"J'ai reçu mes descriptifs d'EAF et... oh !" Le topic pour crier sa joie, partager ses surprises et vitupérer tranquille

stench a écrit:J'ai la vague impression que certains auront plus travaillé pour cette épreuve que les élèves qu'ils vont interroger

nlm76 a écrit:

Cripure a écrit:

Iphigénie a écrit:
Ben, elle a pas fini de tailler des costards, celle-là...

Je n'ai jamais lu ce livre, j'ai toujours l'impression d'un bouquin porno

Ah bon ! C'est un bouquin porno ? Mais on ne me dit jamais rien à moi ! Vite vite, amazon !

C'est un bouquin porno qui pose "LA question de l'homme" : "est-ce que tu tailles ?" :lol:

Un de mes collègues (et je suis bien contente qu'il le soit car je n'ai pas à interroger ses élèves), a en tout et pour tout pour l'OE poésie et quête du sens un recueil de Colette Nys Mazure de 5 pages. Je me demande comment les collègues pourraient interroger dessus: personne ne connaît et il n'a pas mis les textes en copie. Si j'étais l'examinateur, je n'interrogerais que sur le reste.

lotta a écrit:C'est vrai, Ysabel. Mais, ne t'inquiète pas, je ne compte faire que le stricte minimum. Faut pas pousser, hein !
Néanmoins, même en m'en tenant à ça, je me rends compte qu'il y a beaucoup de textes que je ne connais pas, ou, si je les connais, huit ans d'enseignement en collège ne m'ont pas permis de  les aborder avec la même profondeur que vous le faites en lycée.
Je dois avouer que tout de même, le seul intérêt de cette expérience (en plus de l'argent, bien sûr :lol: ), est de "redécouvrir" des oeuvres dans lesquelles je n'avais pas remis le nez depuis la fac.

C'est sûr que le collège...
Parce que l'oral c'est payé des queues de cerises !

Isidoria a écrit:Un de mes collègues (et je suis bien contente qu'il le soit car je n'ai pas à interroger ses élèves), a en tout et pour tout pour l'OE poésie et quête du sens un recueil de Colette Nys Mazure de 5 pages. Je me demande comment les collègues pourraient interroger dessus: personne ne connaît et il n'a pas mis les textes en copie. Si j'étais l'examinateur, je n'interrogerais que sur le reste.

C'est qui ça ?

Je ne connais visiblement rien à cette nouvelle épreuve (bien qu'Enfant 1 l'ait passée et qu'Enfant 2 s'y prépare, honte à moi).
Les candidats viennent avec deux exemplaires de chaque texte, non ? Pourquoi réclamez-vous des photocopies ? Et pourquoi préparez-vous des questions à l'avance ? N'est-ce pas le candidat qui doit faire l'explication du texte ? (oui, j'ai passé moi-même l'épreuve...en 1984...)

Cath a écrit:Je ne connais visiblement rien à cette nouvelle épreuve (bien qu'Enfant 1 l'ait passée et qu'Enfant 2 s'y prépare, honte à moi).
Les candidats viennent avec deux exemplaires de chaque texte, non ? Pourquoi réclamez-vous des photocopies ? Et pourquoi préparez-vous des questions à l'avance ? N'est-ce pas le candidat qui doit faire l'explication du texte ? (oui, j'ai passé moi-même l'épreuve...en 1984...)

Les photocopies sont pour l'examinateur qui doit avoir le temps de préparer son épreuve et de découvrir les textes qu'il ne connait pas.

Oui, c'est le candidat qui doit faire l'explication mais le jury est obligé de proposer une problématique à laquelle, justement, le candidat va répondre.

Ah Cath, c'est que tu penses avec ta tête: l'EAF elle est pensée avec les pieds depuis belle lurette maintenant...
C'est en fait  parce que les IPR ont compris qu'en imposant plein de trucs aux collègues il les forçaient à adopter les fonctionnements en séquences et l'HDA et les ouvertures sur le 7è art et les descriptifs de leurs mirifiques projets de littérature vivante et les problématiques et les objectifs à la khon et le doigt sur la couture du pantalon: et curieusement, ça a marché.

