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- Docteur OXGrand sage
Education : ces instits condamnés à rester en Seine-Saint-Denis
http://www.leparisien.fr/aubervilliers-93300/education-ces-instits-condamnes-a-rester-en-seine-saint-denis-25-05-2015-4801581.php
Gouvernement , ministres, régions, départements, communes, académies, rectorats ou je ne sais quoi : VOUS ÊTES DES INCAPABLES ! LAMENTABLE. HONTEUX.
http://www.leparisien.fr/aubervilliers-93300/education-ces-instits-condamnes-a-rester-en-seine-saint-denis-25-05-2015-4801581.php
Elles n’en peuvent plus. Physiquement et psychologiquement, ces enseignantes sont éprouvées par la dernière annonce de la Direction départementale de l’Education nationale (DSDEN). L’académie vient en effet d’octroyer 21 autorisations de sortie du département (exeat) seulement, pour 480 instits demandeurs.
C’est 5 fois moins que l’an dernier.
« Cela fait 15 ans que je suis ici, ajoute Patricia, instit à Clichy-sous-Bois. J’ai tout fait, de la maternelle au CM 2. J’ai très souvent demandé à partir, quand mon frère a eu un grave accident, quand mes parents sont décédés… Maintenant c’est mon mari qui est depuis deux ans en province. Et je ne peux toujours pas le rejoindre ! » « Moi aussi, je suis seule avec mes deux enfants ici, renchérit Lydie, en poste à Aulnay. Mon mari, gardien de la paix, a été muté à Nantes. J’ai eu mon exeat l’an dernier, mais pas cette année. C’est l’incompréhension et la colère. On ne respecte pas le droit des familles. Je me demande combien de temps mes enfants vont vivre loin de leur père… »
Gouvernement , ministres, régions, départements, communes, académies, rectorats ou je ne sais quoi : VOUS ÊTES DES INCAPABLES ! LAMENTABLE. HONTEUX.
- keroGrand sage
C'est sûr que ça va donner envie à des gens de passer le concours sur Créteil, ça.
- ProvençalLeGauloisExpert
Oui enfin les gens qui partent passer le concours à Créteil parce qu'il est notoirement plus accessible que dans les autres académies (le fameux 4.1/20 pour l'admission est toujours bien présent dans les mémoires mais les années précédentes ce n'était guère mieux...) et qui espèrent revenir sur simple mutation dans leur académie qui propose déjà peu de postes aux concours me paraissent bien naïfs...
- Marie LaetitiaBon génie
ProvençalLeGaulois a écrit:Oui enfin les gens qui partent passer le concours à Créteil parce qu'il est notoirement plus accessible que dans les autres académies (le fameux 4.1/20 pour l'admission est toujours bien présent dans les mémoires mais les années précédentes ce n'était guère mieux...) et qui espèrent revenir sur simple mutation dans leur académie qui propose déjà peu de postes aux concours me paraissent bien naïfs...
Je crois que les deux cas cités ici sont différents: les couples étaient installés en région parisienne, y ont vécu plusieurs années jusqu'à ce que le conjoint soit obligé de trouver un travail ou de muter en province. Ce sont les aléas de la vie... et retenir des fonctionnaires envers et contre tout, parce qu'on ne se donne pas les moyens de rendre le métier attractif...
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ProvençalLeGauloisExpert
Certes, mais ça m'étonnerait que ce soit le cas des 459 demandeurs qui n'ont pas obtenu satisfaction.
Et un éloignement de deux ans, c'est triste mais c'est probablement peu par rapport aux autres demandes que certains font dès leur première année dans l'académie.
Créteil est une académie hautement déficitaire, ce n'est pas étonnant qu'ils distribuent les exeats au compte-goutte. Et ce n'est que la première étape, il faut ensuite que l'académie souhaitée accepte l'entrée avec un ineat.
Et un éloignement de deux ans, c'est triste mais c'est probablement peu par rapport aux autres demandes que certains font dès leur première année dans l'académie.
Créteil est une académie hautement déficitaire, ce n'est pas étonnant qu'ils distribuent les exeats au compte-goutte. Et ce n'est que la première étape, il faut ensuite que l'académie souhaitée accepte l'entrée avec un ineat.
- egometDoyen
Ce n'est pas étonnant, mais la situation est catastrophique. Ca devient un cercle pervers. Avec cette annonce, les candidatures vont secfaire encore plus rares et on sera obligé de bloquer encore plus les mutations...
