- ThijkNiveau 7
Whypee a écrit:Thijk a écrit:bobo the mok a écrit:Pétition signée et aide financière donnée.
Que font les médias nationaux ?
Sud Radio a diffusé il y a quelques jours un entretien avec Laure Betbeder de quelques minutes.
Après plusieurs appels à la rédaction, l'Humanité s'est fendue d'un article dans son numéro daté des 10-11-12 juillet.
Radio libertaire rend compte chaque samedi de 11h30d à13h30 dans son émission Chroniques syndicales de la situation (89,4 MHZ en IDF et sur internet).
Pour le reste, c'est l'omerta, y compris chez les médias de "gauche".
La politique actuelle s'arrête à "centre-droit" de nos jour...
Peut-être, mais l'Humanité, Siné hebdo, Politis, d'autres encore, et même Libération, sans rire, continuent à se prétendre de gauche.
- Hervé HervéFidèle du forum
L'article de l'humanité est maintenant librement accessible:
http://www.humanite.fr/toulouse-investis-efficaces-et-mutes-579183
"Toulouse. Investis, efficaces et... mutés !
Pierre Duquesne
Vendredi, 10 Juillet, 2015
L'Humanité
Cinq professeurs ont été éjectés de leur collège du Mirail. Leur faute : avoir réclamé des moyens pour leur établissement en éducation prioritaire.
« Tout cela n’est que la répression de notre droit de grève », dénonce l’un des professeurs visés qui préfère rester anonyme. Il a été profondément choqué de recevoir, le 22 mai, un courrier d’huissier lui notifiant une procédure disciplinaire pour manquement « de courtoisie et de loyauté envers ses supérieurs hiérarchiques », et de perturber « gravement le bon fonctionnement du service public d’éducation ». « C’est comme si je représentais une menace pour les élèves. Psychologiquement, c’est le moment le plus difficile de ma carrière », se désole ce professeur chevronné ayant exercé, pendant plus de quinze ans, en ZEP.
Pressions répétées sur les grévistes
Les six de Bellefontaine ont tous en commun d’avoir participé activement au mouvement de grève lancé au mois de décembre. Plus de 35 professeurs, sur 42, avaient alors débrayé pour dénoncer le décalage existant entre la réforme de l’éducation prioritaire et les moyens réellement attribués à leur établissement pour la mener à bien. Ils dénonçaient un déficit d’heures pour mettre en place un accompagnement méthodologique des élèves et la méthode choisie pour calculer les nouveaux horaires. Les participants à cette grève, longue de trois semaines, contestaient aussi le recours aux heures supplémentaires. Bref, un mouvement offensif de professeurs engagés dans cet établissement, désigné pour être « préfigurateur » de la réforme généralisée à la rentrée prochaine.
Ce sera le début d’un énorme gâchis, dont la rectrice d’académie est la première responsable. Elle a, durant de longues semaines, laissé le chef d’établissement gérer seul la situation, malgré de nombreux courriers de professeurs alertant sur les tensions grandissantes avec le principal. Ce dernier n’avait rien trouvé de mieux, en guise de représailles, que de geler les notations individuelles des enseignants grévistes. Ce n’est pas tout. « Il a aussi refusé arbitrairement des financements de projets éducatifs », dénonce Marie, une autre enseignante du collège. Elle se souvient aussi d’agressions verbales. « Dès le début du conflit, il nous a hurlé dessus, nous disant : ‘‘Vous êtes la honte du service public ! Vous êtes le déshonneur de Bellefontaine !’’» Sans parler des innombrables convocations pour faire pression sur les grévistes. La médiation de l’inspection académique n’interviendra que trois mois plus tard, laissant encore s’aggraver les tensions.
« Les mutations dans l’intérêt du service ne sont pas une sanction », tient-on à préciser au rectorat. C’était la seule mesure à même de « remettre de l’ordre dans l’établissement pour faire une rentrée la plus sereine possible ». Le rectorat ne manque pas de rappeler que les représentants des parents d’élèves étaient, eux aussi, excédés par l’ambiance exécrable, les arrêts maladie et les grèves à répétition.
