Najat Vallaud-Belkacem : "Je ne faillirai jamais face à ceux qui ne proposent rien".

Face à la grogne qui gagne du terrain, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem se démultiplie dans les radios. Jeudi 7 mai, elle était interrogé par Sud Radio. Forte du soutien présidentiel reçu la veille, elle s’est dite déterminée à défendre cette réforme jusqu’au bout.

« Je l’assumerai de toutes mes forces, a t-elle déclaré, sans jamais faillir face à ceux qui ne proposent rien. » A chaque réforme ses détracteurs, a tenu à rappeler la ministre de l’éducation.

A ceux qui réclament le retrait pur et simple du projet, elle a également rappelé l’état des lieux. Chiffres à l’appui : en 2002, a-t-elle soutenu 13 % des élèves sortaient du collège avec des difficultés à maîtriser le Français. Ils seraient 25 % aujourd’hui, toujours selon la ministre de l’éducation. « Le collège va mal depuis longtemps, et depuis des années au lieu de le réparer on crée des îlots de bien-être » pour une élite favorisée, a-t-elle défendu.

Alors que sa réforme propose « plus de moyens, plus de profs, plus d’heures, comment peut-on être contre ça ? », s’est interrogée la ministre. Et de poursuivre : « Ce sont les inégalités scolaires qui provoquent la crise. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/07/reforme-des-colleges-najat-vallaud-belkacem-assume_4629366_823448.html#BvM14G9kIIXUYgRx.99

John a écrit:

Face à la grogne qui gagne du terrain, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem se démultiplie dans les radios. Jeudi 7 mai, elle était interrogé par Sud Radio. Forte du soutien présidentiel reçu la veille, elle s’est dite déterminée à défendre cette réforme jusqu’au bout.

« Je l’assumerai de toutes mes forces, a t-elle déclaré, sans jamais faillir face à ceux qui ne proposent rien. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/07/reforme-des-colleges-najat-vallaud-belkacem-assume_4629366_823448.html#BvM14G9kIIXUYgRx.99

http://www.snalc.fr/national/article/402/

Marre à la fin !

En France, on n'a pas de pétrole, mais il paraît qu'on a des idées. Or, il me semble évident que cette chère Najat n'a pas la moindre idée vaillante sous le casque (surtout, pas la moindre idée de ce qui risque de lui exploser à la figure, dirait-on) ; en revanche, si elle continue à creuser comme ça avec sa pelle en tungstène, il n'est pas exclu qu'elle en trouve, du pétrole.

Bussy a écrit:

John a écrit:

Face à la grogne qui gagne du terrain, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem se démultiplie dans les radios. Jeudi 7 mai, elle était interrogé par Sud Radio. Forte du soutien présidentiel reçu la veille, elle s’est dite déterminée à défendre cette réforme jusqu’au bout.

« Je l’assumerai de toutes mes forces, a t-elle déclaré, sans jamais faillir face à ceux qui ne proposent rien. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/07/reforme-des-colleges-najat-vallaud-belkacem-assume_4629366_823448.html#BvM14G9kIIXUYgRx.99

http://www.snalc.fr/national/article/402/

Marre à la fin !

+1

C'est une phrase qui était valable au début, ce n'est plus le cas. Mais pour le coup, ça reste une phrase juste et applicable à n'importe quelle époque. Mais ce n'est valable pour le cas précis dont elle parle.

John a écrit:

Face à la grogne qui gagne du terrain, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem se démultiplie dans les radios. Jeudi 7 mai, elle était interrogé par Sud Radio. Forte du soutien présidentiel reçu la veille, elle s’est dite déterminée à défendre cette réforme jusqu’au bout.

« Je l’assumerai de toutes mes forces, a t-elle déclaré, sans jamais faillir face à ceux qui ne proposent rien. » A chaque réforme ses détracteurs, a tenu à rappeler la ministre de l’éducation.

A ceux qui réclament le retrait pur et simple du projet, elle a également rappelé l’état des lieux. Chiffres à l’appui : en 2002, a-t-elle soutenu 13 % des élèves sortaient du collège avec des difficultés à maîtriser le Français. Ils seraient 25 % aujourd’hui, toujours selon la ministre de l’éducation. « Le collège va mal depuis longtemps, et depuis des années au lieu de le réparer on crée des îlots de bien-être » pour une élite favorisée, a-t-elle défendu.

