- ElyasEsprit sacré
Ronin a écrit:Je note que tu le définis comme un troll :lol:
- Spoiler:
venant d'un Dalek ça ne manque pas de piquant
- Spoiler:
Bah, il adore ça, les polémiques. Il y est très fort et les gens se font avoir. Cela ne veut pas dire que je ne l'apprécie pas (je l'aime beaucoup) ni qu'il est incompétent. Ses idées en matière de pédagogie et ses cours sont toujours très intéressants. Je ne partage cependant pas une façon de faire dans les tâches complexes en HG mais ça, il le sait. On en a déjà parlé.
Personnellement, je suis plutôt un gentil petit lutin, moi
- RoninMonarque
Blague à part il est quand même provocateur et de mauvaise foi. Dur après de s'étonner que les gens lui tombent dessus.
_________________
- ElyasEsprit sacré
Ronin a écrit:Blague à part il est quand même provocateur et de mauvaise foi. Dur après de s'étonner que les gens lui tombent dessus.
Oui mais bon, que les gens se drapent dans l'honneur et le bien en se coalisant pour l'attaquer, ça me fait penser aux joueurs d'ADD qui se lancent en étant niveau 5 à l'attaque d'un dragon rouge qui a 120 dés de vie. C'est marrant, tu me diras.
- RoninMonarque
ADD ? mais t'es un vieux lutin :lol: :lol: :lol:
_________________
- KeaFidèle du forum
C'est bien le principe des EPI si on choisit de ne pas leur attribuer de moyens supplémentaires sur la marge : plusieurs profs montent un projet commun puis dédient une partie de leurs heures à ce projet. Pour que les profs interviennent à plusieurs sur une même heure, il faut utiliser la marge d'autonomie. Sinon, chacun intervient sur "ses heures".Roumégueur Ier a écrit:Euh, si j'ai bien lu son EPI à M. Fillion, il ventile ses heures bizarrement : 5h de français puis 5h d'histoire. Il n'est pas plutôt question de 10h avec 2 enseignants qui auront donné chacun des heures ou j'ai mal compris le principe des EPI?
Non parce que là, fastoche pour détourner le truc : quand j'aurai les élèves seul, je fais un cours classique de français déguisé...
Pour reprendre l'exemple de L. Fillion, considérons un EPI HG-Français d'1h par semaine en 4e.
Les élèves doivent donc avoir 1h d'EPI HG-Français dans leur emploi du temps.
Pour cela, chaque prof consacre 0,5h à l'EPI. Concrètement, soit chaque prof assure la moitié des heures de l'EPI, soit ils se relaient pendant l'heure à chaque fois...
Pour que chaque prof intervienne à chaque moment de l'EPI, il faut utiliser la marge d'autonomie : 0,5h pour chaque prof, soit 1h en tout. Ainsi le prof d'HG intervient sur la demi-heure d'EPI fléchée Français, et vice-versa.
A côté, il reste l'enseignement commun : 2,5h d'HG (horaire total 3h), 4h de Français (horaire total 4h30).
Le mode d'évaluation des EPI pourrait dissuader les tentatives de détournement.
Les "opinions" des personnages de l'activité de L. Fillion viennent mot pour mot d'un livret intitulé "J'ai vécu la Révolution française !" qui a au moins une dizaine d'années puisque je l'ai utilisé avec mes classes à partir de 2005. On le trouve encore sur le Web, par exemple ici.
- LaepixiaNiveau 8
Elyas a écrit:Quant aux remarques sur les tâches complexes, j'avoue sourire en lisant certains commentaires sur ce fil et en partager certains tout en étant consterner par d'autres. Cependant, ce n'est pas le lieu et ce n'est pas sur néoprofs qu'on peut avoir un débat serein à ce sujet, surtout en ce moment.
Au contraire, on peut ouvrir un fil pour en discuter ailleurs. Neoprofs est un lieu d'échanges professionnels comme tu as dit.
- JPhMMDemi-dieu
Mille excuses donc.
Je corrige.
Cet EPI est une merveille. Je le dis parce que je le pense. Un modèle d'une qualité exceptionnelle.
Je corrige.
Cet EPI est une merveille. Je le dis parce que je le pense. Un modèle d'une qualité exceptionnelle.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Roumégueur IerÉrudit
Kea a écrit:C'est bien le principe des EPI si on choisit de ne pas leur attribuer de moyens supplémentaires sur la marge : plusieurs profs montent un projet commun puis dédient une partie de leurs heures à ce projet. Pour que les profs interviennent à plusieurs sur une même heure, il faut utiliser la marge d'autonomie. Sinon, chacun intervient sur "ses heures".Roumégueur Ier a écrit:Euh, si j'ai bien lu son EPI à M. Fillion, il ventile ses heures bizarrement : 5h de français puis 5h d'histoire. Il n'est pas plutôt question de 10h avec 2 enseignants qui auront donné chacun des heures ou j'ai mal compris le principe des EPI?
