- Claire-HélèneNiveau 1
Dwarf a écrit:Le problème est plus global : il y a certes cet aspect-là mais s'échiner à leur faire pratiquer à l'école ce qui ne l'est pas au domicile ne fait de nous que des Danaïdes (ce qui n'est pas une raison pour renoncer, cependant).
Il faut aussi regarder en direction de l'alimentaire et des excito-toxines contenues dans de plus en plus de nourriture. Il semblerait qu'elles soient pour bonne partie (en plus d'une exposition précoce aux signaux télévisuels) responsable de l'excitation naturelle et des difficultés de concentration d'une majorité d'élèves.
Nous sommes en fait face à un problème civilisationnel et non pas seulement sociétal!
Tout-à-fait d'accord, mais il ne faut pas que la question "civilisationnelle" nous fasse oublier notre propre responsabilité, ce qui est quand même souvent un peu la tendance.
- SibylleNeoprof expérimenté
Bonjour,cela fait des lustres que je ne suis pas venue sur ce site et je suis horrifiée du ton agressif employé dans un débat entre deux personnes qui tourne à l'attaque personnelle.
Excusez-moi, mais il me semble que c'est à modérer. Comment peut-on laisser des professeurs de français se laisser aller à des insultes personnelles ?
Excusez-moi, mais il me semble que c'est à modérer. Comment peut-on laisser des professeurs de français se laisser aller à des insultes personnelles ?
- V.MarchaisEmpereur
Bonjour,
Me sentant visée, je me permets de répondre. Je n'ai pas cherché à être agressive mais à défendre pied à pied des convictions fortes.
Ce qui m'horrifie, moi, c'est qu'on puisse trouver tout naturel de ne pas enseigner la grammaire, et que l'on présente cela comme une pratique anodine, qui pourrait se défendre et se répandre.
Ce que l'on trouve agressif, finalement, ce n'est que la densité des arguments qui fusent en tir serré. Curieux... Car aussi serré que soit l'argumentation, on peut toujours répondre point par point tant que l'on se situe dans l'ordre de la raison. Au lieu de quoi...
Ce qui est violent, pour moi, c'est que mes arguments soient balayés non par d'autres arguments, mais par des plaintes. Ce qui est violent, selon moi, c'est de court-circuiter ainsi le débat. Ce qui est violent, selon moi, c'est de prétendre répondre seulement en privé, me privant ainsi de toute possibilité de répondre. Je suis incisive, précise, dure parfois, mais je n'empêche personne de répondre. Cette manière de confisquer le débat est malhonnête intellectuellement. Ca, c'est d'une grande violence.
Cordialement,
Véronique.
Me sentant visée, je me permets de répondre. Je n'ai pas cherché à être agressive mais à défendre pied à pied des convictions fortes.
Ce qui m'horrifie, moi, c'est qu'on puisse trouver tout naturel de ne pas enseigner la grammaire, et que l'on présente cela comme une pratique anodine, qui pourrait se défendre et se répandre.
Ce que l'on trouve agressif, finalement, ce n'est que la densité des arguments qui fusent en tir serré. Curieux... Car aussi serré que soit l'argumentation, on peut toujours répondre point par point tant que l'on se situe dans l'ordre de la raison. Au lieu de quoi...
Ce qui est violent, pour moi, c'est que mes arguments soient balayés non par d'autres arguments, mais par des plaintes. Ce qui est violent, selon moi, c'est de court-circuiter ainsi le débat. Ce qui est violent, selon moi, c'est de prétendre répondre seulement en privé, me privant ainsi de toute possibilité de répondre. Je suis incisive, précise, dure parfois, mais je n'empêche personne de répondre. Cette manière de confisquer le débat est malhonnête intellectuellement. Ca, c'est d'une grande violence.
Cordialement,
Véronique.
- Reine MargotDemi-dieu
Sibylle a écrit:Bonjour,cela fait des lustres que je ne suis pas venue sur ce site et je suis horrifiée du ton agressif employé dans un débat entre deux personnes qui tourne à l'attaque personnelle.
Excusez-moi, mais il me semble que c'est à modérer. Comment peut-on laisser des professeurs de français se laisser aller à des insultes personnelles ?
Ce débat a eu lieu il ya déja un certain temps et un message de modération a été mis. Le ton, quoique incisif, n'a jamais été insultant, ni incorrect. Ce serait bien de ne pas ranimer les querelles, quand tout est apaisé.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Ne t'inquiète pas, Sibylle, tout va bien. L'intérêt du forum est de permettre des échanges d'idées, alors nous parlons parfois avec passion, avec fougue, avec verve, mais jamais avec méchanceté.
