- SulfolobusÉrudit
Bonjour,
Je vous explique ma situation : j'ai obtenue l'agrégation en 2014 et je suis cette année en report de stage pour étude doctorale (M2R).
Après avoir beaucoup réfléchi, je ne compte pas enseigner dans le secondaire : je ne pense pas avoir la mentalité pour et je ne me vois pas quitter la recherche. Je ne crois pas non plus que je veuille tenter l'aventure prépa/PRAG : ces deux solutions m'obligent quasiment à faire un passage dans le secondaire pour espérer avoir un poste : donc ça me demande d'abandonner définitivement la recherche pour avoir une hypothétique chance d'avoir un poste dans le supérieur.
Se pose donc la question suivante : quand démissionner ? Sachant que je veux être sûre à 100% que ma démission sera acceptée (voulant postuler aux concours d'enseignants/chercheurs, l'abandon de poste n'est pas une option).
A priori, je pensais démissionner à la fin de ma thèse : dans le meilleur des cas, j'y aurais validé mon stage via l'Activité Complémentaire d'Enseignement. Sinon, j'espérais obtenir une quatrième année de report de stage pour pouvoir finir ou dans le pire des cas démissionner après deux années de thèse. Mais depuis, j'ai appris qu'on pouvait refuser une démission une fois titularisée : je me demande donc si ça ne vaudrait pas le coup de démissionner avant... (quand ?)
Par ailleurs, on me demande à l'heure actuelle de faire mes vœux pour l'année prochaine : je ne sais pas encore où je ferais ma thèse ni sous quel financement. Du coup, je suis un peu embêtée : si je mets Stage avec l'option contrat doctoral avec monitorat, je ne peux pas ensuite mettre un report de stage. Or, rien ne dit que j'obtiendrais un contrat doctoral, ni même deux années de monitorats. Mais d'un autre côté, les universités ont de plus en plus tendance à limiter le monitorat à deux années (et pas 3) : ce qui fait que si je mets un report de stage mais qu'effectivement j'ai le contrat doctoral et le monitorat dès l'année prochaine, je ne pourrais valider qu'une seule année vis-à-vis du rectorat... Est-ce que vous savez s'il est possible de passer d'un report de stage à stage allocataire moniteur ou vice versa tardivement (ie en juillet ou postérieurement) ? Ou de faire valider une année de monitorat alors que j'étais marquée en report de stage ?
Est-ce que vous auriez des conseils à me donner ?
Merci pour votre aide.
Je vous explique ma situation : j'ai obtenue l'agrégation en 2014 et je suis cette année en report de stage pour étude doctorale (M2R).
Après avoir beaucoup réfléchi, je ne compte pas enseigner dans le secondaire : je ne pense pas avoir la mentalité pour et je ne me vois pas quitter la recherche. Je ne crois pas non plus que je veuille tenter l'aventure prépa/PRAG : ces deux solutions m'obligent quasiment à faire un passage dans le secondaire pour espérer avoir un poste : donc ça me demande d'abandonner définitivement la recherche pour avoir une hypothétique chance d'avoir un poste dans le supérieur.
Se pose donc la question suivante : quand démissionner ? Sachant que je veux être sûre à 100% que ma démission sera acceptée (voulant postuler aux concours d'enseignants/chercheurs, l'abandon de poste n'est pas une option).
A priori, je pensais démissionner à la fin de ma thèse : dans le meilleur des cas, j'y aurais validé mon stage via l'Activité Complémentaire d'Enseignement. Sinon, j'espérais obtenir une quatrième année de report de stage pour pouvoir finir ou dans le pire des cas démissionner après deux années de thèse. Mais depuis, j'ai appris qu'on pouvait refuser une démission une fois titularisée : je me demande donc si ça ne vaudrait pas le coup de démissionner avant... (quand ?)
Par ailleurs, on me demande à l'heure actuelle de faire mes vœux pour l'année prochaine : je ne sais pas encore où je ferais ma thèse ni sous quel financement. Du coup, je suis un peu embêtée : si je mets Stage avec l'option contrat doctoral avec monitorat, je ne peux pas ensuite mettre un report de stage. Or, rien ne dit que j'obtiendrais un contrat doctoral, ni même deux années de monitorats. Mais d'un autre côté, les universités ont de plus en plus tendance à limiter le monitorat à deux années (et pas 3) : ce qui fait que si je mets un report de stage mais qu'effectivement j'ai le contrat doctoral et le monitorat dès l'année prochaine, je ne pourrais valider qu'une seule année vis-à-vis du rectorat... Est-ce que vous savez s'il est possible de passer d'un report de stage à stage allocataire moniteur ou vice versa tardivement (ie en juillet ou postérieurement) ? Ou de faire valider une année de monitorat alors que j'étais marquée en report de stage ?
