J'hallucine (boulot)

ProvençalLeGaulois a écrit:

Cripure a écrit:Bon, en même temps, PEFS, chépasékoi.

Professeur des écoles stagiaire peut-être ?

Fonctionnaire Stagiaire

Daphné a écrit:

musa a écrit:

Anaxagore a écrit:Non mais ça part en couille cette boutique.

+1. Pendant ce temps là,dans l'établissement où je viens d'arriver en poste fixe,on baisse les horaires de latin des élèves de 4è et 3è (ils n'auront plus que 2h) pour me faire faire 2h d'AP en 5è en français dans deux classes que je n'ai pas. Je comprends d'autant moins la démarche que le Principal, en juin, se réjouissait d'avoir enfin une prof de lettres classiques après des années de chaos avec stagiaires, LM etc A mon courriel étonné, le Principal-adjoint répond que l'AP en 5è c'est une priorité du projet d'établissement.Voilà de quoi me motiver

Ben voyons !
Quel gâchis, ça me rend malade

Et moi donc! En même temps, j'évite de trop me mettre la rate au court bouillon vu ce qui nous attend en 2016 si la réforme passe. Je vais demander des éclaircissements et c'est tout. C'est triste mais j'ai cessé de défendre le latin à tout prix : marre d'être seule contre tous et de payer par des sacrifices personnels (emplois du temps pourris, organisation de voyages et sorties, multiplication des conseils de classe avec les élèves dispatchés dans toutes les classes) une discipline mise en pièces par ailleurs par des programmes et des méthodes de plus en plus ineptes. Maintenant je veux qu'on me supplie de bien vouloir enseigner le latin 4 heures par semaine (au moins) à des classes entières avec les manuels des années 60 et que les résultats comptent pour le passage dans la classe supérieure. Quelque chose me dit que je peux toujours attendre

jonjon71 a écrit:

Daphné a écrit:

Carnyx a écrit:Personne chez nous n'a sa répartition ni encore moins son edt.
Management moderne.

Cela n'a rien de moderne, je n'ai jamais eu ni répartition ni EDT avant la grand messe de la pré-rentrée, que ce soit en arrivant fin août, en poste fixe, avec plusieurs CDE qui se succédaient dans le même établissement, jamais jamais !
Au mieux en poste fixe on faisait des voeux en juin et on prenait ce qu'on nous donnait.
C'est tout.

J'ai toujours eu la chance de fréquenter des établissements où la répartition était faite en équipe pédagogique. On partait en vacances en connaissant nos niveaux de classes pour l'année à venir. Je pensais naïvement que cela se passait ainsi partout. J'hallucine de constater que non.

Même chose chez moi, la répartition des niveaux se fait en juin au sein de l'équipe de maths, puis je dépose la répartition chez le pro (je suis coordo).
Et j'ai connu ce fonctionnement dans tous les bahuts que j'ai fréquentés.

musa a écrit:

Daphné a écrit:

musa a écrit:

Anaxagore a écrit:Non mais ça part en couille cette boutique.

+1. Pendant ce temps là,dans l'établissement où je viens d'arriver en poste fixe,on baisse les horaires de latin des élèves de 4è et 3è (ils n'auront plus que 2h) pour me faire faire 2h d'AP en 5è en français dans deux classes que je n'ai pas. Je comprends d'autant moins la démarche que le Principal, en juin, se réjouissait d'avoir enfin une prof de lettres classiques après des années de chaos avec stagiaires, LM etc A mon courriel étonné, le Principal-adjoint répond que l'AP en 5è c'est une priorité du projet d'établissement.Voilà de quoi me motiver

Ben voyons !
Quel gâchis, ça me rend malade

Et moi donc! En même temps, j'évite de trop me mettre la rate au court bouillon vu ce qui nous attend en 2016 si la réforme passe. Je vais demander des éclaircissements et c'est tout. C'est triste mais j'ai cessé de défendre le latin à tout prix : marre d'être seule contre tous et de payer par des sacrifices personnels (emplois du temps pourris, organisation de voyages et sorties, multiplication des conseils de classe avec les élèves dispatchés dans toutes les classes) une discipline mise en pièces par ailleurs par des programmes et des méthodes de plus en plus ineptes. Maintenant je veux qu'on me supplie de bien vouloir enseigner le latin 4 heures par semaine (au moins) à des classes entières avec les manuels des années 60 et que les résultats comptent pour le passage dans la classe supérieure. Quelque chose me dit que je peux toujours attendre

:lol: :lol:

ben2510 a écrit:

jonjon71 a écrit:

Daphné a écrit:

Carnyx a écrit:Personne chez nous n'a sa répartition ni encore moins son edt.
Management moderne.

Cela n'a rien de moderne, je n'ai jamais eu ni répartition ni EDT avant la grand messe de la pré-rentrée, que ce soit en arrivant fin août, en poste fixe, avec plusieurs CDE qui se succédaient dans le même établissement, jamais jamais !
Au mieux en poste fixe on faisait des voeux en juin et on prenait ce qu'on nous donnait.
C'est tout.

J'ai toujours eu la chance de fréquenter des établissements où la répartition était faite en équipe pédagogique. On partait en vacances en connaissant nos niveaux de classes pour l'année à venir. Je pensais naïvement que cela se passait ainsi partout. J'hallucine de constater que non.

Même chose chez moi, la répartition des niveaux se fait en juin au sein de l'équipe de maths, puis je dépose la répartition chez le pro (je suis coordo).
Et j'ai connu ce fonctionnement dans tous les bahuts que j'ai fréquentés.

