Passage devant une commission de titularisation

Merci beaucoup, ça me rassure un peu!

D'ici quelques jours, tu pourras être totalement tranquille.
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.

Oui, du coup quand je vais chercher le courrier je croise les doigts pour ne pas avoir reçu une lettre du Rectorat...!
Vivement que tout soit terminé!
Il paraît que lorsque l'inspection s'est mal passée il y a une seconde inspection; je n'en ai eu qu'une.

Tu es loin d'être dans ma situation, donc ne te prend pas la tête inutilement.

Maria Zelina, j'espère que tu tiens le coup

Oui, tu as raison Maria Zelina!

Beaucoup de courage à toi!

Chaque fois que je lis ce genre de fil , mon sang ne fait qu'un tour. Ces gens atteints subitement de cheffaillonnite aiguë, qui croient détenir la science de la "pédagogie", se rendent-ils compte qu'ils sont parmi les principaux responsables de la désaffection du métier , alors qu'on manque déjà cruellement de candidats ? Qu'ils ne gagneront rien à se faire mousser en jouant les super-impliqués qui en saquant les autres tentent de montrer qu'ils possèdent la vérité, qu'ils veillent à la santé de l'EN ? Se rendent-ils compte de ce qu'ils font vivre à des gens qui ont déjà le nez dans le guidon , qui pour la plupart veulent bien faire ?
Imaginent-ils les traces de rancoeur (et même de rancune) qu'une telle maltraitance peut laisser ?

Lefteris a écrit:Chaque fois que je lis ce genre de fil , mon sang ne fait qu'un tour. Ces gens atteints subitement de cheffaillonnite  aiguë, qui croient détenir la science de la "pédagogie", se rendent-ils compte qu'ils sont parmi les principaux responsables de la désaffection du métier , alors qu'on manque déjà  cruellement de candidats ?  Qu'ils ne gagneront rien à se faire mousser  en jouant les super-impliqués qui en saquant les autres tentent de montrer qu'ils possèdent la vérité, qu'ils veillent à la santé de l'EN ? Se rendent-ils compte de ce qu'ils font vivre à des gens qui ont déjà le nez dans le guidon , qui pour la plupart veulent bien faire ?
Imaginent-ils les traces de rancoeur (et même de  rancune) qu'une telle maltraitance peut laisser ?

J'ai sérieusement pensé à démissionner pendant ma première année de stage, je m'imaginais pas retourner au travail, ça me paraissait insurmontable… et ce n'était pas dû aux élèves pourtant difficiles, mais aux adultes.

Lefteris a écrit:Chaque fois que je lis ce genre de fil , mon sang ne fait qu'un tour. Ces gens atteints subitement de cheffaillonnite  aiguë, qui croient détenir la science de la "pédagogie", se rendent-ils compte qu'ils sont parmi les principaux responsables de la désaffection du métier , alors qu'on manque déjà  cruellement de candidats ?  Qu'ils ne gagneront rien à se faire mousser  en jouant les super-impliqués qui en saquant les autres tentent de montrer qu'ils possèdent la vérité, qu'ils veillent à la santé de l'EN ? Se rendent-ils compte de ce qu'ils font vivre à des gens qui ont déjà le nez dans le guidon , qui pour la plupart veulent bien faire ?
Imaginent-ils les traces de rancoeur (et même de  rancune) qu'une telle maltraitance peut laisser ?

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Lefteris a écrit:Chaque fois que je lis ce genre de fil , mon sang ne fait qu'un tour. Ces gens atteints subitement de cheffaillonnite  aiguë, qui croient détenir la science de la "pédagogie", se rendent-ils compte qu'ils sont parmi les principaux responsables de la désaffection du métier , alors qu'on manque déjà  cruellement de candidats ?  Qu'ils ne gagneront rien à se faire mousser  en jouant les super-impliqués qui en saquant les autres tentent de montrer qu'ils possèdent la vérité, qu'ils veillent à la santé de l'EN ? Se rendent-ils compte de ce qu'ils font vivre à des gens qui ont déjà le nez dans le guidon , qui pour la plupart veulent bien faire ?
Imaginent-ils les traces de rancoeur (et même de  rancune) qu'une telle maltraitance peut laisser ?

Sans oublier la santé. Bizarrement (ou pas, d'ailleurs), tous les stagiaires de l'en que je connais ont eu une année difficile physiquement, le stress énorme causant des effets secondaires. Insomnie, perte ou prise de poids et grosse fatigue dans les cas les plus minimes (c'est allé jusqu'à l'ulcère pour un "gros cas"). Et rien de tout cela n'étant causé par les élèves, juste par la pression des inspections/titularisations/mises en alertes/signalements/rapports.

Bonjour,
J'ai reçu mon convocation avec possibilité deux jours avant d'aller consulter mon dossier. Pour le Chef d'établissement et le tuteur, il s'agit de bon rapport, par contre pour l'IPR c'est mitigé, je découvrirais tout en détails le jour J.
Y-en-t-il dans mon cas sur Marseille?
Si oui je veux bien échanger.
Cordialement et bonne chance à tous.

Bonne chance à tous!!!
Savez-vous si les convocations ont été envoyées dans l'académie de Montpellier? Jusqu'à quelle date peut-on les recevoir? Pensez-vous que des commissions soient organisées en juillet?
Pour l'instant j'ai rien reçu mais l'attente et le doute sont une torture...

Je partage la torture de l'attente et du doute aussi Marl88! Bienvenue au club!
Je suis dans l'académie de Montpellier également. D'après le syndicat, les commissions de la 1ère session se sont déroulées cette semaine et on devrait recevoir les résultats rapidement...

Aïe!!! C'est donc sûrement cette semaine qu'on risque de recevoir quelque chose!!! Pfff...
Merci pour l'information!!!!!

Juste une question!! Tu parles des commissions de la première session, tu veux donc parler de la réunion des jurys? Pas des passages en commissions pour les stagiaires?

A mon avis oui...!!
Mais avec plaisir!
Bon courage!

Oui Marl88!

OK merci!!!!! Bon courage à toi aussi!!!!

Merci!!

Jenny a écrit:J'ai sérieusement pensé à démissionner pendant ma première année de stage, je m'imaginais pas retourner au travail, ça me paraissait insurmontable… et ce n'était pas dû aux élèves pourtant difficiles, mais aux adultes.

En analysant la situation, je me dis que le problème vient des deux : élèves difficiles et adultes. Pour élargir la question, venant d'une autre administration , je transpose sur un plan plus général ce que j'ai observé : le stress professionnel, vient des situations difficiles pour lesquelles on attend un soutien légitime.

Or, quand ce soutien vient à manquer, on subit la situation , plus la culpabilisation de ceux dont attend le soutien. Tout s'écroule alors , on ne voit plus d'issue , ce qui est le premier pas vers la dépression. Cela s'aggrave chez les gens très consciencieux, car outre l'absence d'issue, ils se disent que tout est en effet de leur faute, ils marchent dans la combine montée contre eux. Mes stagiaires de master m'ont raconté toutes les horreurs que certains planqués de l'ESPE leur racontaient . En bref, le professeur doit se flageller en permanence, tout est de sa faute...

Quand un collègue tombe sur des élèves très pénibles, insolents, paresseux, on en vient à lui reprocher leur pénibilité, dont ils faisaient déjà preuve avant de le connaître, dont ils font preuve avec d'autres , mais dont ils montrent la pleine mesure avec le stagiaire, le plus jeune, le dernier arrivé, le contractuel dont on connaît le statut provisoire, etc. Instinct animal de meute.

Et la "victime" sert de paratonnerre aux autres , à leur lâcheté face à ces élèves dont ils préfèrent dire que tout va bien, entrant ainsi dans le jeu d'une administration dont la seule volonté est de ne pas faire de vagues.

Qu'on réfléchisse à ça : si seuls les élèves étaient difficiles, et que les collègues, administration, formateurs aidaient (ça arrive) , les stagiaires ou jeunes enseignants angoisseraient-ils ? Si seuls les adultes étaient hostiles, inintéressants, mais sans effet négatif, déprimeraient-ils ?
A mon sens, c'est bien la conjonction des deux , la démission des uns entraînant une surenchère dans la mal-éducation, voire la perversité des autres.

Lefteris a écrit:

Jenny a écrit:J'ai sérieusement pensé à démissionner pendant ma première année de stage, je m'imaginais pas retourner au travail, ça me paraissait insurmontable… et ce n'était pas dû aux élèves pourtant difficiles, mais aux adultes.

En analysant la situation, je me dis que le problème vient des deux : élèves difficiles et adultes. Pour élargir la question,  venant d'une autre administration , je transpose sur un plan plus général ce que j'ai observé : le stress professionnel, vient des situations difficiles pour lesquelles on attend un soutien légitime.

Sans doute que les deux jouent… Mais on pardonne plus facilement des adolescents, on se dit aussi que ce n'est pas personnel.
Dans mon cas, ça dépassait largement les "si les élèves n'écoutent pas, c'est parce que le cours n'est pas intéressant". J'espère sincèrement que mon cas n'est pas représentatif du tout. Je ne souhaite des conditions de stage pareilles à personne.

Je te rejoins sur le manque de soutien… et sur la culpabilisation.
Ce que je trouve terrible aussi, c'est l'absence de recours… même quand tout le monde sait que dans tel établissement, ça se passe très mal tous les ans. :|

Je pense à tous ceux qui reçoivent leur convocation. J'en suis malade.

Bonjour,
Cela approche à grand pas :| , savez quels genres de questions nous sont posés?
Style comment expliquez vous qu'avec un bon rapport de votre tuteur et un avis favorable du chef d'établissement vous obtenez un avis défavorable de l'IPR? Ou comment s'est déroulé votre année? Quel est votre parcours? ....
Ou au contraire s'est plus un oral style capes?
J'avoue je part dans l'inconnue et avec le stress..... .
Voilà,si un de vous qui est déjà passer par là peux nous aider, c'est avec plaisir.
Cordialement emilio.

Bon courage aux convoqués, je ne peux malheureusement pas vous aider mais je vous envoi tout mon soutien.
Emilio je vois que tu es sur Aix-Marseille, tu es de quel recrutement? Je suis aussi sur cette académie et j'attends désespérément des nouvelles de ces fameuses commissions...

Dans l'academie de Rennes, quelqu'un aurait dejà recu une convocation pour le passage en commission de validation?