Le collège Bellefontaine était pourtant jusqu’ici cité en exemple par l’administration. L’équipe pédagogique avait été saluée, notamment pour avoir expérimenté des cours d’une durée de 100 minutes. « Cela avait limité les pertes de temps dans l’installation des élèves, les changements de classe et les frictions dans les couloirs », atteste Marie, la jeune professeur. Elle est révoltée de voir partir des collègues expérimentés. « Ce sont des enseignants qui ont fait leurs preuves, bien notés par l’inspection pédagogique, et qui sont des moteurs. On a l’impression qu’ils veulent casser l’équipe, alors qu’il faudrait maintenir une stabilité. »
Muter cinq collègues d’un coup, c’est du jamais-vu dans l’académie de Toulouse, souligne Christophe Manibal, secrétaire départemental du Snes-FSU : « Même à supposer que des collègues aient dysfonctionné, le moyen employé par le rectorat est complètement disproportionné par rapport au but recherché. » Cette grave décision « laisse entendre que toute personne qui ouvrirait sa gueule peut s’attendre à changer d’établissement. C’est inacceptable ».
L’histoire du collège Bellefontaine préfigure déjà les effets des nouvelles règles de management promues par le ministère. La réforme de l’éducation prioritaire prévoit d’offrir une plus grande autonomie au chef d’établissement. Le collège Bellefontaine l’a expérimenté à ses dépens. « Le principal, plutôt que de s’appuyer sur sa hiérarchie, a voulu gérer le problème tout seul alors qu’il n’avait pas les épaules pour ça », explique Chistophe Manibal. Résultat, il a agi comme le pire patron de PME. Les six de Bellefontaine ont été convoqués jeudi par le rectorat, qui leur a expliqué qu’il était prêt à annuler les poursuites disciplinaires s’ils ne contestaient pas leur mutation devant le tribunal. Quant au chef d’établissement, il pourra sévir dans un autre établissement.
Dix-neuvième jour de grève de la faim pour Laure Betbeder. Cette enseignante campe depuis plus de trois semaines dans les jardins du rectorat de Toulouse. Elle ne demande pas une revalorisation du statut d’enseignant, l’annulation de la dette grecque ou la paix dans le monde. Non. La jeune femme, professeur de SVT, veut seulement continuer à faire son job au collège Bellefontaine, situé au cœur du quartier populaire du Mirail à Toulouse. D’habitude, il y a peu de volontaires pour enseigner dans ce bahut classé en REP+ – nouveau nom des zones d’éducation prioritaires –, où les élèves cumulent souvent difficultés sociales et scolaires. Mais cela semble le dernier des soucis d’Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse. Le 18 juin, elle a décidé de muter, dans « l’intérêt du service », cinq enseignants de cet établissement, dont Laure Betbeder. Même sort réservé à une sixième enseignante, passée quelques jours plus tôt en conseil de discipline pour des menaces de mort proférées à l’encontre du principal. En réalité, un e-mail potache qui a donné lieu à un classement sans suite par le parquet de Toulouse…"
http://www.humanite.fr/toulouse-investis-efficaces-et-mutes-579183
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Pierre Duquesne
Vendredi, 10 Juillet, 2015
L'Humanité
Cinq professeurs ont été éjectés de leur collège du Mirail. Leur faute : avoir réclamé des moyens pour leur établissement en éducation prioritaire.
« Tout cela n’est que la répression de notre droit de grève », dénonce l’un des professeurs visés qui préfère rester anonyme. Il a été profondément choqué de recevoir, le 22 mai, un courrier d’huissier lui notifiant une procédure disciplinaire pour manquement « de courtoisie et de loyauté envers ses supérieurs hiérarchiques », et de perturber « gravement le bon fonctionnement du service public d’éducation ». « C’est comme si je représentais une menace pour les élèves. Psychologiquement, c’est le moment le plus difficile de ma carrière », se désole ce professeur chevronné ayant exercé, pendant plus de quinze ans, en ZEP.
Pressions répétées sur les grévistes
Les six de Bellefontaine ont tous en commun d’avoir participé activement au mouvement de grève lancé au mois de décembre. Plus de 35 professeurs, sur 42, avaient alors débrayé pour dénoncer le décalage existant entre la réforme de l’éducation prioritaire et les moyens réellement attribués à leur établissement pour la mener à bien. Ils dénonçaient un déficit d’heures pour mettre en place un accompagnement méthodologique des élèves et la méthode choisie pour calculer les nouveaux horaires. Les participants à cette grève, longue de trois semaines, contestaient aussi le recours aux heures supplémentaires. Bref, un mouvement offensif de professeurs engagés dans cet établissement, désigné pour être « préfigurateur » de la réforme généralisée à la rentrée prochaine.
