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- antigonaNiveau 1
Je pense aussi qu´il s´agit d´un prétexte. Je me vois reprocher des choses, comme ne pas suivre complètement la procédure pour renvoyer un élève de cours (l´envoyer à la vie scolaire, le coller, contacter le prof prncipal et les parents, ainsi que le CDE!), alors que d´autres enseignants "mieux vus" ne la suivent carrément pas et ne se voient rien leur être reproché. C´est un exemple,
Il y a un temps, lors d´autres ennuis que j´avais eus toujours avec des stmg, et comme je fais partie de ceux qui, en 2011, se sont vus leur être attribuées 18heures de cours juste après le concours et sans autre expérience d´enseignement, il m´avait proposé de me faire suivre par un enseignant extérieur à l´établissement.
Mais j´avais refusé, car même s´il est évident que l´on peut toujours améliorer ses pratiques d´enseignement et que je suis désireuse de suivre tous les stages possibles, en cette occasion je l´avais vu comme une remise en question de ma pratique pédagogique, qu´il n´a pas à évaluer, ce que je lui avais fait remarquer.
Il me l´a rappelé et se remet donc à "l´autorité pédagogique".
Je vais lire la lettre lundi et voir comment je lui réponds.
Il y a un temps, lors d´autres ennuis que j´avais eus toujours avec des stmg, et comme je fais partie de ceux qui, en 2011, se sont vus leur être attribuées 18heures de cours juste après le concours et sans autre expérience d´enseignement, il m´avait proposé de me faire suivre par un enseignant extérieur à l´établissement.
Mais j´avais refusé, car même s´il est évident que l´on peut toujours améliorer ses pratiques d´enseignement et que je suis désireuse de suivre tous les stages possibles, en cette occasion je l´avais vu comme une remise en question de ma pratique pédagogique, qu´il n´a pas à évaluer, ce que je lui avais fait remarquer.
Il me l´a rappelé et se remet donc à "l´autorité pédagogique".
Je vais lire la lettre lundi et voir comment je lui réponds.
- antigonaNiveau 1
En ce qui concerne ma pratique pédagogique et ma gestion de classe, il me semble que ce n´est pas la même chose d´enseigner des langues où l´on doit essayer de rendre la chose vivante et les faire sortir du mutisme, que d´enseigner une autre matière où on peut davantage faire du magistral. Il me semble que ce n´est pas pareil d´enseigner à des STMG qu´à des généraux. D´ailleurs en lycée général, je n´ai, généralement pas de soucis...
- nitescenceÉrudit
antigona a écrit:En ce qui concerne ma pratique pédagogique et ma gestion de classe, il me semble que ce n´est pas la même chose d´enseigner des langues où l´on doit essayer de rendre la chose vivante et les faire sortir du mutisme, que d´enseigner une autre matière où on peut davantage faire du magistral. Il me semble que ce n´est pas pareil d´enseigner à des STMG qu´à des généraux. D´ailleurs en lycée général, je n´ai, généralement pas de soucis...
Si tu as des problèmes de discipline en STMG, tu peux lui suggérer de te mettre en général où tu en auras moins ! Aux profs les plus expérimentés de s'y coller... Sinon, tu pourras lui reprocher son manque de cohérence.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- InvitéPPPNiveau 8
Pardon, mais je trouve l'ensemble des réactions ici gentiment irresponsables.
Au tout début de ma carrière, jeune contractuel avec des classes difficiles, j'ai pu, moi aussi, me laisser aller verbalement : "Vos gueules, merde !" face à une STG de 34 élèves dont deux filles, le tout ingérables.
Mais quand j'y repense, j'en rougis. On n'a jamais à faire ce genre de choses, on n'est pas des parents, mais des représentants d'une institution de l'Etat, si lamentable que soit l'état dans lequel elle est actuellement.
Les propos que nous tenons devant les élèves sont publics et susceptibles d'être répétés, et nous n'avons pas le droit de tomber dans la vulgarité et l'insulte, même face aux pires élèves, surtout face à eux je dirais. Car au-delà d'un élève il y a un membre de la société civile, une personne qui se fait une idée de ce qu'un professeur représente ou doit représenter. De ce point de vue, tous les élèves sont égaux et ce sont les pires qui y sont souvent les plus sensibles. Que croyez-vous ? Ils sont insupportables, mais se savent dégradés et se sentent exclus, ils savent ce qu'ils sont. Vous n'avez pas le droit de leur dénier le dernière considération qu'ils peuvent recevoir de la part de l'institution par le biais d'écarts de langage. Et vous avez les moyens de ne jamais le faire.