Non parce que là, fastoche pour détourner le truc : quand j'aurai les élèves seul, je fais un cours classique de français déguisé...
Pour reprendre l'exemple de L. Fillion, considérons un EPI HG-Français d'1h par semaine en 4e.
Les élèves doivent donc avoir 1h d'EPI HG-Français dans leur emploi du temps.
Pour cela, chaque prof consacre 0,5h à l'EPI. Concrètement, soit chaque prof assure la moitié des heures de l'EPI, soit ils se relaient pendant l'heure à chaque fois...
Pour que chaque prof intervienne à chaque moment de l'EPI, il faut utiliser la marge d'autonomie : 0,5h pour chaque prof, soit 1h en tout. Ainsi le prof d'HG intervient sur la demi-heure d'EPI fléchée Français, et vice-versa.
A côté, il reste l'enseignement commun : 2,5h d'HG (horaire total 3h), 4h de Français (horaire total 4h30).
Le mode d'évaluation des EPI pourrait dissuader les tentatives de détournement.
Les "opinions" des personnages de l'activité de L. Fillion viennent mot pour mot d'un livret intitulé "J'ai vécu la Révolution française !" qui a au moins une dizaine d'années puisque je l'ai utilisé avec mes classes à partir de 2005. On le trouve encore sur le Web, par exemple ici.
Merci, explication très claire, très bon à savoir. Ceci dit, le fond de commerce de la comm' ministérielle, c'est de dire que plusieurs enseignants interviennent en même temps et tout le temps sur ces EPI, un mensonge éhonté de plus...
- ElyasEsprit sacré
Ronin a écrit:ADD ? mais t'es un vieux lutin :lol: :lol: :lol:
J'ai connu l'exode depuis le plan de Féerie pour le plan naturel et peupler Toril
- JPhMMDemi-dieu
Dans le Jeux et Stratégie N°56 de mars 1989, il y a un jeu de rôle encore plus élaboré : « 2089 : le jeu du tricentenaire ». Les joueurs incarnent des Parisiens de juillet 2089 qui jouent des personnages de la Révolution dans le cadre de l'immense jeu de rôle grandeur nature organisé par la mairie de Paris dans toute la ville pour le tricentenaire de la Révolution française. Un bijou.Kea a écrit:C'est bien le principe des EPI si on choisit de ne pas leur attribuer de moyens supplémentaires sur la marge : plusieurs profs montent un projet commun puis dédient une partie de leurs heures à ce projet. Pour que les profs interviennent à plusieurs sur une même heure, il faut utiliser la marge d'autonomie. Sinon, chacun intervient sur "ses heures".Roumégueur Ier a écrit:Euh, si j'ai bien lu son EPI à M. Fillion, il ventile ses heures bizarrement : 5h de français puis 5h d'histoire. Il n'est pas plutôt question de 10h avec 2 enseignants qui auront donné chacun des heures ou j'ai mal compris le principe des EPI?
Non parce que là, fastoche pour détourner le truc : quand j'aurai les élèves seul, je fais un cours classique de français déguisé...
Pour reprendre l'exemple de L. Fillion, considérons un EPI HG-Français d'1h par semaine en 4e.
Les élèves doivent donc avoir 1h d'EPI HG-Français dans leur emploi du temps.
Pour cela, chaque prof consacre 0,5h à l'EPI. Concrètement, soit chaque prof assure la moitié des heures de l'EPI, soit ils se relaient pendant l'heure à chaque fois...
Pour que chaque prof intervienne à chaque moment de l'EPI, il faut utiliser la marge d'autonomie : 0,5h pour chaque prof, soit 1h en tout. Ainsi le prof d'HG intervient sur la demi-heure d'EPI fléchée Français, et vice-versa.
A côté, il reste l'enseignement commun : 2,5h d'HG (horaire total 3h), 4h de Français (horaire total 4h30).
Le mode d'évaluation des EPI pourrait dissuader les tentatives de détournement.
Les "opinions" des personnages de l'activité de L. Fillion viennent mot pour mot d'un livret intitulé "J'ai vécu la Révolution française !" qui a au moins une dizaine d'années puisque je l'ai utilisé avec mes classes à partir de 2005. On le trouve encore sur le Web, par exemple ici.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- DalvaVénérable
Mais... je veux pas faire d'EPI, moi !
Pourquoi vous faites tous comme si on allait en faire ?
Pourquoi vous commentez des modèles d'EPI ?
J'veux pas, j'ai peur, j'veux pas !
Nooooooooooooooooooooooon !
J'm'en fous, j'en ferai pas. Je suis prof de français, je suis pas prof d'EPI.
En plus je suis nulle en projets, je sais pas déléguer.