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- e-WandererGrand sage
Je vous laisse imaginer ce qui se passera le jour où le recrutement ne passera plus par concours… Plus besoin de faire son "purgatoire" à Créteil, si de toute façon on peut être pris ailleurs directement par un CDE promu agent recruteur et chef d'équipe. Qui ira candidater à Créteil dans ces conditions ?
En attendant, le sort réservé à ces collègues est indigne.
En attendant, le sort réservé à ces collègues est indigne.
- ProvençalLeGauloisExpert
Mais ce concours est académique, de ce fait les mutations inter-académiques sont déjà l'exception ; ce système n'est pas prévu pour.
Pour pouvoir muter plus facilement d'une académie à l'autre, il faudrait que le CRPE soit national comme le sont les CAPES, et on aurait le même résultat qu'avec le CAPES, les débutants célibataires ou non seront envoyés à Créteil...
Et le concours perdrait instantanément beaucoup de candidats qui préfèrent souvent passer le CRPE que le CAPES justement pour rester dans leur académie.
Le fait que le concours soit académique est un avantage indéniable, on est affecté dans l'académie où l'on a choisi de passer le concours ; on ne peut pas ensuite se plaindre de la contrepartie qui est que c'est très difficile ensuite d'en bouger.
Pour pouvoir muter plus facilement d'une académie à l'autre, il faudrait que le CRPE soit national comme le sont les CAPES, et on aurait le même résultat qu'avec le CAPES, les débutants célibataires ou non seront envoyés à Créteil...
Et le concours perdrait instantanément beaucoup de candidats qui préfèrent souvent passer le CRPE que le CAPES justement pour rester dans leur académie.
Le fait que le concours soit académique est un avantage indéniable, on est affecté dans l'académie où l'on a choisi de passer le concours ; on ne peut pas ensuite se plaindre de la contrepartie qui est que c'est très difficile ensuite d'en bouger.
- AshtrakFidèle du forum
ProvençalLeGaulois a écrit:Mais ce concours est académique, de ce fait les mutations inter-académiques sont déjà l'exception ; ce système n'est pas prévu pour.
Pour pouvoir muter plus facilement d'une académie à l'autre, il faudrait que le CRPE soit national comme le sont les CAPES, et on aurait le même résultat qu'avec le CAPES, les débutants célibataires ou non seront envoyés à Créteil...
Et le concours perdrait instantanément beaucoup de candidats qui préfèrent souvent passer le CRPE que le CAPES justement pour rester dans leur académie.
Le fait que le concours soit académique est un avantage indéniable, on est affecté dans l'académie où l'on a choisi de passer le concours ; on ne peut pas ensuite se plaindre de la contrepartie qui est que c'est très difficile ensuite d'en bouger.
Je suis assez d'accord. Il serait étonnant que les 459 soient tous dans le cas exceptionnel "mutation du conjoint, etc.". Dès lors, passer un concours académique pour rester près de chez soi (ou en raison de la barre d'admission notoirement plus faible) et ensuite demander à partir dans une autre académie où, forcément, on prendra la place de quelqu'un (celui qui va passer le concours de ladite académie), me semble limite. Cela me semble être une histoire de crémière, d'argent et de beurre.
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Un âne dit toujours ce qu'il pense : hi-han !
- ElyasEsprit sacré
Passer le concours d'une autre Académie pour muter, est-ce possible ?
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Ce qui m'étonne c'est que quelqu'un de ma famille l'avait passé sur Créteil et a pu rapidement et facilement se retrouver en province par rapprochement de conjoint.
La situation a changé ces derniers temps ou il a eu de la chance (bon ils ont fait pas mal d'enfants, je ne sais pas si ça joue)?
La situation a changé ces derniers temps ou il a eu de la chance (bon ils ont fait pas mal d'enfants, je ne sais pas si ça joue)?
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- CathEnchanteur
Oui, mais ce n'est plus une mutation !Elyas a écrit:Passer le concours d'une autre Académie pour muter, est-ce possible ?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ashtrak a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Mais ce concours est académique, de ce fait les mutations inter-académiques sont déjà l'exception ; ce système n'est pas prévu pour.
