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- BientôtlesudFidèle du forum
Laure Betbeder a également un compte twitter depuis peu, pour ceux qui utilisent ce réseau :
@LaureBetbeder
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- administratophageNiveau 4
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Laure Betbeder est sur Facebook
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- administratophageNiveau 4
Demain: dixième jour de la grève de la faim pour notre collègue de Bellefontaine.
https://youtu.be/VXMdzXexfQM
https://youtu.be/VXMdzXexfQM
- administratophageNiveau 4
article sur la répression au collège Bellefontaine:
http://blogs.mediapart.fr/edition/educateurs-prioritaires/article/010715/greve-de-la-fin-dannee-au-college-bellefontaine
conclusion: avec des journalistes comme ceux évoqués dans cet article édifiant, l'honnêteté et la justice ont trouvé leurs fossoyeurs!
Bonne lecture!
http://blogs.mediapart.fr/edition/educateurs-prioritaires/article/010715/greve-de-la-fin-dannee-au-college-bellefontaine
conclusion: avec des journalistes comme ceux évoqués dans cet article édifiant, l'honnêteté et la justice ont trouvé leurs fossoyeurs!
Bonne lecture!
- trompettemarineMonarque
Ton post est équivoque. Précise que les journalistes dont tu parles sont ceux du monde et non de médiapart.
- administratophageNiveau 4
Si tu veux: les journalistes évoqués dans l'article de Médiapart sont ceux du Monde!
- FrontUniqueNiveau 3
Bonjour,
L'affaire du collège Bellefontaine continue de faire du bruit parmi les enseignants. Mon courant a été directement interpellé par plusieurs collègues afin que nous nous exprimions directement sur le sujet, ce qui n'est pas commun étant donné que nous constituons une simple composante de la FSU - un courant au sein d'une fédération de syndicats nationaux et de sections locales.
Ces collègues ont évidemment raison et je porterai notre communiqué à votre connaissance dès qu'il aura été adopté.
L'affaire du collège Bellefontaine continue de faire du bruit parmi les enseignants. Mon courant a été directement interpellé par plusieurs collègues afin que nous nous exprimions directement sur le sujet, ce qui n'est pas commun étant donné que nous constituons une simple composante de la FSU - un courant au sein d'une fédération de syndicats nationaux et de sections locales.
Ces collègues ont évidemment raison et je porterai notre communiqué à votre connaissance dès qu'il aura été adopté.
- BientôtlesudFidèle du forum
FrontUnique a écrit:Bonjour,
L'affaire du collège Bellefontaine continue de faire du bruit parmi les enseignants. Mon courant a été directement interpellé par plusieurs collègues afin que nous nous exprimions directement sur le sujet, ce qui n'est pas commun étant donné que nous constituons une simple composante de la FSU - un courant au sein d'une fédération de syndicats nationaux et de sections locales.
Ces collègues ont évidemment raison et je porterai notre communiqué à votre connaissance dès qu'il aura été adopté.
Le SNES a demandé la réintégration des collègues au dernier CSE le 2 Juillet.
Ton communiqué pourrait arriver légèrement en retard.
- FrontUniqueNiveau 3
Bientôtlesud a écrit:FrontUnique a écrit:Bonjour,
L'affaire du collège Bellefontaine continue de faire du bruit parmi les enseignants. Mon courant a été directement interpellé par plusieurs collègues afin que nous nous exprimions directement sur le sujet, ce qui n'est pas commun étant donné que nous constituons une simple composante de la FSU - un courant au sein d'une fédération de syndicats nationaux et de sections locales.
Ces collègues ont évidemment raison et je porterai notre communiqué à votre connaissance dès qu'il aura été adopté.
Le SNES a demandé la réintégration des collègues au dernier CSE le 2 Juillet.
Ton communiqué pourrait arriver légèrement en retard.
Malheureusement les prises de position bidon ne datent pas d'aujourd'hui. Ce que nous réclamons est une interpellation publique de la ministre par les représentants de la FSU, pas une phrase lâchée dans une succursale de "dialogue social".
- FrontUniqueNiveau 3
Voilà le texte de la prise de parole des représentants du SNES au CSE: Bellefontaine arrive en dernier point, au moment où plus personne n'écoute, et après que la direction du SNES se soit plainte de ne pas avoir pu faire participer assez de monde à la "consultation"-bidon sur les programmes qu'elle aurait du rejeter:
http://www.snes.edu/Declaration-du-SNES-FSU-au-CSE-du-3-juin-2015.html
On est loin d'une déclaration de guerre.
http://www.snes.edu/Declaration-du-SNES-FSU-au-CSE-du-3-juin-2015.html
On est loin d'une déclaration de guerre.
- FrontUniqueNiveau 3
Communiqué du courant Front Unique de la Fédération Syndicale Unitaire (FSU)
Collège Bellefontaine de Toulouse : 6 enseignants mutés d’office pour « délit » de grève et d’opposition aux pratiques de leur chef d’établissement !