Et pis franchement (EPI franchement :lol: je suis trop drôle je me fais rire toute seule), v'là la masse de blabla qu'il va encore falloir pondre à chaque fois.
Arrêtez de faire comme si les EPI ça allait exister. Merdre maintenant !
Pourquoi vous faites tous comme si on allait en faire ?
Pourquoi vous commentez des modèles d'EPI ?
J'veux pas, j'ai peur, j'veux pas !
Nooooooooooooooooooooooon !
J'm'en fous, j'en ferai pas. Je suis prof de français, je suis pas prof d'EPI.
En plus je suis nulle en projets, je sais pas déléguer.
Et pis franchement (EPI franchement :lol: je suis trop drôle je me fais rire toute seule), v'là la masse de blabla qu'il va encore falloir pondre à chaque fois.
Arrêtez de faire comme si les EPI ça allait exister. Merdre maintenant !
- hheleneNiveau 2
Dalva a écrit:Mais... je veux pas faire d'EPI, moi !
Pourquoi vous faites tous comme si on allait en faire ?
Pourquoi vous commentez des modèles d'EPI ?
J'veux pas, j'ai peur, j'veux pas !
Nooooooooooooooooooooooon !
J'm'en fous, j'en ferai pas. Je suis prof de français, je suis pas prof d'EPI.
En plus je suis nulle en projets, je sais pas déléguer.
Et pis franchement (EPI franchement :lol: je suis trop drôle je me fais rire toute seule), v'là la masse de blabla qu'il va encore falloir pondre à chaque fois.
Arrêtez de faire comme si les EPI ça allait exister. Merdre maintenant !
- JPhMMDemi-dieu
Hop.JPhMM a écrit:Dans le Jeux et Stratégie N°56 de mars 1989, il y a un jeu de rôle encore plus élaboré : « 2089 : le jeu du tricentenaire ». Les joueurs incarnent des Parisiens de juillet 2089 qui jouent des personnages de la Révolution dans le cadre de l'immense jeu de rôle grandeur nature organisé par la mairie de Paris dans toute la ville pour le tricentenaire de la Révolution française. Un bijou.Kea a écrit:C'est bien le principe des EPI si on choisit de ne pas leur attribuer de moyens supplémentaires sur la marge : plusieurs profs montent un projet commun puis dédient une partie de leurs heures à ce projet. Pour que les profs interviennent à plusieurs sur une même heure, il faut utiliser la marge d'autonomie. Sinon, chacun intervient sur "ses heures".Roumégueur Ier a écrit:Euh, si j'ai bien lu son EPI à M. Fillion, il ventile ses heures bizarrement : 5h de français puis 5h d'histoire. Il n'est pas plutôt question de 10h avec 2 enseignants qui auront donné chacun des heures ou j'ai mal compris le principe des EPI?
Non parce que là, fastoche pour détourner le truc : quand j'aurai les élèves seul, je fais un cours classique de français déguisé...
Pour reprendre l'exemple de L. Fillion, considérons un EPI HG-Français d'1h par semaine en 4e.
Les élèves doivent donc avoir 1h d'EPI HG-Français dans leur emploi du temps.
Pour cela, chaque prof consacre 0,5h à l'EPI. Concrètement, soit chaque prof assure la moitié des heures de l'EPI, soit ils se relaient pendant l'heure à chaque fois...
Pour que chaque prof intervienne à chaque moment de l'EPI, il faut utiliser la marge d'autonomie : 0,5h pour chaque prof, soit 1h en tout. Ainsi le prof d'HG intervient sur la demi-heure d'EPI fléchée Français, et vice-versa.
A côté, il reste l'enseignement commun : 2,5h d'HG (horaire total 3h), 4h de Français (horaire total 4h30).
Le mode d'évaluation des EPI pourrait dissuader les tentatives de détournement.
Les "opinions" des personnages de l'activité de L. Fillion viennent mot pour mot d'un livret intitulé "J'ai vécu la Révolution française !" qui a au moins une dizaine d'années puisque je l'ai utilisé avec mes classes à partir de 2005. On le trouve encore sur le Web, par exemple ici.
http://download.abandonware.org/magazines/Jeux%20et%20Strategie/jeuxetstrategie_numero056.zip
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- GrypheMédiateur
Elyas a écrit:Laepixia a écrit:J'ai répondu à ce Laurent Fillion sur le Café pédagogique.
Je suis allée sur son site, je ne connaissais pas, j'ai lu quelques trucs, il est d'une mauvaise foi incroyable dans ses "démonstrations". C'est le gars qui veut de l'avancement, il applique toutes les dernières nouveautés pédagogiques en vogue, c'est un festival !
On peut reprocher bien des trucs à Laurent Fillion mais certainement pas ça. C'en est même presque drôle à lire quand on connaît le gaillard.
D'accord avec Elyas.
