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- e-WandererGrand sage
Les consignes de notation au bac de philo semblent assez sidérantes, si l'on attribue réellement la moyenne à des copies du calibre de celles qui sont reproduites ici. :shock:
http://etudiant.lefigaro.fr/bac/bac-actu/detail/article/bac-un-appel-contre-la-notation-demagogique-16175/
Comme je suis sûr que la curiosité de l'ami Yorick aura été plus forte que ma mise en garde :lol: , j'attends avec impatience sa réaction (et désolé de t'avoir fait du mal en te soumettant ces horreurs).
http://etudiant.lefigaro.fr/bac/bac-actu/detail/article/bac-un-appel-contre-la-notation-demagogique-16175/
Comme je suis sûr que la curiosité de l'ami Yorick aura été plus forte que ma mise en garde :lol: , j'attends avec impatience sa réaction (et désolé de t'avoir fait du mal en te soumettant ces horreurs).
- Benji-XNiveau 8
Les pauvres iront se fracasser dans le supérieur en croyant avoir le niveau...
- RabelaisVénérable
Òu pas...puisque le supérieur va être réformé pour les accueillir jusqu'en M1 au minimum...Benji-X a écrit:Les pauvres iront se fracasser dans le supérieur en croyant avoir le niveau...
Nos penseurs de l'éducation ont réponse à tout quand il s'agit de faire couler le navire.
- GrypheMédiateur
On parle apparemment du bac technologique dans cet article.
C'est peut-être une des explications...
Combien d'heures de philo par semaine à l'EDT ?
C'est peut-être une des explications...
Combien d'heures de philo par semaine à l'EDT ?
- AspasieNiveau 10
2h. (Parfois 2h en classe entière à 35 élèves de STI par exemple... juste en passant)
Et merci Gryphe, de rappeler cet élément.
Je ne commenterai pas le fond, car l'article me paraît aussi démago que l'étaient ceux qui, en d'autres temps, fustigueaient la notation trop sévère de la philo ("De toute façon, vous aurez huit", le titre avait eu un bel écho).
Et merci Gryphe, de rappeler cet élément.
Je ne commenterai pas le fond, car l'article me paraît aussi démago que l'étaient ceux qui, en d'autres temps, fustigueaient la notation trop sévère de la philo ("De toute façon, vous aurez huit", le titre avait eu un bel écho).
- User17706Bon génie
Promis, je ne le lirai pas, et je n'y interviendrai pas !
- Fires of PompeiiGuide spirituel
PauvreYorick a écrit:Promis, je ne le lirai pas, et je n'y interviendrai pas !
Yorick, ou la prétérition incarnée !
- e-WandererGrand sage
Il a quand même résisté longtemps !
- Thalia de GMédiateur
Stoïque Yorick.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- User17706Bon génie
Plus qu'une prétérition, je crois qu'on avait là carrément affaire à un mensonge
Bon, j'ai quand même regardé et j'ai plusieurs remarques (outre les conditions d'enseignement, effectivement 2h/semaine qui bien souvent ne sont plus dédoublées quel que soit l'effectif, c'est d'ailleurs une des requêtes quasi unanimes des professeurs de philosophie que de revenir à la pratique antérieure de dédoubler la 2e heure dans les séries technologiques, et la 3e heure en TS).
Il ne s'agit pas de «consignes» de correction (il n'y a pas de consignes de correction, tout bonnement: simplement on espère que les professeurs de philosophie ne noteront ni comme si les élèves n'avaient jamais fait une heure de philosophie ni comme si on était à un concours, et dans l'ensemble ça marche).
Je n'ai pas corrigé les technologiques cette année (ni depuis un moment d'ailleurs). Je n'aurais pas aimé le faire vu les sujets (notamment le sujet-texte qui était à la limite de l'infaisable à cause d'une erreur de traduction de l'anglais qui équivalait à un contresens diamétral et rendait le texte littéralement inintelligible).
Je m'interroge comme Aspasie sur la démarche qui consiste à «outer» dans la presse les travaux d'une commission d'entente (et aussi, j'avoue, sur le choix de l'organe de presse).
La première copie (celle qui fait trois pages, sur le sujet La culture fait-elle l'homme?) est d'un type qui se retrouve assez régulièrement dans les paquets de ces séries, mais, fort heureusement, je n'ai pas souvenir qu'elle soit «typique», contrairement à ce qu'apparemment l'inspection laisse entendre (et pas un instant je ne songerais à lui mettre la moyenne).
