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- PépèreNiveau 4
A mon avis, l'arrêt des cours ne fait pas tomber l'Obligation Réglementaire de Service d'un enseignant. Sur la base d'un planning établi par la direction, ces séances de révision peuvent tout à faire prendre un caractère obligatoire, évidemment sans rémunération supplémentaire.
- illiziaEsprit éclairé
Mais d'où tires-tu cet "avis"? Les réponses du Snalc et de FO sont assez claires il me semble: pour vraiment m'obliger à venir, il faudrait déployer un armada de préalables (que ces heures ne dépassent pas, avec les surveillances, celles que je dois hebdomadairement, me convoquer par écrit, ainsi que les élèves qui sont officiellement libérés, le faire exactement sur les heures de mon edt, avec les classes inscrites à ces heures et enfin, compter sur ma bonne volonté pour ne pas faire autre chose que des révisions...), bras de fer que visiblement ma PA n'est pas prête à entamer, comme l'a justement remarqué Cripure.Pépère a écrit:A mon avis, l'arrêt des cours ne fait pas tomber l'Obligation Réglementaire de Service d'un enseignant. Sur la base d'un planning établi par la direction, ces séances de révision peuvent tout à faire prendre un caractère obligatoire, évidemment sans rémunération supplémentaire.
- illiziaEsprit éclairé
Bah, bof, à peu près oui....Cripure a écrit:Bon, ça va, vous ?illizia a écrit:
Grande nouvelle cependant: je mute dans Paris à la rentrée qui vient
Et vous?
- PépèreNiveau 4
illizia a écrit:D'où tires-tu ton "avis"? Les réponses du Snalc et de FO sont assez claires il me semble: pour vraiment m'obliger à venir, il faudrait déployer un armada de préalables (que ces heures ne dépassent pas, avec les surveillances, celles que je dois hebdomadairement, me convoquer par écrit, ainsi que les élèves qui sont officiellement libérés, le faire exactement sur les heures de mon edt, avec les classes inscrites à ces heures et enfin, compter sur ma bonne volonté pour ne pas faire autre chose que des révisions...), bras de fer que visiblement ma PA n'est pas prête à entamer, comme l'a justement remarqué Cripure.Pépère a écrit:A mon avis, l'arrêt des cours ne fait pas tomber l'Obligation Réglementaire de Service d'un enseignant. Sur la base d'un planning établi par la direction, ces séances de révision peuvent tout à faire prendre un caractère obligatoire, évidemment sans rémunération supplémentaire.
Certes, certes, et c'est tant mieux. Personnellement, j'essaie de m'en tenir au droit, plutôt qu'à l'interprétation qu'en livrent les organisations syndicales (qui défendent, et c'est très bien, nos intérêts, mais ne sont pas les représentants de la loi).
Lorsque je lis les textes qui définissent nos statuts, je ne lis RIEN qui indique que l'ORS tombe une fois qu'il y a arrêt des cours pour la majorité des élèves. De même, je ne lis pas absolument pas que les heures de surveillances d'examen doivent correspondre à notre ORS d'enseignement devant élèves. Pour moi, le service d'examen fait partie de nos missions, point. (Ainsi, un agrégé ne me paraît pas fondé à surveiller ou à corriger 15/18ème de la dose moyenne, par exemple). Enfin, lorsqu'il ne s'agit pas d'un service d'enseignement devant élèves, il me semble bien qu'une heure effectuée n'en vaut que 0,5. Nous défendons, à fort juste titre, la spécificité d'une heure d'enseignement (qui ne peut être assimilée à une seule heure de travail, comme ont aimé à le dire certains ...). Mais la conséquence logique est aussi que, lorsque nous n'effectuons pas une mission d'enseignement, mais une simple surveillance ou un soutien administratif dans une équipe bac, nos heures sont doublées.
- Annabel LeeNiveau 9
mutine a écrit:
Au fait, question à 1 million : quel soutien as-tu obtenu de nos chers collègues et/ou des différentes boutiques syndicales ?
Réponse en MP sur les collègues . Il y a eu des gens vraiment emphatiques, mais une grand majorité de moutons silencieux ( dont la collègue normalement à mi-temps et qui a repris ma classe
Syndicat le plus réactif = le SNALC, même si, en ce moment, l'affaire se tasse et que je demande aussi conseil à mon avocat ( pour cause d'infractions pénales de la part des élèves, des parents et de la hiérarchie, et de vice de procédure).
- capucine42Érudit
Tu ne peux pas faire plus de 18 heures par semaine ( révisions / surveillance...) mais tu n'es pas non plus libérée le 9 juin.
- LilypimsGrand sage
Où as-tu lu cela ?Pépère a écrit:illizia a écrit:D'où tires-tu ton "avis"? Les réponses du Snalc et de FO sont assez claires il me semble: pour vraiment m'obliger à venir, il faudrait déployer un armada de préalables (que ces heures ne dépassent pas, avec les surveillances, celles que je dois hebdomadairement, me convoquer par écrit, ainsi que les élèves qui sont officiellement libérés, le faire exactement sur les heures de mon edt, avec les classes inscrites à ces heures et enfin, compter sur ma bonne volonté pour ne pas faire autre chose que des révisions...), bras de fer que visiblement ma PA n'est pas prête à entamer, comme l'a justement remarqué Cripure.Pépère a écrit:A mon avis, l'arrêt des cours ne fait pas tomber l'Obligation Réglementaire de Service d'un enseignant. Sur la base d'un planning établi par la direction, ces séances de révision peuvent tout à faire prendre un caractère obligatoire, évidemment sans rémunération supplémentaire.
