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Provence
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Dans la famille des Dys, je demande Dysphasie, Dyslexie, Dyscalculie, Dysorthographie, Dysgraphie et Dyspraxie - Page 3 Empty Re: Dans la famille des Dys, je demande Dysphasie, Dyslexie, Dyscalculie, Dysorthographie, Dysgraphie et Dyspraxie

par Provence Sam 23 Oct 2010 - 15:55
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John
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par John Sam 23 Oct 2010 - 15:59
Ce que l'article oublie, c'est surtout le rôle des parents.

Gryphe, au passage, merci d'avoir signalé cet article ;-)

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Dans la famille des Dys, je demande Dysphasie, Dyslexie, Dyscalculie, Dysorthographie, Dysgraphie et Dyspraxie - Page 3 Empty dyslexie et arts visuels?

par sylviedelyon Sam 30 Oct 2010 - 13:50
Bonjour,

Je fais un mémoire dans le cadre de mon Master 2 Education (pour être professeur des écoles) sur les arts et la dyslexie.
Je suis moi même dyslexique et maintenant AVS: Auxiliaire de Vie Scolaire d'une collégienne de 5eme également dyslexique (comme quoi être dyslexique n'est pas une tare: j'ai un BAC L, une Licence d'Histoire de l'art, un BAC +5 en cours d'être validé et je suis AVS).

J'aimerais savoir si quelqu'un avait des infos, sites, bouquins qui traitent des arts en lien avec la dyslexie. Je voudrais montrer que les arts peuvent être un moyen d'intégration scolaire pour les élèves dyslexiques.

Je vous remercie d'avance.
Sylvie.
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par Provence Sam 30 Oct 2010 - 14:14
sylviedelyon a écrit:Bonjour,

Je fais un mémoire dans le cadre de mon Master 2 Education (pour être professeur des écoles) sur les arts et la dyslexie.
Je suis moi même dyslexique et maintenant AVS: Auxiliaire de Vie Scolaire d'une collégienne de 5eme également dyslexique (comme quoi être dyslexique n'est pas une tare: j'ai un BAC L, une Licence d'Histoire de l'art, un BAC +5 en cours d'être validé et je suis AVS).

J'aimerais savoir si quelqu'un avait des infos, sites, bouquins qui traitent des arts en lien avec la dyslexie. Je voudrais montrer que les arts peuvent être un moyen d'intégration scolaire pour les élèves dyslexiques.

Je vous remercie d'avance.
Sylvie.

Qu'appelles-tu "intégration scolaire des élèves dyslexiques"?
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par sylviedelyon Sam 30 Oct 2010 - 17:44
cela veut dire de quelle manière permettre aux enfants ayant un handicap de suivre au mieux leur scolarité: ça peut être aménager les locaux pour les enfants en fauteuil roulant ou bien leur permettre d'avoir un AVS ou bien un ordinateur... Dans le cas de mon mémoire ce qui m'intéressait c'était de voir comment les arts plastiques/ arts visuels pouvaient permettre à certains élèves dyslexiques d'avoir une matière qui les portaient vers le haut car les dyslexiques ont souvent du mal avec les concepts et sont souvent doués pour les matières artistiques car ils ont une grande imagination et cette matière demande moins de travailler l'écrit et la syntaxe...
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par Serge Sam 30 Oct 2010 - 19:07
Je suis très ennuyé par le cas d'élèves de ma classe pour qui il est difficile d'établir un bilan.

Les deux sont de très bonnes volontés, plutôt intéressés et totalement découragés par leur échec ( surtout qu'ils sont dans une classe au niveau exceptionnel, le contraste est encore plus frappant)


Le souci, c'est qu'en montagne il faut bien plus d'une heure de route ( et plus en hiver évidemment) pour faire la moindre séance chez un orthophoniste, ce qui décourage élèves et parents d'entrée.


Ce qui m'ennuie le plus, c'est de me dire que si c'est un certain type de pathologie, c'est l'orthophoniste qu'il faut voir ... mais celui-ci ne diagnostiquerait pas forcément une autre forme de pathologie ( incapacité de mémorisation, blocage, etc.) pour qui il aurait fallu voir un autre type de spécialiste, au risque que les parents se disent : "l'orthophoniste m'a dit qu'il n'avait rien, à quoi bon voir encore quelqu'un d'autre encore avec autant de route ? "

J'en ai un cette année en particulier qui n'écrit aucun mot juste ( même en le recopiant au tableau ou en l'apprenant, ce qu'il écrit n'est le plus souvent même pas phonétique)


Est-ce de la dyslexie, de la dysorthographie, de la dyspraxie ? Autre chose ?

Un autre semble incapable de mémoriser quoi que ce soit de substantiel après quelques minutes, même en y passant du temps ( surtout en orthographe).

Il m'a dit qu'il avait du mal à comprendre l'idée de avant ou après ... est-ce une piste ?



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par Nasopi Lun 1 Nov 2010 - 10:05
Je pense que si l'orthophoniste soupçonne une autre forme de pathologie qu'elle ne peut pas diagnostiquer, c'est elle-même qui orientera les parents vers les professionnels compétents...