Pour pouvoir muter plus facilement d'une académie à l'autre, il faudrait que le CRPE soit national comme le sont les CAPES, et on aurait le même résultat qu'avec le CAPES, les débutants célibataires ou non seront envoyés à Créteil...
Et le concours perdrait instantanément beaucoup de candidats qui préfèrent souvent passer le CRPE que le CAPES justement pour rester dans leur académie.
Le fait que le concours soit académique est un avantage indéniable, on est affecté dans l'académie où l'on a choisi de passer le concours ; on ne peut pas ensuite se plaindre de la contrepartie qui est que c'est très difficile ensuite d'en bouger.
Je suis assez d'accord. Il serait étonnant que les 459 soient tous dans le cas exceptionnel "mutation du conjoint, etc.". Dès lors, passer un concours académique pour rester près de chez soi (ou en raison de la barre d'admission notoirement plus faible) et ensuite demander à partir dans une autre académie où, forcément, on prendra la place de quelqu'un (celui qui va passer le concours de ladite académie), me semble limite. Cela me semble être une histoire de crémière, d'argent et de beurre.
J'ai pensé à la même chose...
Maintenant, ce n'est effectivement pas une raison pour cautionner les conditions de travail déplorables de ces enseignants, ni pour oublier les cas dramatiques évoqués par Marie-Laetitia.
- ProvençalLeGauloisExpert
Aliceinwonderland a écrit:Ce qui m'étonne c'est que quelqu'un de ma famille l'avait passé sur Créteil et a pu rapidement et facilement se retrouver en province par rapprochement de conjoint.
La situation a changé ces derniers temps ou il a eu de la chance (bon ils ont fait pas mal d'enfants, je ne sais pas si ça joue)?
Effectivement, c'est de plus en plus difficile, parce que l'académie est de plus en plus déficitaire.
Et les enfants doivent probablement compter dans le rapprochement de conjoints, mais je laisserai les spécialistes du sujet donner la réponse exacte.
Qu'entendez-vous par facilement ? Si c'est au bout de 2/3 ans à demander le rapprochement de conjoints, ça se rapproche des cas présentés qui en sont seulement à leur deuxième ou troisième demande de RC.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Les règles ont changé depuis. Par ailleurs, la situation est aussi critique à Paris.Aliceinwonderland a écrit:Ce qui m'étonne c'est que quelqu'un de ma famille l'avait passé sur Créteil et a pu rapidement et facilement se retrouver en province par rapprochement de conjoint.
La situation a changé ces derniers temps ou il a eu de la chance (bon ils ont fait pas mal d'enfants, je ne sais pas si ça joue)?
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Non, il y a des tensions aussi à Paris et cela concerne aussi des personnes qui ont passé le concours dans un autre département auparavant. A Paris, les nullipares n'ont quasiment aucune chance de muter, y compris en ayant des points liés à un handicap. Je connais un cas dans ma famille. Sous-entendre ensuite que les PE qui enseignent en Seine-Saint-Denis n'avaient qu'à pas passer un concours au rabais, c'est limite. Certains y enseignent depuis plus de 20 ans. Je me souviens d'une émission dans laquelle un directeur d'école évoquait ce problème : 23 ans de carrière. Comme pour le secondaire, le système des mutations des PE surévalue désormais les bonifications familiales.Marcel Khrouchtchev a écrit:Ashtrak a écrit:ProvençalLeGaulois a écrit:Mais ce concours est académique, de ce fait les mutations inter-académiques sont déjà l'exception ; ce système n'est pas prévu pour.
Pour pouvoir muter plus facilement d'une académie à l'autre, il faudrait que le CRPE soit national comme le sont les CAPES, et on aurait le même résultat qu'avec le CAPES, les débutants célibataires ou non seront envoyés à Créteil...
Et le concours perdrait instantanément beaucoup de candidats qui préfèrent souvent passer le CRPE que le CAPES justement pour rester dans leur académie.
Le fait que le concours soit académique est un avantage indéniable, on est affecté dans l'académie où l'on a choisi de passer le concours ; on ne peut pas ensuite se plaindre de la contrepartie qui est que c'est très difficile ensuite d'en bouger.
Je suis assez d'accord. Il serait étonnant que les 459 soient tous dans le cas exceptionnel "mutation du conjoint, etc.". Dès lors, passer un concours académique pour rester près de chez soi (ou en raison de la barre d'admission notoirement plus faible) et ensuite demander à partir dans une autre académie où, forcément, on prendra la place de quelqu'un (celui qui va passer le concours de ladite académie), me semble limite. Cela me semble être une histoire de crémière, d'argent et de beurre.