Ce sera le début d’un énorme gâchis, dont la rectrice d’académie est la première responsable. Elle a, durant de longues semaines, laissé le chef d’établissement gérer seul la situation, malgré de nombreux courriers de professeurs alertant sur les tensions grandissantes avec le principal. Ce dernier n’avait rien trouvé de mieux, en guise de représailles, que de geler les notations individuelles des enseignants grévistes. Ce n’est pas tout. « Il a aussi refusé arbitrairement des financements de projets éducatifs », dénonce Marie, une autre enseignante du collège. Elle se souvient aussi d’agressions verbales. « Dès le début du conflit, il nous a hurlé dessus, nous disant : ‘‘Vous êtes la honte du service public ! Vous êtes le déshonneur de Bellefontaine !’’» Sans parler des innombrables convocations pour faire pression sur les grévistes. La médiation de l’inspection académique n’interviendra que trois mois plus tard, laissant encore s’aggraver les tensions.
« Les mutations dans l’intérêt du service ne sont pas une sanction », tient-on à préciser au rectorat. C’était la seule mesure à même de « remettre de l’ordre dans l’établissement pour faire une rentrée la plus sereine possible ». Le rectorat ne manque pas de rappeler que les représentants des parents d’élèves étaient, eux aussi, excédés par l’ambiance exécrable, les arrêts maladie et les grèves à répétition.
Le collège Bellefontaine était pourtant jusqu’ici cité en exemple par l’administration. L’équipe pédagogique avait été saluée, notamment pour avoir expérimenté des cours d’une durée de 100 minutes. « Cela avait limité les pertes de temps dans l’installation des élèves, les changements de classe et les frictions dans les couloirs », atteste Marie, la jeune professeur. Elle est révoltée de voir partir des collègues expérimentés. « Ce sont des enseignants qui ont fait leurs preuves, bien notés par l’inspection pédagogique, et qui sont des moteurs. On a l’impression qu’ils veulent casser l’équipe, alors qu’il faudrait maintenir une stabilité. »
Muter cinq collègues d’un coup, c’est du jamais-vu dans l’académie de Toulouse, souligne Christophe Manibal, secrétaire départemental du Snes-FSU : « Même à supposer que des collègues aient dysfonctionné, le moyen employé par le rectorat est complètement disproportionné par rapport au but recherché. » Cette grave décision « laisse entendre que toute personne qui ouvrirait sa gueule peut s’attendre à changer d’établissement. C’est inacceptable ».
L’histoire du collège Bellefontaine préfigure déjà les effets des nouvelles règles de management promues par le ministère. La réforme de l’éducation prioritaire prévoit d’offrir une plus grande autonomie au chef d’établissement. Le collège Bellefontaine l’a expérimenté à ses dépens. « Le principal, plutôt que de s’appuyer sur sa hiérarchie, a voulu gérer le problème tout seul alors qu’il n’avait pas les épaules pour ça », explique Chistophe Manibal. Résultat, il a agi comme le pire patron de PME. Les six de Bellefontaine ont été convoqués jeudi par le rectorat, qui leur a expliqué qu’il était prêt à annuler les poursuites disciplinaires s’ils ne contestaient pas leur mutation devant le tribunal. Quant au chef d’établissement, il pourra sévir dans un autre établissement.
Dix-neuvième jour de grève de la faim pour Laure Betbeder. Cette enseignante campe depuis plus de trois semaines dans les jardins du rectorat de Toulouse. Elle ne demande pas une revalorisation du statut d’enseignant, l’annulation de la dette grecque ou la paix dans le monde. Non. La jeune femme, professeur de SVT, veut seulement continuer à faire son job au collège Bellefontaine, situé au cœur du quartier populaire du Mirail à Toulouse. D’habitude, il y a peu de volontaires pour enseigner dans ce bahut classé en REP+ – nouveau nom des zones d’éducation prioritaires –, où les élèves cumulent souvent difficultés sociales et scolaires. Mais cela semble le dernier des soucis d’Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse. Le 18 juin, elle a décidé de muter, dans « l’intérêt du service », cinq enseignants de cet établissement, dont Laure Betbeder. Même sort réservé à une sixième enseignante, passée quelques jours plus tôt en conseil de discipline pour des menaces de mort proférées à l’encontre du principal. En réalité, un e-mail potache qui a donné lieu à un classement sans suite par le parquet de Toulouse…"
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« Et je demande aux économistes politiques, aux moralistes, s’ils ont déjà calculé le nombre d’individus qu’il est nécessaire de condamner à la misère, à un travail disproportionné, au découragement, à l’infantilisation, à une ignorance crapuleuse, à une détresse invincible, à la pénurie absolue, pour produire un riche ? » (Almeida Garrett cité parJosé Saramago).
- ThijkNiveau 7
leskhal a écrit:Les « responsables » sont vraiment totalement déconnectés de la réalité.
Leur conscience restera intacte quelle que soit l'issue de cette affaire. C'est honteux.