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par Magpie Lun 23 Mai 2011 - 18:15
Je fais remonter le topic car l'orthographe d'un élève m'inquiète beaucoup (confusion de phonèmes proches...).
J'ai rencontré sa mère en début d'année, elle m'a dit qu'il avait consulté une orthophoniste, enfant, qui n'avait alors rien diagnostiqué.
Savez-vous si la dyslexie peut se déclarer tardivement ?
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par Provence Lun 23 Mai 2011 - 18:23
Magpie a écrit:Je fais remonter le topic car l'orthographe d'un élève m'inquiète beaucoup (confusion de phonèmes proches...).
J'ai rencontré sa mère en début d'année, elle m'a dit qu'il avait consulté une orthophoniste, enfant, qui n'avait alors rien diagnostiqué.
Savez-vous si la dyslexie peut se déclarer tardivement ?

On est dyslexique ou on ne l'est pas: ce n'est pas une maladie. Soit le gamin est dyslexique et cela n'a pas été détecté plus tôt, soit il ne l'est pas et manque d'attention ou a mal appris à lire.
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par Magpie Lun 23 Mai 2011 - 18:23
Merci. Je vais recontacter sa mère.
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par adelaideaugusta Sam 12 Mai 2012 - 10:08
Magpie a écrit:Je fais remonter le topic car l'orthographe d'un élève m'inquiète beaucoup (confusion de phonèmes proches...).
J'ai rencontré sa mère en début d'année, elle m'a dit qu'il avait consulté une orthophoniste, enfant, qui n'avait alors rien diagnostiqué.
Savez-vous si la dyslexie peut se déclarer tardivement ?

Je reviens sur ce sujet, étant tombée par hasard sur cet article :

"Après la dysphasie, la dyslexie … la dyspraxie.

Trouble de l’apprentissage comme ses cousines, la dyspraxie est moins connue que ces dernières car elle affecte le geste. Concrètement, là où pour la plupart de nos enfants le geste d’écrire est automatique et programmé pour poser le stylo au bon endroit, retourner à gauche après avoir fini une ligne, etc. … le dyspraxique est obligé de penser à ces gestes pour les réaliser. Lire la suite sur NosJuniors.com.

“Quand il lit, l’enfant dyspraxique a du mal à rester sur la ligne. Les lignes bougent. Par ailleurs, quand il arrive au bout de la ligne, son regard ne se décale pas automatiquement pour reprendre, à gauche, la ligne suivante.” explique Jeanne Siaud-Facchin, psychologue clinicienne*.

Les dyspraxiques sont obligés de déployer énormément d’énergie pour rester sur la ligne. Résultat, ils vont très vite et c’est illisible, mal présenté, raturé … et plein de fautes d’orthographe. OU vont très lentement et ne parviennent pas à terminer leurs devoirs."

Je reste ...dubitative, quand je lis "le geste d'écrire est automatique et programmé"."Retourner à gauche quand il arrive au bout de la ligne" (est programmé ). (Je me pose la question : les petits Arabes sont "programmés" pour aller à droite ???)

Il y aurait 10 % d'enfants dans nos classes atteints de "dyspraxie visuo-spatiale".

Madame Jeanne Siaud-Facchin est psychologue clinicienne, membre des équipes de recherche d'exploration fonctionnelle cognitive à la Salpêtrière, et du service de Marcel Rufo à La Timone (grand hôpital marseillais.)

Je pensais que seuls la marche, puis l'apprentissage de la langue maternelle, étaient "programmés".
Adélaïde.
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par adelaideaugusta Sam 12 Mai 2012 - 10:25
Une vieille neotit a écrit:C'est en effet assez fou cette manie de transformer en handicap, donc en "maladie reconnue", des choses qui relèvent bien souvent d'un mauvais apprentissage de la langue au départ ou même d'un manque de travail. Il existe une "vraie" dyslexie, bien évidemment, mais statistiquement elle ne devrait pas concerner plus de 10% des enfants, voire moins. Mais je crois qu'au fond, ça déculpabilise les parents, sinon l'institution: comme ça, c'est pas de notre faute ni de la leur si le môme ne parvient pas à écrire trois mots d'aplomb, c'est qu'il est "malade". Par contre, ça brouille les cartes par rapport aux vrais handicaps! Mais ça fait vivre pas mal d'orthophonistes qui travaillent presque exclusivement en libéral...

Vous êtes dans la droite ligne de ce qu'écrivait Colette Ouzilou en ...2001. (Rien n'a changé, si ce n'est le pourcentage de collégiens en difficulté, en sixième...qui est passé de 20 % à 40 % . (Récent rapport du Haut Conseil de l'Education, HCE)

L'alibi miracle de l'Éducation nationale : tous dyslexiques
Un article très intéressant dans "Télérama" du mercredi 28 novembre 2001, sous la plume de Sophie Berthier. Il s'agit du compte rendu d'un livre qui attaque violemment la méthode de lecture officielle : Colette Ouzilou, Dyslexie, une vraie fausse épidémie, Presses de la Renaissance, 212 p., 99 F.
Ce livre a aussi fait l'objet d'un compte rendu dans "Femina" du 20 octobre (magazine hebdomadaire vendu avec beaucoup de journaux régionaux).