Certes, certes, et c'est tant mieux. Personnellement, j'essaie de m'en tenir au droit, plutôt qu'à l'interprétation qu'en livrent les organisations syndicales (qui défendent, et c'est très bien, nos intérêts, mais ne sont pas les représentants de la loi).
Lorsque je lis les textes qui définissent nos statuts, je ne lis RIEN qui indique que l'ORS tombe une fois qu'il y a arrêt des cours pour la majorité des élèves. De même, je ne lis pas absolument pas que les heures de surveillances d'examen doivent correspondre à notre ORS d'enseignement devant élèves. Pour moi, le service d'examen fait partie de nos missions, point. (Ainsi, un agrégé ne me paraît pas fondé à surveiller ou à corriger 15/18ème de la dose moyenne, par exemple). Enfin, lorsqu'il ne s'agit pas d'un service d'enseignement devant élèves, il me semble bien qu'une heure effectuée n'en vaut que 0,5. Nous défendons, à fort juste titre, la spécificité d'une heure d'enseignement (qui ne peut être assimilée à une seule heure de travail, comme ont aimé à le dire certains ...). Mais la conséquence logique est aussi que, lorsque nous n'effectuons pas une mission d'enseignement, mais une simple surveillance ou un soutien administratif dans une équipe bac, nos heures sont doublées.
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- micaschisteMonarque
Peux-tu donner les références des textes en question ?Lilypims a écrit:Où as-tu lu cela ?Pépère a écrit:illizia a écrit:
D'où tires-tu ton "avis"? Les réponses du Snalc et de FO sont assez claires il me semble: pour vraiment m'obliger à venir, il faudrait déployer un armada de préalables (que ces heures ne dépassent pas, avec les surveillances, celles que je dois hebdomadairement, me convoquer par écrit, ainsi que les élèves qui sont officiellement libérés, le faire exactement sur les heures de mon edt, avec les classes inscrites à ces heures et enfin, compter sur ma bonne volonté pour ne pas faire autre chose que des révisions...), bras de fer que visiblement ma PA n'est pas prête à entamer, comme l'a justement remarqué Cripure.
Certes, certes, et c'est tant mieux. Personnellement, j'essaie de m'en tenir au droit, plutôt qu'à l'interprétation qu'en livrent les organisations syndicales (qui défendent, et c'est très bien, nos intérêts, mais ne sont pas les représentants de la loi).
Lorsque je lis les textes qui définissent nos statuts, je ne lis RIEN qui indique que l'ORS tombe une fois qu'il y a arrêt des cours pour la majorité des élèves. De même, je ne lis pas absolument pas que les heures de surveillances d'examen doivent correspondre à notre ORS d'enseignement devant élèves. Pour moi, le service d'examen fait partie de nos missions, point. (Ainsi, un agrégé ne me paraît pas fondé à surveiller ou à corriger 15/18ème de la dose moyenne, par exemple). Enfin, lorsqu'il ne s'agit pas d'un service d'enseignement devant élèves, il me semble bien qu'une heure effectuée n'en vaut que 0,5. Nous défendons, à fort juste titre, la spécificité d'une heure d'enseignement (qui ne peut être assimilée à une seule heure de travail, comme ont aimé à le dire certains ...). Mais la conséquence logique est aussi que, lorsque nous n'effectuons pas une mission d'enseignement, mais une simple surveillance ou un soutien administratif dans une équipe bac, nos heures sont doublées.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- PiliGrand sage
capucine42 a écrit:Tu ne peux pas faire plus de 18 heures par semaine ( révisions / surveillance...) mais tu n'es pas non plus libérée le 9 juin.
Cette vision me semble juste également ...
Le 9 juin
- CathEnchanteur
Bah non.Pépère a écrit:illizia a écrit:D'où tires-tu ton "avis"? Les réponses du Snalc et de FO sont assez claires il me semble: pour vraiment m'obliger à venir, il faudrait déployer un armada de préalables (que ces heures ne dépassent pas, avec les surveillances, celles que je dois hebdomadairement, me convoquer par écrit, ainsi que les élèves qui sont officiellement libérés, le faire exactement sur les heures de mon edt, avec les classes inscrites à ces heures et enfin, compter sur ma bonne volonté pour ne pas faire autre chose que des révisions...), bras de fer que visiblement ma PA n'est pas prête à entamer, comme l'a justement remarqué Cripure.Pépère a écrit:A mon avis, l'arrêt des cours ne fait pas tomber l'Obligation Réglementaire de Service d'un enseignant. Sur la base d'un planning établi par la direction, ces séances de révision peuvent tout à faire prendre un caractère obligatoire, évidemment sans rémunération supplémentaire.
Certes, certes, et c'est tant mieux. Personnellement, j'essaie de m'en tenir au droit, plutôt qu'à l'interprétation qu'en livrent les organisations syndicales (qui défendent, et c'est très bien, nos intérêts, mais ne sont pas les représentants de la loi).
Lorsque je lis les textes qui définissent nos statuts, je ne lis RIEN qui indique que l'ORS tombe une fois qu'il y a arrêt des cours pour la majorité des élèves. De même, je ne lis pas absolument pas que les heures de surveillances d'examen doivent correspondre à notre ORS d'enseignement devant élèves. Pour moi, le service d'examen fait partie de nos missions, point. (Ainsi, un agrégé ne me paraît pas fondé à surveiller ou à corriger 15/18ème de la dose moyenne, par exemple). Enfin, lorsqu'il ne s'agit pas d'un service d'enseignement devant élèves, il me semble bien qu'une heure effectuée n'en vaut que 0,5. Nous défendons, à fort juste titre, la spécificité d'une heure d'enseignement (qui ne peut être assimilée à une seule heure de travail, comme ont aimé à le dire certains ...). Mais la conséquence logique est aussi que, lorsque nous n'effectuons pas une mission d'enseignement, mais une simple surveillance ou un soutien administratif dans une équipe bac, nos heures sont doublées.