La preuve de ce que j'avance, ce sont les marques de respect et d'intérêt que les pires élèves vous manifestent plus tard, en dehors de l'école, lorsque vous les croisez au prisu du coin. Ce sont les pires élèves qui ne manquent pas de jugement et vous font remarquer que vous vous laissez beaucoup aller verbalement. On peut mal prendre ces remarques de leur part, mais elles sont légitimes, au fond vous le savez bien.
Vous savez aussi que vous vous affaiblissez en commettant de tels égards. Bref, pour ma part j'ai cessé depuis très longtemps ce genre d'erreur et je surveille beaucoup mon langage. Ce n'est qu'une question de respect et de conscience professionnelle, indispensable à mon sens.
Pour en venir au cas ici évoqué, je pense qu'il faut un règlement entre professeur et élève+parents chez la CPE, et que le prof ait l'occasion de s'excuser. Et oui ! Mais il pourra en profiter pour régler son compte à l'élève pour son comportement sur le long terme. Sinon, RDV avec le CDE, mais bon normalement ça n'en vaut pas la peine.
Il y a de toute façon tout intérêt à bien dissocier les différents problèmes, car c'est toujours leur entremêlement qui est le pire et suscite les foudres de l'inspection, etc. Donc mieux vaut régler le problème de l'insulte au plus vite.
Après, pour les plaintes et critiques du CDE, il faut faire la part des choses et savoir accepter que les choses ne vont pas ici où là, et par contre se défendre lorsque ces critiques ne sont pas justifiées. C'est toujours délicat. Il faut lire la lettre du proviseur avant d'aller ruer dans les brancards auprès des syndicats.
Au tout début de ma carrière, jeune contractuel avec des classes difficiles, j'ai pu, moi aussi, me laisser aller verbalement : "Vos gueules, merde !" face à une STG de 34 élèves dont deux filles, le tout ingérables.
Mais quand j'y repense, j'en rougis. On n'a jamais à faire ce genre de choses, on n'est pas des parents, mais des représentants d'une institution de l'Etat, si lamentable que soit l'état dans lequel elle est actuellement.
Les propos que nous tenons devant les élèves sont publics et susceptibles d'être répétés, et nous n'avons pas le droit de tomber dans la vulgarité et l'insulte, même face aux pires élèves, surtout face à eux je dirais. Car au-delà d'un élève il y a un membre de la société civile, une personne qui se fait une idée de ce qu'un professeur représente ou doit représenter. De ce point de vue, tous les élèves sont égaux et ce sont les pires qui y sont souvent les plus sensibles. Que croyez-vous ? Ils sont insupportables, mais se savent dégradés et se sentent exclus, ils savent ce qu'ils sont. Vous n'avez pas le droit de leur dénier le dernière considération qu'ils peuvent recevoir de la part de l'institution par le biais d'écarts de langage. Et vous avez les moyens de ne jamais le faire.
La preuve de ce que j'avance, ce sont les marques de respect et d'intérêt que les pires élèves vous manifestent plus tard, en dehors de l'école, lorsque vous les croisez au prisu du coin. Ce sont les pires élèves qui ne manquent pas de jugement et vous font remarquer que vous vous laissez beaucoup aller verbalement. On peut mal prendre ces remarques de leur part, mais elles sont légitimes, au fond vous le savez bien.
Vous savez aussi que vous vous affaiblissez en commettant de tels égards. Bref, pour ma part j'ai cessé depuis très longtemps ce genre d'erreur et je surveille beaucoup mon langage. Ce n'est qu'une question de respect et de conscience professionnelle, indispensable à mon sens.
Pour en venir au cas ici évoqué, je pense qu'il faut un règlement entre professeur et élève+parents chez la CPE, et que le prof ait l'occasion de s'excuser. Et oui ! Mais il pourra en profiter pour régler son compte à l'élève pour son comportement sur le long terme. Sinon, RDV avec le CDE, mais bon normalement ça n'en vaut pas la peine.