Colette Ouzilou ne mâche pas ses mots : " L’Education nationale est l’ennemi des enfants. " Orthophoniste, elle est l’auteur d’un livre (1) qui met radicalement en cause la méthode semi-globale d’apprentissage de la lecture appliquée en CP. Depuis le début des années 70, on a en effet tourné le dos à la méthode synthétique qui consiste à reconnaître les lettres, puis à les associer en syllabes pour ensuite construire un mot. A présent, l’élève de primaire apprend d’abord le mot : " Le décodage syllabique ne vient qu’après, trop tard, explique Colette Ouzilou. L’enfant prend l’habitude d’essayer de deviner de quoi il retourne en faisant appel à une "mémoire bête", à ce qu’il a déjà vu ou entendu. Je prends souvent l’exemple du code de la route : quel est l’intérêt d’identifier un panneau de signalisation si l’on ignore à quel danger, à quel droit ou à quelle obligation il renvoie ? " Pourtant, cette méthode qui " zappe " la phonétique (on visualise le mot sans s’arrêter à la sonorité des lettres) a été approuvée par l’Éducation nationale dès 1974. Elle serait, selon Colette Ouzilou, la vraie responsable du nombre affolant d’enfants mal-lisant (au moins 20 % des écoliers de primaire), c’est-à-dire incapables de décoder un texte simple à leur entrée au collège.

Les autorités pédagogiques, elles, posent un tout autre diagnostic, avec un coupable tout trouvé : la dyslexie. En septembre dernier, un plan de dépistage de la dyslexie a même été lancé dans les sections de grande maternelle au motif que 10 % des enfants scolarisés (soit environ 600 000 élèves) seraient concernés. " C’est scandaleux ! s’insurge Colette Ouzilou. La dyslexie est une pathologie rare qui nécessite une rééducation souvent très longue. Le gouvernement va dépenser un fric fou pour "dépister" des enfants tout à fait normaux au lieu de consacrer le même argent à la formation d’instituteurs qui manquent cruellement de connaissances en phonétique. " S’appuyant sur ses trente années d’expérience dans des centres médico-psycho-pédagogiques et en cabinet privé, elle affirme n’avoir traité qu’une quinzaine d’authentiques dyslexiques ; dans le même temps défilaient des centaines d’enfants en situation d’échec scolaire à cause de la lecture et de l’orthographe. " Quand je parviens à remettre un enfant sur la bonne voie en trois mois, c’est qu’il était tout sauf dyslexique. "
On s’étonne tout de même du décalage entre l’émoi de l’Éducation nationale, qui crie à l’épidémie de dyslexie, et l’explication strictement pédagogique de l’orthophoniste. Mais Colette Ouzilou a réponse à tout : " Mon passé clinique me permet d’être catégorique. Contrairement à mes jeunes confrères, j’ai suivi la genèse du phénomène. En 1968, je rééduquais essentiellement des enfants souffrant de retard de langage, de bégaiement. Mais, au début des années 70, j’ai vu apparaître la première vague de lecteurs défaillants, et, depuis, leur nombre n’a fait qu’augmenter. Pourquoi des bacheliers font-ils aujourd’hui quinze fautes dans une dictée qui était au programme du Certificat d’études d’avant-guerre, époque où l’on ne tolérait qu’une faute et demie par copie ? " Sa conclusion est sans appel : l’alerte à la dyslexie n’est qu’un faux-fuyant. " Le problème est devenu trop aigu pour qu’on le nie purement et simplement. »
Alors, on le médicalise ou bien on le rationalise sur le thème " trop de télé et pas assez de lecture". Quitte à culpabiliser inutilement les parents ; tout plutôt que de remettre en cause les méthodes d’enseignement. " La praticienne a détecté trop d’anxiété, senti trop d’angoisse, de souffrance chez les enfants et les adolescents mal à l’aise avec l’écrit pour tolérer qu’on se voile ainsi la face. " Il faut dire et répéter qu’il est facile d’apprendre à lire. Tout repose sur une technique très précise et très ponctuelle que l’on transforme à tort en idéologie. "
Sophie Berthier

Mauvaise langue
La radicalité jubilatoire et salutaire du diagnostic de Colette Ouzilou (Télérama n° 2707) - l'alibi de la dyslexie - mériterait que l'on s'y arrête davantage. Il est urgent de mesurer que le catastrophisme ambiant n'a rien d'exagéré. Pour s'en persuader, je recommande à chacun, armé de son bon sens, d'ouvrir un manuel à l'usage des futurs maîtres (dont je suis). Vous y découvrirez le monde merveilleux des (ré) formateurs et son lot de révolutions. Nos pédagogues, (dé)formateurs au pouvoir immense et méconnu, n'ont en effet de cesse de démolir systématiquement la langue française et son enseignement (à commencer par la lecture, qui en est le pilier). Vous apprendrez donc pêle-mêle qu'ils se félicitent d'avoir aboli l'archaïque B.A.-BA (remplacé par la méthode globale, où le mot est reconnu " comme n'importe quel objet; la lecture devient donc un jeu de devinette), qu'ils ont mis fin à la tyrannie élitiste et bourgeoise des grands auteurs pour réhabiliter, dans un souci absurdement égalitariste, d'autres types de textes : notices de montage, recettes [...]. Il est grand temps de tirer la sonnette d'alarme et de mettre ces scientistes hors d'état de nuire. Mine de rien, leurs expérimentations compromettent gravement le devenir intellectuel des enfants (qui prendra la peine d'apprendre à lire à un adolescent ?), véritable crime culturel aux conséquences politiques redoutables.
J.L. Bordeaux (Télérama 2710 - mercredi 19 décembre 2001 - p.8 courrier des lecteurs)

http://www.sauv.net/teler0111.php
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par Ronin Sam 12 Mai 2012 - 10:59
j'approuve entièrement ce que dit Colette Ouzilou. Il n'empêche que les dys ça existe, ça se vérifie même par IRM. Le fait que l’Éducation Nationale ne juge pas utile de nous former à détecter et aider ces élèves ou que des parents malhonnêtes se servent de ce prétexte pour excuser la fainéantise de leurs gamins ne doit pas nous empêcher d'aider les cas, rares mais réels, d'élèves en échec alors qu'ils ne demandent qu'à réussir et fournissent souvent un travail considérable.