J'ai pensé à la même chose...
Maintenant, ce n'est effectivement pas une raison pour cautionner les conditions de travail déplorables de ces enseignants, ni pour oublier les cas dramatiques évoqués par Marie-Laetitia.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Dire que le concours de PE n'est pas plus facile depuis quelques années (et je ne m'avance pas pour ceux que tu cites et qui y sont depuis plus de 20 ans) dans le 93, c'est de la démagogie pure. Mais je comprends qu'on ne puisse pas tenir un autre discours quand on fait du syndicalisme, et je respecte cette posture.
Pour le reste de ce que tu dis, c'est commun à toute l'EN, voire à la fonction publique, que de bonifier les situations familiales. C'est discutable, comme tout choix politique, mais je crois quand même que cela fait l'objet d'une adhésion sinon très large, du moins majoritaire.
Pour le reste de ce que tu dis, c'est commun à toute l'EN, voire à la fonction publique, que de bonifier les situations familiales. C'est discutable, comme tout choix politique, mais je crois quand même que cela fait l'objet d'une adhésion sinon très large, du moins majoritaire.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Concernant les bonifications familiales, il y a des limites. Avec le système mis au point depuis 2 ou 3 ans, les bonifications ont explosé et c'est problématique. Cela crée un écart trop important depuis qu'on a ajouté les années de séparation aux points de RC. Cela implique donc que si tu es célibataire, tu ne peux quasiment plus bouger de ton académie. Il est donc certes normal qu'il y ai des bonifications familiales mais pas dans cette proportion.Marcel Khrouchtchev a écrit:Dire que le concours de PE n'est pas plus facile depuis quelques années (et je ne m'avance pas pour ceux que tu cites et qui y sont depuis plus de 20 ans) dans le 93, c'est de la démagogie pure. Mais je comprends qu'on ne puisse pas tenir un autre discours quand on fait du syndicalisme, et je respecte cette posture.
Pour le reste de ce que tu dis, c'est commun à toute l'EN, voire à la fonction publique, que de bonifier les situations familiales. C'est discutable, comme tout choix politique, mais je crois quand même que cela fait l'objet d'une adhésion sinon très large, du moins majoritaire.
- archebocEsprit éclairé
Ingeborg B. a écrit:Concernant les bonifications familiales, il y a des limites. Avec le système mis au point depuis 2 ou 3 ans, les bonifications ont explosé et c'est problématique. Cela crée un écart trop important depuis qu'on a ajouté les années de séparation aux points de RC. Cela implique donc que si tu es célibataire, tu ne peux quasiment plus bouger de ton académie. Il est donc certes normal qu'il y ai des bonifications familiales mais pas dans cette proportion.Marcel Khrouchtchev a écrit:Dire que le concours de PE n'est pas plus facile depuis quelques années (et je ne m'avance pas pour ceux que tu cites et qui y sont depuis plus de 20 ans) dans le 93, c'est de la démagogie pure. Mais je comprends qu'on ne puisse pas tenir un autre discours quand on fait du syndicalisme, et je respecte cette posture.
Pour le reste de ce que tu dis, c'est commun à toute l'EN, voire à la fonction publique, que de bonifier les situations familiales. C'est discutable, comme tout choix politique, mais je crois quand même que cela fait l'objet d'une adhésion sinon très large, du moins majoritaire.
La loi dit exactement le contraire : le rapprochement de conjoint y est décrit comme une priorité, et non pas comme une bonification. D'après la loi, donc, il faudrait faire passer d'abord tous les rapprochements de conjoint, et voir ensuite pour le reste.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
archeboc a écrit:Ingeborg B. a écrit:Concernant les bonifications familiales, il y a des limites. Avec le système mis au point depuis 2 ou 3 ans, les bonifications ont explosé et c'est problématique. Cela crée un écart trop important depuis qu'on a ajouté les années de séparation aux points de RC. Cela implique donc que si tu es célibataire, tu ne peux quasiment plus bouger de ton académie. Il est donc certes normal qu'il y ai des bonifications familiales mais pas dans cette proportion.Marcel Khrouchtchev a écrit:Dire que le concours de PE n'est pas plus facile depuis quelques années (et je ne m'avance pas pour ceux que tu cites et qui y sont depuis plus de 20 ans) dans le 93, c'est de la démagogie pure. Mais je comprends qu'on ne puisse pas tenir un autre discours quand on fait du syndicalisme, et je respecte cette posture.