Bon, au moins j'espère que maintenant que tu es revenue sur Néoprofs, tu resteras avec nous?
Bon, au moins j'espère que maintenant que tu es revenue sur Néoprofs, tu resteras avec nous?
- JohnMédiateur
Il faut aussi regarder en direction de l'alimentaire et des
excito-toxines contenues dans de plus en plus de nourriture. Il
semblerait qu'elles soient pour bonne partie (en plus d'une exposition
précoce aux signaux télévisuels) responsable de l'excitation naturelle
et des difficultés de concentration d'une majorité d'élèves.
C'est quoi, les excito-toxines de la nourriture ? Le coca et le red bull ?
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- DwarfVénérable
L'ensemble des produits de synthèses (colorants et conservateurs, notamment) que le corps peine à synthétiser et qui se fixent dans certains organes, occasionnant des troubles pour la santé (sur le long terme et pas toujours perceptibles en soi, d'où polémique à ce sujet) et surtout des troubles du comportement (nervosité, agitation, problèmes de mémoire et de concentration). Le sujet est très discuté dans d'autres pays mais, comme d'habitude, pas chez nous, ou alors de manière méprisante par la plupart des scientifiques bornés (ou lobbyistes?). A creuser.
- doublecasquetteEnchanteur
Thalie a écrit:retraitée a écrit:
Beaucoup d'attention aussi à l'habileté manuelle, piquetage, découpage, pliages, coloriage, tricot!
Quand je vois des dadais de 16 ans qui ne savent pas éplucher une pomme, je suis effarée!
Je me souviens de ces activités que j'ai pratiqué en maternelle. Je n'en ai compris le sens que vers 20 ans quand j'ai vu ma petite cousine écrire maladroitement en ayant du mal à former ses lettres.
Nous avions de gros oeufs de Pâques vides dessinés sur une feuille et nous devions les remplir complètement grâce à des frises toutes différentes de forme et de couleur. J'avais aussi fait un abat-jour en tissant des fils de couleur sur une toile de jute.
Toutes ces activités n'existent-elles plus ?
Plus beaucoup. Les œufs de Pâques vides encore un peu, mais souvent la frise est "découverte" par l'enfant. L'un variera les motifs, les compliquera, parce qu'il est habile manuellement ou suivi à la maison, l'autre répétera à l'infini les deux ou trois "gestes d'écriture" qu'il aura découverts seul et rangé dans "répertoire graphique".
Les tissages, piquages ne sont plus à la mode du tout, pas plus que le dessin. Pas assez créatif, trop contraignant, l'enfant n'a pas assez à
expérimenter les divers instruments supports et procédés ; découvrir, utiliser, réaliser ; exprimer ce qu'il perçoit ; évoquer son projet et ses réalisations (programmes maternelle - juin 2008)
- doublecasquetteEnchanteur
Sinon, bilan grammaire et conjugaison aujourd'hui dans ma classe de CP/CE1 :
1) Dans chacune des phrases suivantes, souligne le verbe conjugué, donne son infinitif et le temps et la personne auxquels il est conjugué.
Je suis le héros le plus puissant du monde.
Tu trouveras l'homme dans la plaine.
L'homme a attaché le cheval.
L'homme était moins fort que le lion mais plus malin.
2) Analyse tous les mots de la phrase suivante après les avoir coloriés selon le code habituel (verbe : rouge, nom : bleu, article : vert, adjectif qualificatif : jaune) ; les CP n'avaient que le coloriage.
Un gros chat approche du jeune homme.
La veille, les CE1 avaient à conjuguer aux quatre temps étudiés cette année (Indicatif présent, imparfait, passé composé, futur simple) :
casser la cruche et avoir de la peine.
Vous l'aurez compris, je fais de la grammaire dans ma classe (les maternelles dernière année participent aussi à l'oral lors des leçons au tableau).
1) Dans chacune des phrases suivantes, souligne le verbe conjugué, donne son infinitif et le temps et la personne auxquels il est conjugué.
Je suis le héros le plus puissant du monde.
Tu trouveras l'homme dans la plaine.
L'homme a attaché le cheval.
L'homme était moins fort que le lion mais plus malin.