Des ouvrages de référence sérieux il en existe plein. Pour les cas les plus lourds il est évident qu'il faut une prise en charge externe ( orthophoniste voire psychomotricité ) mais elle ne peut réussir qu'avec un relais dans l'établissement scolaire.

Quant au temps passé en formation, vu que je n'ai quasiment rien appris d'utile en deux ans d'iufm je vois très bien nombre de cours débiles que l'on pourrait faire sauter pour consacrer un module de 20 ou 30 heures sur la question des dys en formation initiale. Cela me semble bien plus utile et plus urgent que nombre de fadaises socio-constructivistes et autres C2i.

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par clicdesouris Sam 12 Mai 2012 - 11:35
Mon fils est dysphasique, le diagnostic vient enfin d'être posé après toute une panoplie de tests (orl, orthophonie, eeg, psychométrie...) et plusieurs années de doute (il a 6 ans et on s'interroge depuis ses 2 ans). La prise est charge est importante : 2 séances d'orthophonie, une de psychomotricité par semaine, depuis qu'il a 3 ans.

Pour contrer les méthodes dangereuses d'apprentissage de la lecture utilisées en classe (dès la GS, on demande aux enfants de reconnaître toute un série de mots courants comme banane, souris, le chapeau de la sorcière etc.), la neuropédiatre nous a conseillé de lui apprendre à lire avec Borel-Maisonny, ou/et les Alphas. C'est ce que j'ai fait, et maintenant il sait lire et est prêt à affronter le CP, sans avoir besoin d'aide. Ce sont très certainement ces méthodes que j'utiliserai si j'ai un CP Wink Et si c'est possible, je prendrai aussi des cahiers avec des réglures seyes en 4 couleurs (parfaits pour les dyspraxiques, une bonne aide pour les autres au début de l'apprentissage de l'écriture).

Le problème avec la dysphasie, celle qu'elle peut s'accompagner d'une dyslexie, d'une dysorthographie, d'une dyscalculie et/ou d'une dyspraxie. Mon fils a la "chance" de n'avoir qu'une légère dyspraxie, pas de dyslexie pour lui, ni de dyscalculie, on saura bientôt s'il est dysorthographique.

Ce sont de vrais maux, difficiles à identifier, et comme vous le faites remarquer, certains les confondent avec de "simples" problèmes d'apprentissages : mon enfant confond les lettres = dyslexique, fait des fautes de français=dysothographique, écrit mal=dyspraxique, ne sait pas compter=dyscalculique... Les orthophonistes ne sont pas capables de faire le diagnostic seuls, il faut faire plusieurs examens avec différents spécialistes pour savoir si l'enfant souffre réellement d'un dys.

Je ne pense pas qu'on puisse dire que les parents qui prétendent que leur enfant est dys sans un vrai bilan soient malhonnêtes, mais plutôt qu'ils sont mal renseignés.

Voici un lien qui peut aider à trouver des pistes pour travailler en classe avec des dysphasiques et/ou à des dyspraxiques (cela peut aussi s'appliquer à des dyslexiques) :
Les adaptations pédagogiques en classe


Dernière édition par clicdesouris le Sam 12 Mai 2012 - 11:59, édité 3 fois
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par elea84 Sam 12 Mai 2012 - 11:48
adelaideaugusta a écrit:
Je reste ...dubitative, quand je lis "le geste d'écrire est automatique et programmé"."Retourner à gauche quand il arrive au bout de la ligne" (est programmé ). (Je me pose la question : les petits Arabes sont "programmés" pour aller à droite ???)

Ici je comprends "programmé" dans le sens qui devient machinal. Nous apprenons à tenir un stylo, à écrire de gauche à droite ou encore à lacer nos chaussures, et au bout de quelques temps, nous faisons ces geste sans avoir besoin d'y réfléchir. Ils sont programmés dans notre cerveau.
En discutant avec des parents d'enfants dyspraxiques, ceux-ci m'avaient expliqué que, chaque fois qu'un dyspraxique fait ce type de geste devenu pour la majorité des gens un automatisme, il doit réfléchir au ""comment le faire?", "dans quel ordre enchaîner les gestes?".
Ecrire, s'habiller, faire une activité sportive, tout cela relève alors du challenge pour eux.
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par Ronin Sam 12 Mai 2012 - 12:02
clicdesouris je parlais des parents du secondaire que nos collègues rencontrent et qui exigent de l'indulgence ou excusent le comportement de leur enfant au motif qu'il est dys- or beaucoup de ces parents ne savent pas de quoi il s'agit, n'ont pas fait faire de bilans ou n'ont qu'un bilan orthophoniste mais considèrent que le problème, quand il y en a un, vient exclusivement du professeur.