La responsabilité immédiate des dirigeants de la FSU est engagée : ils doivent s’exprimer publiquement et exiger de la ministre la levée des sanctions.
Le 18 juin – dans une période propice à tous les mauvais coups contre les enseignants – le rectorat de l’académie de Toulouse décidait de muter 6 enseignants du collège Bellefontaine de Toulouse, « dans l’intérêt du service » selon la rectrice.
Le « délit » commis par ces enseignants ? Ils ont fait grève et se sont opposés à leur chef d’établissement!
A partir de décembre 2014, plus de 30 enseignants de ce collège se sont engagés dans une mobilisation prolongée contre leurs conditions de travail et les conditions d’études de leurs élèves. Une grève rapidement aggravée par les excès de zèle du chef d’établissement.
C’est un fait avéré que, pour aboutir à la sanction des 6 enseignants grévistes, les pires crapuleries ont été employées par leur hiérarchie - jusqu’au détournement d’un e-mail tronqué afin de faire croire à la formulation de « menaces de mort » à l’encontre du principal.
Ainsi, alors même que le parquet a classé sans suite les poursuites engagées par ledit principal, la rectrice Hélène Bernard comme le journal Le Monde (20/06/2015) ont repris publiquement ces allégations à leur compte.
Dans cette affaire, la volonté de briser un foyer de luttes syndicales, la remise en cause du droit de grève ne font aucun doute.
La rectrice de l’académie de Toulouse ne fait aucun mystère à ce sujet, elle qui incrimine publiquement « ce collège, qui a épuisé beaucoup de chefs d'établissement, où l'esprit de contestation est culturel et historique », tout en balayant avec mépris leurs revendications (La Dépêche, 27/6/2015).
Le message est clair : face aux injonctions de la hiérarchie, quelles qu’elles soient, les enseignants se doivent désormais de courber l’échine sans broncher ni réagir.
Cette répression se situe dans le droit fil des contre-réformes du gouvernement
Le cas du collège Bellefontaine ne constitue pas un fait-divers isolé : plus tôt dans l’année, un professeur de philosophie de Poitiers a été muté suite aux accusations grossières d’« apologie du terrorisme ». A Colombes (92), 2 enseignants du collège Gay-Lussac sont également inquiétés pour « délit » de grève.
Principaux et rectorats n’agissent pas seuls : leur acharnement traduit fidèlement les contre-réformes engagées par le gouvernement. Liquidation des statuts enseignants, contre-réforme des collèges et désormais « réforme » de l’évaluation des enseignants, qui serait laissée à la discrétion des seuls chefs d’établissement : pour avancer dans ce sens, le gouvernement doit briser les résistances.
La responsabilité des dirigeants de la FSU est engagée
Face à une telle brutalité, on ne peut que s’étonner du silence assourdissant des dirigeants de la FSU, majoritaire dans l’enseignement public : le 1er juin, par un vote unanime, les Bureau National de la FSU décidait certes de condamner les procédures engagées contre les enseignants de Bellefontaine, et d’interpeller à cet effet rectorat et ministère… mais ce vote n’a été suivi d’aucun effet !
Au contraire : le site de la FSU, qui produit des communiqués de « soutien » aux travailleurs réprimés dans d’autres secteurs, ne dit mot de la répression organisée contre les enseignants de Toulouse. Le 1er juillet, les enseignants de Bellefontaine manifestaient devant l’Assemblée Nationale : la FSU y a brillé par son absence.
Ce silence doit être rompu : il est de la responsabilité immédiate des dirigeants du SNES, du SNEP, ainsi que de la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison, de s’exprimer publiquement pour exiger la levée des sanctions engagées contre les 6 enseignants du collège Bellefontaine. Le droit de grève n’est pas négociable !
Collège Bellefontaine de Toulouse : 6 enseignants mutés d’office pour « délit » de grève et d’opposition aux pratiques de leur chef d’établissement !
La responsabilité immédiate des dirigeants de la FSU est engagée : ils doivent s’exprimer publiquement et exiger de la ministre la levée des sanctions.
Le 18 juin – dans une période propice à tous les mauvais coups contre les enseignants – le rectorat de l’académie de Toulouse décidait de muter 6 enseignants du collège Bellefontaine de Toulouse, « dans l’intérêt du service » selon la rectrice.
Le « délit » commis par ces enseignants ? Ils ont fait grève et se sont opposés à leur chef d’établissement!
A partir de décembre 2014, plus de 30 enseignants de ce collège se sont engagés dans une mobilisation prolongée contre leurs conditions de travail et les conditions d’études de leurs élèves. Une grève rapidement aggravée par les excès de zèle du chef d’établissement.
C’est un fait avéré que, pour aboutir à la sanction des 6 enseignants grévistes, les pires crapuleries ont été employées par leur hiérarchie - jusqu’au détournement d’un e-mail tronqué afin de faire croire à la formulation de « menaces de mort » à l’encontre du principal.