2) Analyse tous les mots de la phrase suivante après les avoir coloriés selon le code habituel (verbe : rouge, nom : bleu, article : vert, adjectif qualificatif : jaune) ; les CP n'avaient que le coloriage.
Un gros chat approche du jeune homme.
La veille, les CE1 avaient à conjuguer aux quatre temps étudiés cette année (Indicatif présent, imparfait, passé composé, futur simple) :
casser la cruche et avoir de la peine.
Vous l'aurez compris, je fais de la grammaire dans ma classe (les maternelles dernière année participent aussi à l'oral lors des leçons au tableau).
- InvitéInvité
Je ne me souviens plus du tout comment j'ai appris ça moi-même, mais je me demande bien comment vous faites pour apprendre les classes grammaticales aux petits. Comment expliquez-vous ce qu'est un adverbe ou un conjonction de subordination, à des CE1? Ca me sidère!
- doublecasquetteEnchanteur
Au CE1, pas de conjonction de subordination*. En revanche, pour les adverbes, dans de bonnes classes, en fin d'année, certains élèves les ont repérés, dans le cas où ils précisent le verbe seulement.
Ils font un lien, peut-être un peu tiré par les cheveux, entre l'adjectif qualificatif qui "aide" le nom et ces mots qui font la même chose avec le verbe, il est alors facile de leur dire "s'il aide le verbe, il s'appelle un adverbe". Pa très scientifique, tout cela...
* : l'année dernière, j'avais de bons CE1 qui avaient repéré les pronoms relatifs "qui" et "que" et l'un d'entre eux, qui, voyant que dans une phrase le mot "que" ne remplaçait aucun nom ou pronom, m'a demandé sa nature. Mais c'est un cas particulier, cette année, après trois semaines de CE2, nous l'avons fait glisser au CM1 où il tient la tête de classe, et de loin.
Ils font un lien, peut-être un peu tiré par les cheveux, entre l'adjectif qualificatif qui "aide" le nom et ces mots qui font la même chose avec le verbe, il est alors facile de leur dire "s'il aide le verbe, il s'appelle un adverbe". Pa très scientifique, tout cela...
* : l'année dernière, j'avais de bons CE1 qui avaient repéré les pronoms relatifs "qui" et "que" et l'un d'entre eux, qui, voyant que dans une phrase le mot "que" ne remplaçait aucun nom ou pronom, m'a demandé sa nature. Mais c'est un cas particulier, cette année, après trois semaines de CE2, nous l'avons fait glisser au CM1 où il tient la tête de classe, et de loin.
- InvitéInvité
Beau boulot, n'empêche! Vulgariser la grammaire, ça ne doit pas être simple!
- Reine MargotDemi-dieu
Oui, ça doit être difficile, de rendre accessible sans déformer les choses.
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La famille Bélier
- charlottofraiseNiveau 10
Je me suis frottée à ce problème cette année, j'avais une élève de 6e formidable : volontaire, positive, dynamique, tout ça tout ça... mais elle donnait l'impression de ne jamais avoir mis les pieds à l'école primaire. Eh bien, c'est vachement dur d'expliquer ce que c'est qu'un verbe, et quelle différence il y a entre les 1ère, 2e et 3e personnes !
- doublecasquetteEnchanteur
charlottofraise a écrit:Je me suis frottée à ce problème cette année, j'avais une élève de 6e formidable : volontaire, positive, dynamique, tout ça tout ça... mais elle donnait l'impression de ne jamais avoir mis les pieds à l'école primaire. Eh bien, c'est vachement dur d'expliquer ce que c'est qu'un verbe, et quelle différence il y a entre les 1ère, 2e et 3e personnes !
Ce sont mes élèves de Grande Section qui étaient chargés de ce travail ce matin, pendant la phase préparatoire aux exercices cités plus haut.
Les "grands" leur lisaient la phrase (ils lisent, mais très lentement), eux devaient ensuite dire "C'est le verbe ...", puis les grands reprenaient la parole pour trouver le temps et le sujet du verbe, et les petits comptaient alors sur la table de conjugaison affichée au-dessus du tableau pour dire 1°, 2° ou 3° personne, tout seul, du singulier, plusieurs, du pluriel.
- charlottofraiseNiveau 10
En fait, j'ai eu du mal à lui faire comprendre que le "je" parle, le "tu" écoute et le "il" est ailleurs. Que le "je" et le "tu" sont interchangeables. Que "le chat miaule" est à la 3e personne. Heureusement, elle comprenait mieux le distingo singulier/pluriel...