De fait lorsque l'on compte tous les élèves qui ont un PAI pour dyslexie en collège on doit arriver à 5 ou 10 % des élèves. Je confirme empiriquement l'analyse de Colette Ouzilou. Sur près de 55 bilans fait en hôpital, uniquement auprès d'élèves en difficulté scolaire ou en échec, je n'ai vu que 2 dslexiques. Par contre une vingtaine ne décodait pas correctement ou trop lentement. Mais il s'agit de lecteur faibles, pas de dyslexiques. Heureusement pour eux, car ces 20 je peux les aider en classe, les 2 dyslexiques c'est effectivement beaucoup plus lourd et plus long.

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par palomita Sam 12 Mai 2012 - 12:04
Je pense que plusieurs problèmes se posent :
-celui du diagnostique : toute une série d'examens doivent être passés avant qu'un diagnostique fiable soit posé.Et cela peut prendre du temps.
Combien d'enfants considérés comme" dys " ont passé cette batterie de tests indispensable dont parle clicsouris ?
- celui de la prise en charge : au bout de six mois de prise en charge , si les progrès sont très lents, on peut estimer que l'enfant présente un problème sérieux qui entravera sa scolarité.
- celui des méthodes d'apprentissage notamment en lecture et écriture, qui peuvent accentuer, parfois de manière catastrophique, les problèmes de l'enfant.

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par palomita Sam 12 Mai 2012 - 12:13
Ronin a écrit:clicdesouris je parlais des parents du secondaire que nos collègues rencontrent et qui exigent de l'indulgence ou excusent le comportement de leur enfant au motif qu'il est dys- or beaucoup de ces parents ne savent pas de quoi il s'agit, n'ont pas fait faire de bilans ou n'ont qu'un bilan orthophoniste mais considèrent que le problème, quand il y en a un, vient exclusivement du professeur.

De fait lorsque l'on compte tous les élèves qui ont un PAI pour dyslexie en collège on doit arriver à 5 ou 10 % des élèves. Je confirme empiriquement l'analyse de Colette Ouzilou. Sur près de 55 bilans fait en hôpital, uniquement auprès d'élèves en difficulté scolaire ou en échec, je n'ai vu que 2 dslexiques. Par contre une vingtaine ne décodait pas correctement ou trop lentement. Mais il s'agit de lecteur faibles, pas de dyslexiques. Heureusement pour eux, car ces 20 je peux les aider en classe, les 2 dyslexiques c'est effectivement beaucoup plus lourd et plus long.
Je pense qu'en effet,un simple bilan orthophonique ne suffit pas.
Moi, ce qui m'étonne chaque année ( je suis en lycée), c'est le nombre d'élèves qui demandent un tiers temps pour dyslexie pour passer le bac.Je comprends que la demande soit faite , je ne remets pas cela en cause, mais ce qui m'étonne, c'est de découvrir au 2ème trimestre de l'année de terminale, des " dyslexiques" ou "dysorthographiques" alors que nous avons ces élèves au lycée depuis presque 3 ans sans avoir été informés de leur problème affraid
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par clicdesouris Sam 12 Mai 2012 - 12:26
Ronin a écrit:clicdesouris je parlais des parents du secondaire que nos collègues rencontrent et qui exigent de l'indulgence ou excusent le comportement de leur enfant au motif qu'il est dys- or beaucoup de ces parents ne savent pas de quoi il s'agit, n'ont pas fait faire de bilans ou n'ont qu'un bilan orthophoniste mais considèrent que le problème, quand il y en a un, vient exclusivement du professeur.

De fait lorsque l'on compte tous les élèves qui ont un PAI pour dyslexie en collège on doit arriver à 5 ou 10 % des élèves. Je confirme empiriquement l'analyse de Colette Ouzilou. Sur près de 55 bilans fait en hôpital, uniquement auprès d'élèves en difficulté scolaire ou en échec, je n'ai vu que 2 dslexiques. Par contre une vingtaine ne décodait pas correctement ou trop lentement. Mais il s'agit de lecteur faibles, pas de dyslexiques. Heureusement pour eux, car ces 20 je peux les aider en classe, les 2 dyslexiques c'est effectivement beaucoup plus lourd et plus long.

Vraiment ! Franchement, je serais bien contente que le problème de mon fils soit du au prof : il suffirait d'en changer, et tout irait mieux Rolling Eyes

Selon la neuropédiatre qui le suit, le mauvais comportement qu'il avait était une conséquence de sa dysphasie : il voulait communiquer, personne ne le comprennait, donc il s'énervait. Maintenant, il n'a plus ce type de comportement, et d'après elle, pour tous les dys, c'est pareil : une bonne prise an charge du dys réduit sensiblement les problèmes de comportement "normal" - reste après la "mauvaise" éducation...

