus contre ces foutus feignants de fonctionnaires : si la classe est trop chargée c'est parce que les profs sont encore en AM, pas assez de guichets ouverts parce que les guichetiers sont encore en grève, etc
Donc ils râlent en fait encore pour (..enfin, contre) la même chose, dans leur esprit : ces feignants de fonctionnaires surpayés à rien foutre, toussah.
_________________
"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- ycombeMonarque
Lionel Jospin te dirait que ça ne marche pas si bien que cela. Les anciens maires des bastions socialistes tombés aux dernières municipales aussi.Daphné a écrit:
Ils s'en foutent ! Ils continuent à tenir leur discours rayé et ça marche.
Le PS a viré sa cuti ouvertement en 1983 (pour rappel, il a été créé en 1969). En même temps, il a tout fait pour faire monter l'extrême droite, on sait comment (JM Le Pen à la télé en veux-tu en voilà à partir de 1983). Cette stratégie était censé permettre au PS de se maintenir au pouvoir, Bérégovoy aurait même dit: «Avec un FN à 10%, on est au pouvoir pour 20 ans». On a vu le résultat en 1986, 1993 et surtout 2002. Depuis 1983, c'est alternance entre le RPR-UMP-Republicains et le PS pour faire la même politique dictée par les experts libéraux («l'état ne peut pas tout»), la lente montée du FN et surtout la banalisation de ses idées (aussi appelée lepénisation des esprits).
Avant 1986 j'étais trop jeune pour voter, et j'ai eu le temps de comprendre. J'ai toujours voté à gauche, c'est-à-dire jamais au PS.
_________________
Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- DaphnéDemi-dieu
Rendash a écrit:Daphné a écrit:
De toute façon ceux qui râlent contre les fonctionnaires sont aussi ceux qui râlent quand il y a trop d'élèves dans la classe de leur gamin, qu'on manque d'infirmières ou de policiers dans les quartiers, qu'ils doivent faire la queue à la Préfecture, à la Poste ou à la SNCF parce qu'il n'y a pas assez de guichets ouverts etc etc.........
Baway, du coup ils râlent d'autant plus contre ces foutus feignants de fonctionnaires : si la classe est trop chargée c'est parce que les profs sont encore en AM, pas assez de guichets ouverts parce que les guichetiers sont encore en grève, etc
Donc ils râlent en fait encore pour (..enfin, contre) la même chose, dans leur esprit : ces feignants de fonctionnaires surpayés à rien foutre, toussah.
En gros, c'est ça :lol:
- roxanneOracle
Pas si sure. Les gens sont attachés à leurs écoles, leurs hôpitaux gratuits.Daphné a écrit:roxanne a écrit:Certes, mais ils perdent le vote enseignant sans en récupérer un autre par ailleurs. Les gens de droite (qui ne détestent pas tous les enseignants !) ne voteront jamais socialistes. Et puis, je ne pense pas que la haine des fonctionnaires soit à ce point un critère électoral.
Moi si.
Disons que celui qui dira qu'il va supprimer le statut de fonctionnaire fera un tabac électoral dans la population qui nous voit comme des nantis bien planqués derrière notre sécurité de l'emploi et nos retraites.
Franchement, si, en ces temps de vaches maigres et de tour de vis général, augmentation des impôts toussa, c'est un critère électoral majeur :journal:
Les Républicains ont déjà largement commencé.
Entre eux et Agnès Verdier Molinier qui crachent leur haine des fonctionnaires et de la dépense publique, on n'est pas rendus
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