Ils ne le sont pas.
Ils évaluent les rapports de force, c'est différent.
- ThijkNiveau 7
Hervé Hervé a écrit:L'article de l'humanité est maintenant librement accessible:
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Cinq professeurs ont été éjectés de leur collège du Mirail. Leur faute : avoir réclamé des moyens pour leur établissement en éducation prioritaire.
« Tout cela n’est que la répression de notre droit de grève », dénonce l’un des professeurs visés qui préfère rester anonyme. Il a été profondément choqué de recevoir, le 22 mai, un courrier d’huissier lui notifiant une procédure disciplinaire pour manquement « de courtoisie et de loyauté envers ses supérieurs hiérarchiques », et de perturber « gravement le bon fonctionnement du service public d’éducation ». « C’est comme si je représentais une menace pour les élèves. Psychologiquement, c’est le moment le plus difficile de ma carrière », se désole ce professeur chevronné ayant exercé, pendant plus de quinze ans, en ZEP.
Pressions répétées sur les grévistes
Les six de Bellefontaine ont tous en commun d’avoir participé activement au mouvement de grève lancé au mois de décembre. Plus de 35 professeurs, sur 42, avaient alors débrayé pour dénoncer le décalage existant entre la réforme de l’éducation prioritaire et les moyens réellement attribués à leur établissement pour la mener à bien. Ils dénonçaient un déficit d’heures pour mettre en place un accompagnement méthodologique des élèves et la méthode choisie pour calculer les nouveaux horaires. Les participants à cette grève, longue de trois semaines, contestaient aussi le recours aux heures supplémentaires. Bref, un mouvement offensif de professeurs engagés dans cet établissement, désigné pour être « préfigurateur » de la réforme généralisée à la rentrée prochaine.
Ce sera le début d’un énorme gâchis, dont la rectrice d’académie est la première responsable. Elle a, durant de longues semaines, laissé le chef d’établissement gérer seul la situation, malgré de nombreux courriers de professeurs alertant sur les tensions grandissantes avec le principal. Ce dernier n’avait rien trouvé de mieux, en guise de représailles, que de geler les notations individuelles des enseignants grévistes. Ce n’est pas tout. « Il a aussi refusé arbitrairement des financements de projets éducatifs », dénonce Marie, une autre enseignante du collège. Elle se souvient aussi d’agressions verbales. « Dès le début du conflit, il nous a hurlé dessus, nous disant : ‘‘Vous êtes la honte du service public ! Vous êtes le déshonneur de Bellefontaine !’’» Sans parler des innombrables convocations pour faire pression sur les grévistes. La médiation de l’inspection académique n’interviendra que trois mois plus tard, laissant encore s’aggraver les tensions.
« Les mutations dans l’intérêt du service ne sont pas une sanction », tient-on à préciser au rectorat. C’était la seule mesure à même de « remettre de l’ordre dans l’établissement pour faire une rentrée la plus sereine possible ». Le rectorat ne manque pas de rappeler que les représentants des parents d’élèves étaient, eux aussi, excédés par l’ambiance exécrable, les arrêts maladie et les grèves à répétition.
Le collège Bellefontaine était pourtant jusqu’ici cité en exemple par l’administration. L’équipe pédagogique avait été saluée, notamment pour avoir expérimenté des cours d’une durée de 100 minutes. « Cela avait limité les pertes de temps dans l’installation des élèves, les changements de classe et les frictions dans les couloirs », atteste Marie, la jeune professeur. Elle est révoltée de voir partir des collègues expérimentés. « Ce sont des enseignants qui ont fait leurs preuves, bien notés par l’inspection pédagogique, et qui sont des moteurs. On a l’impression qu’ils veulent casser l’équipe, alors qu’il faudrait maintenir une stabilité. »
Muter cinq collègues d’un coup, c’est du jamais-vu dans l’académie de Toulouse, souligne Christophe Manibal, secrétaire départemental du Snes-FSU : « Même à supposer que des collègues aient dysfonctionné, le moyen employé par le rectorat est complètement disproportionné par rapport au but recherché. » Cette grave décision « laisse entendre que toute personne qui ouvrirait sa gueule peut s’attendre à changer d’établissement. C’est inacceptable ».
