Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- HypermnestreÉrudit
Notre conseiller d'orientation avait parlé aux élèves de TS souhaitant faire médecine d'un sondage qui vous éclairera peut-être... deux éléments faisaient la différence chez les élèves ayant réussi leur première année de médecine : 1. la capacité à prendre des notes rapidement ; 2. le fait d'avoir fait du grec.
A l'inverse, ceux qui avaient commencé leurs apprentissages dès l'été, en rachetant des cours à des anciens élèves, n'avaient pas mieux réussi que les autres (la différence n'était pas significative).
A l'inverse, ceux qui avaient commencé leurs apprentissages dès l'été, en rachetant des cours à des anciens élèves, n'avaient pas mieux réussi que les autres (la différence n'était pas significative).
- plotchHabitué du forum
Zazk a écrit:Je parle de la capacité de mémoriser ce qui n'est pas toujours facile à retenir. C'est un entraînement. Et l'apprentissage des termes utilisés en SVT est facilité par la connaissance des racines gréco-latines.
La connaissance des racines gréco-latines peut se faire au moyen de la SVT aussi, si bien que la mémorisation en SVT est utile pour faire des études de lettres classiques dans ce cas là
exemple : comment se rappeler que telos signifie la "fin", et bien on se souvient que la télophase est la dernière phase de la mitose que l'on a apprise en SVT en 3ème
- plotchHabitué du forum
hypermnestre a écrit:Notre conseiller d'orientation avait parlé aux élèves de TS souhaitant faire médecine d'un sondage qui vous éclairera peut-être... deux éléments faisaient la différence chez les élèves ayant réussi leur première année de médecine : 1. la capacité à prendre des notes rapidement ; 2. le fait d'avoir fait du grec.
A l'inverse, ceux qui avaient commencé leurs apprentissages dès l'été, en rachetant des cours à des anciens élèves, n'avaient pas mieux réussi que les autres (la différence n'était pas significative).
N'importe quel statisticien parlerai d'un éventuel biais, les élèves choisissant grecs étant souvent de meilleur niveau au départ et ayant donc in fine de meilleures chances de réussite en médecine.
L'apprentissage des quelques racines étymologiques utiles en médecines peut prendre au maximum une journée ... Nul besoin d'avoir fait 6 ans de latin et 5 ans de grec.
- ZazkFidèle du forum
Ça me semble bien compliqué... mais c'est sans doute parce que ça ne m'inspire pas !
"Telos", je l'ai appris avant de savoir ce que c'est que la "télophase" (que je viens d'apprendre, merci, mais dont j'aurai pu déduire le sens).
En fait, tout cela n'est qu'une question de "goût", non ?
D'autre part, heureusement que l'étude du grec ne se limite pas au vocabulaire ! C'est la découverte d'une civilisation, d'une philosophie, d'une histoire, de textes et d'idées qui nous ont marqués durablement et continuent à nous influencer, même si on n'en est pas conscient.
"Telos", je l'ai appris avant de savoir ce que c'est que la "télophase" (que je viens d'apprendre, merci, mais dont j'aurai pu déduire le sens).
En fait, tout cela n'est qu'une question de "goût", non ?
D'autre part, heureusement que l'étude du grec ne se limite pas au vocabulaire ! C'est la découverte d'une civilisation, d'une philosophie, d'une histoire, de textes et d'idées qui nous ont marqués durablement et continuent à nous influencer, même si on n'en est pas conscient.
- plotchHabitué du forum
Zazk a écrit:Ça me semble bien compliqué... mais c'est sans doute parce que ça ne m'inspire pas !
"Telos", je l'ai appris avant de savoir ce que c'est que la "télophase" (que je viens d'apprendre, merci, mais dont j'aurai pu déduire le sens).
En fait, tout cela n'est qu'une question de "goût", non ?
D'autre part, heureusement que l'étude du grec ne se limite pas au vocabulaire ! C'est la découverte d'une civilisation, d'une philosophie, d'une histoire, de textes et d'idées qui nous ont marqués durablement et continuent à nous influencer, même si on n'en est pas conscient.
Si cet élève veut faire du grec qu'il le fasse pour toutes les raisons que tu cites mais non pour préparer médecine.
Je comprends la colère des professeurs de LCA en raison de la réforme du collège, mais j'ai l'impression que les LCA, tel un rameau recouvert de cristaux de sel de Salzbourg, se mettent soudainement à se parer des cristaux de toutes les vertus, y compris maintenant celle de permettre de réussir les études de médecine
L'amour des les lettres classiques aveugle peut être un peu ...