Ah. Je vois...
Non parce que du temps lointain où j'étais élève, les examinateurs se pointaient tranquilou les mains dans les poches, découvraient la liste de textes et d’œuvres en même temps que la tête du candidat, piochaient dedans selon leurs goûts et le candidat faisait une belle -ou pas- étude linéaire qui permettait en conclusion de dégager de grands axes rassemblant tout ça avant que l'examinateur ne se fende de questions destinées à approfondir tout ça...mais il n'avait pas besoin d'avoir un doctorat sur chaque auteur possible.
Mais bon, je n'ai pas compris non plus la question de corpus et il semble ne pas y avoir de méthode claire (ou alors Enfants 1 et 2 m'ont menti, en fait !). Tout ça me parait bien...Bref.

Un beau descriptif classique que j'aurais bien aimé travailler mais je n'interroge que 10 brebis dessus... et un "tarte à la crème" comme pas possible, moins de 20 LA / année (filière générale) et 31 à faire passer mais bon, en lisant vos mésaventures je vais m'estimer contente!!!
J'ai pensé à vos doutes : dans un descriptif, j'ai déjà une problématique pour chaque LA  (jouer au c.o.n et les reprendre ? faire l'effort d'en produire d'autres ?) ; dans un autre, en prolongement de "Le personnage de roman et son évolution", il y a... un spectacle de cirque. Tutafé
J'imagine la tête des élèves quand je vais leur demander ce que ça f... là mais par contre je ne leur tiendrai pas rigueur de leur incapacité à répondre, étant dans le même cas.
:lol:

ps : par contre, les lectures de trucs en entier, connaissent pas, les collègues. Pas UNE oeuvre lue en intégralité (en fait, pour le jargon : aucune lecture cursive) ni dans les GT ni en plus de l'OI dans les séquences OI. Ont dû lire, du coup, 2-3 bouquins en entier dans l'année. Je comprends mieux pourquoi les miens râlent

Al, je n'ai pas été absent une seule heure et chacune de mes 1res a 19 textes. Tant mieux pour vous si vous enseignez à H IV. Moi, avec les loques qui m'arrivent de 3e, je ne peux pas faire plus en 2 ans. J'aurais d'ailleurs un projet à soumettre à nos huiles : tester le passage direct CM2 ---> seconde pour voir si ça n'irait pas mieux...

Idem...J'ai 20 textes, pas un de plus. Je n'ai pas raté un cours. Les élèves sont simplement à alphabétiser parfois. 
Quant aux lectures cursives: en ce qui me concerne, il y en a. Mais je sais que la moitié de mes classes n'a rien lu. Je les ai tancés, prévenus, renvoyés à leur responsabilité. Tant pis pour eux. Mais je connais une collègue qui, parce que personne n'avait lu le livre, en a enlevé le titre de la version finale de son descriptif. C'est peut-être une explication. 

En fin de compte, les IPR ont du succès, eux qui nous demandaient de signaler les descriptifs non conformes ou au contraire "particulièrement remarquables"[sic]. On juge bien ses collègues. 

En lisant les descriptifs, je me dis surtout que cela devient de plus en plus difficile d'enseigner la littérature à nos lycéens.

Cripure a écrit:Al, je n'ai pas été absent une seule heure et chacune de mes 1res a 19 textes. Tant mieux pour vous si vous enseignez à H IV. Moi, avec les loques qui m'arrivent de 3e, je ne peux pas faire plus en 2 ans. J'aurais d'ailleurs un projet à soumettre à nos huiles : tester le passage direct CM2 ---> seconde pour voir si ça n'irait pas mieux...