Mais c'est vrai que dans la classe de mon fils (en GS), il y a un nombre important de dys... je ne sais pas comment on peut en trouver autant dans une même classe : 7 enfants pour 30 élèves ! Je ne sais pas si les diagnostics sont vraiment faits dans les règles, ou si ce ne sont que des "doutes" ou des "excuses" heu

Ce que je sais, c'est que les méthodes pédagogiques de la prof ne conviennent pas à ce type de public (elle dit elle-même qu'elle n'a pas de méthode :shock: ) , mais elle n'a pas eu de formation sur les dys. Il n'y a pas de formation correspondante dans mon master No Heureusement que je connais un peu le sujet...
clicdesouris
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par clicdesouris Sam 12 Mai 2012 - 12:40
palomita a écrit:Je pense que plusieurs problèmes se posent :
-celui du diagnostique : toute une série d'examens doivent être passés avant qu'un diagnostique fiable soit posé.Et cela peut prendre du temps.
Combien d'enfants considérés comme" dys " ont passé cette batterie de tests indispensable dont parle clicsouris ?
- celui de la prise en charge : au bout de six mois de prise en charge , si les progrès sont très lents, on peut estimer que l'enfant présente un problème sérieux qui entravera sa scolarité.
- celui des méthodes d'apprentissage notamment en lecture et écriture, qui peuvent accentuer, parfois de manière catastrophique, les problèmes de l'enfant.

C'est très long, en effet. Il faut d'abord prendre un rdv auprès du centre référent des troubles du langages et des apprentissages, avec lettres de recommandation des spécialistes qui suivent l'enfant si possible (orthophoniste, pédiatre etc) - l'attente est au mieux de 6 mois, au pire de 2 ans dans certains centres ! Ensuite, il y a les examens, et pour chacun, il faut attendre plusieurs mois : on commence par les plus basiques pour vérifier qu'il n'y a pas un problème "mécanique" (ORL par exemple), et qu'il y a une vraie suspicion (bilan orthophonique très complet) pour ensuite faire les autres examens. Dans notre cas, cela a pris près de 1,5 an entre la prise de rdv initiale et le diagnostic - ce diagnostic se fait toujours vers 6 ans, ou plus tard selon le type de "dys" à identifier (on ne parle pas de dyslexie pour un enfant de maternelle qui n'a jamais appris à lire par exemple), et on attend 6 ans à cause du test de QI.

Le problème est aussi que certains des professionnels qui suivent l'enfant ne prennent pas l'initiative du rdv avec le centre référent : dans notre cas, c'est nous qui avons fait la démarche.
KarlEEE
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par KarlEEE Sam 12 Mai 2012 - 12:50
Mon questionnaire mesure notamment la dysphorie d'ailleurs. Wink

https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dGZSS0hvQmVrSEYyVVNWMThCM3d6bFE6MQ

_________________
Pour répondre à mon questionnaire sur stress au travail et dépression : https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dEFEUy1KY2pWTWdMc0dGU1hZbEdQLVE6MQ
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par adelaideaugusta Sam 12 Mai 2012 - 13:38
clicdesouris a écrit:
palomita a écrit:Je pense que plusieurs problèmes se posent :
-celui du diagnostique : toute une série d'examens doivent être passés avant qu'un diagnostique fiable soit posé.Et cela peut prendre du temps.
Combien d'enfants considérés comme" dys " ont passé cette batterie de tests indispensable dont parle clicsouris ?
- celui de la prise en charge : au bout de six mois de prise en charge , si les progrès sont très lents, on peut estimer que l'enfant présente un problème sérieux qui entravera sa scolarité.
- celui des méthodes d'apprentissage notamment en lecture et écriture, qui peuvent accentuer, parfois de manière catastrophique, les problèmes de l'enfant.

C'est très long, en effet. Il faut d'abord prendre un rdv auprès du centre référent des troubles du langages et des apprentissages, avec lettres de recommandation des spécialistes qui suivent l'enfant si possible (orthophoniste, pédiatre etc) - l'attente est au mieux de 6 mois, au pire de 2 ans dans certains centres ! Ensuite, il y a les examens, et pour chacun, il faut attendre plusieurs mois : on commence par les plus basiques pour vérifier qu'il n'y a pas un problème "mécanique" (ORL par exemple), et qu'il y a une vraie suspicion (bilan orthophonique très complet) pour ensuite faire les autres examens. Dans notre cas, cela a pris près de 1,5 an entre la prise de rdv initiale et le diagnostic - ce diagnostic se fait toujours vers 6 ans, ou plus tard selon le type de "dys" à identifier (on ne parle pas de dyslexie pour un enfant de maternelle qui n'a jamais appris à lire par exemple), et on attend 6 ans à cause du test de QI.

Le problème est aussi que certains des professionnels qui suivent l'enfant ne prennent pas l'initiative du rdv avec le centre référent : dans notre cas, c'est nous qui avons fait la démarche.

Quand je lis cela, j'en suis malade ! Les pédo-psychiatres des centres référents sont-ils VRAIMENT aptes à s'occuper des enfants qui sont pour la plupart des pseudo-dyslexiques ?

Quand je lis cela, j'ai un doute...

http://www.lefigaro.fr/magazine/20060717.MAG000000367_l_echec_scolaire_a_se_soigne.html

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par adelaideaugusta Sam 12 Mai 2012 - 13:49
Et ce test ???

La plupart des enfants testés ainsi ne peuvent qu'être déclarés dyslexiques !!

Le sont-ils vraiment ?


