- Reine MargotDemi-dieu
C'est quand même incroyable que ce soit maintenant la presse de droite (autrefois habituée aux "unes" sur les fonctionnaires et leurs privilèges) qui nous défende. Enfin qui nous défende...je suppose que l'amélioration selon eux de la situation décrite dans cette "une" sera soumise à l'acceptation de certaines choses (plus d'heures, choix du CDE de ses profs, etc)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- palomitaNeoprof expérimenté
Je l'ai acheté et j'ai lu le dossier. Il y a des choses intéressantes ( des données chiffrées , notamment, des témoignages de collègues en exercice etc). Après, il y a aussi "Vérités et idées reçues " par François Lenglet ( article assez neutre) et celui de l'inévitable Agnes-Verdier -Molinié " Les vrais DRH de l'Education sont les syndicats"( qui déplore le " manque de flexibilité" ).
Dossier à lire malgré tout , même si on n'est pas d'accord sur les solutions proposées pour " sauver les profs ".
Dossier à lire malgré tout , même si on n'est pas d'accord sur les solutions proposées pour " sauver les profs ".
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- FilnydarNiveau 9
Je ne crois pas une seule seconde que le Point ait le moindre gramme de considération pour les enseignants.
Ils s'opposent au gouvernement, lequel tend le bâton pour se faire battre, alors ils en profitent. Mais je suis persuadé qu'ils nous estiment exactement autant que NVB.
Ils s'opposent au gouvernement, lequel tend le bâton pour se faire battre, alors ils en profitent. Mais je suis persuadé qu'ils nous estiment exactement autant que NVB.
- e-WandererGrand sage
Déjà, imaginerait-on une couverture avec comme gros titre : "Nos flics ?"
Nos sommes professeurs, pas "profs", n'en déplaise aux journaleux…
Nos sommes professeurs, pas "profs", n'en déplaise aux journaleux…
- Pierre-HenriHabitué du forum
e-Wanderer a écrit:Déjà, imaginerait-on une couverture avec comme gros titre : "Nos flics ?"
Nos sommes professeurs, pas "profs", n'en déplaise aux journaleux…
Depuis que le Point a donné en spectacle la mort d'Ahmed Merabet, il ne mérite rien de plus que le mépris qu'il accorde aux autres.
- palomitaNeoprof expérimenté
Pour moi, le Point cherche à surfer sur l'air du temps, qui est à la contestation de la réforme . Je ne crois absolument pas à une démarche sincère de leur part pour nous défendre. Ils font mine de le faire ,simplement , par opportunisme, sans doute. Et la plupart des solutions proposées dans le dossier vont d'ailleurs à l'encontre de ce que nous demandons ( la flexibilité, entre autres, et l'autonomie des établissements).
Cependant, pour une fois, je préfère cette une et ce dossier ( où il y a des éléments intéressants malgré tout) que certains dossiers du Nouvel Obs ou de Télérama que j'ai pu lire ces dernières années.
Cependant, pour une fois, je préfère cette une et ce dossier ( où il y a des éléments intéressants malgré tout) que certains dossiers du Nouvel Obs ou de Télérama que j'ai pu lire ces dernières années.
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- Roumégueur IerÉrudit
Incroyable, je l'ai acheté avec beaucoup de réticence et les divers articles et témoignages sont très pertinents. Le témoignage de Charlotte est très juste, sans tomber dans le misérabilisme, une professeur de lettres qui explique qu'elle n'a plus le temps de lire ('La honte') et partage une journée de travail comme on les connaît tous.
Un article sur la réforme qui me semble aussi juste, un autre sur les profs qui ont 'mal à leur gauche', c'est le moins que l'on puisse dire. Et beaucoup de chiffres exacts, ça change; on évoque les concours, la crise de recrutement 'inexplicable' en pleine crise, on parle même de nos semaines qui comprennent plus de 40h de travail, c'est dire.
Bref, après avoir été dégoûté par le choix éditorial du dernier Libé (Une seule parole donnée, celle de pseudo-experts qui n'ont pas fichu les pieds en collège et qui savourent cette réforme), ce dossier du Point mérite d'être lu.
Tout fout le camp; à tout bien considérer, ça fait longtemps que tout fout le camp!