La suppression des modules, l'interdisciplinarité de la loi Châtel, l'AP à 35...
C'est pareil pour moi, je n'arrive plus à faire autant de textes qu'il y a quatre ou cinq ans. C'est très net. Et encore, je n'ai pas à me plaindre du niveau de ma classe.

Cripure a écrit:Al, je n'ai pas été absent une seule heure et chacune de mes 1res a 19 textes. Tant mieux pour vous si vous enseignez à H IV. Moi, avec les loques qui m'arrivent de 3e, je ne peux pas faire plus en 2 ans. J'aurais d'ailleurs un projet à soumettre à nos huiles : tester le passage direct CM2 ---> seconde pour voir si ça n'irait pas mieux...

:lol:  J'enseigne en ZEP dans une des pires villes de France !  :lol: Pour le nombre de LA (je revois une collègue horrifiée quand je lui avouais n'en avoir fait "que" 23 / 6 séquences - "il faut en faire au moins 25, et de toute façon 8 séquences!") c'était plus l'optique de m'ennuyer moi-même sur ce descriptif que je juge assez banal et pauvre qu'un jugement sur ce que le collègue a pu faire avec ses élèves : 1 LA reprise dans 2 séquences différentes (pour faire du chiffre?!!   ) + aucune oeuvre intégrale ou presque...
C'est bizarre mais je ne vous imagine pas pratiquant le zapping à mort (aucune lecture cursive mais par contre, que d'extraiiittsss... ) et ne proposant aucune lecture cursive. Mais bon.

Orlanda a écrit:Idem...J'ai 20 textes, pas un de plus. Je n'ai pas raté un cours. Les élèves sont simplement à alphabétiser parfois. 
Quant aux lectures cursives: en ce qui me concerne, il y en a. Mais je sais que la moitié de mes classes n'a rien lu. Je les ai tancés, prévenus, renvoyés à leur responsabilité. Tant pis pour eux. Mais je connais une collègue qui, parce que personne n'avait lu le livre, en a enlevé le titre de la version finale de son descriptif. C'est peut-être une explication.

Oui, alors ça, ça me laisse songeuse. J'avais aussi mis pas mal de lectures dans mon descriptifs (celles que les zozos avaient dû lire hein, je ne les ai pas inventées^^), et il ne me serait pas venu à l'idée de -démagogiquement (?)- enlever des choses traitées en cours ou données en devoir pour remonter leurs notes. C'est vrai que mes élèves ont eu légèrement moins que la moyenne académique à l'oral. Mais bien plus à l'écrit... évidemment si on se rend compte qu'on a des élèves très faibles mais globalement de bonne volonté, là je comprends qu'on adapte le descriptif en fin d'année.

Cath a écrit:Ah. Je vois...
Non parce que du temps lointain où j'étais élève, les examinateurs se pointaient tranquilou les mains dans les poches, découvraient la liste de textes et d’œuvres en même temps que la tête du candidat, piochaient dedans selon leurs goûts et le candidat faisait une belle -ou pas- étude linéaire qui permettait en conclusion de dégager de grands axes rassemblant tout ça avant que l'examinateur ne se fende de questions destinées à approfondir tout ça...mais il n'avait pas besoin d'avoir un doctorat sur chaque auteur possible.
Mais bon, je n'ai pas compris non plus la question de corpus et il semble ne pas y avoir de méthode claire (ou alors Enfants 1 et 2 m'ont menti, en fait !). Tout ça me parait bien...Bref.

Ben oui, mais ma bonne dame, les choses ont changé. On a réformé ces vieilles vieilleries, de sorte qu'aujourd'hui nos élèves abordent la littérature de façon bien plus intéressante qu'hier. D'ailleurs, vous avez remarqué qu'ils sont devenus, grâce à tout cela, beaucoup plus cultivés, fins et rigoureux. La preuve : les notes au bac sont bien meilleures qu'il y a vingt ans.

