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- the educatorFidèle du forum
l'autonomie est hyper importante, mais ce qui me parait le plus necessaire, c'est le concept d'empowerment, c'est à dire de se sentir capable de s'impliquer sans attendre l'auxiliaire, de se frotter à la réalité.
Bon sinon, pour le manifeste je ressens à peu près le même sentiment que Benji. Tant qu'on dansera autour de ce genre de totem, on se préparera des lendemains bien tristes.
Bon sinon, pour le manifeste je ressens à peu près le même sentiment que Benji. Tant qu'on dansera autour de ce genre de totem, on se préparera des lendemains bien tristes.
- wanaxFidèle du forum
Ce sont aussi les impôts de ceux qui mettent leurs enfants dans le privé, et je soupçonne qu'ils en paient plus que ceux qui mettent leurs enfants dans le public.guennec a écrit:Moi aussi je peux pondre une réforme si je veux, et lui donner un beau nom : "manifeste pour un collège du peuple", ça en jette non ?
Jouons le jeu des dix "mesures" ou (à la manière de Bayrou) dix "évidences" :
Un collège pour le peuple c'est :
1) un collège public unique : les collèges privés sous contrat doivent choisir de devenir publics tout court ou privé hors contrat ("libres") ; les collèges privés hors contrat se financent avec l'argent des parents d'élèves : l'Etat (donc nos impôts) ne leur verse rien.
2) un collège qui se termine par un vrai diplôme (brevet des collèges), qui n'est pas donné à tous, mais dont l'acquisition nécessite de solides connaissances. Le "socle commun" est interdit. Le mot "compétence" est rayé des programmes.
3) un collège qui travaille avec des vrais programmes : on reprendra les programmes antérieurs à la création du "collège unique" (avec des petites améliorations si nécessaires).
4) un collège exigeant en terme de résultats scolaires : rétablissement du redoublement (on ne passe pas dans la classe supérieure sans avoir la moyenne dans les matières principales : maths, français, histoire-géographie, anglais, svt, sciences physique, lv2).
5) un collège exigeant en terme d'attitude face au travail et de respect : exclusion systématique des élèves qui ne travaillent pas ou perturbent le cours ; ces élèves ne retournent en cours qu'après avoir mis à jour leur cahier, et avoir appris par coeur un poème (ce qui suppose d'être capable de le réciter de manière fluide).
6) un collège exigeant en terme de travail à la maison : le travail à la maison sera préparé en classe et fait à la maison ou en étude (les études seront assurées par des professeurs certifiés ou agrégés).
7) un collège qui donne plus à ceux qui ont moins et suffisamment à ceux qui ont déjà beaucoup : les classes d'une même division sont constituées de la manière suivante : pour 125 élèves (par exemple en 6e) : 6eA, les élèves qui étaient les plus forts en CM2 : 40 élèves ; 6eB, les élèves moyens ++ : 30 élèves ; 6eC et 6eD (les élèves moyens + et moyens) : 20 élèves chacune ; 6eE (les élèves les plus faibles) : 15 élèves.
8) Pour les élèves les plus en difficulté, cours particuliers ou cours à 2 ou 3 élèves, en plus ou à la place des cours en classe entière.
9) Pour les classes C, D, E, des moyens sont attribués qui permettent de mettre un professeur supplémentaire dans certains cours (si les deux professeurs - de la même matière - sont d'accord).
10) Les élèves qui ne suivent pas en cours, malgré les aides apportées, sont mis en "classe de découverte" interne au collège : ils font du sport et des activités manuelles, jouent, dansent, palabrent, se reposent, écoutent des contes, en racontent, dessinent, écrivent, lisent, modèlent, sculptent etc. Les écrans sont interdits au collège et toute activité "numérique" est considérée comme nocive. Les professeurs font l'appel sur une feuille et remplissent les bulletins au stylographe. Les enseignements manuels seront exigeants, pas pour distraire des enseignements intellectuels, mais pour les équilibrer, que les enfants/ados soient vraiment dégourdis : savoir faire quelque chose de ses mains est utile, émancipateur et valorisant.
Quant au point 7), ta proposition relève de l'idéologie pure et dure : punir ceux qui réussissent et récompenser ceux qui échouent, en exonérant a priori ces derniers de toute responsabilité dans leur situation.
- LaepixiaNiveau 8
guennec a écrit:
Les écrans sont interdits au collège et toute activité "numérique" est considérée comme nocive. Les professeurs font l'appel sur une feuille et remplissent les bulletins au stylographe.
Ouin si on me retire mon vidéoprojecteur. ^^
Cette année, je me suis retrouvée une journée sans vidéoprojecteur, j'ai dû dessiner au tableau un schéma bilan sur la tectonique des plaques, bonjour la perte de temps.
- pink floydNiveau 3
tu parles d'un collège unique puis finalement cette classe fait penser à l'apprentissage pour ceux qui n'ont pas eu l'examen d'entrée en sixième. Je suis pour un examen d'entrée en 6 ème qui ne bloque pas l'entrée en 6 ème mais qui simplement permet aux élèves profs et familles d'avoir une idée sur les acquis et éventuelles difficultésguennec a écrit:Moi aussi je peux pondre une réforme si je veux, et lui donner un beau nom : "manifeste pour un collège du peuple", ça en jette non ?