[edit] Je n'ai toutefois pas lu les contributions de Lenglet et Verdier-Molinié, faut pas abuser non plus!
Un article sur la réforme qui me semble aussi juste, un autre sur les profs qui ont 'mal à leur gauche', c'est le moins que l'on puisse dire. Et beaucoup de chiffres exacts, ça change; on évoque les concours, la crise de recrutement 'inexplicable' en pleine crise, on parle même de nos semaines qui comprennent plus de 40h de travail, c'est dire.
Bref, après avoir été dégoûté par le choix éditorial du dernier Libé (Une seule parole donnée, celle de pseudo-experts qui n'ont pas fichu les pieds en collège et qui savourent cette réforme), ce dossier du Point mérite d'être lu.
Tout fout le camp; à tout bien considérer, ça fait longtemps que tout fout le camp!
[edit] Je n'ai toutefois pas lu les contributions de Lenglet et Verdier-Molinié, faut pas abuser non plus!
- Roumégueur IerÉrudit
e-Wanderer a écrit:Déjà, imaginerait-on une couverture avec comme gros titre : "Nos flics ?"
Nos sommes professeurs, pas "profs", n'en déplaise aux journaleux…
On le relève tout le temps, mais c'est largement passé dans les mœurs et cette dénomination n'est pas anecdotique. Pas un seul média (pas un seul) ne fait l'effort de nous appeler professeur ou enseignant ou professionnel de l'éducation, il y aura toujours le diminutif 'prof' quelque part, ce qui en dit long finalement...
- palomitaNeoprof expérimenté
Roumégueur Ier a écrit:Incroyable, je l'ai acheté avec beaucoup de réticence et les divers articles et témoignages sont très pertinents. Le témoignage de Charlotte est très juste, sans tomber dans le misérabilisme, une professeur de lettres qui explique qu'elle n'a plus le temps de lire ('La honte') et partage une journée de travail comme on les connaît tous.
Un article sur la réforme qui me semble aussi juste, un autre sur les profs qui ont 'mal à leur gauche', c'est le moins que l'on puisse dire. Et beaucoup de chiffres exacts, ça change; on évoque les concours, la crise de recrutement 'inexplicable' en pleine crise, on parle même de nos semaines qui comprennent plus de 40h de travail, c'est dire.
Bref, après avoir été dégoûté par le choix éditorial du dernier Libé (Une seule parole donnée, celle de pseudo-experts qui n'ont pas fichu les pieds en collège et qui savourent cette réforme), ce dossier du Point mérite d'être lu.
Tout fout le camp; à tout bien considérer, ça fait longtemps que tout fout le camp!
[edit] Je n'ai toutefois pas lu les contributions de Lenglet et Verdier-Molinié, faut pas abuser non plus!
Tout à fait d'accord . Et j'ai failli faire comme toi, pour Lenglet et Verdier-Molinié . Mais j'ai lu tout de même ( avec réticence, il est vrai).
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"La sagesse, c'est d'avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu'on les poursuit"
Oscar wilde.
- CathEnchanteur
Bah, Verdier-Molinié égale à elle-même.
Et ce midi, elle était sur Europe 1 pour parler de la nécessaire réforme de notre système de santé : cette femme est spécialiste de tout...
Et ce midi, elle était sur Europe 1 pour parler de la nécessaire réforme de notre système de santé : cette femme est spécialiste de tout...
- AlbiusNiveau 10
Totalement d'accord.e-Wanderer a écrit:Déjà, imaginerait-on une couverture avec comme gros titre : "Nos flics ?"
Nos sommes professeurs, pas "profs", n'en déplaise aux journaleux…
Je suis toujours profondément agacé quand, sur les ondes, à la télévision, et ici dans la presse, on se permet de parler des "profs". Effectivement, on n'évoquerait jamais les flics, on ne nous dit jamais que les toubibs sont en grève, mais bien les médecins… C'est à ce genre de détail, plus qu'à de longs discours, que l'on mesure l'estime que l'on accorde à notre profession. La sémantique est implacable. Et qu'on n'aille surtout pas nous raconter que cela a une connotation affective...
- Hoa MaiNiveau 8
Albius a écrit:Totalement d'accord.e-Wanderer a écrit:Déjà, imaginerait-on une couverture avec comme gros titre : "Nos flics ?"
