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- OlympiasProphète
C'est bien le problème.Ronin a écrit:Peuchère ! pour une fois que je ne disais pas de mal du SNES :lol: ,enfin, pas trop. Je te rassure, je pense que c'est l'UNSA qui écrit les réformes. Ou la branche inspecteur, ou cde, ça reste l'UNSA...
- GrypheMédiateur
"C'est pour ça que nous avons milité nous pour la disparition d'une option facultative DP3 et l’inclusion de la découverte du monde économique et professionnel dans l'EDT de tous les élèves." (Claire KREPPER.)
http://videos.senat.fr/video/videos/2015/video28629.html 10mn50
Et après on nous reproche d'avoir râlé davantage pour le latin-grec que pour la DP3.
On n'a au moins pas milité pour sa disparition.
http://videos.senat.fr/video/videos/2015/video28629.html 10mn50
Et après on nous reproche d'avoir râlé davantage pour le latin-grec que pour la DP3.
On n'a au moins pas milité pour sa disparition.
- OlympiasProphète
C'est extraordinaire. Et sur Twitter, des profs adhérents de l'Unsa se plaignent que personne ne râle contre la disparition de la DP3Gryphe a écrit:"C'est pour ça que nous avons milité nous pour la disparition d'une option facultative DP3 et l’inclusion de la découverte du monde économique et professionnel dans l'EDT de tous les élèves." (Claire KREPPER.)
http://videos.senat.fr/video/videos/2015/video28629.html 10mn50
Et après on nous reproche d'avoir râlé davantage pour le latin-grec que pour la DP3.
On n'a au moins pas milité pour sa disparition.
- GrypheMédiateur
Oui.Olympias a écrit:Et sur Twitter, des profs adhérents de l'Unsa se plaignent que personne ne râle contre la disparition de la DP3
C'est fabuleux, hein.
- Spoiler:
- Et après, quand on va me demander ce que j'ai fichu en ce début de week-end, je vais répondre "j'ai regardé des auditions au Sénat", et personne ne comprendra que je trouve ça passionnant. Mais dans un an, tout le monde râlera quand la réforme s'appliquera pour du vrai. :lol:
- SynapseNiveau 5
Dites, c'est moi ou l'unsa et affiliés croient encore que ce sont les options qui font les élèves s'inscrivent dans tel ou tel établissement...??? Que du fait de supprimer ces options, les élèves n'iront plus dans d'autres établissement que celui de leur quartier ?
Il y a un joli proverbe chinois qui illustre bien la réforme et ses conséquences: "quand les gros maigrissent, les maigres meurent" ...
Il y a un joli proverbe chinois qui illustre bien la réforme et ses conséquences: "quand les gros maigrissent, les maigres meurent" ...
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« Non quia difficilia sunt non audemus, sed quia non audemus difficilia sunt. »
- OlympiasProphète
Parce qu'on cherche la cohérence dans certains de leurs propos.Gryphe a écrit:Oui.Olympias a écrit:Et sur Twitter, des profs adhérents de l'Unsa se plaignent que personne ne râle contre la disparition de la DP3
C'est fabuleux, hein.
- Spoiler:
Et après, quand on va me demander ce que j'ai fichu en ce début de week-end, je vais répondre "j'ai regardé des auditions au Sénat", et personne ne comprendra que je trouve ça passionnant. Mais dans un an, tout le monde râlera quand la réforme s'appliquera pour du vrai. :lol:
Ensuite, ce n'est pas nous, profs, qui construisons les collèges, décidons de leur implantation, de la carte scolaire...on essaye juste de gérer au mieux la panade qu'on nous concocte aux échelons supérieurs.
- SynapseNiveau 5
La question a déjà été évoquée dans le post portant sur la présence d'Olympias aux auditions du Sénat mais je n'y ai pas vu de réponse: Quel est le but des ces auditions? Le Sénat peut-il "révoquer" un décret? Il n'a qu'un rôle consultatif mais dans quelle mesure peut-il saisir d'autres instances ayant un rôle plus concret??