Jamais d'accord avec Laurent Fillion, car on n'est pas "du même bord pédagogique", mais ça fait des années qu'on en discute ensemble et s'il y a bien un truc qui est sûr, c'est qu'il croit en ce qu'il fait. Ce n'est pas parce que c'est "à la mode".
(Si on m'avait dit que je défendrais Laurent Fillion un jour, j'n'l'aurais pas cru. )
- Luigi_BGrand Maître
C'est presque une circonstance aggravante, finalement.Gryphe a écrit:...s'il y a bien un truc qui est sûr, c'est qu'il croit en ce qu'il fait. Ce n'est pas parce que c'est "à la mode".
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- JPhMMDemi-dieu
Le fléau de la croyance en sciences de l'éducation.
Je dois aller me soigner les mains, pardon, elles se sont écorchées en écrivant croyance et science dans la même phrase.
Je dois aller me soigner les mains, pardon, elles se sont écorchées en écrivant croyance et science dans la même phrase.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- glucheNiveau 10
Pas de croyance à l'école, institution laïque .Gryphe a écrit:il croit en ce qu'il fait.
- ElyasEsprit sacré
gluche a écrit:Pas de croyance à l'école, institution laïque .Gryphe a écrit:il croit en ce qu'il fait.
Laurent n'a jamais dit qu'il croyait. C'est Gryphe qui a utilisé ce verbe par inadvertance. Enfin bon, vous allez donner beaucoup de joie à Laurent, il adore jouer avec des gens qui ont de tels arguments, comme un chat qui joue avec une souris
Personnellement, je trouve tout cela très vain (bon, j'ai déjà un EPI de 5e prêt ).
- Presse-puréeGrand sage
Luigi_B a écrit:Laurent Fillion, ce membre des "Cahiers pédagogiques" qui appelle le grec ancien "l'option voyage en Grèce"...Elyas a écrit:Ensuite, si je comprends bien ce qui se déroule sur ce fil, le but est de trouver en collectivité tous les moyens pour dézinguer le boulot d'un seul collègue. Je suis désolé mais cela porte un nom : du harcèlement. Le pire, c'est que vous utilisez Néoprofs qui est avant tout un lieu d'échanges professionnels pour ça...
Dans le genre dénigrement, ça se pose là.
C'est aussi lui qui considère que c'est la responsabilité des profs de LC que le latin ne soit pas proposé en LP, alors que cette responsabilité incombe aux rectorats et aux CdE.
C'est aussi lui qui parle de commission de recrutement en fin de 6ème pour le latin (c'est marrant, dans trois bahuts de mon coin, c'est ce qui se fait en Euro et en DP3, parce que des collègues de sciences ont fait de la DP3 une prépa à la S... comme quoi...).
Bref, à un moment donné, faut pas se plaindre de se faire casser un peu de sucre sur le dos quand on a passé les 4 derniers mois à vomir sa haine des profs de LC.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- JPhMMDemi-dieu
LOLElyas a écrit:il adore jouer avec des gens qui ont de tels arguments, comme un chat qui joue avec une souris
Je demande à voir ça.
Hahahahahah !
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- LaepixiaNiveau 8
Elyas a écrit:gluche a écrit:Pas de croyance à l'école, institution laïque .Gryphe a écrit:il croit en ce qu'il fait.
Laurent n'a jamais dit qu'il croyait. C'est Gryphe qui a utilisé ce verbe par inadvertance. Enfin bon, vous allez donner beaucoup de joie à Laurent, il adore jouer avec des gens qui ont de tels arguments, comme un chat qui joue avec une souris
Personnellement, je trouve tout cela très vain (bon, j'ai déjà un EPI de 5e prêt ).
Je suppose que pas mal de gens ici pourraient se lancer réellement dans une polémique avec lui sans être mangés tout crus. On ne balance pas vraiment des arguments dans certains de nos posts. Il suffit de voir les différences de ton et de vocabulaire employés pour saisir quand il s'agit d'ironie, parfois puérile pour ma part je le reconnais, et quand on essaie d'être sérieux.
- RoninMonarque
S'il veut jouer au jeu de la logique, je parie un armagnac 1926 sur le gascon.
_________________
- IgniatiusGuide spirituel
Laepixia a écrit:Elyas a écrit:gluche a écrit:
Pas de croyance à l'école, institution laïque .
Laurent n'a jamais dit qu'il croyait. C'est Gryphe qui a utilisé ce verbe par inadvertance. Enfin bon, vous allez donner beaucoup de joie à Laurent, il adore jouer avec des gens qui ont de tels arguments, comme un chat qui joue avec une souris
Personnellement, je trouve tout cela très vain (bon, j'ai déjà un EPI de 5e prêt ).
Je suppose que pas mal de gens ici pourraient se lancer réellement dans une polémique avec lui sans être mangés tout crus. On ne balance pas vraiment des arguments dans certains de nos posts. Il suffit de voir les différences de ton et de vocabulaire employés pour saisir quand il s'agit d'ironie, parfois puérile pour ma part je le reconnais, et quand on essaie d'être sérieux.