- PseudoDemi-dieu
Cath a écrit:Bah non.Pépère a écrit:illizia a écrit:
D'où tires-tu ton "avis"? Les réponses du Snalc et de FO sont assez claires il me semble: pour vraiment m'obliger à venir, il faudrait déployer un armada de préalables (que ces heures ne dépassent pas, avec les surveillances, celles que je dois hebdomadairement, me convoquer par écrit, ainsi que les élèves qui sont officiellement libérés, le faire exactement sur les heures de mon edt, avec les classes inscrites à ces heures et enfin, compter sur ma bonne volonté pour ne pas faire autre chose que des révisions...), bras de fer que visiblement ma PA n'est pas prête à entamer, comme l'a justement remarqué Cripure.
Certes, certes, et c'est tant mieux. Personnellement, j'essaie de m'en tenir au droit, plutôt qu'à l'interprétation qu'en livrent les organisations syndicales (qui défendent, et c'est très bien, nos intérêts, mais ne sont pas les représentants de la loi).
Lorsque je lis les textes qui définissent nos statuts, je ne lis RIEN qui indique que l'ORS tombe une fois qu'il y a arrêt des cours pour la majorité des élèves. De même, je ne lis pas absolument pas que les heures de surveillances d'examen doivent correspondre à notre ORS d'enseignement devant élèves. Pour moi, le service d'examen fait partie de nos missions, point. (Ainsi, un agrégé ne me paraît pas fondé à surveiller ou à corriger 15/18ème de la dose moyenne, par exemple). Enfin, lorsqu'il ne s'agit pas d'un service d'enseignement devant élèves, il me semble bien qu'une heure effectuée n'en vaut que 0,5. Nous défendons, à fort juste titre, la spécificité d'une heure d'enseignement (qui ne peut être assimilée à une seule heure de travail, comme ont aimé à le dire certains ...). Mais la conséquence logique est aussi que, lorsque nous n'effectuons pas une mission d'enseignement, mais une simple surveillance ou un soutien administratif dans une équipe bac, nos heures sont doublées.
Si, si. C'est même à cette condition qu'est calculé le service des profs-docs, selon un texte qui date d'avant le capes doc. Les profs mis sur des poste de doc se voyaient (et se voit toujours) donc leur service calculé selon cette règle : une heure d'enseignement devenait deux heures de présence au CDI.
Mais, l’administration ne peut obliger un enseignant à prendre contre son gré un service autre qu'un service enseignant. On moyenne en général en demandant seulement 18h00 de service à l'enseignant. On se retrouve donc dans les CDI (mais ailleurs peut-être aussi) avec des profs qui ne viennent que 18h00 quand la certifié de doc, tout aussi prof, que je sache, fait son service complet de 30+6.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- BalthamosDoyen
Pépère a écrit:illizia a écrit:D'où tires-tu ton "avis"? Les réponses du Snalc et de FO sont assez claires il me semble: pour vraiment m'obliger à venir, il faudrait déployer un armada de préalables (que ces heures ne dépassent pas, avec les surveillances, celles que je dois hebdomadairement, me convoquer par écrit, ainsi que les élèves qui sont officiellement libérés, le faire exactement sur les heures de mon edt, avec les classes inscrites à ces heures et enfin, compter sur ma bonne volonté pour ne pas faire autre chose que des révisions...), bras de fer que visiblement ma PA n'est pas prête à entamer, comme l'a justement remarqué Cripure.Pépère a écrit:A mon avis, l'arrêt des cours ne fait pas tomber l'Obligation Réglementaire de Service d'un enseignant. Sur la base d'un planning établi par la direction, ces séances de révision peuvent tout à faire prendre un caractère obligatoire, évidemment sans rémunération supplémentaire.
Certes, certes, et c'est tant mieux. Personnellement, j'essaie de m'en tenir au droit, plutôt qu'à l'interprétation qu'en livrent les organisations syndicales (qui défendent, et c'est très bien, nos intérêts, mais ne sont pas les représentants de la loi).
Lorsque je lis les textes qui définissent nos statuts, je ne lis RIEN qui indique que l'ORS tombe une fois qu'il y a arrêt des cours pour la majorité des élèves. De même, je ne lis pas absolument pas que les heures de surveillances d'examen doivent correspondre à notre ORS d'enseignement devant élèves. Pour moi, le service d'examen fait partie de nos missions, point. (Ainsi, un agrégé ne me paraît pas fondé à surveiller ou à corriger 15/18ème de la dose moyenne, par exemple). Enfin, lorsqu'il ne s'agit pas d'un service d'enseignement devant élèves, il me semble bien qu'une heure effectuée n'en vaut que 0,5. Nous défendons, à fort juste titre, la spécificité d'une heure d'enseignement (qui ne peut être assimilée à une seule heure de travail, comme ont aimé à le dire certains ...). Mais la conséquence logique est aussi que, lorsque nous n'effectuons pas une mission d'enseignement, mais une simple surveillance ou un soutien administratif dans une équipe bac, nos heures sont doublées.
Tenons nous au droit alors :
- la VS prime, nous faisons cours à nos élèves, aux classes concernées. Je suis prof des 3e2, je ne fais pas cours aux 3e3 (sauf cas particulier et non obligatoire)
- On est maitre de notre enseignement, donc nous choisissons ce que nous faisons pendant nos heures à nos classes. On peut peut pas nous imposer des séances de révisions (même si les professeurs choisissent d'en faire à l'approche de l'examen).