Nos sommes professeurs, pas "profs", n'en déplaise aux journaleux…
Je suis toujours profondément agacé quand, sur les ondes, à la télévision, et ici dans la presse, on se permet de parler des "profs". Effectivement, on n'évoquerait jamais les flics, on ne nous dit jamais que les toubibs sont en grève, mais bien les médecins… C'est à ce genre de détail, plus qu'à de longs discours, que l'on mesure l'estime que l'on accorde à notre profession. La sémantique est implacable. Et qu'on n'aille surtout pas nous raconter que cela a une connotation affective...
A la décharge du Point, beaucoup de professeurs eux-mêmes emploient le mot "profs", quand ils ne se disent pas carrément "enseignants". (Et leurs élèves sont des "apprenants"?...)
- User21714Expert spécialisé
Filnydar a écrit:Je ne crois pas une seule seconde que le Point ait le moindre gramme de considération pour les enseignants.
Ils s'opposent au gouvernement, lequel tend le bâton pour se faire battre, alors ils en profitent. Mais je suis persuadé qu'ils nous estiment exactement autant que NVB.
+1
Attendons que la Droite revienne au pouvoir et nous verrons réapparaître le vrai visage du Point.
- Roumégueur IerÉrudit
palomita a écrit:Roumégueur Ier a écrit:Incroyable, je l'ai acheté avec beaucoup de réticence et les divers articles et témoignages sont très pertinents. Le témoignage de Charlotte est très juste, sans tomber dans le misérabilisme, une professeur de lettres qui explique qu'elle n'a plus le temps de lire ('La honte') et partage une journée de travail comme on les connaît tous.
Un article sur la réforme qui me semble aussi juste, un autre sur les profs qui ont 'mal à leur gauche', c'est le moins que l'on puisse dire. Et beaucoup de chiffres exacts, ça change; on évoque les concours, la crise de recrutement 'inexplicable' en pleine crise, on parle même de nos semaines qui comprennent plus de 40h de travail, c'est dire.
Bref, après avoir été dégoûté par le choix éditorial du dernier Libé (Une seule parole donnée, celle de pseudo-experts qui n'ont pas fichu les pieds en collège et qui savourent cette réforme), ce dossier du Point mérite d'être lu.
Tout fout le camp; à tout bien considérer, ça fait longtemps que tout fout le camp!
[edit] Je n'ai toutefois pas lu les contributions de Lenglet et Verdier-Molinié, faut pas abuser non plus!
Tout à fait d'accord . Et j'ai failli faire comme toi, pour Lenglet et Verdier-Molinié . Mais j'ai lu tout de même ( avec réticence, il est vrai).
Bon, j'ai finalement lu l'article de Lenglet et c'est... la réalité!!!
Il parle clairement de notre temps de travail réel (il évoque même les journées prises sur nos vacances), il parle de la crise du recrutement de façon pertinente, il reprend les chiffres des absences tout en expliquant que ce métier est devenu source d'un tel stress que ce n'est pas étonnant...
Pas une pique, rien à redire à part qu'il utilise une fois le vocable 'prof'. Le Point 'bienveillant', là les bras m'en tombent (même si, évidemment, le calcul politique est clair).
Je refuse toujours de m'abîmer les yeux sur du Verdier-Molinié, faut pas pousser!
- TiberiusNiveau 8
J'ai acheté également le point et je l'ai lu ( tous les articles nous concernant)!!
J'ai beaucoup aimé l'article de la jeune prof de lettres qui a de longues journées. je pense que nous connaissons tous cela.
Intéressant également la crise des vocations, le manque de candidats sérieux aux concours et la comparaison de nos salaires avec le reste de l'Europe (je veux devenir enseignant au Luxembourg).
Pour une fois, et pour le Point, pas de critiques de notre profession.
A lire.
J'ai beaucoup aimé l'article de la jeune prof de lettres qui a de longues journées. je pense que nous connaissons tous cela.
Intéressant également la crise des vocations, le manque de candidats sérieux aux concours et la comparaison de nos salaires avec le reste de l'Europe (je veux devenir enseignant au Luxembourg).
Pour une fois, et pour le Point, pas de critiques de notre profession.
A lire.