C'est du tout vu : quand tu balances a Fillion des arguments auxquels il ne peut repondre, il t'insulte, part en courant et te bloque.
Un vrai cador de l'argumentation en effet.
Ce qui le caractérise surtout c'est sa vision de l'école française, interprétation marxiste caricaturale type sovietique, avec les poncifs idiots sur les meilleurs élèves tous issus de milieux favorises, et les gamins défavorisés auxquels on interdit l'accès au savoir.
C'est bien simple, j'ai l'impression de lire un étudiant de L2 d'histoire ou de socio qui vient de lire un résumé de Bourdieu.
Bref, un melon stratosphérique et bien peu de répondant.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- User5899Demi-dieu
Ah, en fait, c'est le fil de ceux qui s'efforcent à donner une épaisseur à un courant d'air, ici...
Bon, on se revoit ailleurs ?
Bon, on se revoit ailleurs ?
- henrietteMédiateur
On a surtout vachement dérivé du sujet initial du fil ouvert par Paille : Réforme du collège : Guerre du tweet.
Si on laissait Laurent Fillion à ses EPI révolutionnaires pour revenir au sujet ?
Si on laissait Laurent Fillion à ses EPI révolutionnaires pour revenir au sujet ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- neo-fitNiveau 9
Modération et Néoprofs, je suis désolée mais là ça va être long, il est toujours possible de sauter le message.
Je tiens un os, je ne vais pas le lâcher.
Le but n’était absolument pas celui là.
Le fil s’appelle « Réforme du collège : Guerre du Tweet » déclenché par un reportage télévisé (consternant) sur la veille entreprise par l’Elysée et la remarque insupportable qu’on s’était fait à l’idée que la réforme passerait puisque les échanges là dessus se sont calmés le lendemain du décrêt (on était sous le choc à mon avis).
Donc, le but était de montrer qu’on pouvait relancer les critiques sur les propositions et essayer d’avoir des ReTweets supplémentaires.
L’idée n’est pas de s’attaquer à une personne (je l’ai cité parce que c’est l’auteur) mais puisqu’on commence à voir des exemples d’EPI pour nous la vendre, montrer en quoi, ils ne remplissent pas le cahier des charges.
Tant qu’on ne m’aura pas proposé des exemples pertinents, je refuserai cette pratique telle qu’elle est prévue mais j’essayerai d’argumenter.
Moi ce M. Fillion, je ne le connais pas, je n’ai rien contre lui, je ne suis même pas allée voir son site et je le crois sincère.
C’est pour ça que
Il me semble bien qu’il s’agit d'échanges professionnels : la réflexion qu’on mène ici (en laissant de côté celles sur l’auteur) c’est bien de discuter de la pertinence d’une pratique pédagogique qu'on veut imposer à tous.
:aah: Et puis il faut se battre pour Dalva
Aparté : Henriette a raison, la discussion sur le pertinence pourrait aller dans un autre Topic.
Au fait, M. Fillion me charge de vous dire :
laurentfillion
@br1borion Quant à vos amis sur neoprofs ils peuvent avoir le courage de commenter directement sur le blog (sans anonymat)
16/06/2015 18:14
https://twitter.com/laurentfillion/status/610706968240635904
Je lui ai indiqué que nous n’étions pas amis : nous ne nous connaissons pas après tout et il y a des private jokes qui m’échappent encore.
http://www.cafepedagogique.net/searchcenter/Pages/Results.aspx?k=epi%20français
@Laepixia, TB ton commentaire d’ailleurs !
Exactement et c’est pour ça qu’il faut en discuter, dès qu’un EPI est proposé et reconnaître si on en trouve enfin un bien.
En fait, il faudrait au moins 6 bons EPI sur 6 thèmes différents.
Et là on pourra commencer à ne plus critiquer les EPI mais il restera tout le reste.
Seulement voilà 0 à l’horizon et un MEN qui dit : « Des exemples de projets concrets seront proposés par le ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur son site eduscol.education.fr. »
Trop facile, on les connaît les documents d’accompagnements ‼
C’est comme l’insupportable phrase « → La confiance dans les initiatives des équipes pédagogiques et éducatives est une des clés de la réussite. » qui est à toutes les sauces dans http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Mediatheque/63/3/faq_college4_410633.pdf
pour nous passer la pommade alors que la vérité serait plutôt : « on n’a pas assez réfléchi à la mise en œuvre, débrouillez-vous ».
A bas les EPI (ce qui ne veut pas dire à bas l’interdisciplinarité qui a bien d’autres modes d’exécution à commencer par être interdisciplinaire tout seul dans sa discipline).