Il y a de toute façon tout intérêt à bien dissocier les différents problèmes, car c'est toujours leur entremêlement qui est le pire et suscite les foudres de l'inspection, etc. Donc mieux vaut régler le problème de l'insulte au plus vite.
Après, pour les plaintes et critiques du CDE, il faut faire la part des choses et savoir accepter que les choses ne vont pas ici où là, et par contre se défendre lorsque ces critiques ne sont pas justifiées. C'est toujours délicat. Il faut lire la lettre du proviseur avant d'aller ruer dans les brancards auprès des syndicats.
- NicolatsarNiveau 9
D'accord avec toi même si tout le monde à le droit d'être pousser à bout. Le tout est de savoir admettre son erreur (ici le CDE n'en a pas laisser le loisir à l'enseignant !)
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Quels enfants léguerons-nous à notre terre ?
- antigonaNiveau 1
Le CDE m´a demandé de m´excuser auprès de l´élève, ce que j´ai fait.
- antigonaNiveau 1
Mais j´ai une question: pourquoi seraient-ce les élèves les plus agités, de couches sociales les plus faibles, les moins instruites (ce qui est effectivemmnet le cas, après avoir vu les parents), qui seraient le plus sensibles à un langage vulgaire du professeur (qui n´est pas une insulte, je crois), alors que c´est le langage qu´ils utilisent tous les jours?
- nitescenceÉrudit
antigona a écrit:Le CDE m´a demandé de m´excuser auprès de l´élève, ce que j´ai fait.
Tu n'aurais pas dû ou plutôt qu'à la condition que celui-ci soit sanctionné pour le comportement qui a provoqué ta réaction : pourquoi reconnaître ses torts serait à sens unique et qui est le fautif, le provocateur ?
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- antigonaNiveau 1
Je me suis excusée et lui ai dit que son comportement est aussi réprobable. Que quand je demandais le silence, c´était silence absolu. Et que j´allais surveiller de près son comportement les prochains jours.
- InvitéInvité
Si on pose un peu les choses :
- il est évident qu'avoir recours à un vocabulaire vulgaire ou des injures ne peut être considéré de la part d'un professeur comme acceptable sur le principe.
- il est également évident que les conditions d'enseignement peuvent parfois être très difficiles et que la plupart des gens sous la pression peuvent craquer et proférer ce genre de choses.
Il est donc nécessaire de se situer en contexte et faire en sorte d'amener le CDE à prendre en compte celui-ci. Un dérapage de ce type ne me paraît pas grave s'il s'avère ponctuel.
Dans ce cas il est évident que le contexte est plus compliqué puisque le CDE vous impute des problèmes récurrents de gestion de classe.
La première chose à faire est, me semble-t-il, de prendre contact avec les représentants syndicaux de votre établissement afin qu'ils vous assistent dans votre entretien avec le CDE. Le but est de le forcer à exprimer très factuellement ce qu'il vous reproche et éventuellement modérer ses réactions. S'il persiste à en appeler à l'inspection et si un tutorat vous est proposé il me paraît difficile de le refuser. Dans mon académie on appelle cela un DIAS et mon syndicat conseille plutôt de l'accepter dans la mesure où l'expérience locale montre qu'il s'agit vraiment d'une démarche d'aide (bien sûr je ne sais pas si cela vaut partout). Le dispositif est piloté par l'inspecteur et absolument pas par le CDE à qui le tuteur n'a pas de comptes à rendre. Il me semble aussi que cela peut être un dispositif bien plus efficace pour vous conseiller qu'un stage puisque le collègue pourra réagir sur des situations réellement observées.
- il est évident qu'avoir recours à un vocabulaire vulgaire ou des injures ne peut être considéré de la part d'un professeur comme acceptable sur le principe.
- il est également évident que les conditions d'enseignement peuvent parfois être très difficiles et que la plupart des gens sous la pression peuvent craquer et proférer ce genre de choses.
Il est donc nécessaire de se situer en contexte et faire en sorte d'amener le CDE à prendre en compte celui-ci. Un dérapage de ce type ne me paraît pas grave s'il s'avère ponctuel.
Dans ce cas il est évident que le contexte est plus compliqué puisque le CDE vous impute des problèmes récurrents de gestion de classe.