L’histoire du collège Bellefontaine préfigure déjà les effets des nouvelles règles de management promues par le ministère. La réforme de l’éducation prioritaire prévoit d’offrir une plus grande autonomie au chef d’établissement. Le collège Bellefontaine l’a expérimenté à ses dépens. « Le principal, plutôt que de s’appuyer sur sa hiérarchie, a voulu gérer le problème tout seul alors qu’il n’avait pas les épaules pour ça », explique Chistophe Manibal. Résultat, il a agi comme le pire patron de PME. Les six de Bellefontaine ont été convoqués jeudi par le rectorat, qui leur a expliqué qu’il était prêt à annuler les poursuites disciplinaires s’ils ne contestaient pas leur mutation devant le tribunal. Quant au chef d’établissement, il pourra sévir dans un autre établissement.
Dix-neuvième jour de grève de la faim pour Laure Betbeder. Cette enseignante campe depuis plus de trois semaines dans les jardins du rectorat de Toulouse. Elle ne demande pas une revalorisation du statut d’enseignant, l’annulation de la dette grecque ou la paix dans le monde. Non. La jeune femme, professeur de SVT, veut seulement continuer à faire son job au collège Bellefontaine, situé au cœur du quartier populaire du Mirail à Toulouse. D’habitude, il y a peu de volontaires pour enseigner dans ce bahut classé en REP+ – nouveau nom des zones d’éducation prioritaires –, où les élèves cumulent souvent difficultés sociales et scolaires. Mais cela semble le dernier des soucis d’Hélène Bernard, rectrice de l’académie de Toulouse. Le 18 juin, elle a décidé de muter, dans « l’intérêt du service », cinq enseignants de cet établissement, dont Laure Betbeder. Même sort réservé à une sixième enseignante, passée quelques jours plus tôt en conseil de discipline pour des menaces de mort proférées à l’encontre du principal. En réalité, un e-mail potache qui a donné lieu à un classement sans suite par le parquet de Toulouse…"
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Oui, mais il a fallu pas mal de coups de fil pour ça...
- ThijkNiveau 7
Asha Kraken a écrit:saun a écrit:leskhal a écrit:Les « responsables » sont vraiment totalement déconnectés de la réalité.
Leur conscience restera intacte quelle que soit l'issue de cette affaire. C'est honteux.
Oui, nul doute que leur conscience ne souffrira pas mais quand même... Je vous invite à taper "Hélène bernard bellefontaine" dans votre moteur de recherche préféré pour voir le nombre de liens qui associent cette dame à ce fiasco.... Madame la rectrice n'en a pas fini avec bellefontaine et ça va la suivre de très près pour le reste de sa vie. Alors elle pourra toujours se consoler avec sa breloque en l'astiquant chaque jour mais, son nom sera associé à vie à cette sordide histoire de répression.
Un qui se tire quand même bien de l'affaire, c'est le chef d'établissement qui a eu sa mut ailleurs...
En espérant qu'une solution soit trouvée pour Laure et ses collègues.
Si seulement vos pouviez dire vrai, que la marque de l'infamie poursuive cette chose (je ne peux même pas parler de personne). Qui peut laisser quelqu'un mourir de faim devant son lieu de travail sans même le recevoir? Qui? Et une raison de plus pour moi de mépriser jusqu'aux tréfonds de mes tripes NVB qui a décoré pareil individu. J'ai demandé à tous mes proches de me coller une grande baffe dans la tronche si par un soir de délire j'émettais l'idée de voter PS à nouveau.
Est-ce que les syndicats ont prévu un mouvement local? une intersyndicale? des délégations régulières?
A part la CGT et SUD, les syndicats, malgré les coups de fil passés, ont prévu de circonscrire cette affaire au niveau académique. Et tant que les coups de fils seront jugés par eux insuffisamment nombreux...
Les choses ne se font pas par magie...
- saunNiveau 4
En tapant le nom du principal, on tombe sur ça : La bonne gestion de l'ex principal...
C'est aussi repris dans l'express et la dépêche. Donc un surveillant qui se prend un coup de poing, ce n'est pas grave... Les collègues avaient raison de faire grève avec un principal comme ça. Moi je lui aurait retourné son bureau.
Je me demande bien si les collègues qui vont avoir la malchance se se récupérer ce nul en principal sont au courant du dossier que traîne le monsieur. Et dire que l'education nationale va préférer couvrir ce cher monsieur plutôt que de reconnaître qu'un type avec aussi peu de maîtrise jamais dû se retrouver principal...
Question nullité chez les principaux, j'ai eu cette année un principal qui a embauché un mec en probation avec bracelet électronique à la cheville pour avoir mis sa femme dans le comas pour faire aed en classe relais tout ça parce que le principal n'avait pas pris soin de vérifier le casier... Le gars en question tabasser les gamins au sens littéral du terme et le principal couvrait ses agissements pour que sa connerie sur le casier ne soit pas révéler jusqu'à ce qu'on arrive à avoir la vérité...