Je suppose que ce qui s'est produit, c'est ce qui se produit assez fréquemment dans les réunions d'entente, à savoir que les collègues se sont mis d'accord sur le fait que la copie, en dépit de ses défauts (que je n'énumère pas, vu que tous ceux qui l'auront lue les auront perçus), témoignait d'une forme de travail, qui est attestée dans le fait que trois parties existent (même si elles sont rachitiques et ne répondent pas au programme annoncé), et qu'un auteur est cité et utilisé dans chacune de ces parties (même si l'on peut dire que cette utilisation n'a en gros aucun résultat). Autrement dit, c'est mauvais, mais c'est du mauvais qu'un élève de Terminale n'est pas capable de produire au 1er septembre: pour faire les contresens qu'il fait sur Rousseau, encore faut-il avoir rencontré Rousseau. Compte tenu du fait qu'on ne peut rien dire d'autre en faveur de cette copie (il est faux qu'elle retrouve le sujet en 3e partie, c'est seulement une façon de dire que dans les deux premières le HS est davantage flagrant), c'est nécessairement cette considération qui a conduit la majorité des collègues à proposer une note honorable.
L'auteur de la deuxième copie est visiblement handicapé par des difficultés d'expression(une moindre maîtrise de la langue française). Mais même en s'efforçant de défalquer cela, on trouve bien des confusions. Pour autant, il est difficile de lire la copie sans se dire que son auteur a tenté de réfléchir au sujet et a tenté de comprendre ce qu'il écrivait lui-même, bref a tenté de raisonner, même si le résultat est bordélique. Pour cette raison, je mettrais une note supérieure à la seconde copie (qui, par ailleurs, porte aussi des traces, même si elles sont à peu près aussi minces que dans le cas de la première, d'un cours de philosophie).
Je suis étonné par le commentaire du collègue qui dit qu'«on» ne peut pas «rester la discipline la plus faiblement notée de toutes». Il en faut bien une, et je ne trouve rien de particulièrement infamant ici. Lorsqu'il dit qu'on ne sait pas ce qu'on note (il me semble qu'il aurait dû réfléchir à deux fois avant de balancer cette phrase à un journaliste, m'enfin bon), j'imagine qu'il veut dire que, l'accord des commissions d'entente relevant du jugement réfléchissant plutôt que de l'ajustement d'un barème préalable, la notation n'a rien de mécanique. Mais il peut vouloir dire aussi, et c'est ce que la lecture des deux copies suggère (surtout si l'on y ajoute les propositions de note franchement élevées des commissions), qu'une notation qui s'efforce de s'adapter au niveau constaté plutôt que de refléter des attentes préalables finit par être un exercice de navigation en plein brouillard, et je pense que ce serait malhonnête de prétendre que cette description ne correspond en rien à la réalité.
PS. Par exemple, pour illustrer cette dernière affirmation de ma part, on pourrait imaginer que toute une commission s'entende au moins pour refuser la moyenne (10/20) à la première copie (honnêtement, c'est ce à quoi je me serais attendu pour ma part). Cela fait, il peut encore paraître entièrement arbitraire de la noter, disons, entre 09/20 et 05/20 voire plus bas encore. Ici, bien sûr, la pression des copies encore inférieures se fait sentir: si, mettons, un tiers des copies est clairement plus faible, on ne lui mettra pas 05 ni même 06.
Bon, j'ai quand même regardé et j'ai plusieurs remarques (outre les conditions d'enseignement, effectivement 2h/semaine qui bien souvent ne sont plus dédoublées quel que soit l'effectif, c'est d'ailleurs une des requêtes quasi unanimes des professeurs de philosophie que de revenir à la pratique antérieure de dédoubler la 2e heure dans les séries technologiques, et la 3e heure en TS).
Il ne s'agit pas de «consignes» de correction (il n'y a pas de consignes de correction, tout bonnement: simplement on espère que les professeurs de philosophie ne noteront ni comme si les élèves n'avaient jamais fait une heure de philosophie ni comme si on était à un concours, et dans l'ensemble ça marche).
Je n'ai pas corrigé les technologiques cette année (ni depuis un moment d'ailleurs). Je n'aurais pas aimé le faire vu les sujets (notamment le sujet-texte qui était à la limite de l'infaisable à cause d'une erreur de traduction de l'anglais qui équivalait à un contresens diamétral et rendait le texte littéralement inintelligible).
Je m'interroge comme Aspasie sur la démarche qui consiste à «outer» dans la presse les travaux d'une commission d'entente (et aussi, j'avoue, sur le choix de l'organe de presse).
La première copie (celle qui fait trois pages, sur le sujet La culture fait-elle l'homme?) est d'un type qui se retrouve assez régulièrement dans les paquets de ces séries, mais, fort heureusement, je n'ai pas souvenir qu'elle soit «typique», contrairement à ce qu'apparemment l'inspection laisse entendre (et pas un instant je ne songerais à lui mettre la moyenne).