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« Non quia difficilia sunt non audemus, sed quia non audemus difficilia sunt. »
- OlympiasProphète
Le Sénat ne peut pas révoquer un décret. Mais les parlementaires peuvent faire remonter leur mécontentement à l'exécutif.Synapse a écrit:La question a déjà été évoquée dans le post portant sur la présence d'Olympias aux auditions du Sénat mais je n'y ai pas vu de réponse: Quel est le but des ces auditions? Le Sénat peut-il "révoquer" un décret? Il n'a qu'un rôle consultatif mais dans quelle mesure peut-il saisir d'autres instances ayant un rôle plus concret??
- SynapseNiveau 5
Hum, vu l'exécutif en ce moment, ce mécontentement pourrait-il être entendu?
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« Non quia difficilia sunt non audemus, sed quia non audemus difficilia sunt. »
- OlympiasProphète
Le Big problème est que le Sénat est repassé à droite...le PS a pris une rouste aux municipales, une autre rouste aux départementales et comme les régionales sont avec la proportionnelle...ce qui change tout, n'est ce pas...? Peut-être que la grande confrérie des éléphants solferiniens battus aux élections se posera des questions...Synapse a écrit:Hum, vu l'exécutif en ce moment, ce mécontentement pourrait-il être entendu?
Quand on nous dit qu'il faut bcp de temps pour faire passer un texte, changer une réforme, c'est du vent. Tout est une question de volonté politique. Et on oublie que pendant les premières années du septennat, de Gaulle a fait légiférer par ordonnances.
- archebocEsprit éclairé
Olympias a écrit:Le Sénat ne peut pas révoquer un décret. Mais les parlementaires peuvent faire remonter leur mécontentement à l'exécutif.Synapse a écrit:La question a déjà été évoquée dans le post portant sur la présence d'Olympias aux auditions du Sénat mais je n'y ai pas vu de réponse: Quel est le but des ces auditions? Le Sénat peut-il "révoquer" un décret? Il n'a qu'un rôle consultatif mais dans quelle mesure peut-il saisir d'autres instances ayant un rôle plus concret??
Le sénat ne peut pas révoquer un décret, non, mais il peut proposer une loi, en revanche. Or les lois priment sur le décret, et peuvent donc les abroger. Si elle est votée, la proposition de loi est envoyées aux députés, qui s'empresseront, dans le cas qui nous occupe, de la mettre à la poubelle. Dans le meilleur des cas, ils la décapitent rapido au moyen d'une question préalable (facile à trouver : une nouvelle loi est sans objet, puisque la refondation est en marche), dans le pire des cas, ils se débrouillent pour que la proposition ne passe jamais en séance.
A cause de cela, je pense que les sénateurs ne feront rien : ils utiliseront leurs créneaux pour mettre à l'ordre du jour des propositions qu'ils pensent plus utiles, car plus susceptibles de passer.
- source:
- http://www.senat.fr/role/senatloi.html
Comme le député, le sénateur est avant tout un législateur chargé de voter les lois de la République. Il dispose de l'initiative législative, qui peut se traduire par le dépôt de propositions de loi (les textes déposés par le gouvernement sont appelés projets de loi).
- GrypheMédiateur
En attendant, ils sont quand même ouvertement opposés à la réforme du collège :archeboc a écrit:A cause de cela, je pense que les sénateurs ne feront rien
https://www.neoprofs.org/t90221-g-larcher-president-du-senat-demande-l-abrogation-du-decret-sur-la-reforme-du-college?highlight=s%E9nat
- OlympiasProphète
Encore faut-il qu'ils puissent glisser ladite proposition dans un ordre du jour législatif où les textes gouvernementaux sont prioritaires.archeboc a écrit:Olympias a écrit:Le Sénat ne peut pas révoquer un décret. Mais les parlementaires peuvent faire remonter leur mécontentement à l'exécutif.Synapse a écrit:La question a déjà été évoquée dans le post portant sur la présence d'Olympias aux auditions du Sénat mais je n'y ai pas vu de réponse: Quel est le but des ces auditions? Le Sénat peut-il "révoquer" un décret? Il n'a qu'un rôle consultatif mais dans quelle mesure peut-il saisir d'autres instances ayant un rôle plus concret??