ça fout les boules de tomber sur des chefs aussi nuls qui peuvent bousiller une carrière et une vie.
On soutient Laure...
C'est aussi repris dans l'express et la dépêche. Donc un surveillant qui se prend un coup de poing, ce n'est pas grave... Les collègues avaient raison de faire grève avec un principal comme ça. Moi je lui aurait retourné son bureau.
Je me demande bien si les collègues qui vont avoir la malchance se se récupérer ce nul en principal sont au courant du dossier que traîne le monsieur. Et dire que l'education nationale va préférer couvrir ce cher monsieur plutôt que de reconnaître qu'un type avec aussi peu de maîtrise jamais dû se retrouver principal...
Question nullité chez les principaux, j'ai eu cette année un principal qui a embauché un mec en probation avec bracelet électronique à la cheville pour avoir mis sa femme dans le comas pour faire aed en classe relais tout ça parce que le principal n'avait pas pris soin de vérifier le casier... Le gars en question tabasser les gamins au sens littéral du terme et le principal couvrait ses agissements pour que sa connerie sur le casier ne soit pas révéler jusqu'à ce qu'on arrive à avoir la vérité...
ça fout les boules de tomber sur des chefs aussi nuls qui peuvent bousiller une carrière et une vie.
On soutient Laure...
- ThijkNiveau 7
saun a écrit:En tapant le nom du principal, on tombe sur ça : La bonne gestion de l'ex principal...
C'est aussi repris dans l'express et la dépêche. Donc un surveillant qui se prend un coup de poing, ce n'est pas grave... Les collègues avaient raison de faire grève avec un principal comme ça. Moi je lui aurait retourné son bureau.
Je me demande bien si les collègues qui vont avoir la malchance se se récupérer ce nul en principal sont au courant du dossier que traîne le monsieur. Et dire que l'education nationale va préférer couvrir ce cher monsieur plutôt que de reconnaître qu'un type avec aussi peu de maîtrise jamais dû se retrouver principal...
Question nullité chez les principaux, j'ai eu cette année un principal qui a embauché un mec en probation avec bracelet électronique à la cheville pour avoir mis sa femme dans le comas pour faire aed en classe relais tout ça parce que le principal n'avait pas pris soin de vérifier le casier... Le gars en question tabasser les gamins au sens littéral du terme et le principal couvrait ses agissements pour que ça connerie sur le casier ne soit pas révéler jusqu'à ce qu'on arrive à avoir la vérité...
ça fout les boules de tomber sur des chefs aussi nuls qui peuvent bousiller une carrière et une vie.
On soutient Laure...
C'est une question de préservation du système.
Les chefaillons sont des maillons fondamentaux du système. Tant qu'ils lui sont serviles, ils seront au pire exfiltrés. Pour le reste, leur servilité est une garantie de progression dans la carrière.
- saunNiveau 4
Thijk a écrit:
A part la CGT et SUD, les syndicats, malgré les coups de fil passés, ont prévu de circonscrire cette affaire au niveau académique. Et tant que les coups de fils seront jugés par eux insuffisamment nombreux...
Les choses ne se font pas par magie...
Le SNES national est vraiment pitoyable. S'il y a des adhérents du snes qu'ils renvoient leur foutu carte à ce syndicat qui ne veut même pas faire un communiqué pour "ne pas crisper le rectorat". Ils servent à quoi aux SNES?
- ThijkNiveau 7
saun a écrit:Thijk a écrit:
A part la CGT et SUD, les syndicats, malgré les coups de fil passés, ont prévu de circonscrire cette affaire au niveau académique. Et tant que les coups de fils seront jugés par eux insuffisamment nombreux...
Les choses ne se font pas par magie...
Le SNES national est vraiment pitoyable. S'il y a des adhérents du snes qu'ils renvoient leur foutu carte à ce syndicat qui ne veut même pas faire un communiqué pour "ne pas crisper le rectorat". Ils servent à quoi aux SNES?
Il n'est pas pitoyable. Il est jaune, au moins au niveau de sa direction. Il ne défend pas les "cas individuels", ils le disent eux-mêmes. Tout le temps.
- saunNiveau 4
Ce n'est pas un cas individuel, c'est quand même 6 profs du même établissement qui subissent des sanctions illégitimes et disproportionnées.
Je ne sais pas combien de temps Laure pourra encore tenir mais cette histoire annonce de bien mauvaises choses. Tout mon soutien à Laure qui reste un être humain et qui a des capacités limitées. Quoiqqu'il arrive on continue à informer comme on peut et à révéler les dessous de l'histoire. Ce qu'a déjà vécu Laure est insupportable.