Je suppose que ce qui s'est produit, c'est ce qui se produit assez fréquemment dans les réunions d'entente, à savoir que les collègues se sont mis d'accord sur le fait que la copie, en dépit de ses défauts (que je n'énumère pas, vu que tous ceux qui l'auront lue les auront perçus), témoignait d'une forme de travail, qui est attestée dans le fait que trois parties existent (même si elles sont rachitiques et ne répondent pas au programme annoncé), et qu'un auteur est cité et utilisé dans chacune de ces parties (même si l'on peut dire que cette utilisation n'a en gros aucun résultat). Autrement dit, c'est mauvais, mais c'est du mauvais qu'un élève de Terminale n'est pas capable de produire au 1er septembre: pour faire les contresens qu'il fait sur Rousseau, encore faut-il avoir rencontré Rousseau. Compte tenu du fait qu'on ne peut rien dire d'autre en faveur de cette copie (il est faux qu'elle retrouve le sujet en 3e partie, c'est seulement une façon de dire que dans les deux premières le HS est davantage flagrant), c'est nécessairement cette considération qui a conduit la majorité des collègues à proposer une note honorable.
L'auteur de la deuxième copie est visiblement handicapé par des difficultés d'expression(une moindre maîtrise de la langue française). Mais même en s'efforçant de défalquer cela, on trouve bien des confusions. Pour autant, il est difficile de lire la copie sans se dire que son auteur a tenté de réfléchir au sujet et a tenté de comprendre ce qu'il écrivait lui-même, bref a tenté de raisonner, même si le résultat est bordélique. Pour cette raison, je mettrais une note supérieure à la seconde copie (qui, par ailleurs, porte aussi des traces, même si elles sont à peu près aussi minces que dans le cas de la première, d'un cours de philosophie).
Je suis étonné par le commentaire du collègue qui dit qu'«on» ne peut pas «rester la discipline la plus faiblement notée de toutes». Il en faut bien une, et je ne trouve rien de particulièrement infamant ici. Lorsqu'il dit qu'on ne sait pas ce qu'on note (il me semble qu'il aurait dû réfléchir à deux fois avant de balancer cette phrase à un journaliste, m'enfin bon), j'imagine qu'il veut dire que, l'accord des commissions d'entente relevant du jugement réfléchissant plutôt que de l'ajustement d'un barème préalable, la notation n'a rien de mécanique. Mais il peut vouloir dire aussi, et c'est ce que la lecture des deux copies suggère (surtout si l'on y ajoute les propositions de note franchement élevées des commissions), qu'une notation qui s'efforce de s'adapter au niveau constaté plutôt que de refléter des attentes préalables finit par être un exercice de navigation en plein brouillard, et je pense que ce serait malhonnête de prétendre que cette description ne correspond en rien à la réalité.
PS. Par exemple, pour illustrer cette dernière affirmation de ma part, on pourrait imaginer que toute une commission s'entende au moins pour refuser la moyenne (10/20) à la première copie (honnêtement, c'est ce à quoi je me serais attendu pour ma part). Cela fait, il peut encore paraître entièrement arbitraire de la noter, disons, entre 09/20 et 05/20 voire plus bas encore. Ici, bien sûr, la pression des copies encore inférieures se fait sentir: si, mettons, un tiers des copies est clairement plus faible, on ne lui mettra pas 05 ni même 06.
- User5899Demi-dieu
Petit HS (quoique...)PauvreYorick a écrit:le sujet-texte qui était à la limite de l'infaisable à cause d'une erreur de traduction de l'anglais qui équivalait à un contresens diamétral et rendait le texte littéralement inintelligible
Ne pensez-vous pas qu'il y aurait une protestation collective à adresser au ministère et aux doyens des IG disciplinaires concernant le manque de soin dans la conception des sujets ? Vous parlez en philosophie d'une grave erreur de traduction, nous avons en lettres un problème de majuscule qui a placé le Tigre/tigre au centre de nombreuses conversations, il m'a semblé qu'en histoire-géo, il y a eu une prise de bec quant à un document dont le paratexte est discuté... Et encore ne suis-je pas au courant des l'ensemble des disciplines.
- User17706Bon génie
Je m'associerai à une telle protestation. (Comme l'indique l'article du Figaro, une association de professeurs de philosophie a déjà réagi: http://www.appep.net/wp-content/uploads/2015/06/150622Appep_Communiqu%C3%A9Sujet3ST.pdf )
- AspasieNiveau 10
Il y a eu protestation (informelle, il est vrai), et retour de l'IG par les IPR auprès des correcteurs dans les séries technologiques.Cripure a écrit:Petit HS (quoique...)PauvreYorick a écrit:le sujet-texte qui était à la limite de l'infaisable à cause d'une erreur de traduction de l'anglais qui équivalait à un contresens diamétral et rendait le texte littéralement inintelligible
Ne pensez-vous pas qu'il y aurait une protestation collective à adresser au ministère et aux doyens des IG disciplinaires concernant le manque de soin dans la conception des sujets ? Vous parlez en philosophie d'une grave erreur de traduction, nous avons en lettres un problème de majuscule qui a placé le Tigre/tigre au centre de nombreuses conversations, il m'a semblé qu'en histoire-géo, il y a eu une prise de bec quant à un document dont le paratexte est discuté... Et encore ne suis-je pas au courant des l'ensemble des disciplines.