Si la marge ne peut pas être utilisée pour les EPI (ce qui est une évidence : c’est soit EPI/AP soit disciplines, et honnêtement les LCA ont bien raison de s’inquiéter, il n’y a plus rien pour l’enseignement de complément*) alors pour satisfaire les dires de Mme NVB, et faire des groupes (pas petits), il reste une solution inavouable : chaque prof prend 1h hebdo (ou ponctuellement) de son edt pour faire une co-animation ou diviser la classe en 2 et là il reste pour la discipline « pure » 2h HG, 3h30 Français. Youpi.
Mais on nous dira que ça n’a aucune importance puisqu’on travaille les disciplines dans les EPI.
On en revient donc toujours à la même idée : prouver qu’un EPI n’est pas satisfaisant dans l’optique « renforcement disciplinaire » et il faut confronter son utilisation de la dotation horaire par rapport à tout ce qui reste à traiter dans le programme et qui n’est pas dans l’EPI car c’est une miette horaire qui restera.
*Le mensonge est évident sur les LCA complément car dans le 1er projet proposé, il n’y avait pas LCA complément mais il y en a dans la dernière version alors que la marge entre les 2 n’a pas augmenté, c’est donc un énorme mensonge de dire LCA complément et petits groupes ailleurs.
En gras un excellent Tweet :
Viendez tous vous battre sur Twitter :darkvador: :aac: :aah:
Je tiens un os, je ne vais pas le lâcher.
Je me sens maintenant un peu responsable de ce qui arrive.Elyas a écrit:[…] Ensuite, si je comprends bien ce qui se déroule sur ce fil, le but est de trouver en collectivité tous les moyens pour dézinguer le boulot d'un seul collègue. Je suis désolé mais cela porte un nom : du harcèlement. Le pire, c'est que vous utilisez Néoprofs qui est avant tout un lieu d'échanges professionnels pour ça...
Le but n’était absolument pas celui là.
Le fil s’appelle « Réforme du collège : Guerre du Tweet » déclenché par un reportage télévisé (consternant) sur la veille entreprise par l’Elysée et la remarque insupportable qu’on s’était fait à l’idée que la réforme passerait puisque les échanges là dessus se sont calmés le lendemain du décrêt (on était sous le choc à mon avis).
Donc, le but était de montrer qu’on pouvait relancer les critiques sur les propositions et essayer d’avoir des ReTweets supplémentaires.
L’idée n’est pas de s’attaquer à une personne (je l’ai cité parce que c’est l’auteur) mais puisqu’on commence à voir des exemples d’EPI pour nous la vendre, montrer en quoi, ils ne remplissent pas le cahier des charges.
Tant qu’on ne m’aura pas proposé des exemples pertinents, je refuserai cette pratique telle qu’elle est prévue mais j’essayerai d’argumenter.
Moi ce M. Fillion, je ne le connais pas, je n’ai rien contre lui, je ne suis même pas allée voir son site et je le crois sincère.
C’est pour ça que
Je croyais qu’enfin on en tenait des bons EPI. Mais non.neo-fit a écrit:
On peut reprocher beaucoup de choses à celui de L. Fillion mais il a le mérite d'avoir essayé de sortir un truc plus abouti que les exemples infâmes du Ministère avec lesquels on essaye de nous vendre l'ensemble, c'est très méprisant de ne pas imaginer qu'on aura aucun esprit critique face à cette qualité.
Je suis sûre que L. Fillion l'a proposé en étant persuadé qu'il montrerait que les EPI ne seront pas l'usine à gaz annoncée et c'est vrai avec le sien.
Il faut donc lui montrer que le sien ne répond pas aux critères attendus par la réforme, il n'y fait pas ce qu'il faudrait qu'on y fasse.
Je pense qu'il faut montrer qu'outre le fait qu'on impose à tous une pratique pédagogique qui n'a pas fait ses preuves, les exemples qu'on nous propose sont pauvres comparé aux ambitions affichées.
Il me semble bien qu’il s’agit d'échanges professionnels : la réflexion qu’on mène ici (en laissant de côté celles sur l’auteur) c’est bien de discuter de la pertinence d’une pratique pédagogique qu'on veut imposer à tous.
:aah: Et puis il faut se battre pour Dalva
Aparté : Henriette a raison, la discussion sur le pertinence pourrait aller dans un autre Topic.
Au fait, M. Fillion me charge de vous dire :
laurentfillion
@br1borion Quant à vos amis sur neoprofs ils peuvent avoir le courage de commenter directement sur le blog (sans anonymat)
16/06/2015 18:14
https://twitter.com/laurentfillion/status/610706968240635904
Je lui ai indiqué que nous n’étions pas amis : nous ne nous connaissons pas après tout et il y a des private jokes qui m’échappent encore.
JPhMM a écrit:Mille excuses donc.
Je corrige.
Cet EPI est une merveille. Je le dis parce que je le pense. Un modèle d'une qualité exceptionnelle.