- les élèves sont libérés par la direction, tenons nous au droit et suivons notre VS, sinon heures sup.
- la correction et tenue des examens fait partie de nos obligations de service, pas les épreuves blanches, pas le gardiennage.
Les textes ne disent pas autre chose, les organisations syndicales non plus.
- PépèreNiveau 4
Euh, non, je ne crois pas que les textes disent tout cela ... Un point : la V.S. est une "mesure d'ordre intérieur", donc n'est pas à proprement parler un élément de droit. Quant au fait que "chacun fait ce qu'il veut dans sa classe" ... oui, soit. Mais, tout de même, un enseignant affecté dans un établissement est, me semble-t-il, réputé adhérer au "projet d'établissement", et donc aux actions qui en découlent, sous l'impulsion de la direction.
Enfin, dernier argument (non juridique) : si vous dites qu'une heure de surveillance vaut une heure de d'enseignement, retournez les éléments de la phrase pour voir l'effet désastreux que de telles déclarations peuvent avoir auprès d'esprits malins qui voudraient jeter le discrédit sur nos missions d'enseignement. Rappelons-nous que nous nous sommes battus pour qu'une heure d'enseignement ne soit pas assimilée à une simple heure de travail ("les profs, ces gens qui ne travaillent que 18 h / semaine ..."). Ne revenons pas en arrière maladroitement.
Le décret d'août 2014 fait désormais une référence explicite à la législation commune sur le temps de travail des fonctionnaires. Il est possible qu'il mette fin à ces discussions...
Enfin, dernier argument (non juridique) : si vous dites qu'une heure de surveillance vaut une heure de d'enseignement, retournez les éléments de la phrase pour voir l'effet désastreux que de telles déclarations peuvent avoir auprès d'esprits malins qui voudraient jeter le discrédit sur nos missions d'enseignement. Rappelons-nous que nous nous sommes battus pour qu'une heure d'enseignement ne soit pas assimilée à une simple heure de travail ("les profs, ces gens qui ne travaillent que 18 h / semaine ..."). Ne revenons pas en arrière maladroitement.
Le décret d'août 2014 fait désormais une référence explicite à la législation commune sur le temps de travail des fonctionnaires. Il est possible qu'il mette fin à ces discussions...
- BalthamosDoyen
Reprenons
Étrangement, je crois que si, comme plusieurs profs ne se connaissant pas, comme beaucoup de chefs fonctionnant comme ça, comme plusieurs syndicats pourtant opposés.
Oui c'est vrai. C'est un relevé de nos classes et heures, déclenchant le versement du salaire. Elle est la conséquence de la circulaire de mars 1972 et fixe me nombre total d'heures d'enseignement et les responsabilités particulières. Bref, elle organise mon obligation de service (18h ou 15h) et rappelle pour notre cas nos obligations de service.
Si tu veux un texte réglementaire, réfère toi aux décrets de 1950 jusqu'à août 2015 et aux décrets de 2014 pour la rentrée qui arrive.
Il est clairement précisé nos obligations de service : maxima horaire et disciplines d'enseignement.
Nos obligations de service ne se contentent pas seulement de nos heures devant classe mais des missions liées (pour le nouveau vocabulaire). Dans l'ancien décret statutaire ou le nouveau (plus claire sur ce point là), il n'est fait aucunement référence à l’organisation d'oraux blancs (ou tout autre examen blanc), contrairement aux examens et jurys qui font parti de nos obligations de service.
Donc pour être légaliste, cela ne fait pas parti de nos obligations de service, anciens ou nouveaux, c'est donc une tâche supplémentaire, volontaire, bénévole ou rémunérée.
Nous sommes enseignants, cela s'appelle la liberté pédagogique.
Nous devons respecter le programme et les autres textes réglementaires. Et pour ce point là, notre supérieur est l'IPR, certainement pas le chef d'établissement (je n'entre pas dans les limites de mon affirmation, laissant le cas particulier au vestiaire et me concentrant sur le sujet principal).
Quitte à chipoter sur la VS, autant chipoter aussi sur le projet d'établissement.
Son adhésion est toute relative et le projet doit s'inscrire dans la loi et le cadre réglementaire (les décrets entre autre). C'est au chef d'établissement de faire en sorte d'arriver à ses objectifs et de s'en donner les moyens.
Si le projet prévoit des oraux blancs, c'est au chef de trouver des volontaires, de les rémunérer et d'organiser les passages. Cela ne force pas les collègues à faire du bénévolat.
Respectons les textes, et les obligations de service.
Le projet peut de la même manière préciser que le CDI devra ouvrir plus dans la semaine, cela n'obligera pas de la même manière le documentaliste à faire du bénévolat ou des heures supplémentaires.
Je te laisse maître de tes propos.
Mais il n'est pas question ici d'une heure de surveillance, mais d'oraux blancs, donc tu confirmes qu'il y a aussi de la préparation.
Relisons et vérifions
C'est vrai,il met fin à la discussion, ce n'est pas obligatoire.
Pépère a écrit:Euh, non, je ne crois pas que les textes disent tout cela.
Étrangement, je crois que si, comme plusieurs profs ne se connaissant pas, comme beaucoup de chefs fonctionnant comme ça, comme plusieurs syndicats pourtant opposés.
Pépère a écrit: Un point : la V.S. est une "mesure d'ordre intérieur", donc n'est pas à proprement parler un élément de droit.
.
