Préavis de grève déposé par le SNALC pour le Brevet (surveillance et correction)

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Chez moi, la grève du 11 n'enthousiasme personne. En revanche, l'idée de faire grève pendant le brevet a suscité beaucoup plus d'enthousiasme. Nous allons essayer de mobiliser l'ensemble des collègues.

Il me semble que le SNALC est le seul syndicat qui ait assimilé le fait qu'il ne s'agit pas d'une réforme "comme les autres", et que dans ces conditions il faut des moyens d'action plus radicaux que précédemment. Et le boycott du brevet répond à ce besoin.
Ils ont le mérite de proposer une action précise, concrète, anticipée par les préavis de grève.
Et pendant ce temps, qu'advient-il réellement de ces grandes manifestations souhaitées, évidemment, par tous les opposants? On en parle… On imagine… On se dit que si ceci… à moins que cela…
Et le ministère savoure l'attentisme…
Même si les grévistes sont peu nombreux, cela aura un certain panache, et ils -nous, en fait, car j'en serai - auront au moins le sentiment d'être allés jusqu'au bout

Il faut atterrir, le gouvernement n'attend que la grève du brevet pour retourner l'opinion contre nous.

Les parents sont avec nous, c'est le moment de fédérer le mécontentement, pas de diviser.

En plus le MEN se fout bien du brevet et de nos 3e, il s'apprête à enterrer le DNB (et aura un excellent prétexte pour hâter cet enterrement, prélude à celui, plus juteux en économies, du bac).

Tangleding a écrit:Il faut atterrir, le gouvernement n'attend que la grève du brevet pour retourner l'opinion contre nous.

Les parents sont avec nous, c'est le moment de fédérer le mécontentement, pas de diviser.

Oh, mais ceci n'exclut pas cela mais, concrètement, qui fédère quoi? Et quand? Quel est le calendrier d'action alternatif précis proposé ? Je suis d'accord, il faut atterrir: si l'action du SNALC est programmée, annoncée, on a en revanche l'impression que les vacances vont arriver, puis la rentrée, sans que "les autres" ne se mettent d'accord et bougent.
Moi aussi je ferai volontiers -en plus- le rêve d'une belle manifestation unitaire parents, intellectuels, enseignants… Mais où en êtes-vous réellement, à ce jour précis? Le chrono tourne, à l'avantage de NVB.

Tangleding a écrit:En plus le MEN se fout bien du brevet et de nos 3e, il s'apprête à enterrer le DNB (et aura un excellent prétexte pour hâter cet enterrement, prélude à celui, plus juteux en économies, du bac).

Cela devrait être un repoussoir…? Mis à part le fallacieux prétexte du rite initiatique que seraient ces examens, dans l'état où ils sont, qui de sérieux les regretterait?

Moi aussi, je suis pour une marche avec les parents le 14 ! Et je me demande aussi pourquoi ce projet n'avance pas. où en est-on ? J'ai l'impression que toutes les énergies se dispersent ...

Albius a écrit:

Tangleding a écrit:Il faut atterrir, le gouvernement n'attend que la grève du brevet pour retourner l'opinion contre nous.

Les parents sont avec nous, c'est le moment de fédérer le mécontentement, pas de diviser.

Oh, mais ceci n'exclut pas cela mais, concrètement, qui fédère quoi? Et quand? Quel est le calendrier d'action alternatif précis proposé ? Je suis d'accord, il faut atterrir: si l'action du SNALC est programmée, annoncée, on a en revanche l'impression que les vacances vont arriver, puis la rentrée, sans que "les autres" ne se mettent d'accord et bougent.
Moi aussi je ferai volontiers -en plus- le rêve d'une belle manifestation unitaire parents, intellectuels, enseignants… Mais où en êtes-vous réellement, à ce jour précis? Le chrono tourne, à l'avantage de NVB.

Nous tenons notre CAA le 22 juin, pour tout te dire. Je pense que c'est trop tôt pour juin, mais dans notre collège le travail pour fédérer les parents a commencé sous d'excellentes augures et les choses me paraissent sur d'excellents rails pour septembre. Comme je l'ai dit j'ai l'impression que le SNES envisage une action à la rentrée en associant les parents...
Le chrono ne tourne pas du tout en faveur de la ministre mais bien contre son projet. Encore une fois j'ai soutenu maintes fois dans nos instances des actions coup de poing comme la grève des examens. Mais là, alors que les parents sont prêts à nous suivre, je pense que ce serait une erreur stratégique d'envergure.