Je ne sais pas combien de temps Laure pourra encore tenir mais cette histoire annonce de bien mauvaises choses. Tout mon soutien à Laure qui reste un être humain et qui a des capacités limitées. Quoiqqu'il arrive on continue à informer comme on peut et à révéler les dessous de l'histoire. Ce qu'a déjà vécu Laure est insupportable.
- ThijkNiveau 7
saun a écrit:Ce n'est pas un cas individuel, c'est quand même 6 profs du même établissement qui subissent des sanctions illégitimes et disproportionnées.
Je ne sais pas combien de temps Laure pourra encore tenir mais cette histoire annonce de bien mauvaises choses. Tout mon soutien à Laure qui reste un être humain et qui a des capacités limitées. Quoiqqu'il arrive on continue à informer comme on peut et à révéler les dessous de l'histoire. Ce qu'a déjà vécu Laure est insupportable.
Bien sûr, et c'est même un risque calculé que prend Bernard, car je doute qu'il y ait beaucoup de cas de répression collective de cette nature dans l'histoire de l'EN. Il s'agit d'une nouvelle donne. L'EN a vocation a appliquer les méthodes de répression pratiquées par exemple à la Poste et Orange.
Dans le cadre de la cogestion, les appareils syndicaux considèrent que c'est une affaire LOCALE. Les gens du Snes (désolé, avec eux, le mot "syndicaliste" ne passe pas sur mon clavier) ne défendent pas les centaines de collègues harcelés, totalement isolés. Ils s'abstiennent souvent, dans le cadre de magouilles donnant-donnant avec l'administration, dans les commissions paritaires visant à évincer un fonctionnaire combattif (cas emblématique de Roland Veuillet, mais aussi à l'AEFE contre un collègue du lycée français de Lomé).
Risque calculé, mais pas dément donc. Les appareils syndicaux collaborent. Et la profession se moque de manière massive de cette affaire. Il ne faut pas se voiler la face.
- CeladonDemi-dieu
Vous ne trouvez pas un petit air de famille avec le traitement de la Grèce en ce moment ? Tout est lié finalement.
- ThijkNiveau 7
Celadon a écrit:Vous ne trouvez pas un petit air de famille avec le traitement de la Grèce en ce moment ? Tout est lié finalement.
Je suis d'accord avec Céladon sur la finalité du traitement que l'on inflige au pays et aux grévistes : il 'agit de faire baisser la tête à tous.
Que les peuples acceptent la suprématie du Capital. Que les travailleurs soient serviles au royaume des chefaillons, pour que les services publics n'aient d'autre but que d'être des leurres de l'égalité, avant, à terme, que leur privatisation soit décidée, et que le profit des actionnaires soit la seule boussole dans le privé.
- CeladonDemi-dieu
Parfaitement. Et je trouve que ça se précipite et que ça se radicalise drastiquement en ce moment. A la faveur de la nouvelle crise qui se dessine pour l'automne, on va morfler. Le règne de l'absolu cynisme s'annonce avec tambours et trompettes.
- ThijkNiveau 7
Celadon a écrit:Parfaitement. Et je trouve que ça se précipite et que ça se radicalise drastiquement en ce moment. A la faveur de la nouvelle crise qui se dessine pour l'automne, on va morfler. Le règne de l'absolu cynisme s'annonce avec tambours et trompettes.
Je ne vois pas fondamentalement la question en termes moraux, même si tu as raison sur ce point.
C'est plutôt le triomphe du Capital financier, mais ce triomphe est la conséquence de la désertion et de la trahison des combattants...et des premiers intéressés. Cette situation ne me paraît pas vouée pour autant à perdurer, car le système est en voie de dégénérescence peu discutable, à mon sens.
Je le repète, l'état mental et politique de la profession (qui sur ce site plébiscite Bayrou, non,mais on rêve...) me semble la première cause de ce qui nous arrive.
- CeladonDemi-dieu
Le capital financier triomphe, mais ce sont des hommes qui l'incarnent, ne l'oublions pas, tout de même.
- ThijkNiveau 7
Celadon a écrit:Le capital financier triomphe, mais ce sont des hommes qui l'incarnent, ne l'oublions pas, tout de même.
Là, je suis nettement moins d'accord...Les fondés de pouvoir du Capital sont des domestiques, bien payés, mais des domestiques. Et si l'on admet que le système est à bout de souffle, c'est plutôt logique qu'ils ne soient que cela. Le Capital est peut-être une abstraction, mais il est incommensurablement plus puissant que le plus puissant de ses valets. Toutefois, ma conviction est qu'il va crever.