Oui c'est vrai. C'est un relevé de nos classes et heures, déclenchant le versement du salaire. Elle est la conséquence de la circulaire de mars 1972 et fixe me nombre total d'heures d'enseignement et les responsabilités particulières. Bref, elle organise mon obligation de service (18h ou 15h) et rappelle pour notre cas nos obligations de service.
Si tu veux un texte réglementaire, réfère toi aux décrets de 1950 jusqu'à août 2015 et aux décrets de 2014 pour la rentrée qui arrive.
Il est clairement précisé nos obligations de service : maxima horaire et disciplines d'enseignement.
Nos obligations de service ne se contentent pas seulement de nos heures devant classe mais des missions liées (pour le nouveau vocabulaire). Dans l'ancien décret statutaire ou le nouveau (plus claire sur ce point là), il n'est fait aucunement référence à l’organisation d'oraux blancs (ou tout autre examen blanc), contrairement aux examens et jurys qui font parti de nos obligations de service.
Donc pour être légaliste, cela ne fait pas parti de nos obligations de service, anciens ou nouveaux, c'est donc une tâche supplémentaire, volontaire, bénévole ou rémunérée.
Pépère a écrit:Quant au fait que "chacun fait ce qu'il veut dans sa classe" ... oui, soit.
Nous sommes enseignants, cela s'appelle la liberté pédagogique.
Nous devons respecter le programme et les autres textes réglementaires. Et pour ce point là, notre supérieur est l'IPR, certainement pas le chef d'établissement (je n'entre pas dans les limites de mon affirmation, laissant le cas particulier au vestiaire et me concentrant sur le sujet principal).
Pépère a écrit:Mais, tout de même, un enseignant affecté dans un établissement est, me semble-t-il, réputé adhérer au "projet d'établissement", et donc aux actions qui en découlent, sous l'impulsion de la direction.
Quitte à chipoter sur la VS, autant chipoter aussi sur le projet d'établissement.
Son adhésion est toute relative et le projet doit s'inscrire dans la loi et le cadre réglementaire (les décrets entre autre). C'est au chef d'établissement de faire en sorte d'arriver à ses objectifs et de s'en donner les moyens.
Si le projet prévoit des oraux blancs, c'est au chef de trouver des volontaires, de les rémunérer et d'organiser les passages. Cela ne force pas les collègues à faire du bénévolat.
Respectons les textes, et les obligations de service.
Le projet peut de la même manière préciser que le CDI devra ouvrir plus dans la semaine, cela n'obligera pas de la même manière le documentaliste à faire du bénévolat ou des heures supplémentaires.
Pépère a écrit:
Enfin, dernier argument (non juridique) : si vous dites qu'une heure de surveillance vaut une heure de d'enseignement, retournez les éléments de la phrase pour voir l'effet désastreux que de telles déclarations peuvent avoir auprès d'esprits malins qui voudraient jeter le discrédit sur nos missions d'enseignement. Rappelons-nous que nous nous sommes battus pour qu'une heure d'enseignement ne soit pas assimilée à une simple heure de travail ("les profs, ces gens qui ne travaillent que 18 h / semaine ..."). Ne revenons pas en arrière maladroitement.
Je te laisse maître de tes propos.
Mais il n'est pas question ici d'une heure de surveillance, mais d'oraux blancs, donc tu confirmes qu'il y a aussi de la préparation.
Pépère a écrit:
Le décret d'août 2014 fait désormais une référence explicite à la législation commune sur le temps de travail des fonctionnaires. Il est possible qu'il mette fin à ces discussions...
Relisons et vérifions
Dans le cadre de la réglementation applicable à l'ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail et dans celui de leurs statuts particuliers respectifs, les enseignants mentionnés à l'article 1er du présent décret sont tenus d'assurer, sur l'ensemble de l'année scolaire :
I. - Un service d'enseignement dont les maxima hebdomadaires sont les suivants :
1° Professeurs agrégés : quinze heures ;
3° Professeurs certifiés, adjoints d'enseignement et professeurs de lycée professionnel : dix-huit heures ;
[...]
II. - Les missions liées au service d'enseignement qui comprennent les travaux de préparation et les recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire. Dans ce cadre, ils peuvent être appelés à travailler en équipe pluriprofessionnelle associant les personnels de santé, sociaux, d'orientation et d'éducation.
C'est vrai,il met fin à la discussion, ce n'est pas obligatoire.
- LilypimsGrand sage
Pseudo a écrit:Cath a écrit:Bah non.Pépère a écrit:
Certes, certes, et c'est tant mieux. Personnellement, j'essaie de m'en tenir au droit, plutôt qu'à l'interprétation qu'en livrent les organisations syndicales (qui défendent, et c'est très bien, nos intérêts, mais ne sont pas les représentants de la loi).
Lorsque je lis les textes qui définissent nos statuts, je ne lis RIEN qui indique que l'ORS tombe une fois qu'il y a arrêt des cours pour la majorité des élèves. De même, je ne lis pas absolument pas que les heures de surveillances d'examen doivent correspondre à notre ORS d'enseignement devant élèves. Pour moi, le service d'examen fait partie de nos missions, point. (Ainsi, un agrégé ne me paraît pas fondé à surveiller ou à corriger 15/18ème de la dose moyenne, par exemple). Enfin, lorsqu'il ne s'agit pas d'un service d'enseignement devant élèves, il me semble bien qu'une heure effectuée n'en vaut que 0,5. Nous défendons, à fort juste titre, la spécificité d'une heure d'enseignement (qui ne peut être assimilée à une seule heure de travail, comme ont aimé à le dire certains ...). Mais la conséquence logique est aussi que, lorsque nous n'effectuons pas une mission d'enseignement, mais une simple surveillance ou un soutien administratif dans une équipe bac, nos heures sont doublées.
Si, si. C'est même à cette condition qu'est calculé le service des profs-docs, selon un texte qui date d'avant le capes doc. Les profs mis sur des poste de doc se voyaient (et se voit toujours) donc leur service calculé selon cette règle : une heure d'enseignement devenait deux heures de présence au CDI.
Mais, l’administration ne peut obliger un enseignant à prendre contre son gré un service autre qu'un service enseignant. On moyenne en général en demandant seulement 18h00 de service à l'enseignant. On se retrouve donc dans les CDI (mais ailleurs peut-être aussi) avec des profs qui ne viennent que 18h00 quand la certifié de doc, tout aussi prof, que je sache, fait son service complet de 30+6.
Mon service de professeur me place quinze ou dix-huit heures devant les élèves ; pas trente ou trente-six. Quelle que soit l'activité que j'y mène.Pépère a écrit:Euh, non, je ne crois pas que les textes disent tout cela ... Un point : la V.S. est une "mesure d'ordre intérieur", donc n'est pas à proprement parler un élément de droit. Quant au fait que "chacun fait ce qu'il veut dans sa classe" ... oui, soit. Mais, tout de même, un enseignant affecté dans un établissement est, me semble-t-il, réputé adhérer au "projet d'établissement", et donc aux actions qui en découlent, sous l'impulsion de la direction.
Enfin, dernier argument (non juridique) : si vous dites qu'une heure de surveillance vaut une heure de d'enseignement, retournez les éléments de la phrase pour voir l'effet désastreux que de telles déclarations peuvent avoir auprès d'esprits malins qui voudraient jeter le discrédit sur nos missions d'enseignement. Rappelons-nous que nous nous sommes battus pour qu'une heure d'enseignement ne soit pas assimilée à une simple heure de travail ("les profs, ces gens qui ne travaillent que 18 h / semaine ..."). Ne revenons pas en arrière maladroitement.
Le décret d'août 2014 fait désormais une référence explicite à la législation commune sur le temps de travail des fonctionnaires. Il est possible qu'il mette fin à ces discussions...
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- PépèreNiveau 4
" Dans le cadre de la réglementation applicable à l'ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail et dans celui de leurs statuts particuliers respectifs, les enseignants mentionnés à l'article 1er du présent décret sont tenus d'assurer, sur l'ensemble de l'année scolaire :
I. - Un service d'enseignement dont les maxima hebdomadaires sont les suivants :
1° Professeurs agrégés : quinze heures ;
2° Professeurs agrégés de la discipline d'éducation physique et sportive : dix-sept heures ;
3° Professeurs certifiés, adjoints d'enseignement et professeurs de lycée professionnel : dix-huit heures ;
4° Professeurs d'éducation physique et sportive, chargés d'enseignement d'éducation physique et sportive et adjoints d'enseignement d'éducation physique et sportive : vingt heures ;
5° Instituteurs et professeurs des écoles exerçant dans les établissements régionaux d'enseignement adapté, dans les sections d'enseignement général et professionnel adapté des collèges et dans les unités localisées pour l'inclusion scolaire : vingt et une heures.
II. - Les missions liées au service d'enseignement qui comprennent les travaux de préparation et les recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire. Dans ce cadre, ils peuvent être appelés à travailler en équipe pluriprofessionnelle associant les personnels de santé, sociaux, d'orientation et d'éducation. "(décret n°2014-940 du 20 août 2014)
En gras, un peu de food for thought ...
I. - Un service d'enseignement dont les maxima hebdomadaires sont les suivants :
1° Professeurs agrégés : quinze heures ;
2° Professeurs agrégés de la discipline d'éducation physique et sportive : dix-sept heures ;
3° Professeurs certifiés, adjoints d'enseignement et professeurs de lycée professionnel : dix-huit heures ;
4° Professeurs d'éducation physique et sportive, chargés d'enseignement d'éducation physique et sportive et adjoints d'enseignement d'éducation physique et sportive : vingt heures ;
5° Instituteurs et professeurs des écoles exerçant dans les établissements régionaux d'enseignement adapté, dans les sections d'enseignement général et professionnel adapté des collèges et dans les unités localisées pour l'inclusion scolaire : vingt et une heures.
II. - Les missions liées au service d'enseignement qui comprennent les travaux de préparation et les recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire. Dans ce cadre, ils peuvent être appelés à travailler en équipe pluriprofessionnelle associant les personnels de santé, sociaux, d'orientation et d'éducation. "(décret n°2014-940 du 20 août 2014)
En gras, un peu de food for thought ...
- LilypimsGrand sage
Et alors ? Quel rapport avec "une heure d'enseignement en vaut deux" ?
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- BalthamosDoyen
Pépère a écrit:" Dans le cadre de la réglementation applicable à l'ensemble des fonctionnaires en matière de temps de travail et dans celui de leurs statuts particuliers respectifs, les enseignants mentionnés à l'article 1er du présent décret sont tenus d'assurer, sur l'ensemble de l'année scolaire :
I. - Un service d'enseignement dont les maxima hebdomadaires sont les suivants :
1° Professeurs agrégés : quinze heures ;
2° Professeurs agrégés de la discipline d'éducation physique et sportive : dix-sept heures ;
3° Professeurs certifiés, adjoints d'enseignement et professeurs de lycée professionnel : dix-huit heures ;
4° Professeurs d'éducation physique et sportive, chargés d'enseignement d'éducation physique et sportive et adjoints d'enseignement d'éducation physique et sportive : vingt heures ;
5° Instituteurs et professeurs des écoles exerçant dans les établissements régionaux d'enseignement adapté, dans les sections d'enseignement général et professionnel adapté des collèges et dans les unités localisées pour l'inclusion scolaire : vingt et une heures.
II. - Les missions liées au service d'enseignement qui comprennent les travaux de préparation et les recherches personnelles nécessaires à la réalisation des heures d'enseignement, l'aide et le suivi du travail personnel des élèves, leur évaluation, le conseil aux élèves dans le choix de leur projet d'orientation en collaboration avec les personnels d'éducation et d'orientation, les relations avec les parents d'élèves, le travail au sein d'équipes pédagogiques constituées d'enseignants ayant en charge les mêmes classes ou groupes d'élèves ou exerçant dans le même champ disciplinaire. Dans ce cadre, ils peuvent être appelés à travailler en équipe pluriprofessionnelle associant les personnels de santé, sociaux, d'orientation et d'éducation. "(décret n°2014-940 du 20 août 2014)
En gras, un peu de food for thought ...
Il faut tout lire :
dans celui de leurs statuts particuliers respectifs
Nous avons un statut particulier, d'où la suite. Donc on se limite à ces 18h + qq tâches annexes (conseil de classe, etc.)
Enfin, nos missions sont liées au service d'enseignement, autrement dit, le chef n'organise pas nos cours et nos missions liées. L'évaluation (même s'il n'en est pas question ici, puisque c'est un blanc) est de la responsabilité de l'enseignant. Le chef n'intervient pas.
Enfin, je ne comprends pas où tu veux en venir dans le dernier gras.
- PépèreNiveau 4
Je ne suis pas insensible à tes arguments et à ta lecture des textes. Il est clair que ces textes sont faits pour laisser une marge d'interprétation.
En fait, au-delà des questions réglementaires, je pense qu'il s'agit vraiment de deux conceptions du métier très différentes qui se dévoilent ici.
Personnellement, que mon "autonomie pédagogique" s'inscrive dans une démarche collective (celle d'un projet d'établissement, et que le chef d'établissement en soit, de façon non dictatoriale, à l'impulsion) ne me dérange pas. Que le chef d'établissement - que je croise au quotidien - soit un interlocuteur pédagogique, bien plus qu'un IA-IPR (que je croise une fois par an, et qui oublie très vite mon nom), c'est là pour moi une évidence. Mais je conçois qu'on ne la partage pas.
En fait, au-delà des questions réglementaires, je pense qu'il s'agit vraiment de deux conceptions du métier très différentes qui se dévoilent ici.
Personnellement, que mon "autonomie pédagogique" s'inscrive dans une démarche collective (celle d'un projet d'établissement, et que le chef d'établissement en soit, de façon non dictatoriale, à l'impulsion) ne me dérange pas. Que le chef d'établissement - que je croise au quotidien - soit un interlocuteur pédagogique, bien plus qu'un IA-IPR (que je croise une fois par an, et qui oublie très vite mon nom), c'est là pour moi une évidence. Mais je conçois qu'on ne la partage pas.
- BalthamosDoyen
Pas si éloigné tout compte fait.
Il y a en fait une nuance avec
Effectivement je ne conçois pas le chef comme interlocuteur pédagogique, il n'a pas à me guider dans ma pédagogie comme il n'a pas guider le français, les maths, l'EPS... trop différents.
Ce qui me gène, c'est d'institutionnaliser cet investissement, ce qui le rend de facto obligatoire pour les autres qui ne veulent pas pour différentes raisons (personnel, l'investissement ne peut pas se faire au détriment de la vie personnelle, professionnelle, je ne me vois pas travailler avec certains collègues). Pouvoir faire collectif est souhaitable, mais le rendre obligatoire ne l'est pas.
Il faut penser aussi qu'on est des travailleurs.
Mais j'ai l'impression qu'on s'éloigne du sujet.
Il y a en fait une nuance avec
Effectivement je ne conçois pas le chef comme interlocuteur pédagogique, il n'a pas à me guider dans ma pédagogie comme il n'a pas guider le français, les maths, l'EPS... trop différents.
Ce qui me gène, c'est d'institutionnaliser cet investissement, ce qui le rend de facto obligatoire pour les autres qui ne veulent pas pour différentes raisons (personnel, l'investissement ne peut pas se faire au détriment de la vie personnelle, professionnelle, je ne me vois pas travailler avec certains collègues). Pouvoir faire collectif est souhaitable, mais le rendre obligatoire ne l'est pas.
Il faut penser aussi qu'on est des travailleurs.
Mais j'ai l'impression qu'on s'éloigne du sujet.
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- Spoiler:
- User5899Demi-dieu
Cela dépend beaucoup du nombre de crétins qu'on a ou non croisés dans cette fonction. Quand on devient CdE parce qu'on n'a jamais tenu une classe, il est piquant de se proclamer "impulseur pédagogique"... Occupe-toi de tes tampons.Pépère a écrit:que mon "autonomie pédagogique" s'inscrive dans une démarche collective (celle d'un projet d'établissement, et que le chef d'établissement en soit, de façon non dictatoriale, à l'impulsion) ne me dérange pas. Que le chef d'établissement - que je croise au quotidien - soit un interlocuteur pédagogique, bien plus qu'un IA-IPR (que je croise une fois par an, et qui oublie très vite mon nom), c'est là pour moi une évidence. Mais je conçois qu'on ne la partage pas.
- IphigénieProphète
morale de l'histoire:
On se moque souvent de la paresse des fonctionnaires, mais c'est leur seule arme de résistance.
Idem pour les projets actuellement, qui progressivement (vive les épis) deviennent une obligation professionnelle à leur tout.