Est-ce que vous auriez des conseils à me donner ?
Merci pour votre aide.
- kanetoNiveau 5
Bonjour,
Tu ne démissionnes jamais.
En particulier, si tu continues dans l'enseignement tu ne démissionnes pas, et si tu continues dans la recherche tu ne démissionnes pas non plus.
Si tu obtiens un contrat doctoral, tu es placée en congé sans traitement le temps des études doctorales. Un monitorat de 2 ans validera ton stage d'agrégation, sinon tu resteras stagiaire dans le corps des agrégés. Avoir ce monitorat serait idéal (car le post-doc sera moins procédurier).
À la fin de ta thèse :
* tu as un post-doctorat : prolonger le congé ne devrait pas faire l'objet de réticences de la part du ministère,
* tu as un poste d'ATER : si tu n'as pas eu de monitorat, alors c'est l'ATER qui te servira de stage d'agrégé,
* tu as un poste fixe de MCF ou de CR : tu es placée en stage dans ce nouveau corps, et un an plus tard ta titularisation dans le nouveau corps te raye automatiquement du corps des agrégés. Sans démission.
Le seul cas où tu démissionnes, c'est si tu pars travailler dans le privé.
La thèse est un parcours plus qu'exigeant et avec ses particularités. 100% des doctorants sont motivés par leur thèse en début de parcours, et au mieux 50% tentent de continuer l'aventure dans la recherche une fois la thèse terminée.
Au bout de trois ou quatre ans de doctorat, il sera temps de voir si tu ne te "vois pas quitter la recherche" ou le contraire.
Tu ne démissionnes jamais.
En particulier, si tu continues dans l'enseignement tu ne démissionnes pas, et si tu continues dans la recherche tu ne démissionnes pas non plus.
Si tu obtiens un contrat doctoral, tu es placée en congé sans traitement le temps des études doctorales. Un monitorat de 2 ans validera ton stage d'agrégation, sinon tu resteras stagiaire dans le corps des agrégés. Avoir ce monitorat serait idéal (car le post-doc sera moins procédurier).
À la fin de ta thèse :
* tu as un post-doctorat : prolonger le congé ne devrait pas faire l'objet de réticences de la part du ministère,
* tu as un poste d'ATER : si tu n'as pas eu de monitorat, alors c'est l'ATER qui te servira de stage d'agrégé,
* tu as un poste fixe de MCF ou de CR : tu es placée en stage dans ce nouveau corps, et un an plus tard ta titularisation dans le nouveau corps te raye automatiquement du corps des agrégés. Sans démission.
Le seul cas où tu démissionnes, c'est si tu pars travailler dans le privé.
La thèse est un parcours plus qu'exigeant et avec ses particularités. 100% des doctorants sont motivés par leur thèse en début de parcours, et au mieux 50% tentent de continuer l'aventure dans la recherche une fois la thèse terminée.
Au bout de trois ou quatre ans de doctorat, il sera temps de voir si tu ne te "vois pas quitter la recherche" ou le contraire.
- SulfolobusÉrudit
Le truc c'est que dans ma discipline c'est souvent plusieurs post-docs et souvent à l'étranger : je ne pense pas que le ministère l'accepte, si ?
Je sais bien que beaucoup arrêtent la recherche, et j'y pense aussi. Mais dans tous les cas, je ne retournerais pas dans le secondaire je pense.
Je sais bien que beaucoup arrêtent la recherche, et j'y pense aussi. Mais dans tous les cas, je ne retournerais pas dans le secondaire je pense.
- kanetoNiveau 5
Je n'ai encore jamais eu d'échos du ministère qui mettrait les bâtons dans les roues de ses agrégés post-doctorants.
Pas même en maths malgré une pénurie d'enseignants. L'essentiel est de respecter les règles : pour avoir la disponibilité pour un post-doc, ne demander qu'un poste de TZR et pas un poste fixe pour la première affectation.
Il est bien connu qu'une proportion non négligeable d'agrégés ne passera jamais le seuil d'un établissement secondaire en tant qu'enseignant, et il en est tenu compte dans le nombre de postes offert.
Pas même en maths malgré une pénurie d'enseignants. L'essentiel est de respecter les règles : pour avoir la disponibilité pour un post-doc, ne demander qu'un poste de TZR et pas un poste fixe pour la première affectation.
Il est bien connu qu'une proportion non négligeable d'agrégés ne passera jamais le seuil d'un établissement secondaire en tant qu'enseignant, et il en est tenu compte dans le nombre de postes offert.
- VoltaireNiveau 10
Et pourquoi ne pas demander tout simplement une disponibilité ? sans solde, évidemment. Ca laisse la possibilité de revenir, ou de démissionner définitivement, quand ton projet sera définitivement bouclé !
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