Préavis de grève déposé par le SNALC pour le Brevet (surveillance et correction)

Ergo a écrit:Voilà...
Vivement dans 400 ans.

Moi je suis prête pour la cryogénisation !
Nan mais en vrai, n'y lisez pas un appel à rien faire (purée ça me ferait mal) , juste l'expression d'un ras-le-bol à la lecture de posts racontant que certains collègues ont les jetons de faire une manif (je m'en suis pas remise) .

Ah mais c'est sûr. J'ai dit à plusieurs reprises que, avec une certaine cruauté, j'avais hâte de voir à quoi allaient ressembler les DHG de mon (futur-ex) établissement dans les années à venir et de voir surtout les têtes de certains collègues qui continuent de penser "alarmiste" ou que "ça ne sert à rien de se mobiliser, le décret est passé" (alors même qu'ils ont le contre-exemple parfait de leur mobilisation pour la DHG il y a quelques années, avec les parents, sans cours pendant plusieurs semaines, qui avait obtenu gain de cause et qui a toujours des conséquences positives !) ou "nan mais Mme CDE m'a dit qu'elle me trouverait un truc"...

Beaucoup n'osent pas dire non à des choses qu'ils pourraient refuser mais c'est vrai que lire qu'on a peur de manifester, c'est le pompom...Avec ça, c'est sûr qu'ils ne risquent pas de faire grève pendant les surveillances de DNB...

Tessa103 a écrit:Il est vrai que notre société actuelle est craintive, a peur... Peut-être est-ce dû au chômage, au confort de vie qu'on ne veut perdre, aux pressions professionnelles fortes ?

Le chômage joue un rôle important, j'en suis persuadé. Sans doute avons-nous la sécurité de l'emploi, mais il existe divers moyens de nous inviter à prendre la porte, et quand il n'y a rien derrière la porte, on s'écrase.

En fait, nous ne sommes probablement pas assez dans la mer** pour nous révolter, et chacun croit encore qu'il pourra tirer son épingle du jeu.

Je suis d'accord, chacun pense qu'il s'en sortira lors de la curée-DHG et l'espoir de colmater les brèches est le meilleur anesthésiant de colère au monde.

Asha Kraken a écrit:

Ergo a écrit:Voilà...
Vivement dans 400 ans.

Moi je suis prête pour la cryogénisation !
Nan mais en vrai, n'y lisez pas un appel à rien faire (purée ça me ferait mal) , juste l'expression d'un ras-le-bol à la lecture de posts racontant que certains collègues ont les jetons de faire une manif (je m'en suis pas remise) .

Moi non plus !
Je comprends que financièrement on puisse hésiter à faire grève mais une manif !!

Tessa103 a écrit:On est trop gentils : on ne veut pas gêner les élèves, les parents, les collègues, le chef mais la grève est quand même là pour bloquer même si le but recherché est ailleurs plus réfléchi. On ne veut en gros pénaliser que nous-mêmes. C'est impossible dans un mouvement qui doit franchir un mur qui n'écoute rien.

Evidemment, dans un pays de dialogue social, faire une grève juste pour montrer son mécontentement , ça peut à la rigueur fonctionner. Là, on récolte quelques insultes, sourire narquois, éléments de langage. Il faut gêner, faire péter, de toute manière cette réforme fera bien pire.
Imitons les contrôleurs aériens, les dockers, que sais-je ...

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:

Tessa103 a écrit:Il est vrai que notre société actuelle est craintive, a peur... Peut-être est-ce dû au chômage, au confort de vie qu'on ne veut perdre, aux pressions professionnelles fortes ?

Le chômage joue un rôle important, j'en suis persuadé. Sans doute avons-nous la sécurité de l'emploi, mais il existe divers moyens de nous inviter à prendre la porte, et quand il n'y a rien derrière la porte, on s'écrase.

En fait, nous ne sommes probablement pas assez dans la mer** pour nous révolter, et chacun croit encore qu'il pourra tirer son épingle du jeu.

Certainement...

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:

Sans doute avons-nous la sécurité de l'emploi, mais il existe divers moyens de nous inviter à prendre la porte, et quand il n'y a rien derrière la porte, on s'écrase.

En fait, nous ne sommes probablement pas assez dans la mer** pour nous révolter, et chacun croit encore qu'il pourra tirer son épingle du jeu.

Pourquoi toujours ces pronoms collectifs exaspérants ? Je ne me sens pas concerné.
Osez dire "je" ou "moi", s'il vous plaît.

Ce matin, en arrivant au collège, je trouve dans mon casier un papier du SNALC concernant la réforme du collège. Même si je ne suis pas affilié à ce syndicat, ça ne me pose aucun problème de lire la prose de tous.

Seulement, j'ai un souci véritable avec le passage suivant :

Je ne serai pas prélevé si je n'avais pas cours

Pour les 25, 26, 29 et 30 juin, le SNALC dépose des préavis quotidiens, et non un préavis sur plusieurs jours. L'arrêt Omont (Conseil d'Etat; 07 juillet 1978) ne peut donc pas être appliqué et les périodes intercalaires où un professeur n'aurait pas de cours entre deux jours de grève ne peuvent pas être prélevées. Ainsi, un professeur qui serait gréviste le 25 pour la passation du brevet et le 30 pour la correction se verrait prélevé au maximum de 2/30e du traitement mensuel.