- AudreyOracle
plotch a écrit:Zazk a écrit:Je parle de la capacité de mémoriser ce qui n'est pas toujours facile à retenir. C'est un entraînement. Et l'apprentissage des termes utilisés en SVT est facilité par la connaissance des racines gréco-latines.
La connaissance des racines gréco-latines peut se faire au moyen de la SVT aussi, si bien que la mémorisation en SVT est utile pour faire des études de lettres classiques dans ce cas là
exemple : comment se rappeler que telos signifie la "fin", et bien on se souvient que la télophase est la dernière phase de la mitose que l'on a apprise en SVT en 3ème
Euh, quand même... on apprend bien plus de vocabulaire grec par un cours de grec en collège et lycée que durant les cours de SVT du secondaire...
J'ai découvert des tas de mots en médecine, que je n'ai jamais appris en SVT, même durant ma 1ereS et ma TD, et que j'ai immédiatement compris grâce à ma possession du vocabulaire grec.
Pour la prise de notes rapide évoquée plus haut, critère idiot, ou du moins inopérant aujourd'hui. Il suffit, comme tous les étudiants en médecine que j'ai vus à l'oeuvre avec moi, d'utiliser un dictaphone...en plus j'imagine qu'aujourd'hui, avec les smartphone, les tablettes, on n'a même plus le problème des dessins d'anat à vite copier: il suffit de les photographier au tableau avant que le prof ne les efface.
- AudreyOracle
plotch a écrit:Zazk a écrit:Ça me semble bien compliqué... mais c'est sans doute parce que ça ne m'inspire pas !
"Telos", je l'ai appris avant de savoir ce que c'est que la "télophase" (que je viens d'apprendre, merci, mais dont j'aurai pu déduire le sens).
En fait, tout cela n'est qu'une question de "goût", non ?
D'autre part, heureusement que l'étude du grec ne se limite pas au vocabulaire ! C'est la découverte d'une civilisation, d'une philosophie, d'une histoire, de textes et d'idées qui nous ont marqués durablement et continuent à nous influencer, même si on n'en est pas conscient.
Si cet élève veut faire du grec qu'il le fasse pour toutes les raisons que tu cites mais non pour préparer médecine.
Je comprends la colère des professeurs de LCA en raison de la réforme du collège, mais j'ai l'impression que les LCA, tel un rameau recouvert de cristaux de sel de Salzbourg, se mettent soudainement à se parer des cristaux de toutes les vertus, y compris maintenant celle de permettre de réussir les études de médecine
L'amour des les lettres classiques aveugle peut être un peu ...
Là, tu abuses.... Iphigénie et moi avons dit absoument le contraire de ce que tu dénonces... Marjoliejune a dit qu'elle ne savait pas... Zazk a simplement expliqué qu'il valait mieux faire grec dans l'optique de médecine.
Aucun de nous n'a dit que faire latin ou grec permettait de réussir médecine.
- ZazkFidèle du forum
D'ailleurs, Plotch, combien de temps as-tu étudié les langues anciennes ? Si tu t'es limité au collège, avec "l'enthousiasme" de l'élève moyen, c'est normal qu'il ne t'en reste pas grand chose. Je persiste à penser qu'on ne découvre la richesse de ces langues qu'au lycée, après quelques années et un peu de recul.
- plotchHabitué du forum
Audrey a écrit:plotch a écrit:Zazk a écrit:Je parle de la capacité de mémoriser ce qui n'est pas toujours facile à retenir. C'est un entraînement. Et l'apprentissage des termes utilisés en SVT est facilité par la connaissance des racines gréco-latines.
La connaissance des racines gréco-latines peut se faire au moyen de la SVT aussi, si bien que la mémorisation en SVT est utile pour faire des études de lettres classiques dans ce cas là
exemple : comment se rappeler que telos signifie la "fin", et bien on se souvient que la télophase est la dernière phase de la mitose que l'on a apprise en SVT en 3ème
Euh, quand même... on apprend bien plus de vocabulaire grec par un cours de grec en collège et lycée que durant les cours de SVT du secondaire...