Pour le reste de ce que tu dis, c'est commun à toute l'EN, voire à la fonction publique, que de bonifier les situations familiales. C'est discutable, comme tout choix politique, mais je crois quand même que cela fait l'objet d'une adhésion sinon très large, du moins majoritaire.
La loi dit exactement le contraire : le rapprochement de conjoint y est décrit comme une priorité, et non pas comme une bonification. D'après la loi, donc, il faudrait faire passer d'abord tous les rapprochements de conjoint, et voir ensuite pour le reste.
Et puis même si je comprends la colère des collègues sans enfant (je préfère dire ça plutôt que d'employer l'effrayant "nullipare"), il faut quand même admettre qu'il faut rendre prioritaires les mutations visant à faire vivre les famille ensemble. Parce que derrière la situation des années bonifiées de "séparation", il y a aussi des enfants qui vivent loin d'un de leurs deux parents.
- DaphnéDemi-dieu
e-Wanderer a écrit:Je vous laisse imaginer ce qui se passera le jour où le recrutement ne passera plus par concours… Plus besoin de faire son "purgatoire" à Créteil, si de toute façon on peut être pris ailleurs directement par un CDE promu agent recruteur et chef d'équipe. Qui ira candidater à Créteil dans ces conditions ?
C'est bien pour cela qu'on soutient le recrutement par concours nationaux et un mouvement national dans le secondaire !
Il est loin d'être parfait mais c'est largement mieux que cette situation.
Et à titre personnel c'est LA raison pour laquelle je n'ai jamais voulu être instit, jamais !
Je voulais un mouvement national.
Quitte à aller dans les Ardennes en partant de Toulouse :lol:
- DaphnéDemi-dieu
ProvençalLeGaulois a écrit:Mais ce concours est académique, de ce fait les mutations inter-académiques sont déjà l'exception ; ce système n'est pas prévu pour.
Pour pouvoir muter plus facilement d'une académie à l'autre, il faudrait que le CRPE soit national comme le sont les CAPES, et on aurait le même résultat qu'avec le CAPES, les débutants célibataires ou non seront envoyés à Créteil...
Et le concours perdrait instantanément beaucoup de candidats qui préfèrent souvent passer le CRPE que le CAPES justement pour rester dans leur académie.
Le fait que le concours soit académique est un avantage indéniable, on est affecté dans l'académie où l'on a choisi de passer le concours ; on ne peut pas ensuite se plaindre de la contrepartie qui est que c'est très difficile ensuite d'en bouger.
Voilà.
Après c'est un choix : on passe tel ou tel concours.
- Ingeborg B.Esprit éclairé
Dans le mouvement, ca s'appelle des bonfications....Marcel Khrouchtchev a écrit:archeboc a écrit:Ingeborg B. a écrit:
Concernant les bonifications familiales, il y a des limites. Avec le système mis au point depuis 2 ou 3 ans, les bonifications ont explosé et c'est problématique. Cela crée un écart trop important depuis qu'on a ajouté les années de séparation aux points de RC. Cela implique donc que si tu es célibataire, tu ne peux quasiment plus bouger de ton académie. Il est donc certes normal qu'il y ai des bonifications familiales mais pas dans cette proportion.
La loi dit exactement le contraire : le rapprochement de conjoint y est décrit comme une priorité, et non pas comme une bonification. D'après la loi, donc, il faudrait faire passer d'abord tous les rapprochements de conjoint, et voir ensuite pour le reste.
Et puis même si je comprends la colère des collègues sans enfant (je préfère dire ça plutôt que d'employer l'effrayant "nullipare"), il faut quand même admettre qu'il faut rendre prioritaires les mutations visant à faire vivre les famille ensemble. Parce que derrière la situation des années bonifiées de "séparation", il y a aussi des enfants qui vivent loin d'un de leurs deux parents.
- BientôtlesudFidèle du forum
Et dire que certains veulent instaurer un recrutement académique dans le second degré...
- DaphnéDemi-dieu
Bientôtlesud a écrit:Et dire que certains veulent instaurer un recrutement académique dans le second degré...
La catastrophe, vraiment !
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