Jouons le jeu des dix "mesures" ou (à la manière de Bayrou) dix "évidences" :
Un collège pour le peuple c'est :
1) un collège public unique : les collèges privés sous contrat doivent choisir de devenir publics tout court ou privé hors contrat ("libres") ; les collèges privés hors contrat se financent avec l'argent des parents d'élèves : l'Etat (donc nos impôts) ne leur verse rien.
assez d'accord
2) un collège qui se termine par un vrai diplôme (brevet des collèges), qui n'est pas donné à tous, mais dont l'acquisition nécessite de solides connaissances. Le "socle commun" est interdit. Le mot "compétence" est rayé des programmes.
Plutôt d'accord
3) un collège qui travaille avec des vrais programmes : on reprendra les programmes antérieurs à la création du "collège unique" (avec des petites améliorations si nécessaires).
Oui et non. La qualité exigeante des anciens programmes est compatible avec la pédagogie d'aujourd'hui. De plus c'est dommage de vouloir tout changer au collège sans passer par la case élémentaire , la plus décisive!
4) un collège exigeant en terme de résultats scolaires : rétablissement du redoublement (on ne passe pas dans la classe supérieure sans avoir la moyenne dans les matières principales : maths, français, histoire-géographie, anglais, svt, sciences physique, lv2).
80% d'accord
5) un collège exigeant en terme d'attitude face au travail et de respect : exclusion systématique des élèves qui ne travaillent pas ou perturbent le cours ; ces élèves ne retournent en cours qu'après avoir mis à jour leur cahier, et avoir appris par coeur un poème (ce qui suppose d'être capable de le réciter de manière fluide).
n'importe quoi_pour le poème et puis l'exclusion n'est pas la solution, certains prennent cela pour des vacances, d'autres se sentent définitivement rejetés
6) un collège exigeant en terme de travail à la maison : le travail à la maison sera préparé en classe et fait à la maison ou en étude (les études seront assurées par des professeurs certifiés ou agrégés).
bof, le travail maison favorise les élèves qui ont le plus de moyens et pénalise les bons élèves sauf s'il a un caractère libre, TPE
7) un collège qui donne plus à ceux qui ont moins et suffisamment à ceux qui ont déjà beaucoup : les classes d'une même division sont constituées de la manière suivante : pour 125 élèves (par exemple en 6e) : 6eA, les élèves qui étaient les plus forts en CM2 : 40 élèves ; 6eB, les élèves moyens ++ : 30 élèves ; 6eC et 6eD (les élèves moyens + et moyens) : 20 élèves chacune ; 6eE (les élèves les plus faibles) : 15 élèves.
Ni pour ni contre les classes de niveau
8) Pour les élèves les plus en difficulté, cours particuliers ou cours à 2 ou 3 élèves, en plus ou à la place des cours en classe entière.
sans opinion.
9) Pour les classes C, D, E, des moyens sont attribués qui permettent de mettre un professeur supplémentaire dans certains cours (si les deux professeurs - de la même matière - sont d'accord).
10) Les élèves qui ne suivent pas en cours, malgré les aides apportées, sont mis en "classe de découverte" interne au collège : ils font du sport et des activités manuelles, jouent, dansent, palabrent, se reposent, écoutent des contes, en racontent, dessinent, écrivent, lisent, modèlent, sculptent etc. Les écrans sont interdits au collège et toute activité "numérique" est considérée comme nocive. Les professeurs font l'appel sur une feuille et remplissent les bulletins au stylographe. Les enseignements manuels seront exigeants, pas pour distraire des enseignements intellectuels, mais pour les équilibrer, que les enfants/ados soient vraiment dégourdis : savoir faire quelque chose de ses mains est utile, émancipateur et valorisant.
- pink floydNiveau 3
oui, vive le progrès, la technologie et son accès pour tous. Ce n'est pas une récompenseLaepixia a écrit:guennec a écrit:
Les écrans sont interdits au collège et toute activité "numérique" est considérée comme nocive. Les professeurs font l'appel sur une feuille et remplissent les bulletins au stylographe.
Ouin si on me retire mon vidéoprojecteur. ^^
Cette année, je me suis retrouvée une journée sans vidéoprojecteur, j'ai dû dessiner au tableau un schéma bilan sur la tectonique des plaques, bonjour la perte de temps.
- Thalia de GMédiateur
Les "examens" d'entrée en 6e, cela a eu existé, c'est ce qu'on appelle les évaluations, en français et en maths.pink floyd a écrit:tu parles d'un collège unique puis finalement cette classe fait penser à l'apprentissage pour ceux qui n'ont pas eu l'examen d'entrée en sixième. Je suis pour un examen d'entrée en 6e qui ne bloque pas l'entrée en 6e mais qui simplement permet aux élèves profs et familles d'avoir une idée sur les acquis et éventuelles difficultés
À quoi servent donc les réunions de bassin entre profs de 6e et PE du secteur ? Ces derniers nous transmettent des informations sur le niveau des élèves les plus problématiques et sur certains difficultés sociales et/ou comportementales.
À quoi servent donc les PPRE-passerelles si ce n'est pour cibler notre attention et nos efforts sur les élèves les plus en difficulté ?
À quoi servent donc les heures passées par les profs principaux et d'autres pour éplucher les dossiers des élèves qui arrivent en 6e ?
À quoi servent donc ces heures passées par les profs principaux pour rencontrer toutes les familles ?
J'en termine avec l'anaphore qui permettait simplement de rappeler que nous prenons connaissance des élèves avant leur arrivée et en tout début d'année. Par ailleurs, il ne faut pas être particulièrement un génie pour se rendre compte du niveau des élèves dès les premières évaluations.
Essaie d'avoir une connaissance plus complète et plus fine du système avant que d'énoncer tes vérités.
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