Tangleding a écrit:En plus le MEN se fout bien du brevet et de nos 3e, il s'apprête à enterrer le DNB (et aura un excellent prétexte pour hâter cet enterrement, prélude à celui, plus juteux en économies, du bac).

Cela devrait être un repoussoir…? Mis à part le fallacieux prétexte du rite initiatique que seraient ces examens, dans l'état où ils sont, qui de sérieux les regretterait?

Si tu lis bien la fin du DNB prépare celle du bac... Cela ne te gêne pas davantage ? moi si. Et quand on entend ce qui s'apprête à remplacer le DNB, pas sûr que nous y gagnions au change.

Loreleii a écrit:Je serais bien tentée par une grève pour la correction du brevet, mais j'ai un peu peur de la réaction de mes collègues qui auront de ce fait plus de copies à corriger ...

Ils n'ont qu'à faire grève

Pour ma part, sans évolution très notoire (genre retrait du décret), je suis bien décidée à faire la grève de la surveillance du brevet : parce que sans surveillants (il en faut 2) dans les salles lors des épreuves, je ne vois pas trop comment il pourrait ensuite y avoir des copies à corriger, de toute manière.

A ce propos, merci de me préciser les règles de la surveillance si vous les connaissez : le CDE peut-il utiliser en urgence n'importe quelle personne qu'il aurait sous la main (assistants d'éducation / secrétaire / intendante, etc.) ?

Je fais remonter ma question. C'est important.

Loreleii a écrit:Moi aussi, je suis pour une marche avec les parents le 14 ! Et je me demande aussi pourquoi ce projet n'avance pas. où en est-on ? J'ai l'impression que toutes les énergies se dispersent ...

Tout simplement parce que les syndicats commencent à jouer chacun de leur côté : et un jour de grève ici, et le boycott des exams là-bas. Bref, ils auraient pu se mettre d'accord mais pour une manif ça semble plutôt très moyen. Pourtant la base fait remonter...

Steph1.14 a écrit:

Loreleii a écrit:Moi aussi, je suis pour une marche avec les parents le 14 ! Et je me demande aussi pourquoi ce projet n'avance pas. où en est-on ? J'ai l'impression que toutes les énergies se dispersent ...

Tout simplement parce que les syndicats commencent à jouer chacun de leur côté : et un jour de grève ici, et le boycott des exams là-bas. Bref, ils auraient pu se mettre d'accord mais pour une manif ça semble plutôt très moyen. Pourtant la base fait remonter...

Pas du tout, certain syndicats sont tout simplement contre une marche un dimanche, sans doute car pour certains ça fait un peu "manif de droite", le gouvernement étant supposé "de gauche", c'est pour cette raison qu'ils ne s'associent pas à l'idée. Le SNALC a indiqué en communiqué qu'il était prêt à s'associer, il faut convaincre les autres maintenant.

Comme une fois de plus, j'exhortais en sdp à la mobilisation, une collègue de Sud m'a dit avec un vague reniflement de mépris que tous les syndicats n'attendaient pas les mêmes choses de cette mobilisation.
J'ai senti remonter les sempiternelles suspicion droitières attachées au SNALC. Une intersyndicale, pour certains, ce serait manifestement se compromettre.

L'intersyndicale n'est pas remise au cause. Il y a seulement un syndicat de l'intersyndicale initiale qui ne s'associe pas à l'appel à la grève du 11 juin, mais le SNALC fait toujours partie de l'intersyndicale contre le projet et son sigle est toujours associé à la pétition intersyndicale qui a recueilli en deux semaines plus de 20 000 signatures.

V.Marchais a écrit:Comme une fois de plus, j'exhortais en sdp à la mobilisation, une collègue de Sud m'a dit avec un vague reniflement de mépris que tous les syndicats n'attendaient pas les mêmes choses de cette mobilisation.

Mais ça, c'est une évidence. Ca l'était avant le début de l'intersyndicale, ça le sera toujours ensuite. Nous sommes d'accord sur ce que nous refusons, nous ne serons jamais d'accord sur ce que nous proposons.
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Pour moi, rien ne sera efficace à part un vrai blocage, un arrêt de tout jusqu'à l'abrogation et le début d'une remise à plat (lonnnngue) et de discussions (vraies)...