Encore heureux ! Et on apprend bien plus de vocabulaire de médecine en cours de SVT qu'en cours de grec D'un point de vue purement pragmatique, le retour sur investissement de l'apprentissage du grec ancien pour un élève se destinant à faire médecine est extrêmement faible si l'on fait le ratio de ce qui est réellement utile par rapport au temps consacré.
Il serait tout simplement beaucoup plus judicieux d'employer ce temps soit à n'apprendre que les racines étymologiques utiles, soit directement apprendre l'anatomie en avance : pas besoin d'attendre le bac pour cela ! Les majors de médecine ont appris l'anatomie en général bien avant la première année de médecine, il ne s'agit que de "par coeur", ce n'est pas plus difficile que d'apprendre les capitales, la quantité est juste beaucoup plus grande.
- ZazkFidèle du forum
Bref, mieux vaut avoir une tête bien pleine qu'une tête bien faite ?
- plotchHabitué du forum
Zazk a écrit:D'ailleurs, Plotch, combien de temps as-tu étudié les langues anciennes ? Si tu t'es limité au collège, avec "l'enthousiasme" de l'élève moyen, c'est normal qu'il ne t'en reste pas grand chose. Je persiste à penser qu'on ne découvre la richesse de ces langues qu'au lycée, après quelques années et un peu de recul.
Je ne doute pas une seule seconde de la richesse de ces langues ! Je pense juste que cette richesse est largement superflue, je le répète d'un point de vue purement pragmatique, pour faire médecine. Ce qui est le sujet de ce fil.
- JPhMMDemi-dieu
Les maths.marjolie.june a écrit:Un de mes élèves de 3e, qui souhaite faire médecine plus tard, m'a demandé s'il valait mieux pour lui continuer le latin ou plutôt commencer le grec au lycée (sachant que le grec existe dans le lycée de secteur). Je n'ai pas su quoi lui répondre. L'une des deux langues est-elle vraiment plus utile dans le cadre d'études de médecine ?
En plus, ça ne fait pas (encore) partie des matières élitistes aux yeux de la ministre.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- plotchHabitué du forum
Audrey a écrit:plotch a écrit:Zazk a écrit:Ça me semble bien compliqué... mais c'est sans doute parce que ça ne m'inspire pas !
"Telos", je l'ai appris avant de savoir ce que c'est que la "télophase" (que je viens d'apprendre, merci, mais dont j'aurai pu déduire le sens).
En fait, tout cela n'est qu'une question de "goût", non ?
D'autre part, heureusement que l'étude du grec ne se limite pas au vocabulaire ! C'est la découverte d'une civilisation, d'une philosophie, d'une histoire, de textes et d'idées qui nous ont marqués durablement et continuent à nous influencer, même si on n'en est pas conscient.
Si cet élève veut faire du grec qu'il le fasse pour toutes les raisons que tu cites mais non pour préparer médecine.
Je comprends la colère des professeurs de LCA en raison de la réforme du collège, mais j'ai l'impression que les LCA, tel un rameau recouvert de cristaux de sel de Salzbourg, se mettent soudainement à se parer des cristaux de toutes les vertus, y compris maintenant celle de permettre de réussir les études de médecine
L'amour des les lettres classiques aveugle peut être un peu ...
Là, tu abuses.... Iphigénie et moi avons dit absoument le contraire de ce que tu dénonces... Marjoliejune a dit qu'elle ne savait pas... Zazk a simplement expliqué qu'il valait mieux faire grec dans l'optique de médecine.
Aucun de nous n'a dit que faire latin ou grec permettait de réussir médecine.
Je n'ai sans doute pas été assez clair, ce n'est pas vous que je visais, mais certains défenseurs des LCA dans la presse, qui, à la limite, soutenaient, que sans les lettres classiques, nous allions tous devenir des barbares incultes.
- plotchHabitué du forum
Zazk a écrit:Bref, mieux vaut avoir une tête bien pleine qu'une tête bien faite ?
Pour réussir la 1ère année de médecine ?
OUI
- ZazkFidèle du forum
Certes, nous serons des barbares, puisque, étymologiquement, le barbare est celui qui est étranger au monde gréco-romain...