Et le CDE la respecte ?
Parce que nous avons fait ça une fois et à la rentrée le CDE avait fait sa répartition : donc on n'a plus jugé utile de recommencer
Et avec la suivant il n'en était pas question.
Ceci dit aucune envie de me prendre la tête avec les collègues pour ça, parce c'est ce que ça aurait été : au moins on pouvait râler, mais contre un seul responsable

moi j'ai toujours connu la répartition de niveaux en juin et l'edt au 1er septembre.

Lenagcn a écrit:exact.

Ah c'est votre stagiaire ? On ne comprenait rien, avec cette abréviation obscure ("F" ?) !

Reine Margot a écrit:moi j'ai toujours connu la répartition de niveaux en juin et l'edt au 1er septembre.

+1 pour la répartition, toujours faite en juin dans mon collège, avec la présence de la direction. Il est déjà arrivé qu'elle soit ajustée, mais toujours le plus tôt possible.

Ici ça se passe comme ça aussi : les équipes font les répartitions, et le CdE n'y met son grain de sel que si ça se passe mal (accord impossible, y'a des équipes où ça se passe mal parfois). Mais il arrive qu'il ait des infos nouvelles pendant les vacances, qui lui imposent un changement de répartition. Dans ce cas, il appelle les collègues concernés pour les avertir voire leur demander leur avis si plusieurs solutions sont possibles. Trois CdE successifs et ça s'est toujours passé comme ça. On n'arrive jamais le 1er septembre devant le fait accompli. Sauf pour l'éventuel stagiaire ou contractuel qui n'aurait eu son affectation, son remplacement qu'en dernière minute, bien sûr (ou qui n'aurait pas pris contact avec le collège avant la rentrée).

Je vous le remets ici, parce que depuis hier soir, je n'en reviens pas.
Intitulé de stage au PAF dans mon académie :

PAF a écrit:Sans appel à candidature
LETTRES : Formation des professeurs de lettres modernes à l'enseignement du latin
LETTRES : L’ENSEIGNEMENT DU LATIN
Objectif : Maîtriser les contenus des programmes de langues et cultures de l'Antiquité en collège.

Et l'offre de stage est inexistante ou peu s'en faut (j'ai détaillé dans le fil consacré au PAF de cette année, c'est effarant).

Idem dans mon aca. Il y a des formations pour les professeurs de LM mais très peu pour nous, LC

Non mais là on a quand même une formation pour que les profs de LM fassent du latin !
Tous les stages pour le collège (il y en a... 4...) sont à public désigné, et aucun n'est strictement disciplinaire pour les LM (sur un genre, la langue, ce genre de choses, non, on a le socle, enseigner le latin, et la mise en oeuvre des nouveaux programmes).

Je suis outrée devant cette "offre" de formation qui n'en est pas une.

Je ne comprends pas, tu es contre que des LM apprennent à enseigner le latin ?

De mieux en mieux. Zen, restons zen…

Spoiler:

@ Seleneia : Oui. Ce n'est pas aux LM à enseigner le latin. Il y a les Lettres Classiques pour enseigner les langues anciennes.
Et je me permets d'autant plus de le dire que malgré une formation en latin et en grec, que j'ai adoré apprendre, au lycée et à la fac, j'ai néanmoins choisi LM.

C'est enterrer les Lettres Classiques que de les faire enseigner par des non spécialistes.
Et puis avec un stage du PAF, 3h tous les 15 jours au mieux, on va former des gens capables ensuite d'enseigner le latin ? Je n'y crois pas. Ça va être civilisation, mythologies et belles histoires, et basta.

Seleneia a écrit:Je ne comprends pas, tu es contre que des LM apprennent à enseigner le latin ?

Je suis lettres modernes et je ne peux pas enseigner ce que je ne sais pas... le latin dans ce cas. Et le faire en une journée de formation, c'est juste !

Hermione0908 a écrit:@ Seleneia : Oui. Ce n'est pas aux LM à enseigner le latin. Il y a les Lettres Classiques pour enseigner les langues anciennes.
Et je me permets d'autant plus de le dire que malgré une formation en latin et en grec, que j'ai adoré apprendre, au lycée et à la fac, j'ai néanmoins choisi LM.

C'est enterrer les Lettres Classiques que de les faire enseigner par des non spécialistes.
Et puis avec un stage du PAF, 3h tous les 15 jours au mieux, on va former des gens capables ensuite d'enseigner le latin ? Je n'y crois pas. Ça va être civilisation, mythologies et belles histoires, et basta.

Je rebondis sur ce message même si je suis mal placée pour dire ça étant LM et enseignant le latin (mais au moins je connais le latin!), mais hier j'ai reçu un mail de l'ancienne stagiaire du collège qui a obtenu un poste à l'année dans une autre académie. Elle me demandait des cours de latin car elle va l'enseigner, mais il y a un problème: elle n'en a jamais fait. Je lui ai répondu qu'elle n'était pas obligée d'accepter et voici sa réponse:
" J'ai accepté car c'était la condition pour accéder au collège que je voulais (poste à l'année + collège rural).
Je ne me sens pas très à l'aise avec la matière, mais le principal m'a parlé de cours ludiques, je vais donc voir seulement la 1ere et 2eme déclinaison mais surtout faire des cours sur la civilisation, les chiffres Romains, les étymologies"...
Elle est pleine de bonne volonté mais voilà, déjà, son niveau de grammaire française était plus que limite (elle le reconnaissait elle-même).

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