M'enfin, ça me confirme que c'est quelque chose qu doit être vu en début de primaire (voire avant...).
M'enfin, ça me confirme que c'est quelque chose qu doit être vu en début de primaire (voire avant...).
- doublecasquetteEnchanteur
charlottofraise a écrit:En fait, j'ai eu du mal à lui faire comprendre que le "je" parle, le "tu" écoute et le "il" est ailleurs. Que le "je" et le "tu" sont interchangeables. Que "le chat miaule" est à la 3e personne. Heureusement, elle comprenait mieux le distingo singulier/pluriel...
M'enfin, ça me confirme que c'est quelque chose qu doit être vu en début de primaire (voire avant...).
Ce qui doit être vu en début d'élémentaire, voire avant, c'est l'habitude de se poser des questions au sujet du langage, oral d'abord, écrit dès qu'ils savent déchiffrer ou écrire une courte phrase.
Et pour pouvoir travailler cette habitude, il faut qu'ils puissent mettre des noms sur les choses. D'où l'importance de nommer les classes grammaticales, les fonctions, les temps, les personnes...
Pendant des années, la mode a été aux manipulations sans forcément de nomenclature. Cela marchait bien avec ceux qui parlaient et réfléchissaient bien et étaient du coup capables de transférer leurs connaissances sur d'autres phrases, d'autres manipulations, d'autres substitutions.
Les autres, ceux qui n'avaient pas beaucoup de contacts avec le langage et ceux qui prennent les choses comme elles viennent sans forcément se poser de questions ou sans tirer de conséquences des actions qu'ils ont faites, arrivaient à faire l'exercice sur le coup, mais, pour peu qu'on abandonne cette structure quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, oubliaient très vite ce qu'on leur avait fait déduire des manipulations effectuées.
- charlottofraiseNiveau 10
Ça correspond bien à cette impression qu'elle n'a rien vu : comme elle ne sait pas nommer, elle ne retient/comprend pas. Mais ça vient, progressivement.
- V.MarchaisEmpereur
Bravo pour ton formidable travail, Double-casquette.
Pour ma part, je ne connais rien au travail d'instituteur, mais cette année, avec un fils en CP, j'ai béni tous les jours la maîtresse qui lui a appris à reconnaître un nom et un verbe. On n'est pas dans une élaboration conceptuelle élevée (mon fils dit qu'un verbe, c'est "ce qu'on fait", et un nom, "ce qui dit comment s'appellent les choses ou les gens") mais c'est efficace : dans une phrase, il ne se trompe guère.
Du coup, depuis février-mars, il y a dans sa classe des dictées dans lesquelles la maîtresse exige l'accord régulier au pluriel des nom et des verbes à la troisième personne. Et Bichon y arrive (enfin, parfois, il se trompe, mais justement, cela le morfond assez pour que, la fois d'après, il fasse plus attention). Bilan : il a une orthographe meilleure que celle de certains de mes Sixième !!!!
Je ne pesterai jamais assez contre les insitits qui disent que tout ça est trop dur, trop élitiste. En refusant a priori de conduire ce travail, elle tirent tout le monde vers le bas.
Merci de tenir bon, Double_casquette, dans un contexte souvent difficile pour les instit.
Dis, les IEN et autres inquisiteurs qui fourmillent dans le primaire ne t'emmerdent pas trop ?
Tu connais le programme SLECC ? Ca ressemble beaucoup à ce que tu décris.
Pour ma part, je ne connais rien au travail d'instituteur, mais cette année, avec un fils en CP, j'ai béni tous les jours la maîtresse qui lui a appris à reconnaître un nom et un verbe. On n'est pas dans une élaboration conceptuelle élevée (mon fils dit qu'un verbe, c'est "ce qu'on fait", et un nom, "ce qui dit comment s'appellent les choses ou les gens") mais c'est efficace : dans une phrase, il ne se trompe guère.
Du coup, depuis février-mars, il y a dans sa classe des dictées dans lesquelles la maîtresse exige l'accord régulier au pluriel des nom et des verbes à la troisième personne. Et Bichon y arrive (enfin, parfois, il se trompe, mais justement, cela le morfond assez pour que, la fois d'après, il fasse plus attention). Bilan : il a une orthographe meilleure que celle de certains de mes Sixième !!!!
Je ne pesterai jamais assez contre les insitits qui disent que tout ça est trop dur, trop élitiste. En refusant a priori de conduire ce travail, elle tirent tout le monde vers le bas.