Alors que sa réforme propose « plus de moyens, plus de profs, plus d’heures, comment peut-on être contre ça ? », s’est interrogée la ministre. Et de poursuivre : « Ce sont les inégalités scolaires qui provoquent la crise. »

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/05/07/reforme-des-colleges-najat-vallaud-belkacem-assume_4629366_823448.html#BvM14G9kIIXUYgRx.99

Nan mais ça va bien là : chez nous, perte de 500 heures d'AE et beaucoup d'HS disparaîtront pour financer les IMP (ça c'est pour les moyens), les carences en enseignants sont criantes partout, pas de remplaçants, crise de recrutement sévère suite au passage à bac+5 (ça c'est pour le plus de profs) et les heures disciplinaires vont être rognées par les EPI, les options sont saccagées (latin, grec, DP3), certaines matières sont globalisées et à la fin les élèves auront des EDT lightissimes (ça c'est pour le plus d'heures).
Bon, on redevient sérieux là ou on continue à mentir éhontément?

C'est bien pour ça que le président nommera quelqu'un d'autre pour faillir à sa place. Vers le 20 mai.

Vu les différentes réformes de ces dernières années, je me demande si l'immobilisme ne serait pas la meilleure des solutions

Cripure a écrit:C'est bien pour ça que le président nommera quelqu'un d'autre pour faillir à sa place. Vers le 20 mai.

Si seulement tu disais vrai...
J'espère aussi.

Cette sous ministre est vide, creuse, fade, comme beaucoup de Français, finalement on a les politiciens que l'on mérite.

David30 a écrit:Cette sous ministre est vide, creuse, fade, comme beaucoup de Français, finalement on a les politiciens que l'on mérite.

Euh... tu remplaces par n'importe quelle autre nationalité, tu te dis que ça sonne bizarre, non ?

COLLÈGE MODULAIRE!!!
C'est pas possible ça!!! Elle sait pas lire????!!

C'est pas faux a écrit:

David30 a écrit:Cette sous ministre est vide, creuse, fade, comme beaucoup de Français, finalement on a les politiciens que l'on mérite.

Euh... tu remplaces par n'importe quelle autre nationalité, tu te dis que ça sonne bizarre, non ?

Ca sonne juste seulement pour les français ? Tu es d'accord avec david alors .

Mais c'est faux nous on a plein de choses à proposer! y a qu'à demander!

Cripure a écrit:C'est bien pour ça que le président nommera quelqu'un d'autre pour faillir à sa place. Vers le 20 mai.

Ah bon ?

Si seulement cela pouvait être vrai...

Elle a la lecture sélective

Vais chercher mon coussin pour étouffer mes hurlements. On lui envoie le fil de Néo avec nos propositions ?

On ne propose peut-être pas assez fort...

J'ai envie de hurler. C'est pas possible, on ne va pas les laisser nous insulter comme ça ... Et si

A ceux qui réclament le retrait pur et simple du projet, elle a également rappelé l’état des lieux. Chiffres à l’appui : en 2002, a-t-elle soutenu 13 % des élèves sortaient du collège avec des difficultés à maîtriser le Français. Ils seraient 25 % aujourd’hui, toujours selon la ministre de l’éducation. « Le collège va mal depuis longtemps, et depuis des années au lieu de le réparer on crée des îlots de bien-être » pour une élite favorisée, a-t-elle défendu.

Alors que sa réforme propose « plus de moyens, plus de profs, plus d’heures, comment peut-on être contre ça ? », s’est interrogée la ministre. Et de poursuivre : « Ce sont les inégalités scolaires qui provoquent la crise. »

- En quoi parce que le collège actuel fonctionne mal la réforme améliorerait-elle la situation ?

- "Plus d'heures" ? Où ça ? :lol: :lol: :lol:

- Les "îlots de bien-être", c'est là où il y a des options ? C'est bien ou c'est pas bien le bien-être, du coup, je ne sais plus trop, à force.