L'erreur de traduction est en fait un problème dans l'édition même du texte. Le traducteur (reconnu comme un excellent traducteur de Hume... mais désolée, j'ai totalement oublié son nom ! ) n'a, en fait, pas vu la coquille dans les épreuves qui lui ont été remises avant édition.
(Ceci dit, cela n'enlève rien au problème puisque les commissions doivent, lorsqu'elles proposent un sujet, donner le texte en langue originale pour vérification de la traduction).
Itou (Merci pour le lien ; je n'avais pas vu cette protestation de l'Appep.)PauvreYorick a écrit:Je m'associerai à une telle protestation. (Comme l'indique l'article du Figaro, une association de professeurs de philosophie a déjà réagi: http://www.appep.net/wp-content/uploads/2015/06/150622Appep_Communiqu%C3%A9Sujet3ST.pdf )
- User5899Demi-dieu
Je pense à une protestation transdisciplinaire, genre EPI
- DaphnéDemi-dieu
Cripure a écrit:Je pense à une protestation transdisciplinaire, genre EPI
Et vous croyez qu'ils nous prendraient au sérieux
- AspasieNiveau 10
:lol: En tout cas, je vote pourDaphné a écrit:Cripure a écrit:Je pense à une protestation transdisciplinaire, genre EPI
Et vous croyez qu'ils nous prendraient au sérieux
- User17706Bon génie
C'est bizarre, parce que des traducteurs de Hume et précisément de l'Enquête, il me semble qu'il n'y en a pas 50. Il semble que je ne possède pas la version incriminée. Saltel ? Malherbe ?Aspasie a écrit: Le traducteur (reconnu comme un excellent traducteur de Hume... mais désolée, j'ai totalement oublié son nom ! ) n'a, en fait, pas vu la coquille dans les épreuves qui lui ont été remises avant édition.
Bon, cela dit, ça signale aussi quelque chose de l'état actuel de l'édition: il n'y a pas de relecteur. Je pense qu'un relecteur attentif, même sans formation en philosophie, constate que le paragraphe est incohérent. (Alors qu'une bourde comme celle-ci n'est pas tellement étonnante si c'est le traducteur lui-même qui se relit, au bout d'un moment on ne voit plus rien dans ses propres textes, on est généralement son pire relecteur.) Rien que pour cette raison, j'envisage que ce soit la traduction Vrin (Malherbe donc): les seuls relecteurs d'une traduction chez Vrin sont ses auteurs. J'ose espérer que chez GF et dans de grosses maisons comparables, ils ont encore recours aux services de professionnels pour ce travail-là.
- PépèreNiveau 4
Ajoutons que de très nombreux sujets semblent faire l'objet d'un correctif à diffuser pendant l'épreuve ...
- pamplemousses4Expert
Je crois avoir entendu notre IPR mentionner la version du Livre de Poche. Et même explication ici que celle entendue par Aspasie.
- User17706Bon génie
Ah, une traduction ancienne (Tanesse et David, 1912), corrigée par Deleule en 1982, rééditée en 1999. Bon ben je m'ai gouré.
Explication qui n'excuse rien effectivement. Aucun lecteur ne peut lire ce paragraphe sans remarquer que quelque chose cloche.
Explication qui n'excuse rien effectivement. Aucun lecteur ne peut lire ce paragraphe sans remarquer que quelque chose cloche.
- AspasieNiveau 10
Oui ! Voilà. Deleule !PauvreYorick a écrit:Ah, une traduction ancienne (Tanesse et David, 1912), corrigée par Deleule en 1982, rééditée en 1999. Bon ben je m'ai gouré.
Explication qui n'excuse rien effectivement. Aucun lecteur ne peut lire ce paragraphe sans remarquer que quelque chose cloche.
- User5899Demi-dieu
Quoi, Deleule ? Qu'est-ce qu'il a, Deleule ?
- kim254Niveau 6
Je ne savais pas qu'on était autorisé à reproduire des copies (même anonymes) dans leur intégralité. :shock:
- User17706Bon génie
Je ne sais pas si c'est légal, mais le procédé me fait tiquer aussi.
- pamplemousses4Expert
Des collègues de l'académie de Versailles ont d'ailleurs eu droit à une sérieuse remontée de bretelles.
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