Ca je ne pouvais pas le dire mais ça me semble important à dire quelque part : peut être sur son blog ou en commentaire de l’article du café pédagogique.Gluche a écrit:Oui, L. Fillion a le mérite de proposer qqch de réfléchi.
Cependant, je ne vois pas ce que cet EPI contribue au programme de français. Il n'y a pas d'outil réellement donné pour préparer la rédaction des lettres: lectures de textes, travail sur la langue, etc.
http://www.cafepedagogique.net/searchcenter/Pages/Results.aspx?k=epi%20français
@Laepixia, TB ton commentaire d’ailleurs !
Gluche a écrit:Tout aussi grave à mes yeux, je trouve que mêler aussi étroitement savoir historique et travail de fiction rend les choses extrêmement confuses pour les élèves. Suite à ce travail, un élève peut très bien dire que Marie-Antoinette est une "folle", puisque c'est peut-être ce qu'il aura vu à travers son personnage. Que tous les élèves de 4ème "moyens" aient la distance critique pour percevoir la vérité historique à travers la construction de fiction me semble absolument utopique.
Très juste aussi, me semble-t-il et à signaler.Gluche a écrit:Par ailleurs, le côté "pratique" est sans originalité: on pourrait très bien mener ce genre de travail (et plus efficacement à mon avis) en cours traditionnel. Ce n'est pas un reproche, d'ailleurs, juste un constat: nos savoirs disciplinaires s'accommodent mal d'une "mise en pratique" telle que la conçoit la réforme, et c'est encore plus compliqué quand en même temps, il faut mêler deux matières, travailler à la fois le programme disciplinaire et traiter un thème transversal.
C’est ce qu’on peut penser mais c’est plus difficile à argumenter.Gluche a écrit:Accessoirement, bien que je comprenne le souci de proposer des séances très cadrées (encore plus au collège), je trouve aussi que ce genre de séance peut avoir un côté rébarbatif (surtout pendant 3 semaines).
Elyas a écrit:Les EPI vont être des enseignements souvent médiocres par manque de formation, d'ambition, d'organisation et de goût. Ils peuvent aussi donner des enseignements incroyable. Ce sera très aléatoire, donc c'est un vrai problème. Et ce n'est pas le seul.
Exactement et c’est pour ça qu’il faut en discuter, dès qu’un EPI est proposé et reconnaître si on en trouve enfin un bien.
En fait, il faudrait au moins 6 bons EPI sur 6 thèmes différents.
Et là on pourra commencer à ne plus critiquer les EPI mais il restera tout le reste.
Seulement voilà 0 à l’horizon et un MEN qui dit : « Des exemples de projets concrets seront proposés par le ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur son site eduscol.education.fr. »
Trop facile, on les connaît les documents d’accompagnements ‼
C’est comme l’insupportable phrase « → La confiance dans les initiatives des équipes pédagogiques et éducatives est une des clés de la réussite. » qui est à toutes les sauces dans http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Mediatheque/63/3/faq_college4_410633.pdf
pour nous passer la pommade alors que la vérité serait plutôt : « on n’a pas assez réfléchi à la mise en œuvre, débrouillez-vous ».
Le détournement c’est bien ce qui risque d’arriver il est donc inutile de placer les profs dans l’illégalité, ou en position « fragile » par rapport aux parents ou aux inspections.Roumégueur Ier a écrit:Euh, si j'ai bien lu son EPI à M. Fillion, il ventile ses heures bizarrement : 5h de français puis 5h d'histoire. Il n'est pas plutôt question de 10h avec 2 enseignants qui auront donné chacun des heures ou j'ai mal compris le principe des EPI?
Non parce que là, fastoche pour détourner le truc : quand j'aurai les élèves seul, je fais un cours classique de français déguisé...
A bas les EPI (ce qui ne veut pas dire à bas l’interdisciplinarité qui a bien d’autres modes d’exécution à commencer par être interdisciplinaire tout seul dans sa discipline).
Pas assez d’heures de marge pour la co-animation, si on veut faire des groupes ailleurs.BrindIf a écrit:Je pense qu'en effet ce ne sera pas très dur à détourner.
Il s'agit de faire des projets interdisciplinaires sur ses heures de cours, éventuellement en co-animation si l'établissement décide d'y consacrer ses heures de marges.
Totalement exact.gluche a écrit:
Ce sera plus facilement détourné dans un collège tranquille de centre-ville, avec des enseignants ayant déjà vu passer bien des réformes. Dans un collège ZEp, avec des collègues sans grande expérience et désireux d'innover pour gérer les difficultés... Sans compter l'influence des IPR quelquefois ou celle du chef d'établissement (on en connaît qui aiment devancer les réformes... )
Oui.Kea a écrit:Le mode d'évaluation des EPI pourrait dissuader les tentatives de détournement.