Merci de tenir bon, Double_casquette, dans un contexte souvent difficile pour les instit.
Dis, les IEN et autres inquisiteurs qui fourmillent dans le primaire ne t'emmerdent pas trop ?
Tu connais le programme SLECC ? Ca ressemble beaucoup à ce que tu décris.
- doublecasquetteEnchanteur
Je connais le programme SLECC. Ma classe fait d'ailleurs partie de ce programme.
Pour information, voici les dictées de l'évaluation de fin d'année de ce programme dont les résultats doivent être communiqués à la DGESCO :
CP :
dictée de mots : une boisson - une équipe - une blague - de la vanille - un vase - un chien - un facteur - du fromage - la montagne - le soleil. (moyenne de ma classe : 9,5/10)
dictée de phrases : Les camions roulent. Mon oncle achète des fleurs pour la fête des mères. Papa coupe la pelouse, les amis ramassent les branches des platanes. (moyenne de ma classe : 9,5/10)
CE1 :
Le journal de Pierre
Mercredi, l'oncle Jean vient de Paris par le train. Jeudi, je lui montrerai notre village et les petits chemins de notre jolie campagne. Puis, nous irons au bord de la rivière voir les truites. Elles sautent parfois hors de l'eau. (moyenne de la classe : 8/10)
Pour information, voici les dictées de l'évaluation de fin d'année de ce programme dont les résultats doivent être communiqués à la DGESCO :
CP :
dictée de mots : une boisson - une équipe - une blague - de la vanille - un vase - un chien - un facteur - du fromage - la montagne - le soleil. (moyenne de ma classe : 9,5/10)
dictée de phrases : Les camions roulent. Mon oncle achète des fleurs pour la fête des mères. Papa coupe la pelouse, les amis ramassent les branches des platanes. (moyenne de ma classe : 9,5/10)
CE1 :
Le journal de Pierre
Mercredi, l'oncle Jean vient de Paris par le train. Jeudi, je lui montrerai notre village et les petits chemins de notre jolie campagne. Puis, nous irons au bord de la rivière voir les truites. Elles sautent parfois hors de l'eau. (moyenne de la classe : 8/10)
- CaroNiveau 10
Je suis sûre que les moyennes de ma classe de 3ème seraient moins élevées que celles que tu obtiens en CP et CE1 !!!
- AmaliahEmpereur
Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est le programme SLECC? Merci.
- henrietteMédiateur
Double-casquette, il y a combien de niveaux dans ta classe ?!
En tout cas, je suis super impressionnée : si tous nos élèves avaient eu la chance des tiens...
En tout cas, je suis super impressionnée : si tous nos élèves avaient eu la chance des tiens...
- doublecasquetteEnchanteur
Caro11 a écrit:Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est le programme SLECC? Merci.
Voici un petit lien vers le site du projet SLECC : http://www.slecc.fr/
J'ai trois niveaux dans ma classe : GS, CP et CE1.
- DwarfVénérable
Vendredi (26 juin) nous avons reçu les CM2 accueillis par leurs camarades de 6ème pour leur faire découvrir le collège, ses professeurs et ses locaux, avec des jeux par équipes en français, mathématiques, histoire-géographie, sciences et sport. J'avais eu l'idée de faire faire aux petits un jeu d'analyse logique : à l'aide petits cartons de couleur correspondant à une fonction précise (notée dessus : sujet, COD, COI, COS, CC temps, CC lieu) indiquer la fonction de noms, groupes nominaux et pronoms personnels soulignés dans des phrases. J'en avais eu l'idée il y a longtemps pour mes cours mais n'avais jamais eu le temps de m'atteler à la réalisation matérielle des jeux de feuilles d'exercices et de cartons de couleurs. Cela en fut l'occasion (merci à la collègue qui a pris le temps de s'y consacrer car je ne le pouvais pas). Eh bien, cela a marché du tonnerre et a même permis d'apprendre le COS à beaucoup de petiots qui ne le connaissaient pas (y compris en 6ème). Tant et si bien que le concept a impressionné le collègue avec lequel je faisais passer l'épreuve et que nous envisageons de l'utiliser dès la rentrée avec les sixièmes. Montage de feuilles et découpage en perspective!
L'idée à l'avantage de joindre l'aspect ludique et visuellement attractif à la pratique de la grammaire.
L'idée à l'avantage de joindre l'aspect ludique et visuellement attractif à la pratique de la grammaire.
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