Chez nous depuis l'an dernier, les professeurs sont appelés, pendant la période de "suspension des cours" pour cause d'examen, à" faire" les classes de l'an prochain: tout le monde trouve ça très bien, sauf que c'est le boulot de l'administration. Demain on leur demandera de recevoir les inscriptions et après demain de coller les timbres...
début de la lettre de rentrée au BO aujourd'hui:
Chaque fois qu'on accepte par bonne volonté d'en faire plus qu'on ne nous demande, on s'y trouve peu après obligé: c'est le cas pour toutes cette inflation d'épreuves blanches, qui ne sont apparues que vers les années 90-5 et qui deviennent une institution d'état...Dans mon lycée, les cours sont officiellement arrêtés le 9 juin (ha ha... bon, no comment)
Chaque année, j'accepte de faire soit des séances de révisions, soit de faire repasser un second oral blanc (soit les deux les années fastes) aux élèves demandeurs.
Ces heures me sont payées en HSE
Cette année, la PA me sollicite de nouveau pour ces révisions et les élèves (sachant par les terminales que je le fais régulièrement) me demandent en masse des entraînements oraux.
On se moque souvent de la paresse des fonctionnaires, mais c'est leur seule arme de résistance.
Idem pour les projets actuellement, qui progressivement (vive les épis) deviennent une obligation professionnelle à leur tout.
Chez nous depuis l'an dernier, les professeurs sont appelés, pendant la période de "suspension des cours" pour cause d'examen, à" faire" les classes de l'an prochain: tout le monde trouve ça très bien, sauf que c'est le boulot de l'administration. Demain on leur demandera de recevoir les inscriptions et après demain de coller les timbres...
début de la lettre de rentrée au BO aujourd'hui:
à bon entendeur...Troisième rentrée de la refondation de l'École de la République, celle de septembre 2015 ouvre une étape déterminante.
L'année scolaire 2015-2016 doit d'abord mobiliser tous les acteurs de l'école pour engager ou poursuivre l'évolution des contenus d'enseignement et des pratiques pédagogiques
- PseudoDemi-dieu
Lilypims a écrit:
Mon service de professeur me place quinze ou dix-huit heures devant les élèves ; pas trente ou trente-six. Quelle que soit l'activité que j'y mène.
Le problème c'est que ça laisse supposer que le travail du prof s'arrête à l'heure de présence élève, quelque soit l'activité. Autant sous entendre qu'un cours ne se prépare ni plus ni moins qu'une heure de surveillance, et que seules les heures face à des élèves comptent. De là à dire que les profs ne travaillent que 18 ou 15h00, ces faignants, il n'y a qu'un saut de puce.
D'autre part, comment expliquer que des profs fassent 30+6 en doc ? Ils sont profs comme toi, sont en présence d'élèves comme toi. Mais, bizarrement, tu as des prérogatives qu'ils n'ont pas. A moins qu'il ne faille défendre un service de 18h00 de présence pour les docs ? Je vote pour personnellement
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- LilypimsGrand sage
Je ne cherche pas à expliquer quoi que ce soit.Pseudo a écrit:Lilypims a écrit:
Mon service de professeur me place quinze ou dix-huit heures devant les élèves ; pas trente ou trente-six. Quelle que soit l'activité que j'y mène.
Le problème c'est que ça laisse supposer que le travail du prof s'arrête à l'heure de présence élève, quelque soit l'activité. Autant sous entendre qu'un cours ne se prépare ni plus ni moins qu'une heure de surveillance, et que seules les heures face à des élèves comptent. De là à dire que les profs ne travaillent que 18 ou 15h00, ces faignants, il n'y a qu'un saut de puce.
D'autre part, comment expliquer que des profs fassent 30+6 en doc ? Ils sont profs comme toi, sont en présence d'élèves comme toi. Mais, bizarrement, tu as des prérogatives qu'ils n'ont pas. A moins qu'il ne faille défendre un service de 18h00 de présence pour les docs ? Je vote pour personnellement
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...il faut continuer, je ne peux pas continuer, il faut continuer, je vais donc continuer...
- PseudoDemi-dieu
Lilypims a écrit:Je ne cherche pas à expliquer quoi que ce soit.Pseudo a écrit:Lilypims a écrit:
Mon service de professeur me place quinze ou dix-huit heures devant les élèves ; pas trente ou trente-six. Quelle que soit l'activité que j'y mène.
Le problème c'est que ça laisse supposer que le travail du prof s'arrête à l'heure de présence élève, quelque soit l'activité. Autant sous entendre qu'un cours ne se prépare ni plus ni moins qu'une heure de surveillance, et que seules les heures face à des élèves comptent. De là à dire que les profs ne travaillent que 18 ou 15h00, ces faignants, il n'y a qu'un saut de puce.
D'autre part, comment expliquer que des profs fassent 30+6 en doc ? Ils sont profs comme toi, sont en présence d'élèves comme toi. Mais, bizarrement, tu as des prérogatives qu'ils n'ont pas. A moins qu'il ne faille défendre un service de 18h00 de présence pour les docs ? Je vote pour personnellement
Hi, hi, hi... C'est drôle ! Ce n'est pas ton service de professeur qui te place quelque part, c'est l'idée que tu te fais de ce service. Donc, effectivement, il n'y a rien à expliquer. C'est ton idée, ta définition de ta situation à toi très personnelle, basé sur ton désir. Ca me rappelle les élèves qui disent "ça se fait pas" quand une règle les chagrine. Dans leur idée, non, on ne peut pas leur faire ça à eux (pour les autres, ma foi, ce n'est pas leur problème), et aucune explication ne change leur ressenti.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- mutineNiveau 4
Pépère, c'est pour quand la promotion à la direction d'étable ?
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