- Roumégueur IerÉrudit
Ajoutons cet article d'hier qui parle enfin du travail invisible en des termes justes :
http://www.lepoint.fr/societe/enseignants-le-travail-invisible-ne-peut-donner-lieu-a-une-reconnaissance-15-05-2015-1928633_23.php#xtor=CS1-31
"Autre exemple, les professeurs sont en permanence en situation de vigilance pour alimenter leurs cours. Leurs sorties culturelles au cinéma, au théâtre, voire leurs loisirs leur servent professionnellement. Quand les chirurgiens sortent du bloc opératoire, quand ils vont faire du sport, un voyage ou vont au cinéma, ils ne rapportent pas ces activités à leur métier.
Un rapport de l'Insee datant de 2010 évalue à quarante heures hebdomadaires le temps de travail des enseignants. Cela vous paraît-il juste ?
Toutes les études faites depuis vingt ans confirment ce chiffre, on tourne autour de quarante à quarante-deux heures. C'est donc une profession sous-payée au regard de leur qualification - les enseignants ont un master, beaucoup ont un doctorat - et au regard du niveau de compétences de plus en plus diverses qui leur est demandé.
Quand vous entendez des politiques demander que les enseignants fassent plus d'heures, cela vous semble-t-il réaliste ?
Ces discours témoignent d'une grande méconnaissance du métier. Si des propos comme cela étaient tenus sur d'autres professions, cela ferait un scandale. Le travail des enseignants s'est intensifié d'une part par l'augmentation du nombre de tâches et d'autre part par la diversification de ces tâches. Par exemple, avant, on ne demandait pas aux enseignants de faire de l'aide à l'orientation, du soutien, des projets pluridisciplinaires, etc."
http://www.lepoint.fr/societe/enseignants-le-travail-invisible-ne-peut-donner-lieu-a-une-reconnaissance-15-05-2015-1928633_23.php#xtor=CS1-31
"Autre exemple, les professeurs sont en permanence en situation de vigilance pour alimenter leurs cours. Leurs sorties culturelles au cinéma, au théâtre, voire leurs loisirs leur servent professionnellement. Quand les chirurgiens sortent du bloc opératoire, quand ils vont faire du sport, un voyage ou vont au cinéma, ils ne rapportent pas ces activités à leur métier.
Un rapport de l'Insee datant de 2010 évalue à quarante heures hebdomadaires le temps de travail des enseignants. Cela vous paraît-il juste ?
Toutes les études faites depuis vingt ans confirment ce chiffre, on tourne autour de quarante à quarante-deux heures. C'est donc une profession sous-payée au regard de leur qualification - les enseignants ont un master, beaucoup ont un doctorat - et au regard du niveau de compétences de plus en plus diverses qui leur est demandé.
Quand vous entendez des politiques demander que les enseignants fassent plus d'heures, cela vous semble-t-il réaliste ?
Ces discours témoignent d'une grande méconnaissance du métier. Si des propos comme cela étaient tenus sur d'autres professions, cela ferait un scandale. Le travail des enseignants s'est intensifié d'une part par l'augmentation du nombre de tâches et d'autre part par la diversification de ces tâches. Par exemple, avant, on ne demandait pas aux enseignants de faire de l'aide à l'orientation, du soutien, des projets pluridisciplinaires, etc."
- JPhMMDemi-dieu
http://cache.media.education.gouv.fr/file/2012/05/8/2012-070_rapport_227058.pdf
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ylmExpert spécialisé
Cath a écrit:Bah, Verdier-Molinié égale à elle-même.
Et ce midi, elle était sur Europe 1 pour parler de la nécessaire réforme de notre système de santé : cette femme est spécialiste de tout...
- CathEnchanteur
C'est exactement à cette BD que je pensais ! (mais ne sachant s'il y a des amateurs des Bidochons, je me suis abstenue)
- AsarteLilithBon génie
Sérieusement, ils pensant encore qu'on a une tête sortie tout droit d'une série des années 80-90 ??? (humour, pas taper, pas taper !)
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- User17706Bon génie
La ressemblance est crianteylm a écrit:Cath a écrit:Bah, Verdier-Molinié égale à elle-même.
Et ce midi, elle était sur Europe 1 pour parler de la nécessaire réforme de notre système de santé : cette femme est spécialiste de tout...
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