- TangledingGrand Maître
Je trouvais curieux le silence de Peillon, qui ne s'est pas précipité pour soutenir son successeur (passons sur Hamon).
Je suis tombé pourtant sur cette intervew au café péda qui montre qu ele projet actuel ne semble pas loin de son propre projet de réforme :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/09/02092013Article635137044607069125.aspx
Pour l'essentiel c'est bien le projet de NVB qui est ici annoncé. Sauf que le gvt ne parle plus du tout le carte scolaire, lui qui pourtant veut combattre les inégalités contre des profs élitistes...
Je suis tombé pourtant sur cette intervew au café péda qui montre qu ele projet actuel ne semble pas loin de son propre projet de réforme :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2013/09/02092013Article635137044607069125.aspx
A propos des enseignants innovants on a l'impression que l'encadrement administratif se renforce. Est ce une bonne chose ?
Ce qu’il faut, c’est mettre à profit de tous leurs compétences. Je veux que l'on repère les enseignants innovants et que l'on crée les conditions qui leur permettent d'aider leurs collègues. Je veux qu’ils puissent enseigner en ESPE, qu’ils y soient associés, qu’ils puissent faire de la formation continue et que cela soit pris en compte dans leur service. C'est typiquement un des sujets des discussions qui vont s'ouvrir et sur lequel je marquerai une volonté.
Il faut plus de temps pour le travail en équipe, donner la possibilité aux professeurs de s'investir dans la relation avec les parents, l'innovation pédagogique, la coordination, la formation de jeunes collègues. Il faut briser la solitude des enfants face à l'échec scolaire, mais il faut aussi briser celle des professeurs. L'entraide que l'on encourage entre enfants doit aussi exister entre professeurs – le plus de maître que de classe va d’ailleurs dans ce sens –. Ca rendra le métier plus heureux. Je veux qu'on ait des relations dans toute la chaine hiérarchique de considération, respect et confiance. La pédagogie, les professeurs doivent redevenir au cœur du système éducatif. Pas la gestion.
Un des grands chantiers de l'année c'est la réforme du collège. Votre position semble peu lisible puisque vous parlez de collège unique mais différencié.
V.P: Collège unique ça veut dire que je ne veux pas en rabattre sur l'exigence qu'on doit avoir pour tous les enfants.
Il ne doit pas y avoir d'enfants exclus de la scolarité obligatoire avant son terme. C'est le contraire de ce qu'il faut faire pour le pays. Ceux qui veulent remettre en cause le collège unique réclament en réalité des orientations précoces. Cela, je le refuse. Mais je constate aussi que certains élèves ont des difficultés à atteindre le niveau que l'on souhaite, à maîtriser le socle commun, parce qu'une certaine forme d'enseignement ne leur parle pas. Il faut donc faire évoluer notre façon d'enseigner pour les conduire à cette maîtrise.
Enseigner dans un collège de l'éducation prioritaire ce n'est pas la même chose que de faire cours dans un collège de centre ville. Il faut donc que les équipes, qui savent mieux que personne comment répondre aux besoins des élèves, aient la capacité de s'organiser pour le faire. C’est de la question de l’autonomie pédagogique, de l’autonomie des équipes, dont je parle ici, et non de l’autonomie « de l‘établissement » c'est à dire de la privatisation de la gestion telle que la concevait la droite. Nous allons réfléchir à ces moyens, et nous allons permettre ces pédagogies.
Seulement, et c'est ici que la discussion doit être sérieuse, il faut aussi faire attention aux effets pervers des bonnes intentions, car chaque fois qu'on introduit de la différenciation dans le système, il y a un risque qu'elle soit utilisée pour recréer des filières.- ce que l’on voit par exemple, avec l’usage parfois fait des options. L’autonomie pédagogique– souhaitable – ne doit jamais se traduire par un renforcement des inégalités. Voilà le cadre de nos discussions.
Par ailleurs, il va falloir convaincre nos concitoyens, au-delà des discours, que le pluralisme et la mixité sociale et scolaire, c'est bon pour tous les élèves, afin d’accompagner cette réforme du collège de celle de la carte scolaire.
Pour l'essentiel c'est bien le projet de NVB qui est ici annoncé. Sauf que le gvt ne parle plus du tout le carte scolaire, lui qui pourtant veut combattre les inégalités contre des profs élitistes...
- kensingtonEsprit éclairé
NVB l'a dit sur itélé, cette réforme s'inscrit dans le cadre de la loi de refondation de l'école. Tout était déjà prévu à l'époque dans les grandes lignes sans doute.
C'est au moment du vote cette loi qu'on a pas été assez vigilants finalement.
- ycombeMonarque
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Assurbanipal: "Passant, mange, bois, divertis-toi ; tout le reste n’est rien".
Franck Ramus : "Les sciences de l'éducation à la française se font fort de produire un discours savant sur l'éducation, mais ce serait visiblement trop leur demander que de mettre leur discours à l'épreuve des faits".
- Roumégueur IerÉrudit
kensington a écrit:
NVB l'a dit sur itélé, cette réforme s'inscrit dans le cadre de la loi de refondation de l'école. Tout était déjà prévu à l'époque dans les grandes lignes sans doute.