Al a écrit:je ne vous imagine pas pratiquant le zapping à mort (aucune lecture cursive mais par contre, que d'extraiiittsss... ) et ne proposant aucune lecture cursive. Mais bon.

Bah non. Mais 19 LM, point. Un roman étudié, un roman en cursif, un recueil de poèmes étudié, une pièce étudiée, une en cursive et très peu de GT.

Nlm

ysabel a écrit:

Isidoria a écrit:Un de mes collègues (et je suis bien contente qu'il le soit car je n'ai pas à interroger ses élèves), a en tout et pour tout pour l'OE poésie et quête du sens un recueil de Colette Nys Mazure de 5 pages. Je me demande comment les collègues pourraient interroger dessus: personne ne connaît et il n'a pas mis les textes en copie. Si j'étais l'examinateur, je n'interrogerais que sur le reste.

C'est qui ça ?

On est bien d'accord... et pourtant nous, il nous rabâche les oreilles avec sa poète depuis le début de l'année!

Je viens de tirer le gros lot !
Lorsque j'étais une œuvre d'art de E.-E. Schmitt en OI...

je vais rigoler après avoir eu droit à La tailleuse chinoise...

Cripure a écrit:

Al a écrit:je ne vous imagine pas pratiquant le zapping à mort (aucune lecture cursive mais par contre, que d'extraiiittsss... ) et ne proposant aucune lecture cursive. Mais bon.

Bah non. Mais 19 LM, point. Un roman étudié, un roman en cursif, un recueil de poèmes étudié, une pièce étudiée, une en cursive et très peu de GT.

Nlm  

seulement 16 LA avec mes techno, je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu faire plus...

ysabel a écrit:

Cripure a écrit:

Al a écrit:je ne vous imagine pas pratiquant le zapping à mort (aucune lecture cursive mais par contre, que d'extraiiittsss... ) et ne proposant aucune lecture cursive. Mais bon.

Bah non. Mais 19 LM, point. Un roman étudié, un roman en cursif, un recueil de poèmes étudié, une pièce étudiée, une en cursive et très peu de GT.

Nlm  

seulement 16 LA avec mes techno, je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu faire plus...

Oeuf corse
Moi, c'est ES et S. Enfin, sur le papier

Je vais vous épouvanter. Avec mes STMG, cette année, je n'ai pas réussi à aller au-delà de 11. Et encore, pas vraiment difficiles (5 La Fontaine, 3 Ruy Blas et 3 Pierre Boulle). Et presque rien à côté. Et en plus la plupart n'ont pas compris grand-chose aux 11 sus-dits.

ysabel a écrit:Je viens de tirer le gros lot !
[i]Lorsque j'étais une œuvre d'ar[/i]t de E.-E. Schmitt en OI...

je vais rigoler après avoir eu droit à La tailleuse chinoise...

Il est où le smiley qui vomit ? !

Eric Holder, L'Homme de chevet, je vais découvrir....

Je serais curieux de savoir ce que les collègues qui font lire ces choses seraient capables de faire lire comme vrais livres.

Spoiler:

J'ai reçu mes descriptifs. L'un d'entre eux propose 18 LA (ça me semble normal) et plus 70 textes complémentaires. J'ai dans l'idée que les candidats n'auront pas retenu un mot de toute cette paperasse... On va voir.

stench a écrit:J'ai reçu mes descriptifs. L'un d'entre eux propose 18 LA (ça me semble normal) et plus 70 textes complémentaires. J'ai dans l'idée que les candidats n'auront pas retenu un mot de toute cette paperasse... On va voir.

Ce qui est rigolo, c'est commencer l'entretien en disant : "Bon, vous avez apparemment lu pas mal de choses à côté" et voir les yeux s'arrondir : "Ah bon ?" :lol!:

Le principe du texte complémentaire est de toute façon débile. On veut rattraper le manque de culture des 1re en leur faisant faire le tour du propriétaire vite fait à la fin de leurs études. Ridicule.