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- DaphnéDemi-dieu
Quelle cruche...
En anglais, on appelle ça "an understatement" !
- Benji-XNiveau 8
Nouveau bille de Sophie Gourion.
http://www.toutalego.com/2015/06/profs-le-pire-est-au-programme-petit.html
Sophie Gourion a écrit:Petit retour sur mon dernier billet qui a fait beaucoup plus de bruit que je ne l’aurais pensé (plutôt de la cacophonie que du bruit d’ailleurs).
Après 10 000 visiteurs, une mention dans Libération, des insultes à foison et quelques touchants soutiens, je souhaitais faire un point.
http://www.toutalego.com/2015/06/profs-le-pire-est-au-programme-petit.html
- DimkaVénérable
C’est un peu facile de dire qu’on n’a pas eu de réaction intéressante en ne citant que des réactions de Tweeter. Un jour, elle va découvrir qu’elle n’a jamais reçu de chef d’œuvre épistolaire par texto et qu’elle n’a jamais entendu d’analyse politique ou philosophique sur le zinc…
Pour le reste, faudrait en discuter, avec un peu de nuance : le slut-shaming, c’est moche, mais le fait est que les gamins qui pensent plus à coucher qu’à bosser ont parfois de petits problèmes scolaires et je ne vois pas en quoi refuser qu’on le dise changera les choses. Et on peut quand même se poser des questions quant au fait que des élèves mineurs viennent en cours avec des tenues suggestives. À titre personnel, je m’en fous, mais je comprends que d’autres soient mal à l’aise et surtout que l’on s’interroge (on est quand même dans un cadre particulier, dans lequel on peut exiger des limites quant aux tenues, d’autant qu’il s’agit de mineurs).
En ce qui concerne Msieur le Prof, oui, je ne vois pas ce qu’il y a de foncièrement choquant. La vraie question est : est-il normal que les « militants » passent plus de temps à invectiver ceux qui sont sur le terrain quand ils se défoulent qu’à dénoncer le système politique, économique et social qui est responsable des conditions provoquant ces défouloirs ?est-il normal que certains profs tiennent de tels propos sur les élèves, même anonymisés, sur un lieu public tel que Twitter
Pour le reste, faudrait en discuter, avec un peu de nuance : le slut-shaming, c’est moche, mais le fait est que les gamins qui pensent plus à coucher qu’à bosser ont parfois de petits problèmes scolaires et je ne vois pas en quoi refuser qu’on le dise changera les choses. Et on peut quand même se poser des questions quant au fait que des élèves mineurs viennent en cours avec des tenues suggestives. À titre personnel, je m’en fous, mais je comprends que d’autres soient mal à l’aise et surtout que l’on s’interroge (on est quand même dans un cadre particulier, dans lequel on peut exiger des limites quant aux tenues, d’autant qu’il s’agit de mineurs).
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- Spoiler:
- Pierre-HenriHabitué du forum
Les messages cités n'ont rien d'une réflexion sur le phénomène. Ils tombent au même niveau. Voir un professeur, ou quelqu'un qui se prétend tel, adopter le même langage et les mêmes références que ses pires élèves est effectivement choquant. Qu'il soit assez stupide ou assez indifférent à l'image de son métier pour publier les preuves de son crétinisme illustre jusqu'où peut descendre, aujourd'hui, le recrutement des enseignants en France.
Je suis normalement pour défendre les professeurs, mais dans certains cas, face à des choses pareilles, le réflexe corporatiste revient à se tirer une balle dans le pied. Si j'étais dans un établissement où des propos pareils étaient tenus à l'encontre des élèves, même en conversation informelle, si des collègues faisaient devant moi ce genre de remarques, cela me rendrait très mal à l'aise. Il est vrai que la vulgarité m'indispose grandement.
Et il vrai, aussi, que je me demande souvent si je fais encore le même métier que nombre de "collègues". Je n'ai pas consacré ma vie à la littérature, pas accepté de travailler pour un salaire sans commune mesure avec mon niveau d'étude, pas consenti à tous ces sacrifices, pour me retrouver dans un milieu professionnel qui me rappelle de plus en plus le casernement du service militaire, l'auditoire de NRJ, le vedettariat de films pornographiques ou le vestiaire tapissé de bière d'une équipe de foot amateur.
Et si je passe pour un snob, un élitiste, un réactionnaire, un conservateur, tant mieux. J'en suis un.
Je suis normalement pour défendre les professeurs, mais dans certains cas, face à des choses pareilles, le réflexe corporatiste revient à se tirer une balle dans le pied. Si j'étais dans un établissement où des propos pareils étaient tenus à l'encontre des élèves, même en conversation informelle, si des collègues faisaient devant moi ce genre de remarques, cela me rendrait très mal à l'aise. Il est vrai que la vulgarité m'indispose grandement.
Et il vrai, aussi, que je me demande souvent si je fais encore le même métier que nombre de "collègues". Je n'ai pas consacré ma vie à la littérature, pas accepté de travailler pour un salaire sans commune mesure avec mon niveau d'étude, pas consenti à tous ces sacrifices, pour me retrouver dans un milieu professionnel qui me rappelle de plus en plus le casernement du service militaire, l'auditoire de NRJ, le vedettariat de films pornographiques ou le vestiaire tapissé de bière d'une équipe de foot amateur.
Et si je passe pour un snob, un élitiste, un réactionnaire, un conservateur, tant mieux. J'en suis un.
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