C'est au moment du vote cette loi qu'on a pas été assez vigilants finalement.
Certains ont été vigilants mais pas tous.
http://paroleauxdindons.canalblog.com/archives/2012/12/15/25925361.html
- Roumégueur IerÉrudit
Je me permets de rajouter quelques 'vieilleries' à ce sujet datant du moment où l'on débattait de la loi de refondation :
Fo s'était déjà inquiété :
- de la primarisation du collège : "Le collège est maintenant défini comme le prolongement de l’enseignement primaire et exclusivement adossé au socle. Il n’est plus organisé par discipline mais par champs disciplinaires. "Dans la continuité de l’école primaire et dans le cadre de l’acquisition progressive du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, tous les enfants reçoivent dans les collèges une formation secondaire accordée à la société de leur temps" (art 32bis).
Il s’agit d’une mise en place implicite de l’école du socle. Le « diplôme » de fin de troisième devra valider le socle (art 36)."
- des menaces sur le latin et les enseignements artistiques (je rappelle que nous sommes alors en mars 2013) : "Les disciplines qui ne sont pas dans le socle commun devront faire la preuve qu’elles contribuent au socle « À chacun (des collégiens), des enseignements complémentaires peuvent être proposés afin de favoriser l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. » Quid du latin dans ces conditions ?" et "Arts plastiques et l’éducation musicale subordonnés aux Projets Educatifs territoriaux L'éducation artistique et culturelle doit concerner tous les élèves "de la maternelle à la terminale" et se faire en lien avec les projets éducatifs locaux. (Art. 11)"
Source : http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/Argu_aggravation_snfolc.pdf
Ils dénonçaient aussi avec vigueur l'arrivée des programmes par cycle qui permettent tous les abus, voici deux autres documents d'époque :
http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/4_pages_impact_loi.pdf
http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/4_pages_argumentaire-2_1_.pdf
Donc, la loi de refondation en son temps a fait réagir certains syndicats, au point de voter contre ce projet.
Aujourd'hui, leur crainte est que cela ne s'arrête pas là et ils pensent que cette réforme du collège aura de lourdes conséquences pour le lycée (Une bombe à retardement pour le lycée et le bac), je vous laisse juges :
http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/communique_reforme_du_lycee.pdf
Fo s'était déjà inquiété :
- de la primarisation du collège : "Le collège est maintenant défini comme le prolongement de l’enseignement primaire et exclusivement adossé au socle. Il n’est plus organisé par discipline mais par champs disciplinaires. "Dans la continuité de l’école primaire et dans le cadre de l’acquisition progressive du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, tous les enfants reçoivent dans les collèges une formation secondaire accordée à la société de leur temps" (art 32bis).
Il s’agit d’une mise en place implicite de l’école du socle. Le « diplôme » de fin de troisième devra valider le socle (art 36)."
- des menaces sur le latin et les enseignements artistiques (je rappelle que nous sommes alors en mars 2013) : "Les disciplines qui ne sont pas dans le socle commun devront faire la preuve qu’elles contribuent au socle « À chacun (des collégiens), des enseignements complémentaires peuvent être proposés afin de favoriser l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. » Quid du latin dans ces conditions ?" et "Arts plastiques et l’éducation musicale subordonnés aux Projets Educatifs territoriaux L'éducation artistique et culturelle doit concerner tous les élèves "de la maternelle à la terminale" et se faire en lien avec les projets éducatifs locaux. (Art. 11)"
Source : http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/Argu_aggravation_snfolc.pdf
Ils dénonçaient aussi avec vigueur l'arrivée des programmes par cycle qui permettent tous les abus, voici deux autres documents d'époque :
http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/4_pages_impact_loi.pdf
http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/4_pages_argumentaire-2_1_.pdf
Donc, la loi de refondation en son temps a fait réagir certains syndicats, au point de voter contre ce projet.
Aujourd'hui, leur crainte est que cela ne s'arrête pas là et ils pensent que cette réforme du collège aura de lourdes conséquences pour le lycée (Une bombe à retardement pour le lycée et le bac), je vous laisse juges :
http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/communique_reforme_du_lycee.pdf
- CarnyxNeoprof expérimenté
Qui ne dit mot consent.
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Of all tyrannies, a tyranny sincerely exercised for the good of its victims may be the most oppressive. It would be better to live under robber barons than under omnipotent moral busybodies. The robber baron’s cruelty may sometimes sleep, his cupidity may at some point be satiated; but those who torment us for our own good will torment us without end for they do so with the approval of their own conscience.
- L. Debril (L'Express): "Le plus gros handicap de Peillon, c'est lui-même"; ME Pech (Figaro) : "V. Peillon, élève appliqué mais brouillon" ; MC Missir (L'express) : "V. Peillon est souvent comparé à un cerf volant"
- Le sénateur Robert Navarro tacle Vincent Peillon sur les langues régionales : "Je connais bien Vincent Peillon. [...] Sa vision de la France est excessivement parisienne, limitée à St Germain des Prés".
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