Non ce n’est pas ce qui est annoncé.Roumégueur Ier a écrit:Je pense plutôt que ce sera très difficile (au moins dans un premier temps) de gruger : les EPI vont sûrement être décidés par niveau (2 thèmes imposés pour chaque) et les collègues ne pourront que très rarement se mettre avec quelqu'un qu'ils auront choisi. Je vois aussi très mal un EPI qui serait accepté où le prof de français prend seul la classe pendant 5 heures, puis le prof d'histoire 5h la classe tout seul, il me semble que ce n'est vraiment pas l'esprit annoncé.
Les textes contraignent sur les thèmes, le nombre d’EPI et l’horaire à consacrer et à prendre dans l’horaire disciplinaire. Quand un tel projet nécessiterait plutôt une totale liberté sur ces points.BrindIf a écrit:Je ne parle pas de gruger, mais d'interpréter largement les textes.
La marge n'est pas faite pour permettre la co-animation systématique, de toutes façons.
Pour peu qu'il y ait des groupes en sciences, en langue, et l'option latin conservée, il n'en restera de toutes façons pas assez (cf. http://www.reformeducollege.fr/emploi-du-temps/la-marge-en-pratique#part4 , un exemple très optimiste de répartition possible).
Donc si, un EPI, ce sera des heures avec un prof, d'autres heures avec un autre, et de temps en temps une mise en commun co-animée.
[…](et là je n'arrive pas à savoir à quel point les textes sont contraignants)[…]
Kea a écrit:C'est bien le principe des EPI si on choisit de ne pas leur attribuer de moyens supplémentaires sur la marge : plusieurs profs montent un projet commun puis dédient une partie de leurs heures à ce projet. Pour que les profs interviennent à plusieurs sur une même heure, il faut utiliser la marge d'autonomie. Sinon, chacun intervient sur "ses heures".
Pour reprendre l'exemple de L. Fillion, considérons un EPI HG-Français d'1h par semaine en 4e.
Les élèves doivent donc avoir 1h d'EPI HG-Français dans leur emploi du temps.
Pour cela, chaque prof consacre 0,5h à l'EPI. Concrètement, soit chaque prof assure la moitié des heures de l'EPI, soit ils se relaient pendant l'heure à chaque fois...
Pour que chaque prof intervienne à chaque moment de l'EPI, il faut utiliser la marge d'autonomie : 0,5h pour chaque prof, soit 1h en tout. Ainsi le prof d'HG intervient sur la demi-heure d'EPI fléchée Français, et vice-versa.
A côté, il reste l'enseignement commun : 2,5h d'HG (horaire total 3h), 4h de Français (horaire total 4h30).
C’est plus subtil qu’un simple mensonge.Roumégueur Ier a écrit:
Merci, explication très claire, très bon à savoir. Ceci dit, le fond de commerce de la comm' ministérielle, c'est de dire que plusieurs enseignants interviennent en même temps et tout le temps sur ces EPI, un mensonge éhonté de plus...
Si la marge ne peut pas être utilisée pour les EPI (ce qui est une évidence : c’est soit EPI/AP soit disciplines, et honnêtement les LCA ont bien raison de s’inquiéter, il n’y a plus rien pour l’enseignement de complément*) alors pour satisfaire les dires de Mme NVB, et faire des groupes (pas petits), il reste une solution inavouable : chaque prof prend 1h hebdo (ou ponctuellement) de son edt pour faire une co-animation ou diviser la classe en 2 et là il reste pour la discipline « pure » 2h HG, 3h30 Français. Youpi.
Mais on nous dira que ça n’a aucune importance puisqu’on travaille les disciplines dans les EPI.
On en revient donc toujours à la même idée : prouver qu’un EPI n’est pas satisfaisant dans l’optique « renforcement disciplinaire » et il faut confronter son utilisation de la dotation horaire par rapport à tout ce qui reste à traiter dans le programme et qui n’est pas dans l’EPI car c’est une miette horaire qui restera.
*Le mensonge est évident sur les LCA complément car dans le 1er projet proposé, il n’y avait pas LCA complément mais il y en a dans la dernière version alors que la marge entre les 2 n’a pas augmenté, c’est donc un énorme mensonge de dire LCA complément et petits groupes ailleurs.
En gras un excellent Tweet :
Comme il n’est pas de moi, je n’oserai l’utiliser.Roumégueur Ier a écrit:Contrairement à de nombreuses réformes idiotes, celle-ci, en plus d'être idiotissime, porte en elle une organisation lourde qui limitera la 'gruge'.
Une réforme à remettre d'urgence là où elle aurait dû rester : à la poubelle.
Viendez tous vous battre sur Twitter :darkvador: :aac: :aah:
JPhMM a écrit:Le fléau de la croyance en sciences de l'éducation.
Je dois aller me soigner les mains, pardon, elles se sont écorchées en écrivant croyance et science dans la même phrase.
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