J'ai hâte de retourner lundi dans mon îlot de bien-être , et je me réjouis d'avance de ma future augmentation... d'heures, pas fous, ils ne proposent pas d'augmentation de salaire. Remarquez que quand une augmentation se traduit par + (-7,5h), je préfère qu'ils s'abstiennent

Réponse du SnFOLC sur les propos désobligeants de la ministre à l'endroit des opposants :
http://www.fo-snfolc.fr/IMG/pdf/SNFOLC_tract_7-05-15_SOMMES_NOUS_.pdf

"Parce que nous sommes opposés au projet de réforme des collèges, sommes nous...

Des mystificateurs véhiculant la désinformation ?
Des Tartuffe ?
Des thuriféraires du statu quo?
Des polémistes médiocres ?
Des adeptes de la « déploration » ?
Des caricaturistes membres d'une coalition des approximations ?
Prenons-nous des « postures qui interdisent le débat » ?
Dansons-nous le « ballet des Cassandre » prophétisant « l'ère du déclin de la civilisation » ?
Ce sont des termes qui figurent dans la tribune parue dans le journal le Monde du lundi 4 mai, sous la signature de la ministre de l'Education nationale.
Notre organisation syndicale, ses adhérents, nos collègues, dans leur immense majorité opposés à cette réforme, sont sans doute visés.
Faut-il comprendre que, faute de pouvoir convaincre, la ministre a choisi le ton de la polémique ?
Nous répondons donc tranquillement.
Nous avons bien lu et étudié la réforme, les projets de décret et d'arrêté présentés au conseil supérieur de l'Education le 10 avril comme les projets de programmes qui en découlent.
Nous en avons bien mesuré les effets : l'autonomie sur 20% des horaires, les modulations locales possibles, la remise en cause de l'architecture disciplinaire de l'enseignement, la diminution des horaires disciplinaires pour nos élèves, la disparition des langues anciennes des horaires et programmes, les menaces sur l'allemand comme sur d'autres langues (italien, russe, etc.), des projets de programmes qui, au nom de l'organisation de la scolarité organisée en cycles, perdent beaucoup de leur caractère annuel
et progressif, ce que ne réussit pas à cacher un vocabulaire d'accompagnement aussi obscur que pédant.
Nous en avons bien mesuré les conséquences pour nos élèves: moins d'instruction, plus d'inégalités.
Nous en avons bien mesuré les conséquences pour nos collègues qui seront sous couvert « d'autonomie des équipes » soumis aux pressions locales, à la réunionite sans limite, à une hiérarchie de coordonnateurs et à l'obligation de renoncer à leur liberté pédagogique individuelle.
Non le progrès ce n'est pas l'école des territoires, ce n'est pas l'école du socle minimum.
Le progrès ce serait de commencer à répondre à nos revendications: allègement des effectifs des classes, dédoublements inscrits dans les grilles horaires nationales pour les disciplines, création des postes nécessaires de CPE et d'AED pour renforcer les moyens de la vie scolaire, maintien des classes d'accueil et des SEGPA.
Pour toutes ces raisons nous demandons le retrait de ce projet de réforme.
C'est la seule voie pour désamorcer le conflit.
Le 19 mai à l'appel du SNFOLC, du SNETAAFO, du SNES, du SNEP, de la CGT, du SNALC, de SUD et du SNCL.
Tous en grève pour le retrait de la réforme du collège !"

Et de toute façon, elle n'a pas envie qu'on lui propose autre chose : les commentaires sur sa page facebook ou sur son site sont de plus en plus nombreux à être supprimés :
plusieurs de mes messages ont été supprimés, et sur facebook, ils ont tous été supprimés, et je suis bloquée, impossible de poster désormais...
Et je ne suis pas la seule :shock:
Ils cherchent à donner l'impression que l'opposition s'essouffle, cherchent à limiter la diffusion de références contraires à la réforme.
Raison de plus pour se faire entendre nombreux le 19.

C'est le grand paradoxe des ministères de l'EN successifs
- vouloir des profs hyper qualifiés mais ne pas leur permettre d'enseigner correctement et dans des conditions "normales.
- vouloir des agents qui soient "force de proposition" mais ne jamais, surtout ne jamais les écouter.