La première chose à faire est, me semble-t-il, de prendre contact avec les représentants syndicaux de votre établissement afin qu'ils vous assistent dans votre entretien avec le CDE. Le but est de le forcer à exprimer très factuellement ce qu'il vous reproche et éventuellement modérer ses réactions. S'il persiste à en appeler à l'inspection et si un tutorat vous est proposé il me paraît difficile de le refuser. Dans mon académie on appelle cela un DIAS et mon syndicat conseille plutôt de l'accepter dans la mesure où l'expérience locale montre qu'il s'agit vraiment d'une démarche d'aide (bien sûr je ne sais pas si cela vaut partout). Le dispositif est piloté par l'inspecteur et absolument pas par le CDE à qui le tuteur n'a pas de comptes à rendre. Il me semble aussi que cela peut être un dispositif bien plus efficace pour vous conseiller qu'un stage puisque le collègue pourra réagir sur des situations réellement observées.
- nitescenceÉrudit
Il aurait fallu le punir. Sois ferme : c'est la seule façon de se faire respecter, aussi bien des élèves que de l'administration. Manifestement ton CDE ne comprend que le rapport de force. A ce sujet, comment tes collègues ont-ils réagi ? Ne reste pas isolée.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- InvitéInvité
nitescence a écrit:antigona a écrit:Le CDE m´a demandé de m´excuser auprès de l´élève, ce que j´ai fait.
Tu n'aurais pas dû ou plutôt qu'à la condition que celui-ci soit sanctionné pour le comportement qui a provoqué ta réaction : pourquoi reconnaître ses torts serait à sens unique et qui est le fautif, le provocateur ?
Je suis assez d'accord avec ça. Dans la situation, des excuses comme elles sont demandées par le CDE peuvent fragiliser le collègue.
- antigonaNiveau 1
Dans la lettre, il relate les faits accompagnée apparamment de témoignages d´élèves. Mais il ne me les a pas mis en pièce jointe.
Il rapporte les plaintes des parents.
Il demande une visite de l´IPR et un dispositif d´accompagnement pédagogique.
Il rapporte les plaintes des parents.
Il demande une visite de l´IPR et un dispositif d´accompagnement pédagogique.
- antigonaNiveau 1
Il se rapporte notamment à une note du 23 janvier 2003 concernant un comportement irréprochable.
Il dit aussi qu´il pense que mes agissements peuvent être incompatibles avec les exigences de la fonction.
Il dit aussi qu´il pense que mes agissements peuvent être incompatibles avec les exigences de la fonction.
- nitescenceÉrudit
antigona a écrit:Dans la lettre, il relate les faits accompagnés apparemment de témoignages d´élèves. Mais il ne me les a pas mis en pièce jointe.
Il rapporte les plaintes des parents.
Il demande une visite de l´IPR et un dispositif d´accompagnement pédagogique.
Déjà, il y a un vice de forme dans la mesure où il ne met pas les témoignages : tu ne peux pas te défendre si les accusations restent secrètes ! C'est une règle de base qui montre une volonté de nuire en t'empêchant de te défendre (à souligner).
Ensuite les parents n'ont pas assisté aux cours : leurs affirmations sont donc sans valeur. De même, il est surprenant de mettre sur le même plan la parole des élèves et celle de l'enseignant et de ne pas t'avoir entendu auparavant pour confronter les versions.
Enfin, la visite de l'IPR, je te conseille de la demander à ton tour : ce sera un regard qu'on peut espérer objectif et neutre. Quant au dispositif d'accompagnement, il est trop tôt pour en parler et cet empressement n'est pas une preuve de bienveillance.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- nitescenceÉrudit
antigona a écrit:Il se rapporte notamment à une note du 23 janvier 2003 concernant un comportement irréprochable.
Il dit aussi qu´il pense que mes agissements peuvent être incompatibles avec les exigences de la fonction.
Lui ne fait guère preuve d'un comportement irréprochable dans la mesure où il cherche à te nuire en portant à ton égard des accusations secrètes : c'est très très grave et ça peut faire l'objet de poursuites.
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
- ditaNeoprof expérimenté
Antigona, si tu n'es pas syndiquée, adhère sans tarder à un syndicat qui t'aidera dans tes démarches.
Bon courage.
Bon courage.
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