- JPhMMDemi-dieu
Il est manifeste que sans les langues anciennes, il n'y aurait pas les langues modernes. :lol:plotch a écrit:sans les lettres classiques, nous allions tous devenir des barbares incultes.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- dandelionVénérable
C'est aussi ce que l'on m'a toujours dit. Après, faire beaucoup de maths, de latin, de grec, ça habitue à travailler beaucoup et mémoriser beaucoup de choses, et ça, ce n'est pas inutile pour s'entraîner à, euh, travailler beaucoup et mémoriser beaucoup de choses?JPhMM a écrit:Les maths.marjolie.june a écrit:Un de mes élèves de 3e, qui souhaite faire médecine plus tard, m'a demandé s'il valait mieux pour lui continuer le latin ou plutôt commencer le grec au lycée (sachant que le grec existe dans le lycée de secteur). Je n'ai pas su quoi lui répondre. L'une des deux langues est-elle vraiment plus utile dans le cadre d'études de médecine ?
En plus, ça ne fait pas (encore) partie des matières élitistes aux yeux de la ministre.
- JPhMMDemi-dieu
Stricto sensu (huhu), donc, c'est vrai.Zazk a écrit:Certes, nous serons des barbares, puisque, étymologiquement, le barbare est celui qui est étranger au monde gréco-romain...
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- plotchHabitué du forum
Zazk a écrit:Certes, nous serons des barbares, puisque, étymologiquement, le barbare est celui qui est étranger au monde gréco-romain...
Malheureusement cela n'était pas dans ce sens
- AudreyOracle
plotch a écrit:Zazk a écrit:Bref, mieux vaut avoir une tête bien pleine qu'une tête bien faite ?
Pour réussir la 1ère année de médecine ?
OUI
Je suis d'accord avec toi.
La preuve: j'ai raté médecine.
- plotchHabitué du forum
JPhMM a écrit:Il est manifeste que sans les langues anciennes, il n'y aurait pas les langues modernes. :lol:plotch a écrit:sans les lettres classiques, nous allions tous devenir des barbares incultes.
Oui et sans l'oeuf il n'y aurait pas la poule.
- JPhMMDemi-dieu
De fait.plotch a écrit:JPhMM a écrit:Il est manifeste que sans les langues anciennes, il n'y aurait pas les langues modernes. :lol:plotch a écrit:sans les lettres classiques, nous allions tous devenir des barbares incultes.
Oui et sans l'oeuf il n'y aurait pas la poule.
Sans œuf, pas de dinosaure, et sans dinosaure, pas de poule.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ZazkFidèle du forum
dandelion a écrit:
C'est aussi ce que l'on m'a toujours dit. Après, faire beaucoup de maths, de latin, de grec, ça habitue à travailler beaucoup et mémoriser beaucoup de choses, et ça, ce n'est pas inutile pour s'entraîner à, euh, travailler beaucoup et mémoriser beaucoup de choses?
Nous sommes bien d'accord !
- plotchHabitué du forum
JPhMM a écrit:De fait.plotch a écrit:JPhMM a écrit:
Il est manifeste que sans les langues anciennes, il n'y aurait pas les langues modernes. :lol:
Oui et sans l'oeuf il n'y aurait pas la poule.
Sans œuf, pas de dinosaure, et sans dinosaure, pas de poule.
La poule étant un dinosaure d'ailleurs.
- JPhMMDemi-dieu
Avoir une bonne mémoire.
Savoir écouter, écrire un texte et faire un schéma en même temps.
Quelques notions de logique, de stats. Et un niveau convenable en anglais écrit.
Hop.
Savoir écouter, écrire un texte et faire un schéma en même temps.
Quelques notions de logique, de stats. Et un niveau convenable en anglais écrit.
Hop.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- plotchHabitué du forum
Zazk a écrit:dandelion a écrit:
C'est aussi ce que l'on m'a toujours dit. Après, faire beaucoup de maths, de latin, de grec, ça habitue à travailler beaucoup et mémoriser beaucoup de choses, et ça, ce n'est pas inutile pour s'entraîner à, euh, travailler beaucoup et mémoriser beaucoup de choses?
Nous sommes bien d'accord !
Les maths ne permettent pas de mémoriser grand chose ... Le "par coeur" est plutôt un obstacle à l'apprentissage des mathématiques je dirai même.
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
- VS : le latin et le grec ont-ils chez vous aussi été remplacés par des appellations autres de type "aide" dans vos états de service ?
- Compatibilité grec ancien/latin dans les EDT (3e)
- Latin et études de médecine, droit, sciences, sport, etc.
- SOS : moyen de sauver le grec et le latin dans mon collège?
- Lettres classiques : obligation ou non d'avoir latin et/ou grec dans le service ?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum