Où en sont les "territoires perdus de la République" en 2015 ?

http://www.marianne.net/ou-sont-territoires-perdus-republique-2015

En 2002, Georges Bensoussan, historien et responsable éditorial du mémorial de la Shoah, fut à l'origine du livre "Les Territoires perdus de la République". Un livre co-écrit avec plusieurs professeurs qui faisaient déjà le constat d'une offensive islamiste dans les écoles et des difficultés pour les professeurs d'aborder certains sujets liés notamment à la seconde guerre mondiale. Ignoré par les médias et les politiques à l'époque, Georges Bensoussan revisite le constat treize ans plus tard. La situation s'est aggravée, mais elle est réversible, croit-il.

Le documentaire en avant-première : http://www.francetvinfo.fr/societe/education/video-regardez-en-avant-premiere-le-documentaire-profs-en-territoires-perdus-de-la-republique_1119933.html

Merci Luigi.

merci luigi

Le documentaire est très bien.

"Pour des raisons de droits concédés à France Télévisions, cette vidéo n'est pas disponible depuis votre position géographique."
Et comme internet plus que mal, je ne pense pas avoir accès à ce doc sauf s'il est sur youtube éventuellement.

Il passe ce soir dans le poste

C'est hélas ce que je déplore me concernant...

Bensoussan, c'est celui qui récemment a cité un sociologue, lui prêtant des propos scandaleux sur le caractère génétique de l'antisémitisme arabe, que ce même sociologue a dû démentir ?
Un travail très sérieux à attendre, donc...

http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/131015/une-repliques-de-trop

http://blogs.mediapart.fr/blog/laacher/161015/la-mise-au-point-de-smain-laacher

Il n'y a pas de référence à un quelconque antisémitisme génétique arabe dans ce documentaire.
Si les idées passaient par le sang on le saurait depuis longtemps

Merci du rappel, cnaudin.

Olympias a écrit:Il n'y a pas de référence à un quelconque antisémitisme génétique arabe dans ce documentaire.
Si les idées passaient par le sang on le saurait depuis longtemps

Dans le documentaire, peut-être, mais dans les déclarations de son auteur pendant sa promo, oui (voir les liens).

cnaudin a écrit:

Olympias a écrit:Il n'y a pas de référence à un quelconque antisémitisme génétique arabe dans ce documentaire.
Si les idées passaient par le sang on le saurait depuis longtemps

Dans le documentaire, peut-être, mais dans les déclarations de son auteur pendant sa promo, oui (voir les liens).

Je n'ai pas écouté ce qu'il disait à ce moment là. Je vais lire les liens. Merci.

A propos de Bensoussan, voir aussi cette mise au point de Johan Chapoutot sur une autre histoire récente : http://www.liberation.fr/debats/2015/10/02/les-raccourcis-rodes-du-culturalisme-pedagogique_1395126

J'avais pas osé l'ouvrir faute d'arguments valables mais il me semblait bien avoir lu que Bensoussan était moyennement crédible (euphémisme) et j'avais été frappée par son simplisme (pas lu le bouquin hein, pas taper) lorsque je l'avais entendu sur Inter.

C'est très intéressant.

C'est quand même hallucinant que Bensoussan sorte de pareilles énormités.
Le reste de son boulot est pourtant très sérieux. Il a oublié un atlas de la Shoah il y a quelques mois et il est très bien. J'ai celui de Martin Gilbert et les deux se complètent.

Didier Lapeyronie qui dit que "... si on n'est pas Charlie, on n'est pas français...'.
C'est un peu court!

Tu trahis le sens de son propos non ?

Clodoald a écrit:Didier Lapeyronie qui dit que "... si on n'est pas Charlie, on n'est pas français...'.
C'est un peu court!

Nuits a écrit:Tu trahis le sens de son propos non ?

Je trouve aussi. Ce que j'ai compris c'est que pour les élèves s'opposer au slogan, au fait d'être Charlie, c'est prendre position par rapport à la France, par rapport à un sentiment d'exclusion ou d'une identité floue.

Artysia a écrit:

Clodoald a écrit:Didier Lapeyronie qui dit que "... si on n'est pas Charlie, on n'est pas français...'.
C'est un peu court!

Nuits a écrit:Tu trahis le sens de son propos non ?

Je trouve aussi. Ce que j'ai compris c'est que pour les élèves s'opposer au slogan, au fait d'être Charlie, c'est prendre position par rapport à la France, par rapport à un sentiment d'exclusion ou d'une identité floue.

C'est ce que j'ai compris aussi.

Olympias a écrit:

Artysia a écrit:

Clodoald a écrit:Didier Lapeyronie qui dit que "... si on n'est pas Charlie, on n'est pas français...'.
C'est un peu court!

Nuits a écrit:Tu trahis le sens de son propos non ?

Je trouve aussi. Ce que j'ai compris c'est que pour les élèves s'opposer au slogan, au fait d'être Charlie, c'est prendre position par rapport à la France, par rapport à un sentiment d'exclusion ou d'une identité floue.

C'est ce que j'ai compris aussi.

Oui moi aussi.

Nuits a écrit:

Olympias a écrit:

Artysia a écrit:

Clodoald a écrit:Didier Lapeyronie qui dit que "... si on n'est pas Charlie, on n'est pas français...'.
C'est un peu court!

Nuits a écrit:Tu trahis le sens de son propos non ?

Je trouve aussi. Ce que j'ai compris c'est que pour les élèves s'opposer au slogan, au fait d'être Charlie, c'est prendre position par rapport à la France, par rapport à un sentiment d'exclusion ou d'une identité floue.

C'est ce que j'ai compris aussi.

Oui moi aussi.

Moi de même.
Globalement, je me reconnais dans les propos des collègues et dans la difficulté à enseigner en certaines circonstances et face à certaines situations.

J'ai survolé les articles cités, et il y a un truc qui me choque.
B dit que A lui a prêté les propos : "les X tètent la haine des Y au lait de la mère". B dit que ces propos sont racistes, et que A lui prêtent donc des propos racistes : B accuse A de lui fait dire que les X ont la haine des Y dans le sang.

Il y a pourtant une différence évidente entre les deux affirmations : avoir quelque chose dans le sang, ce n'est pas du tout la même chose que de le téter au lait de la mère : la différence entre l'inné et l'acquis, entre le génétique et la culture.

Je n'ai pas les moyens de vérifier si B a dit ceci ni si A a prétendu que B l'avait dit, mais la confusion de B, trop grossière pour ne pas être consciente, me prévient contre son auteur.

Disons que "têter au lait de la mère" n'est pas forcément l'image la mieux choisie pour indiquer la transmission d'une "culture" (de l'antisémitisme).

Je n'ai pas trop suivi la polémique pour le reste.