Je pense qu'il s'agit d'une erreur manifeste (je refuse de penser qu'il s'agit d'un mensonge volontaire). En effet, l'arrêt Omont précise : « en l'absence de service fait pendant plusieurs jours consécutifs, le décompte des retenues à opérer sur le traitement mensuel d'un agent public s'élève à autant de trentièmes qu'il y a de journées comprises du premier jour inclus au dernier jour inclus où cette absence de service fait a été constatée, même si, durant certaines de ces journées, cet agent n'avait, pour quelque cause que ce soit, aucun service à accomplir ». Il n'y a aucune mention sur le fait que le préavis soit quotidien ou sur une période donnée.

De plus, Sud ayant lancé un préavis de grève reconductible à partir du 11 juin (et, il me semble, un autre préavis de grève courant sur l'année complète étant en cours, même si je n'arrive pas à en trouver la trace), l'administration ne cherchera pas à savoir sur quel préavis on se fonde pour se mettre en grève.

Bref, ma question est donc de savoir s'il est possible de contacter qui que ce soit au SNALC pour qu'ils reviennent sur cette information qui me semble erronée.

Zbraa a écrit:

Bref, ma question est donc de savoir s'il est possible de contacter qui que ce soit au SNALC pour qu'ils reviennent sur cette information qui me semble erronée.

http://www.snalc.fr/contact/

F.Lemoine a écrit:Pourquoi toujours ces pronoms collectifs exaspérants ? Je ne me sens pas concerné.
Osez dire "je" ou "moi", s'il vous plaît.

Un pronom collectif ne désigne pas forcément tout le monde. Utiliser la 1ère personne du singulier n'aurait aucun sens.

Will.T a écrit:

Zbraa a écrit:

Bref, ma question est donc de savoir s'il est possible de contacter qui que ce soit au SNALC pour qu'ils reviennent sur cette information qui me semble erronée.

http://www.snalc.fr/contact/

Merci (même si je souhaitais avoir une adresse plus précise de ceux qui ont effectué ce tract, mais je suis peut-être un brin trop exigeant).

Zbraa a écrit:

Will.T a écrit:

Zbraa a écrit:

Bref, ma question est donc de savoir s'il est possible de contacter qui que ce soit au SNALC pour qu'ils reviennent sur cette information qui me semble erronée.

http://www.snalc.fr/contact/

Merci (même si je souhaitais avoir une adresse plus précise de ceux qui ont effectué ce tract, mais je suis peut-être un brin trop exigeant).

Si c'est academique, tu trouveras surement un contact de ton académie sur le site national.
Si c'est national, il y a des chances pour que ton message arrive à la personne concernée.

Zbraa a écrit:

Will.T a écrit:

Zbraa a écrit:

Bref, ma question est donc de savoir s'il est possible de contacter qui que ce soit au SNALC pour qu'ils reviennent sur cette information qui me semble erronée.

http://www.snalc.fr/contact/

Merci (même si je souhaitais avoir une adresse plus précise de ceux qui ont effectué ce tract, mais je suis peut-être un brin trop exigeant).

Tu envoies à cette adresse, on fera suivre à la personne concernée.

Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:

En fait, nous ne sommes probablement pas assez dans la mer** pour nous révolter, et chacun croit encore qu'il pourra tirer son épingle du jeu.

Un petit séjour en Grèce, peut-être ?

Je reviens de l'heure syndicale de mon collège : les surveillances et les corrections du brevet semblent mal parties ! Nous venons d'avoir le planning des surveillances : sur les 30 profs convoqués (sur les deux jours), 18 ont confirmé qu'ils feraient grève, 1 ne la fera pas, 1 hésite et les autres n'étaient pas là. Ça sent bon !
On veut aussi créer une émulation pour que les deux autres collèges de la ville nous suivent. On va les contacter.
Et le jour du brevet, on va manifester devant le collège. Ça bouge !

Bon, ben je ne suis pas convoquée, je ne pourrai donc pas faire grève.

Super, Lora !
J'aimerais en dire autant...

Zbraa a écrit:Ce matin, en arrivant au collège, je trouve dans mon casier un papier du SNALC concernant la réforme du collège. Même si je ne suis pas affilié à ce syndicat, ça ne me pose aucun problème de lire la prose de tous.

Seulement, j'ai un souci véritable avec le passage suivant :

Je ne serai pas prélevé si je n'avais pas cours

Pour les 25, 26, 29 et 30 juin, le SNALC dépose des préavis quotidiens, et non un préavis sur plusieurs jours. L'arrêt Omont (Conseil d'Etat; 07 juillet 1978) ne peut donc pas être appliqué et les périodes intercalaires où un professeur n'aurait pas de cours entre deux jours de grève ne peuvent pas être prélevées. Ainsi, un professeur qui serait gréviste le 25 pour la passation du brevet et le 30 pour la correction se verrait prélevé au maximum de 2/30e du traitement mensuel.