Le sénat ne peut pas révoquer un décret, non, mais il peut proposer une loi, en revanche. Or les lois priment sur le décret, et peuvent donc les abroger. Si elle est votée, la proposition de loi est envoyées aux députés, qui s'empresseront, dans le cas qui nous occupe, de la mettre à la poubelle. Dans le meilleur des cas, ils la décapitent rapido au moyen d'une question préalable (facile à trouver : une nouvelle loi est sans objet, puisque la refondation est en marche), dans le pire des cas, ils se débrouillent pour que la proposition ne passe jamais en séance.
A cause de cela, je pense que les sénateurs ne feront rien : ils utiliseront leurs créneaux pour mettre à l'ordre du jour des propositions qu'ils pensent plus utiles, car plus susceptibles de passer.
- source:
http://www.senat.fr/role/senatloi.html
Comme le député, le sénateur est avant tout un législateur chargé de voter les lois de la République. Il dispose de l'initiative législative, qui peut se traduire par le dépôt de propositions de loi (les textes déposés par le gouvernement sont appelés projets de loi).
- User5899Demi-dieu
Claire Krepper m'a expliqué sur twitter, avant de me bloquer , que la réforme est âprement discutée par tous les acteurs depuis le lancement de la refondation par Peillon, en 2012.John a écrit:Il y a quand même eu un temps de négociation, si on suit le calendrier de la réforme :
17 mars - Réunion 1
25 mars - Réunion 2
31 mars - Réunion 3
10 avril - vote au CSE
Et les syndicats n'ont pas été consultés par le ministère avant le 16 mars pour donner leur point de vue sur la réforme du collège ?
J'ai l'impression que Claire Krepper exagère en parlant de plusieurs mois, mais qu'il semble bien y avoir eu plusieurs semaines de négociations.
- OlympiasProphète
Elle n'aime pas les ours ? :shock:Cripure a écrit:Claire Krepper m'a expliqué sur twitter, avant de me bloquer , que la réforme est âprement discutée par tous les acteurs depuis le lancement de la refondation par Peillon, en 2012.John a écrit:Il y a quand même eu un temps de négociation, si on suit le calendrier de la réforme :
17 mars - Réunion 1
25 mars - Réunion 2
31 mars - Réunion 3
10 avril - vote au CSE
Et les syndicats n'ont pas été consultés par le ministère avant le 16 mars pour donner leur point de vue sur la réforme du collège ?
J'ai l'impression que Claire Krepper exagère en parlant de plusieurs mois, mais qu'il semble bien y avoir eu plusieurs semaines de négociations.
- BientôtlesudFidèle du forum
Claire Krepper a fini par bloquer pas mal de monde quand sa décharge totale a fini par fournir un sujet de plaisanteries assez populaire.
- RoninMonarque
On en apprend de belles ! décidément, le sens de l'humour...
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- DaphnéDemi-dieu
Bientôtlesud a écrit:Claire Krepper a fini par bloquer pas mal de monde quand sa décharge totale a fini par fournir un sujet de plaisanteries assez populaire.
Surtout qu'agrégée, son poste est en lycée.....
Donc le collège ça fait un moment qu'elle n'a pas dû y mettre les pieds.
- OlympiasProphète
J'ai vu ça sur Twitter en effet. :lol: Il y a chez certains adhérents de l'Unsa une difficulté à supporter la contradiction.Bientôtlesud a écrit:Claire Krepper a fini par bloquer pas mal de monde quand sa décharge totale a fini par fournir un sujet de plaisanteries assez populaire.
- HypermnestreÉrudit
Question un peu HS : quel(s) syndicat(s) offre(nt) une décharge totale à certains de ses représentants ?
- BientôtlesudFidèle du forum
hypermnestre a écrit:Question un peu HS : quel(s) syndicat(s) offre(nt) une décharge totale à certains de ses représentants ?
Je te réponds pour ceux dont je suis certain.
SNES : pas de déchargé total (à une époque, celui chargé du syndicalisme international l'était totalement je crois donc il a pu exister des exceptions mais la règle veut que l'on garde une charge d'enseignement dans ce syndicat)
SE-Unsa : plusieurs déchargés totaux.
FO : j'ai connu au moins une responsable qui était totalement déchargée.