Qu'à un moment, on ne dise pas "stop mais..." mais un vrai "stop."

Tangleding a écrit:L'intersyndicale n'est pas remise au cause. Il y a seulement un syndicat de l'intersyndicale initiale qui ne s'associe pas à l'appel à la grève du 11 juin, mais le SNALC fait toujours partie de l'intersyndicale contre le projet et son sigle est toujours associé à la pétition intersyndicale qui a recueilli en deux semaines plus de 20 000 signatures.

Tout à fait .

V.Marchais a écrit:
J'ai senti remonter les sempiternelles suspicion droitières attachées au SNALC.

Elle viennent d'où d'ailleurs ces suspicions, dont j'entends aussi parfois parler, et que démentaient dernièrement Celeborn en télé ?
Parce que je n'ai pas vu jusqu'à présent de positions que j'aurais pu qualifier de droite. Généralement des positions de bon sens, d'ailleurs partagées par la majorité des membres, dont beaucoup ont une sensibilité de gauche. Je m'interroge donc.

Serge a écrit:

V.Marchais a écrit:
J'ai senti remonter les sempiternelles suspicion droitières attachées au SNALC.

Elle viennent d'où d'ailleurs ces suspicions, dont j'entends aussi parfois parler, et que démentaient dernièrement Celeborn en télé ?
Parce que je n'ai pas vu jusqu'à présent de positions que j'aurais pu qualifier de droite. Juste des positions, souvent de bon sens, et généralement partagées par la majorité des membres, dont beaucoup ont une sensibilité de gauche. Je m'interroge donc.

Ca peut exister chez des adhérents, mais je ne pense pas que ça soit réservé au SNALC.

Serge a écrit:

V.Marchais a écrit:
J'ai senti remonter les sempiternelles suspicion droitières attachées au SNALC.

Elle viennent d'où d'ailleurs ces suspicions, dont j'entends aussi parfois parler, et que démentaient dernièrement Celeborn en télé ?
Parce que je n'ai pas vu jusqu'à présent de positions que j'aurais qualifier de droite. Juste des positions, souvent de bon sens, et généralement partagées par la majorité des membres, dont beaucoup ont une sensibilité de gauche. Je m'interroge donc.

Ah mais ça commence à bouger : quand on cite le Snalc, beaucoup continuent à se boucher les oreilles car ils l'associent tout de suite à l'extrême droite, mais de plus en plus, j'entends des collègues dire que 'le gars du Snalc' a dit des choses très sensées à la télé ou à la radio. Et l'étiquette politique, comme par magie, s'efface alors (je le dis d'autant plus librement que je n'y suis pas adhérent!)

Serge a écrit:

V.Marchais a écrit:
J'ai senti remonter les sempiternelles suspicion droitières attachées au SNALC.

Elle viennent d'où d'ailleurs ces suspicions, dont j'entends aussi parfois parler, et que démentaient dernièrement Celeborn en télé ?
Parce que je n'ai pas vu jusqu'à présent de positions que j'aurais pu qualifier de droite. Généralement des positions de bon sens, d'ailleurs partagées par la majorité des membres, dont beaucoup ont une sensibilité de gauche. Je m'interroge donc.

De l'histoire syndicale sur le temps long.

A mon avis, c'est le manque de discernement d'un certain nombre de personnes qui jugent d'après quelques cas.

Il y a 2 ans, on avait une CPE du SNALC dans notre établissement et ces propos envers les élèves étaient parfois, comment dire, très orientés à l'extrême droite.

Le SNALC souffre peut-être du fait que les gens de droite de notre profession le choisissent comme syndicat plutôt que les autres.
C'est l'effet pervers...

C'est sûr, en général ils choisissent pas la CGT, Sud ou le SNES...

Mais pourquoi les gens de droite le choisiraient de préférence ?
Pourquoi certains font-ils cette association avec la droite, voire carrément l'extrême droite si je vous lis bien, puisque ce n'est pas le cas ?

Alors là, il faut aller voir leurs idées sur leur site et comparer avec les idées des autres syndicats pour répondre.

Suis pas dans leur tête, et j'aime mieux ça. Faudrait leur demander.

Après disons que souvent le SNALC a un discours sur la grève par exemple, disons plus dans l'esprit de la droite.

Davantage de personnalisation du "pouvoir" au SNALC, au moins dans la représentation.