- JPhMMDemi-dieu
Il suffit d'observer l'explosion (au sens de croissance vertigineuse) du patrimoine privé dans les pays développés (et de nombreux autres) pour se convaincre que c'est exactement l'inverse. A moins que le "il va crever" soit une prévision à très très long terme. Rien n'est en effet éternel, pas même l'espèce humaine elle-même.Thijk a écrit:Toutefois, ma conviction est qu'il va crever.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ThijkNiveau 7
JPhMM a écrit:Il suffit d'observer l'explosion (au sens de croissance vertigineuse) du patrimoine privé dans les pays développés (et de nombreux autres) pour se convaincre que c'est exactement l'inverse. A moins que le "il va crever" soit une prévision à très très long terme. Rien n'est en effet éternel, pas même l'espèce humaine elle-même.Thijk a écrit:Toutefois, ma conviction est qu'il va crever.
C'est justement les inegalites corollaires de cette progression qui vont detruire le systeme.
- JPhMMDemi-dieu
Par quel "miracle" ?
Ces inégalités ont (à un chouïa près) retrouvé leurs niveaux d'avant la première guerre mondiale, et il a fallu deux guerres mondiales pour qu'elles soient quasi effacées (ce qui est quand même cher payé, surtout par certaines populations).
Quel événement planétaire à venir pourrait avoir le même effet que ces deux guerres-là ?
Ces inégalités ont (à un chouïa près) retrouvé leurs niveaux d'avant la première guerre mondiale, et il a fallu deux guerres mondiales pour qu'elles soient quasi effacées (ce qui est quand même cher payé, surtout par certaines populations).
Quel événement planétaire à venir pourrait avoir le même effet que ces deux guerres-là ?
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RendashBon génie
JPhMM a écrit:
Quel événement planétaire à venir pourrait avoir le même effet que ces deux guerres-là ?
Mais la réforme du collège, voyons. Toi, t'écoute pas quand le ministre y cause.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- JPhMMDemi-dieu
Oups.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ThijkNiveau 7
JPhMM a écrit:Par quel "miracle" ?
Ces inégalités ont (à un chouïa près) retrouvé leurs niveaux d'avant la première guerre mondiale, et il a fallu deux guerres mondiales pour qu'elles soient quasi effacées (ce qui est quand même cher payé, surtout par certaines populations).
Quel événement planétaire à venir pourrait avoir le même effet que ces deux guerres-là ?
La proletarisation a echelle de la mondialisation, associee aux destructions du milieu naturel, et a ce qui est evident, mais qu'assez peu osent pour le moment simplement penser ; le caractere totaleemt parasitaire du systeme.
- Aire_AzulNiveau 1
Nous sommes le 13/07 : les sanctions n’ont été levées pour aucun des six collègues.
C'est le 22e jour de grève de la faim pour Laure.
Des soutiens et des témoignages affluent d'un peu partout, malgré les vacances.
Quid des chaînes d'information? Nous ne savons guère.
https://www.facebook.com/Collectif22mai/photos/a.560358907435338.1073741830.559733677497861/565743006896928/?type=1&permPage=1
Et pour ceux qui n'aiment pas FB, voici un clin d’œil amical d'un dessinateur qui a vu juste.
C'est le 22e jour de grève de la faim pour Laure.
Des soutiens et des témoignages affluent d'un peu partout, malgré les vacances.
Quid des chaînes d'information? Nous ne savons guère.
https://www.facebook.com/Collectif22mai/photos/a.560358907435338.1073741830.559733677497861/565743006896928/?type=1&permPage=1
Et pour ceux qui n'aiment pas FB, voici un clin d’œil amical d'un dessinateur qui a vu juste.
- JPhMMDemi-dieu
Les systèmes humains sont tous parasitaires, ils le sont pendant des siècles, des millénaires. Pourtant ce système-là tomberait demain ou après-demain ?Thijk a écrit:JPhMM a écrit:Par quel "miracle" ?
Ces inégalités ont (à un chouïa près) retrouvé leurs niveaux d'avant la première guerre mondiale, et il a fallu deux guerres mondiales pour qu'elles soient quasi effacées (ce qui est quand même cher payé, surtout par certaines populations).
Quel événement planétaire à venir pourrait avoir le même effet que ces deux guerres-là ?
La proletarisation a echelle de la mondialisation, associee aux destructions du milieu naturel, et a ce qui est evident, mais qu'assez peu osent pour le moment simplement penser ; le caractere totaleemt parasitaire du systeme.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- henrietteMédiateur
Je viens d'actualiser le titre du topic.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
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