- OlympiasProphète
Comme l'indique bientôt le sud, souvent l'Unsa. Ça permet de donner un avis très éclaire...hypermnestre a écrit:Question un peu HS : quel(s) syndicat(s) offre(nt) une décharge totale à certains de ses représentants ?
- HypermnestreÉrudit
Merci tous les deux !
Et Sud ? CGT ? SNALC ? SGEN ?
Et Sud ? CGT ? SNALC ? SGEN ?
- DaphnéDemi-dieu
hypermnestre a écrit:Merci tous les deux !
Et Sud ? CGT ? SNALC ? SGEN ?
Chaque organisation reçoit son contingent de décharges et les gère comme il l'entend, avec un quota pour les académies et un quota pour le national.
Chaque académie dispose de son quota comme elle l'entend également.
Pour les déchargés nationaux, c'est-à-dire ceux qui doivent aller au MEN, à la DGESCO, à la DGRH, au CSE, au CTM, en audience au Parlement au Sénat etc........... avec la préparation que cela implique, il est difficile selon la discipline de coupler service en établissement et assurer des audiences/présences à Paris sans être souvent absent et donc avoir le CDE et les parents sur le dos, selon la discipline et le l'affectation.
Un collègue qui voit les élèves une fois par semaine par exemple - disciplines artistiques, sciences physiques ou SVT en collège, techno.... - peut concentrer son service sur une journée et être disponible le reste de la semaine par exemple.
Un collègue de LV, maths ou lettres ne pourra pas le faire.
Différence encore entre un collègue en poste à Paris ou en RP qui peut facilement aller au MEN sur une demi-journée et rattraper éventuellement une heure ou deux de temps en temps et des collègues de province.
Un responsable national en poste à Toulouse ou Nice qui devrait monter à Paris - aux frais du syndicat - deux ou trois fois par semaine en assurant ses cours ça me parait difficile.
Tout se fait donc au cas par cas.
- Presse-puréeGrand sage
Cripure a écrit:Claire Krepper m'a expliqué sur twitter, avant de me bloquer , que la réforme est âprement discutée par tous les acteurs depuis le lancement de la refondation par Peillon, en 2012.John a écrit:Il y a quand même eu un temps de négociation, si on suit le calendrier de la réforme :
17 mars - Réunion 1
25 mars - Réunion 2
31 mars - Réunion 3
10 avril - vote au CSE
Et les syndicats n'ont pas été consultés par le ministère avant le 16 mars pour donner leur point de vue sur la réforme du collège ?
J'ai l'impression que Claire Krepper exagère en parlant de plusieurs mois, mais qu'il semble bien y avoir eu plusieurs semaines de négociations.
On a l'habitude de la reconstruction du passé et de la réalité avec eux.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- BientôtlesudFidèle du forum
Daphné a écrit:hypermnestre a écrit:Merci tous les deux !
Et Sud ? CGT ? SNALC ? SGEN ?
Chaque organisation reçoit son contingent de décharges et les gère comme il l'entend, avec un quota pour les académies et un quota pour le national.
Chaque académie dispose de son quota comme elle l'entend également.
Pour les déchargés nationaux, c'est-à-dire ceux qui doivent aller au MEN, à la DGESCO, à la DGRH, au CSE, au CTM, en audience au Parlement au Sénat etc........... avec la préparation que cela implique, il est difficile selon la discipline de coupler service en établissement et assurer des audiences/présences à Paris sans être souvent absent et donc avoir le CDE et les parents sur le dos, selon la discipline et le l'affectation.
Un collègue qui voit les élèves une fois par semaine par exemple - disciplines artistiques, sciences physiques ou SVT en collège, techno.... - peut concentrer son service sur une journée et être disponible le reste de la semaine par exemple.
Un collègue de LV, maths ou lettres ne pourra pas le faire.
Différence encore entre un collègue en poste à Paris ou en RP qui peut facilement aller au MEN sur une demi-journée et rattraper éventuellement une heure ou deux de temps en temps et des collègues de province.
Un responsable national en poste à Toulouse ou Nice qui devrait monter à Paris - aux frais du syndicat - deux ou trois fois par semaine en assurant ses cours ça me parait difficile.
Tout se fait donc au cas par cas.
Il y a donc des déchargés totaux au SNALC.
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