NORIA (test de la)

Ces épreuves ont pour but de mettre en évidence ces erreurs d’un type particulier qui sont la marque de la dyslexie. Mais les enfants luttent spontanément contre ces fautes « bêtes », ils finissent par inventer des procédés, parfois très complexes, pour les éviter à défaut de les éliminer. La plupart surmontent assez bien les difficultés élémentaires, au niveau des lettres notamment, et les plus âgés ou les plus aguerris parviennent parfois à une orthographe qui se rapproche de la normale. Ces tests de dépistage, par le choix des mots et des sonorités, le rythme un peu déstabilisant sur lequel ils sont dictés, ont pour conséquence de faire réapparaître les fautes caractéristiques provisoirement dissimulées, mais toujours présentes.

Recommandations.
Utiliser une feuille blanche non lignée.
Ecrire au stylo bille ou encre, noir ou bleu.
Pas de crayon et pas de gomme.

Consignes générales.
On dictera les lettres, les sons et les mots d’une voix neutre, en évitant tous les procédés par lesquels on attire parfois l’attention des élèves sur une difficulté à venir. Les changements de ton ou de rythme sont à bannir. On ne laissera pas à l’enfant le temps de se relire ou de corriger ses erreurs.
Tous les exercices doivent être dictés à une cadence rapide, adaptée au rythme d’écriture du sujet, mais en l’accélérant un peu.
On aura toujours un son ou un mot d’avance. Lorsque l’enfant est en train d’écrire un mot, on commence à lui dicter le mot suivant.
On accélérera toujours légèrement son rythme, tout en s’assurant qu’il est en mesure de suivre.
Consignes particulières à chaque exercice.
Dictées de lettres et de sons.
Plus l’enfant est jeune, plus cette partie du test est importante. C’est elle qui permettra de mettre en évidence certaines confusions de base, encore faciles à corriger, mais qui vont rapidement provoquer des difficultés en cascade dans la mise en relation des lettres et des sons, dans l’ordre des lettres à l’intérieur des mots ou des mots dans la phrase et freinera la constitution du stock de mots mémorisés.

Dictée de mots.
La dictée sera interrompue en son milieu par un :
Essai main malhabile.
En demandant à l’enfant de changer rapidement de main (main gauche pour les droitiers et inversement) et d’écrire un ou deux mots avec son autre main, on cherche à le déstabiliser un instant pour prendre ses mécanismes de défense en défaut.
On reprend alors sans transition, la deuxième partie de la dictée de mots, avec la main dominante, en invitant l’enfant à essayer d’écrire encore plus vite, en prétextant qu’on veut voir comment son écriture se modifie, quand on le force à accélérer. Ce petit mensonge utile peut être un moyen supplémentaire de vérifier si on a réussi à contourner ses mécanismes de défense.
Copie chronométrée.

On donnera successivement les deux textes à recopier.
Le premier, en lettres d’imprimerie minuscules, devra être copié en lettres minuscules, avec l’écriture utilisée par l’enfant à l’école, à l’exception de l’écriture script.
Le second, en lettres MAJUSCULES d’imprimerie, devra être recopié en lettres minuscules, les mêmes que celles utilisées précédemment.
Cet effort de transcription peut être révélateur, surtout en comparaison avec la copie précédente.
Cette épreuve doit être présentée comme une épreuve de rapidité d’écriture. On peut aller jusqu’à dire :
Attention, prêt ? Partez !
Et regarder ostensiblement l’aiguille des secondes de sa montre. (Mon avis : après les tests de la Noria, l’enfant est bon pour aller chez le psychiatre.)


Qui est Yves Wendels ? Conseiller psychologue, surtout connu en tant que créateur des « TESTS de la NORIA ». Ce sont des tests d’intelligence et d’aptitudes exclusivement destinés aux psychologues. Ils ne sont pas en vente directe auprès des particuliers. Ils sont très largement utilisés en France dans les Centres d’Information et d’Orientation, les services de psychologie et les Centres de Bilan.
Ce qu’on sait moins, c’est à quel point la dyslexie occupe une place à part dans le parcours professionnel de l’auteur. Cela fait plus de vingt ans qu’inlassablement, il rencontre des enseignants, des parents, des psychologues, des thérapeutes et des travailleurs sociaux pour leur parler de la dyslexie. Autour d’une méthode de dépistage dans les années 1980, « Un écolier en péril, le dyslexique », (épuisé) il a depuis initié au dépistage des centaines de confrères et dépisté personnellement plus de 2000 enfants dyslexiques.

J'ai acheté le livre de ce monsieur : "Dyslexie, les mots en désordre".

Lecture que j'ai trouvée proprement ...hallucinante !

Je ne confierais pas mon enfant à ce monsieur !
clicdesouris
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par clicdesouris Sam 12 Mai 2012 - 13:53
adelaideaugusta a écrit:
clicdesouris a écrit:
palomita a écrit:Je pense que plusieurs problèmes se posent :
-celui du diagnostique : toute une série d'examens doivent être passés avant qu'un diagnostique fiable soit posé.Et cela peut prendre du temps.
Combien d'enfants considérés comme" dys " ont passé cette batterie de tests indispensable dont parle clicsouris ?
- celui de la prise en charge : au bout de six mois de prise en charge , si les progrès sont très lents, on peut estimer que l'enfant présente un problème sérieux qui entravera sa scolarité.
- celui des méthodes d'apprentissage notamment en lecture et écriture, qui peuvent accentuer, parfois de manière catastrophique, les problèmes de l'enfant.