Je pense qu'il s'agit d'une erreur manifeste (je refuse de penser qu'il s'agit d'un mensonge volontaire). En effet, l'arrêt Omont précise : « en l'absence de service fait pendant plusieurs jours consécutifs, le décompte des retenues à opérer sur le traitement mensuel d'un agent public s'élève à autant de trentièmes qu'il y a de journées comprises du premier jour inclus au dernier jour inclus où cette absence de service fait a été constatée, même si, durant certaines de ces journées, cet agent n'avait, pour quelque cause que ce soit, aucun service à accomplir ». Il n'y a aucune mention sur le fait que le préavis soit quotidien ou sur une période donnée.

De plus, Sud ayant lancé un préavis de grève reconductible à partir du 11 juin (et, il me semble, un autre préavis de grève courant sur l'année complète étant en cours, même si je n'arrive pas à en trouver la trace), l'administration ne cherchera pas à savoir sur quel préavis on se fonde pour se mettre en grève.

Bref, ma question est donc de savoir s'il est possible de contacter qui que ce soit au SNALC pour qu'ils reviennent sur cette information qui me semble erronée.

J'ai alerté et interrogé publiquement sur ce fil, ainsi qu'en MP, à propos de ce point problématique...cela fait plusieurs jours. Je n'ai toujours aucune réponse. Comment dire...? Je trouve ça un peu léger, en fait. Et c'est une syndiquée au SNALC qui dit ça...

Oui, bizarre... je vais voir avec un collègue qui est du SNALC !

Lora a écrit:
Je reviens de l'heure syndicale de mon collège : les surveillances et les corrections du brevet semblent mal parties ! Nous venons d'avoir le planning des surveillances : sur les 30 profs convoqués (sur les deux jours), 18 ont confirmé qu'ils feraient grève, 1 ne la fera pas, 1 hésite et les autres n'étaient pas là. Ça sent bon !
On veut aussi créer une émulation pour que les deux autres collèges de la ville nous suivent. On va les contacter.
Et le jour du brevet, on va manifester devant le collège. Ça bouge !

Chez nous, 6 sur 9 à ne pas aller corriger! Déjà pas mal!

Nous avons contacté les collèges du coin et plusieurs fois la même réaction : " quoi? Mais comment ca?!! Quelle horreur! Jamais nous ne suivrons!" ( pas du tout au courant de cet appel...) Puis quelques minutes après :" mais, alors, on va corriger vos copies?"
Ben...oui! Sauf si vous nous suivez!!!

Parfait ! Faire suivre les mails ! Chez nous, 3 ou 4 en lettres. En HG et maths, je ne sais pas !

Dans le privé, ça ne suivra sans doute pas pour diverses raisons.
Dans mon bahut, on voudrait associer les parents. Et là, ça risque de les faire reculer. J'ai discuté avec des ami(e)s qui ont leurs gosses ou dans le public ou dans le privé et la grève pour l'examen n'est pas bien ressentie alors que certains bobos séduits par NVB commençaient à nous rejoindre.
Perso, je serais plus partante pour un 18 systématique à toutes les copies ! Je ne sais pas encore pour la grève. J'avoue piteusement que j'hésite.

Puck a écrit:Dans le privé, ça ne suivra sans doute pas pour diverses raisons.
Dans mon bahut, on voudrait associer les parents. Et là, ça risque de les faire reculer. J'ai discuté avec des ami(e)s qui ont leurs gosses ou dans le public ou dans le privé et la grève pour l'examen n'est pas bien ressentie alors que certains bobos séduits par NVB commençaient à nous rejoindre.
Perso, je serais plus partante pour un 18 systématique à toutes les copies ! Je ne sais pas encore pour la grève. J'avoue piteusement que j'hésite.

Mais alors tu te trouveras commettre une faute professionnelle et pourras être sanctionnée à ce titre, et sans doute tes copies devront-elles être réévaluées de toute façon. Bref, cela ne semble pas opportun. De toute façon, mieux vaut éviter des initiatives de franc-tireur. La grève ou rien.
Quant aux parents, peut-être faudrait-il qu'ils arrivent à raisonner à plus long terme. D'accord, le brevet de leurs choupinets risque d'être perturbé cette année. Mais lesdits choupinets sont tous enfants uniques ou benjamins de leur fratrie? Parce que sinon, il faut aussi penser à ceux qui vont les suivre et arriver dans ce que NVB aura transformé en champ de ruines.
Sinon, je suis aussi dans le privé et je pense que nous ne serons pas nombreux à suivre le mot d'ordre… mais que je ne serai pas le seul; la conviction s'étend -parfois intéressée (échapper au déplacement et aux copies), mais au total ce sera de toute façon pour la bonne cause-.

Preux chevalier Albius, tes paroles sont pleines de sagesse !
Et bien, sans doute vais-je me joindre aux grévistes ! Fi des atermoiements !
Bon, économiquement ce sera la dèche mais y a pire ! Et la satisfaction morale fera office de baume ...

appel à la grève de Sud éducation le jour du brevet dans le Gard :

http://sudeducation30.free.fr/news/news.php?id=138