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Hollande autorise l'année de césure à l'université dès 2015 Empty Hollande autorise l'année de césure à l'université dès 2015

par *Fifi* 7/5/2015, 16:53
François Hollande a annoncé, mercredi 6 mai, que l'année de césure serait permise à l'université dès la rentrée 2015, et « considérée comme une suspension de son cycle universitaire mais en aucune façon comme une rupture ». 15 % des jeunes ont effectué un tel break. Ceux d'entre eux qui ont répondu à notre appel à témoignage estiment pour la plupart qu'à l'aube de leur vie professionnelle, cette période leur a permis de faire le meilleur choix.
Tant qu'à rompre avec ses études, autant se dépayser nettement. Mélodie a ainsi quitté l'Hexagone avant sa dernière année d'école d'ingénieur, direction le cercle polaire. La jeune femme part se forger une expérience en tant que bénévole dans un parc national en Finlande et mène un projet sur les conséquences du réchauffement climatique sur la faune locale... « Organisation, budget, communication publique, recherche de sponsors, de soutiens financiers », l'étudiante s'exerce à porter toutes les casquettes. Dans une autre langue, une culture différente et sous un autre climat. « J'ai gagné en confiance en moi», résume-t-elle.



Cette pause dans les études est aussi un moyen, pour les étudiants victimes d'une erreur d'aiguillage dans leur orientation post-bac, de faire le point, confirmer ou pas des choix lors d'une course qui tient autant du sprint que du marathon. Pour Jean, l'année de césure, passée en entreprise, a été celle de sa première rupture professionnelle : « C'est l'opportunité de tester ses limites, d'avoir le droit de se tromper de poste puisqu'il y a un terme à l'expérience. » Guillaume, étudiant chimiste, a, lui, trouvé « sa voie ». Après un stage au sein d'un département recherche et développement d'un des leaders mondiaux de la chimie, il change d'école pour sa dernière année et se spécialise dans le « domaine des polymères », avant d'embrayer sur un doctorat.

Ils sont toutefois quelques-uns à regretter l'expérience qu'ils ont vécue pendant cette « pause ». Cécile, qui avait choisi de voyager, regrette cette année « off » qu'elle s'efforce aujourd'hui de « masquer» sur son CV. Ce « trou » d'une année « ne rassure pas les employeurs », explique-t-elle. Ensuite, certaines entreprises ne jouent pas le jeu de la formation de ses étudiants, d'autres abusent d'une main-d'œuvre corvéable, silencieuse et déjà formée. « J'ai été payé au lance-pierre pour réaliser un travail d'ingénieur », témoigne Jean Z. Idem pour Jean D., qui se souvient de « 60 à 70 heures de travail par semaine » pour être finalement « sous-payé ». « Mon stage n'est pas pris au sérieux par mon tuteur », regrette pour sa part Helline, élève ingénieure en chimie et stagiaire en Allemagne. La circulaire annoncée pour l'été par François Hollande, introduisant l'année de césure, permettra-t-elle de mettre fin aux abus et déconvenues ?

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