C'est très long, en effet. Il faut d'abord prendre un rdv auprès du centre référent des troubles du langages et des apprentissages, avec lettres de recommandation des spécialistes qui suivent l'enfant si possible (orthophoniste, pédiatre etc) - l'attente est au mieux de 6 mois, au pire de 2 ans dans certains centres ! Ensuite, il y a les examens, et pour chacun, il faut attendre plusieurs mois : on commence par les plus basiques pour vérifier qu'il n'y a pas un problème "mécanique" (ORL par exemple), et qu'il y a une vraie suspicion (bilan orthophonique très complet) pour ensuite faire les autres examens. Dans notre cas, cela a pris près de 1,5 an entre la prise de rdv initiale et le diagnostic - ce diagnostic se fait toujours vers 6 ans, ou plus tard selon le type de "dys" à identifier (on ne parle pas de dyslexie pour un enfant de maternelle qui n'a jamais appris à lire par exemple), et on attend 6 ans à cause du test de QI.

Le problème est aussi que certains des professionnels qui suivent l'enfant ne prennent pas l'initiative du rdv avec le centre référent : dans notre cas, c'est nous qui avons fait la démarche.

Quand je lis cela, j'en suis malade ! Les pédo-psychiatres des centres référents sont-ils VRAIMENT aptes à s'occuper des enfants qui sont pour la plupart des pseudo-dyslexiques ?

Quand je lis cela, j'ai un doute...

http://www.lefigaro.fr/magazine/20060717.MAG000000367_l_echec_scolaire_a_se_soigne.html


Dans notre centre référent, ce n'est pas un psy qui dirige, mais un neuropédiatre. Et si ce qui tu trouves étonnant, c'est le test de QI, en fait, il est bien utile pour la dysphasie, il permet de vérifier que le problème ne vient pas pas d'un QI bas, et qu'il y a bien un différence entre QIV (verbal) et QIP (performance, en gros tout ce qui est "logique"), dons notre cas, la différence est de 28 points, ce qui est "énorme" d'après la neuropédiatre, cela allait dans le même sens que les autres examens. Normalement, il y a aussi un irm, mais ce n'était nécessaire pour nous (et j'imagine que les rdv irm sont difficile à obtenir...).
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par Filnydar Sam 12 Mai 2012 - 14:43
adelaideaugusta a écrit:
Je reste ...dubitative, quand je lis "le geste d'écrire est automatique et programmé"."Retourner à gauche quand il arrive au bout de la ligne" (est programmé ). (Je me pose la question : les petits Arabes sont "programmés" pour aller à droite ???)

Il y aurait 10 % d'enfants dans nos classes atteints de "dyspraxie visuo-spatiale".


Eh bien, la dyspraxie visuo-spatiale existe réellement, se diagnostique en milieu spécialisé à l'hôpital, et est vraiment handicapante. Contrairement à ce qu'on a entendu dire de la part de gens qui sont aussi des collègues, ce n'est absolument pas un diagnostic de convenance visant à excuser je ne sais quelle paresse.
estelle
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par estelle Sam 12 Mai 2012 - 14:51
palomita a écrit:
Ronin a écrit:clicdesouris je parlais des parents du secondaire que nos collègues rencontrent et qui exigent de l'indulgence ou excusent le comportement de leur enfant au motif qu'il est dys- or beaucoup de ces parents ne savent pas de quoi il s'agit, n'ont pas fait faire de bilans ou n'ont qu'un bilan orthophoniste mais considèrent que le problème, quand il y en a un, vient exclusivement du professeur.

De fait lorsque l'on compte tous les élèves qui ont un PAI pour dyslexie en collège on doit arriver à 5 ou 10 % des élèves. Je confirme empiriquement l'analyse de Colette Ouzilou. Sur près de 55 bilans fait en hôpital, uniquement auprès d'élèves en difficulté scolaire ou en échec, je n'ai vu que 2 dslexiques. Par contre une vingtaine ne décodait pas correctement ou trop lentement. Mais il s'agit de lecteur faibles, pas de dyslexiques. Heureusement pour eux, car ces 20 je peux les aider en classe, les 2 dyslexiques c'est effectivement beaucoup plus lourd et plus long.
Je pense qu'en effet,un simple bilan orthophonique ne suffit pas.
Moi, ce qui m'étonne chaque année ( je suis en lycée), c'est le nombre d'élèves qui demandent un tiers temps pour dyslexie pour passer le bac.Je comprends que la demande soit faite , je ne remets pas cela en cause, mais ce qui m'étonne, c'est de découvrir au 2ème trimestre de l'année de terminale, des " dyslexiques" ou "dysorthographiques" alors que nous avons ces élèves au lycée depuis presque 3 ans sans avoir été informés de leur problème affraid

Pas vraiment surprenant que toi en classe, tu ne le vois pas puisque normalement, au lycée, ils ont déjà appris à compenser leurs difficultés. Beaucoup plus surprenant par contre, qu’ aucune
info ne provienne de l'équipe médicale car elle est forcément au courant puisque le 1/3 tps ne s'accorde qu'après consultation avec le médecin scolaire qui est donc obligé d'avoir revu l'élève en question !!
je ne sais pas si je suis très claire là en fait ?
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