Ainsi, alors même que le parquet a classé sans suite les poursuites engagées par ledit principal, la rectrice Hélène Bernard comme le journal Le Monde (20/06/2015) ont repris publiquement ces allégations à leur compte.
Dans cette affaire, la volonté de briser un foyer de luttes syndicales, la remise en cause du droit de grève ne font aucun doute.
La rectrice de l’académie de Toulouse ne fait aucun mystère à ce sujet, elle qui incrimine publiquement « ce collège, qui a épuisé beaucoup de chefs d'établissement, où l'esprit de contestation est culturel et historique », tout en balayant avec mépris leurs revendications (La Dépêche, 27/6/2015).
Le message est clair : face aux injonctions de la hiérarchie, quelles qu’elles soient, les enseignants se doivent désormais de courber l’échine sans broncher ni réagir.
Cette répression se situe dans le droit fil des contre-réformes du gouvernement
Le cas du collège Bellefontaine ne constitue pas un fait-divers isolé : plus tôt dans l’année, un professeur de philosophie de Poitiers a été muté suite aux accusations grossières d’« apologie du terrorisme ». A Colombes (92), 2 enseignants du collège Gay-Lussac sont également inquiétés pour « délit » de grève.
Principaux et rectorats n’agissent pas seuls : leur acharnement traduit fidèlement les contre-réformes engagées par le gouvernement. Liquidation des statuts enseignants, contre-réforme des collèges et désormais « réforme » de l’évaluation des enseignants, qui serait laissée à la discrétion des seuls chefs d’établissement : pour avancer dans ce sens, le gouvernement doit briser les résistances.
La responsabilité des dirigeants de la FSU est engagée
Face à une telle brutalité, on ne peut que s’étonner du silence assourdissant des dirigeants de la FSU, majoritaire dans l’enseignement public : le 1er juin, par un vote unanime, les Bureau National de la FSU décidait certes de condamner les procédures engagées contre les enseignants de Bellefontaine, et d’interpeller à cet effet rectorat et ministère… mais ce vote n’a été suivi d’aucun effet !
Au contraire : le site de la FSU, qui produit des communiqués de « soutien » aux travailleurs réprimés dans d’autres secteurs, ne dit mot de la répression organisée contre les enseignants de Toulouse. Le 1er juillet, les enseignants de Bellefontaine manifestaient devant l’Assemblée Nationale : la FSU y a brillé par son absence.
Ce silence doit être rompu : il est de la responsabilité immédiate des dirigeants du SNES, du SNEP, ainsi que de la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison, de s’exprimer publiquement pour exiger la levée des sanctions engagées contre les 6 enseignants du collège Bellefontaine. Le droit de grève n’est pas négociable !
- IphigénieProphète
une actu qui m'avait échappé...
- FrontUniqueNiveau 3
Je précise car cela vient de me sauter aux yeux: comme cela était déjà le cas dans la répression de Chazerans à Poitiers, c'est directement sous pression des députés UMP/Républicains que le gouvernement a réprimé. Une preuve parmi d'autres qu'il s'agit d'une décision politique prise au plus haut niveau.
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-74530QE.htm
http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-74530QE.htm
- Thalia de GMédiateur
Je me contente de relever ce qui me paraît le plus révélateur et qui fait froid dans le dos.Dans cette affaire, la volonté de briser un foyer de luttes syndicales, la remise en cause du droit de grève ne font aucun doute.
La rectrice de l’académie de Toulouse ne fait aucun mystère à ce sujet, elle qui incrimine publiquement « ce collège, qui a épuisé beaucoup de chefs d'établissement, où l'esprit de contestation est culturel et historique », tout en balayant avec mépris leurs revendications (La Dépêche, 27/6/2015).
Le message est clair : face aux injonctions de la hiérarchie, quelles qu’elles soient, les enseignants se doivent désormais de courber l’échine sans broncher ni réagir.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- RoninMonarque
Et mes collègues de me répéter que c'est quand même mieux que sous la droite. Je vois pas trop la différence..
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- FrontUniqueNiveau 3
Laure Betbeder sur Sud Radio hier:
http://www.sudradio.fr/Actualite/France/Laure-Betbeder-prof-au-college-Bellefontaine-en-greve-de-la-faim
http://www.sudradio.fr/Actualite/France/Laure-Betbeder-prof-au-college-Bellefontaine-en-greve-de-la-faim
- User21929Expert
J'ai les mêmesRonin a écrit:Et mes collègues de me répéter que c'est quand même mieux que sous la droite. Je vois pas trop la différence..
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- Après Bellefontaine, répression au collège Gay Lussac de Colombes (92)
- Slate : la lutte contre l'illectronisme continue.
- Collège Bellefontaine de Toulouse : sanctions blanchies après 26 jours de grève de la faim par Laure Betbeder
- Le Parti de Gauche, le PCF et Lutte Ouvrière vent debout contre la réforme du collège.
- Bruno Le Maire : "Le combat continue" contre la réforme du collège.
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